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Jugé trop torride, William Shakespeare banni des écoles de Floride
sirielle a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans Education et Famille
En même temps le sujet n'est pas de faire le procès de l'homme (qui fut professeur d'histoire un temps), qui a été élu en novembre 2017 et réélu en novembre 2022 gouverneur de Floride, mais de juger du bien-fondé du retrait des oeuvres de Shakespeare du programme scolaire, (et non pas d'en interdire la lecture à l'ensemble de la population, ni même à qui que ce soit d'ailleurs). Le gouvernement influe sur l'éducation, aussi en France. -
Jugé trop torride, William Shakespeare banni des écoles de Floride
sirielle a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans Education et Famille
Comme je l'ai évoqué dans mes précédents messages les oeuvres de Shakespeare sont avérément reconnues comme contenant d'innombrables jeux de mots grivois et salaces censés amuser son public à l'époque (Jeux de mots usant par exemple des termes "sperme", "foutre", etc, etc,...). J'ai joint sur ce sujet plusieurs liens explicatifs. Certes son oeuvre a beaucoup apporté à la culture théâtrale, il n'en demeure pas moins qu'elle est considérée comme étant à connotation pornographique ou érotique à bien des égards, or un tel style peut effectivement être jugé peu approprié à l'école malgré la renommée de l'auteur, sans que ce ne soit vraiment très surprenant. Encore un autre ouvrage à ce sujet, de 1945, par Eric Partridge: -
Parce que dans le cas où la rectification était fausse, elle manque alors à priori de savoir-faire relationnel, d'intelligence stratégique, (cela n'engage que moi, par rapport au relativement peu d'éléments que j'ai en ma possession concernant cet évènement). Elle ne réduit pas la sanction et ajoute une faute, plus ou moins facilement ou difficilement décelable par le rendu attitudinal, ne serait-ce que vis-à-vis de l'inconscient ou du subconscient de l'interlocuteur, dans un contexte déjà tendu. (Sachant que donner une précision approximative et non pas exacte peut ne pas constituer une faute en revanche, contextuellement.) J'ai posté un sujet dans la rubrique philosophie il y a quelque temps au sujet de l'adage selon lequel "le crime ne paie pas". C'est à dire que les inconvénients d'une faute l'emportent toujours sur ses avantages, sinon il ne s'agirait pas vraiment d'une faute. Seulement mesurer lucidement les conséquences de ses actes demande une forte, voire parfois inaccessible, conscienciosité. (Ainsi qu'un autre sujet intitulé "Peut-on croire au mensonge?" soulignant entre autres que la croyance ne peut se fonder sur le doute, contrairement à la supposition.) Quoi qu'il en soit, quand-bien même la rectification serait fausse, au bénéfice du doute ou parce que la décision était déjà rendue par rapport au premier montant avoué, les conséquences n'en seraient probablement que minimes du point de vue professionnel, cependant toute erreur pèse sur l'amour-propre et sur la confiance en soi.
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Jugé trop torride, William Shakespeare banni des écoles de Floride
sirielle a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans Education et Famille
A mes yeux sur ce sujet peu d'arguments vraiment construits sur la valeur éducative de Shakespeare sont sortis, si ce n'est qu'il appartient à "la culture générale". Beaucoup d'auteurs sont intéressants à lire, le programme scolaire n'a pas obligatoirement besoin de l'y intégrer. Personnellement je n'ai jamais eu à étudier Shakespeare à l'école, ça ne m'a pas empêchée d'y découvrir de très nombreux auteurs enrichissants culturellement, ni de choisir d'autres types de lecture hors temps scolaire en fonction de mes propres choix. Des spécialistes ont reconnu cet aspect des oeuvres de Shakespeare, c'est ainsi, il ne s'agit pas de psychologie de comptoir mais de jeu théâtral prisé à son époque. Autre ouvrage à ce sujet: -
Jugé trop torride, William Shakespeare banni des écoles de Floride
sirielle a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans Education et Famille
L'argument me paraît légèrement raciste. Mais en réalité il existe divers ouvrages traitant de ce sujet. Et Jean-Pierre Richard, par exemple, auteur de "Shakespeare pornographe", est un traducteur français récompensé par le prix SGDL (Société des gens de lettres)/Ministère de la culture https://www.sgdl.org/sgdl-accueil/l-actualite-sgdl/actualites-2020/3759-grand-prix-sgdl-de-traduction-2020-jean-pierre-richard -
