sirielle

Haricots verts vapeur, potimarron grillé à l'huile d'olive, jus d'orange

Les couples se forment souvent par l'entourage proche et après avoir fait connaissance un certain temps, c'est vrai. Surtout après un certain âge je suppose mais pas seulement. Personnellement j'ai quasiment toujours été en couple avec des hommes qui m'étaient inconnus au départ. C'est donc possible aussi.

C'est sûr, ce ne sont pas forcément des personnes particulièrement exceptionnelles. Mais généralement pour pouvoir susciter de tels sentiments elles (ou ils) ont été au moins pas mal agréables par rapport à leur relation. Les gens sont plus ou moins attachants selon leur attitude et leurs qualités, bien que cela dépende aussi (parfois beaucoup) de celui qui s'attache.

Bonjour Promethee_Hades je peux apprécier (ou ressentir) aussi un fort attachement à condition que le comportement suive. Parce qu'être à la fois très attaché à quelqu'un et lui compliquer la vie n'est finalement pas extrêmement rare. Donc je pense que quelque part un tel attachement se mérite, du moins en partie.

En tout cas j'ai déjà entendu des hommes dire que s'ils perdaient leur conjointe ils ne pourraient pas trouver mieux, qu'elle est la seule qui corresponde à ce qu'ils souhaitent vraiment et que les autres ne les intéressent pas vraiment ou autant même s'ils ont des possibilités. (Même plusieurs années après la rupture) Et ce, tout en ayant un certain amour propre. Mais en effet, en arriver à être rejeté peut aussi faire perdre confiance en soi. (Bien que la cause d'une rupture n'est pas toujours par la faute ou la faiblesse de celui qui est quitté.) Concernant les femmes, c'est vrai qu'être sollicité sans effort favorise les relations, mais le manque de confiance en soi (ou en l'autre) peut quand même inciter à refuser les propositions, aussi nombreuses soient elles. Et les hommes, même s'ils ne sont pas sollicités, peuvent aussi remarquer quand ils plaisent s'ils sont entourés et qu'ils y prêtent attention.

Sachant ce qu'est le harcèlement, je pense personnellement qu'il n'est pas vraiment comparable à une simple démonstration d'attachement pouvant plaire à ceux qui ont des sentiments, et pas à ceux qui n'en ont pas. Mais il est vrai qu'être très collant en couple peut en arriver à être du harcèlement.

Bonsoir Promethee_Hades Dans de nombreux cas effectivement il vaut mieux laisser partir l'autre s'il le veut, et sans dramatiser si possible. Mais je ne suis pas certaine que "Ne me quitte pas" ne soit qu'une chanson de loser. D'ailleurs je pense qu'elle a plu aussi à des femmes. Parfois il ne manque pour qu'une personne reste, que l'autre lui exprime qu'il tient vraiment à elle.

Parfois ceux qui s'accrochent le font parce qu'ils pensent qu'ils ne pourront pas trouver mieux (possiblement à tort) ou difficilement par rapport à leurs critères. D'ailleurs certains jouent sur la pitié pour tenter de faire durer leur couple. Je pense que les hommes ont plus tendance à s'accrocher que les femmes selon l'adage souvent représentatif de la réalité "L'homme propose, la femme dispose", ils peuvent être du coup plus insistants que les femmes pour leurs relations quand ils considèrent que leur rôle peut être de convaincre. C'est une forme de drague, même quand la relation a déjà commencé, ou qu'ils en ont une autre en cours ou en vue. Evidemment ce n'est qu'une généralité qui n'est donc pas vraie pour tous.

Il y a plusieurs façons de concevoir la vie de couple à l'heure actuelle, elles ne nécessitent pas forcément de sacrifices. Si certains s'accrochent plutôt que d'aller voir ailleurs, c'est que les relations à long terme ont des avantages. Mais les faire durer nécessite des efforts un peu différents que de cumuler les relations brèves. Malheureusement l'idée d'une relation durable est tellement idéalisée par certaines personnes, qu'elles peuvent en devenir étouffantes autant pour ceux qui s'accrochent que pour ceux à qui on s'accroche. Tout comme d'autres peuvent fuir excessivement l'attachement. Ils ne sont pourtant pas forcément "des dominants" pour autant. Celui qui domine son couple c'est celui qui prend les bonnes décisions, et qui y a de l'influence par exemple, ce qui peut être le cas des deux, surtout chacun selon ses atouts. Aimer l'autre c'est parfois le laisser s'éloigner, et parfois savoir le retenir.

Je pense que persévérer à sauver ou continuer une relation malgré les inconvénients, voire même le peu de réciprocité, peut être justifié (parfois plus que de l'abandonner trop tôt) jusqu'à certaines limites, tenant évidemment compte de la liberté de l'autre et de la lucidité du jugement par rapport à cette relation. Je crois aussi qu'une rupture peut être aussi la solution la plus adaptée dans certains cas quels que soient les sentiments. Je pense aussi que le mépris peut être appréciable s'il est bien orienté.

L'intérêt est aussi dans la valeur que l'on donne à la relation quelle qu'elle soit ou ce qu'on pourrait perdre à une rupture, pas forcément uniquement dans ce que l'autre nous apporte directement. Par exemple pour certaines personnes, leur couple est très important pour des raisons familiales, financières, religieuses, pratiques, médicales, par rapport à ce qui les motive, même par rapport à leur propre réalisation, le fait de se sentir utile pour quelqu'un, etc...