Jugé trop torride, William Shakespeare banni des écoles de Floride
sirielle a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans Education et Famille
Vous êtes-vous véritablement intéressé aux liens que j'ai intégrés à mes messages? Il n'y est pas question que d'allusions anecdotiques. Seulement il y est précisé que les traductions françaises ne révèlent que peu ou pas cette pornographie quasi-constante dans les oeuvres de Shakespeare, souvent au travers de jeux de mots. Qu'on aime la pornographie ou pas soi-même n'est pas la question, mais a-t-elle vraiment sa place à l'école? -
Jugé trop torride, William Shakespeare banni des écoles de Floride
sirielle a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans Education et Famille
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-compagnie-des-poetes/shakespeare-ce-pornographe-3280250 -
Jugé trop torride, William Shakespeare banni des écoles de Floride
sirielle a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans Education et Famille
Entre interdire radicalement des lectures à caractère pornographique ou érotique, et ne pas les rendre obligatoires au travers de la scolarité il y a une importante différence à mes yeux. -
Jugé trop torride, William Shakespeare banni des écoles de Floride
sirielle a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans Education et Famille
Mais ceux qui déplorent cette décision (alors même qu'elle ne concerne que le cadre de la scolarité, c'est à dire de la lecture obligatoire) ont-ils réellement lu l'oeuvre originale? -
Jugé trop torride, William Shakespeare banni des écoles de Floride
sirielle a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans Education et Famille
En même temps pour l'école il existe bien des ouvrages intéressants, et ces pièces restent accessibles facilement hors scolarité, y compris pour les enfants, donc pas de quoi fouetter un chat à mon avis. -
De toute façon ce qui est fait est fait et à priori ça n'a pas matière à tellement de conséquences. Pour ma part j'estime qu'il n'a pas vraiment à regretter ces paroles, car il ne s'agit pas d'un véritable tort en soi, si du moins la rectification était juste. Il peut imaginer bien des scénarios de ce qu'a pu en penser peut-être sa hiérarchie mais ce ne sont que des hypothèses. Il me paraît bien plus probable personnellement que sa hiérarchie ne s'est pas arrêtée à ce détail, et qu'elle ne s'en préoccupe pas vraiment, même si en revanche elle a probablement acquis une certaine rigueur et méfiance vis-à-vis de lui par rapport aux vols. Quoi qu'il en soit, s'il regrette tant ces mots, il peut toujours alors s'efforcer de ne pas reproduire ce comportement à l'avenir. Car s'en expliquer à présent auprès du directeur serait probablement chipoter. A mon avis il devrait relativiser et aller de l'avant, plutôt que de ressasser cette inquiétude. Il a pu conserver son emploi sans la moindre sanction, c'est que sa hiérarchie a décidé de lui accorder relativement facilement une nouvelle fois sa confiance, c'est plutôt une marque de considération à son égard que l'inverse.
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Voler l'entreprise dans laquelle on travaille est dégradant (sauf exception) au regard de la conscience morale. Il me semble décalé de se soucier de l'effet produit par une phrase anodine et relativement justifiée lors de l'entretien plutôt que par l'effet produit par la malhonnêteté ayant amenée cet entretien. Que ce patron ait beaucoup d'argent ou non, ou que son entreprise n'en soit pas à quelques dizaines d'euros près, ne change rien au fait qu'aucun patron n'a intérêt à avoir au sein de son entreprise un employé malhonnête, d'autant que "Qui vole un oeuf vole un boeuf.", c'est à dire que si les vols continuaient sans être remarqués, comme il semble que c'était en cours pendant un temps, le montant en grossirait au fur et à mesure, et ils pourraient peut-être également, par l'assurance que produit l'impunité, concerner des produits plus chers. D'autre part, un employé, s'il veut d'un emploi, et qu'il lui est accordé, est plutôt censé en éprouver une certaine reconnaissance à l'entreprise (sauf cas particulier) même si cet emploi n'est pas idéal. (Et un employé, du point de vue de l'humilité, n'a pas pour autant forcément à complexer d'être seulement un employé, la richesse financière et la hauteur hiérarchique ne suffisent pas pour juger de la valeur d'une personne, loin de là, ni ne garantissent le bonheur.)
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Effectivement il est préconisé d'être prudent avec le véganisme, voire d'être accompagné par un nutritionniste, mais cette femme ne peut pas vraiment représenter le "danger du véganisme ou du crudivorisme (qui n'est pas forcément végan à lui seul)" car son régime était apparemment encore plus strict que du simple véganisme ou que du simple crudivorisme. D'autre part, en effet son mode alimentaire n'est peut-être même pas réellement la cause de sa mort, les conclusions ne sont pas encore sorties, officiellement.
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Il est quand-même précisé que la cause de sa mort reste encore à déterminer et qu'il s'agirait peut-être du "choléra". Un tel emballement médiatique me paraît un peu précipité vu qu'un doute subsite quant à la cause du décès. Quoi qu'il en soit, une mauvaise alimentation est responsable de bien des maladies et des décès à plus ou moins long terme, et pas exclusivement lorsqu'il s'agit de véganisme ou de crudivorisme.
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"Par fierté", ou "pour son image", d'après moi le sens est lié. La fierté est une image valorisante de soi-même. Ce que je crois, c'est que la plupart des gens sont capables de comprendre que si l'on s'est excusé à tort, ne serait-ce qu'un peu à tort, on puisse ressentir le besoin de revenir sur ses excuses. Et qu'il n'y a pas de honte à avoir à cela en soi. Par exemple "Désolée, je me suis trompée plusieurs fois dans la traduction envoyée à votre client de votre lettre car j'ai eu très peu de temps pour m'en occuper." "Ah non, finalement, après relecture je vois qu'il y a seulement une erreur." C'est quasiment de l'ordre de la correction réflexe, pour rassurer, ne serait-ce qu'un peu, l'interlocuteur par rapport à son propre travail, mais aussi pour qu'il sache plus véritablement à quel désagrément il est confronté, et pour ne pas s'accuser soi-même de n'importe quoi. Par contre s'il a menti, il est justifié qu'il puisse en avoir des regrets, car un tel mensonge peut paraître être une attitude inappropriée dans de telles circonstances. Et s'il n'a pas menti mais qu'il l'a dit sur un ton arrogant ou équivalent, c'est en effet là aussi inapproprié. Mais peut-être aussi le regrette-t-il simplement parce que la réaction du directeur à cette précision a pu paraître méprisante, étant donné que ça ne change pas grand chose pour lui... Dans ce dernier cas, je crois que la rectification pouvait quand-même être assez justifiée, même si forcément, elle ne peut suffire à contenter.
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D'après vos écrits, l'employé a été accusé de vol, il a avoué, y compris la récidive. Et s'il a rectifié à la baisse le montant du vol c'est aussi et avant tout par rapport à son propre intérêt. (Sa culpabilité était censée en être amoindrie aux yeux du directeur.) Devait-il le faire? Si la rectification était juste, c'est à lui de juger de s'il était opportun ou non de le préciser au cours de l'entretien avec le directeur, en fonction de comment cet entretien s'est déroulé et sur quel ton, possiblement oui s'il s'en est assez correctement et poliment expliqué. Si la rectification était fausse, c'était un risque supplémentaire pour lui d'être pris en défaut. S'il préfère garder cet emploi malgré les inconvénients qu'il y trouve, il est dans son intérêt de s'y comporter aussi consciencieusement que possible. De même, s'il espère être davantage récompensé par son employeur, même si l'on n'a pas toujours ce que l'on mérite c'est vrai, il faut en tout cas s'efforcer d'en être digne et d'employer des moyens respectables. Et son employeur a fait quand-même preuve d'une certaine indulgence dans ce cas précis. Mais certes il faut trouver une juste mesure à l'amabilité que l'on se donne à l'égard de son employeur, éviter les "excès de zèle".
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Il me paraît normal qu'il soit très embarrassé dans cette situation et qu'il ait l'impression de "marcher sur des oeufs" vis-à-vis de l'entreprise, mais il semble relativement probable que le directeur ne reviendra pas sur sa décision au seul motif que l'employé a révisé à la baisse, après réflexion, le montant du préjudice estimé (ce qui, d'après moi, peut quand-même rester compréhensible s'il était de bonne foi, même si ce n'était pas indispensable, et ce qui ne cause pas en soi plus de tort à l'entreprise). Bien qu'en effet il a sans doute raison de préférer faire "profil bas" dorénavant, et d'éviter tout risque aussi insignifiant soit-il de faire encore davantage mauvaise impression.