Profiter, ça peut être aussi par rapport à ses propres attentes. Selon moi l'amour aussi répond à une certaine logique, et celui qui s'accroche le plus est généralement celui qui a (ou qui croit avoir à la rigueur) le plus intérêt à le faire, la relation correspond donc plus à ce qui lui plait (aussi par anticipation). Mais c'est un cas de figure qui peut changer. Celui qui tient le plus à une relation un jour, peut être celui qui y tient le moins par la suite. Dans un couple chacun vit leur relation différemment en fonction de sa place, et les deux n'en tirent pas forcément autant d'avantages, ce qui peut varier au fil du temps.

Il est possible dans une relation que l'un en profite plus que l'autre, il y tient donc forcément plus. Quand dans une relation l'un tient plus que son conjoint à leur relation, parfois ils pensent (dans un cas comme dans l'autre) que si l'un des deux (ou les deux) fait ce qu'il faut pour ça le couple repartira sur de bonnes bases. Ils peuvent attendre (ou chercher à provoquer) par exemple l'amélioration de la situation pour que la relation soit plus équilibrée.

Dormir avec un homme ne me met pas forcément mal à l'aise, ça peut au contraire avoir pour moi un effet positif, ça dépend de son attitude. Le problème principal que j'ai pu rencontrer par rapport à ça, c'est si l'homme veut plus de rapprochement que moi. Entre autres si je suis très fatiguée et qu'il peut me réveiller n'importe quand. Mais je ne ressens pas le besoin de dormir seule particulièrement.

Je n'ai pas déformé la définition de Wikipédia, je l'ai seulement commentée. Bien que le mouvement végan soit défenseur des animaux, certains végans ne militent pas et se contentent d'en faire leur propre mode de vie. D'autant plus qu'ils peuvent être plus ou moins isolés socialement dans certains cas. Or on peut se dire végan si on ne consomme pas de produits issus de la souffrance animale, même si on ne milite pas.

Le désaccord peut d'ailleurs trouver sa base dans l'interprétation conformiste ou pas de la prédation plus globalement.

La différence se situe à la base uniquement dans la quantité de produits animaux exclus. C'est pourquoi il était précisé que "généralement" (et donc pas toujours) le véganisme peut s'inscrire dans (et non pas constituer) une défense du droit des animaux.

Au-delà du goût, les omnivores, par rapport à ceux qui ne mangent pas de viande, sont généralement surtout attachés à la normalité, la convivialité traditionnelle et la tolérance sociale et professionnelle. S'opposer à la consommation de viande revient à s'opposer (même indirectement et implicitement, mais aussi possiblement soudainement) aux agissements de nombreuses personnes, professionnels et entreprises, y compris de l'entourage proche.

Et idem concernant les végétariens et les végans, leur non-consommation n'est pas forcément du boycott. Certains ne sont pas militants. Ils appliquent simplement leurs principes à eux-mêmes sans rien demander sur ce point à ceux qui font différemment.

D'ailleurs dans ce cas l'utilisation du terme "boycott" est discutable et dépend de la signification qu'on lui donne puisque ce terme peut justement dépendre de l'existence de revendication ou de sanction volontaire visant la cible du boycott, ce qui n'est pas obligatoirement inclu au mode de vie végan au point de vue individuel.

Le boycott peut être du militantisme mais pas forcément. Il peut ne pas consister en une revendication politique mais simplement à un choix personnel. Par exemple si on ne fume pas de peur d'être malade et que par conséquent on n'achète pas de cigarette, il peut ne pas s'agir d'une (non)démarche intentionnellement politique.

Il est possible d'être végan soi-même sans militer. Il suffit de ne consommer aucun produit issu de l'exploitation animale pour être qualifié ainsi. Et les végétariens étaient cités eux aussi. Quoi qu'il en soit on peut lutter contre (et donc pas simplement éviter soi-même) la souffrance animale sans considérer que ne pas consommer de viande suffit à s'épargner toute souffrance animale. Selon moi boycotter soi-même des produits n'est pas suffisant pour être considéré comme du militantisme. Ou sinon il suffit aussi de préférer une marque à une autre ou ne pas manger de pâtes pour se considérer militant.

Ce n'était uniquement le sens de ma question. Il s'agissait aussi pour moi de rappeler qu'être végétarien ou végan c'est avant tout s'abstenir de consommer de la viande et avoir une éthique possiblement personnelle, et donc pas forcément être militant (en sachant aussi que discuter n'est pas toujours du militantisme). Et pour ceux qui sont militants, ils peuvent l'être différemment et à différents niveaux. Il n'est donc pas objectif à mon avis de penser que ce ne sont que des hypocrites se voilant la face en pensant que ne pas consommer de viande suffit à faire cesser toute souffrance animale. Quand on cherche à éviter la souffrance, ce peut être à la mesure de ses possibilités.

Ok, pourtant j'avais écrit bien avant toi et il est étonnant de ne pas l'avoir remarqué ou de ne pas en avoir tenu compte. Bonne continuation pour ton sujet.

J'ai bien conscience que ça ne concernait pas que moi, en revanche ça me concernait aussi puisque tu as écrit juste après mon message "C'est désespérant tout ça." Donc vous avez beau vous passer le mot ça ne le rend pas plus approprié. Et bien évidemment je peux autant m'intéresser au mauvais qu'au bon dans une personne. Bon week-end. A +