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Tout ce qui a été posté par sirielle
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Pas forcément. Une personne qui avoue spontanément peut le faire par simple conscience morale aussi, ou parce qu'elle est intimidée par l'interrogatoire, ou parce qu'elle espère que sa bonne foi sera récompensée, etc.... Il peut y avoir diverses explications à des aveux spontanés, ils ne proviennent pas exclusivement de personnes pensant que les preuves les accablent totalement. Et normalement dans le doute, on ne tire pas de conclusion hâtive, on peut par exemple se contenter d'imaginer les diverses explications plausibles. D'autre part, encore une fois, l'impression que l'employé a faite devant la sécurité et sa hiérarchie dépend aussi de son attitude physique et de ses tournures de phrases au moment des aveux et de l'entretien, ce dont personnellement je ne peux pas juger n'y ayant pas été présente. Même réponse que précédemment. Cette expression me paraît appropriée ici: "Avec des si on mettrait Paris en bouteille." La sécurité et la direction ne peuvent pas savoir avec certitude quelles étaient les motivations de l'employé à avouer, car l'état d'esprit d'une personne n'est pas totalement transparent. Certes ils peuvent en imaginer des explications mais difficilement les affirmer. Et à priori, ils n'ont pas de temps à perdre à essayer de deviner le pourquoi du comment hasardeusement. Il est question d'un vol d'un montant total relativement peu élevé, ayant été reconnu facilement, y compris davantage que ce que les preuves démontraient. S'ils ont décidé de maintenir l'employé dans l'entreprise c'est probablement qu'ils ont considéré que la faute n'était pas extrêmement grave, et que l'attitude de l'employé était suffisamment appropriée ensuite, sauf si l'employé est simplement "pistonné" par exemple.
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J'avais compris. Je reformule. Effectivement il n'est pas impossible que la sécurité par exemple, puisse avoir eu des doutes avant le flagrant délit sans avoir de preuve formelle, ou que faute d'avoir pu réagir assez rapidement lors de vols précédents pour permettre un flagrant délit, il y ait eu une forme de tolérance au départ, et que l'employé ait pu le deviner, ou le supposer à tort ou à raison, et que sa hiérarchie ait pu le prendre en considération. Quoi qu'il en soit, si sa hiérarchie n'a que la parole de l'employé pour évaluer assez précisément le montant, elle aura à priori tendance à estimer que cette parole est peut-être vraie ou peut-être fausse (pour diverses raisons dans les deux cas). Mais dans un sens ou dans un autre elle ne peut avoir alors de certitude. Ni se dire que cet employé est sans le moindre doute un menteur essayant de surminimiser sa responsabilité à sa façon. Ni se dire qu'il est sûr et certain qu'il est sincère en tout point. Cependant si elle lui a accordé une nouvelle chance, c'est qu'elle a considéré qu'il était assez digne de confiance pour ça.
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S'ils n'ont pas de preuve indiquant que la rectification était fausse, elle peut rester vraisemblable. En effet, encore une fois, se tromper à la hausse de quelques dizaines d'euros lors d'un moment de stress, si le montant n'avait jamais été calculé auparavant, est possible. (D'autant plus que bien des gens sont peu calés en calcul mental, et que lors d'un vol on ne regarde pas forcément le prix du produit, ou pas forcément attentivement.) Certes, s'ils n'ont pas de preuve du montant exact du préjudice, ils n'ont que la parole de l'employé pour l'évaluer, or la parole d'une personne dans une telle situation n'est pas une preuve indubitable. Mais d'après le récit de l'évènement, elle peut paraître relativement crédible, d'ailleurs s'il a été maintenu dans l'entreprise cela prouve une certaine confiance en lui de la part de sa hiérarchie, même si évidemment, elle ne peut être totale.
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Probablement un peu des deux. Il a avoué alors qu'il aurait pu ne pas le faire, sachant que vu que rien ne lui avait été reproché à ce sujet auparavant (ou en tout cas vous ne l'avez pas précisé), l'entreprise ne devait à priori pas avoir grand chose contre lui jusque là. Donc ça laisse supposer une certaine honnêteté de sa part, un mea culpa optionnel. En même temps on peut aussi penser que de tels aveux peuvent servir son propre intérêt, entre autres en lui évitant d'être pris en flagrant délit de mensonge si l'entreprise lui avait caché certains éléments de preuve (sachant que c'est une stratégie connue en cours d'interrogatoire pour tester la bonne foi de l'interrogé), ou si l'entreprise en découvrait d'autres par la suite, ou même en contribuant à restreindre la méfiance à son encontre si elle se doutait fortement que ce n'était pas la première fois, sans en avoir de preuve certaine. Cela dit, ça n'empêche pas que certains n'avouent qu'en étant confrontés aux preuves dans de telles situations, ce qui n'est pas son cas semble-t-il, du moins pour une part du vol, et ce qui est plutôt en sa faveur pour l'entreprise.
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Un thème triste ne pose pas forcément de souci, voire au contraire, j'apprécie la gravité artistique parfois, et même souvent. Mais pour moi la chanson doit être adaptée au contexte. Il y a des chansons que j'écoute parfois mais que je ne mettrais pas pour autant en soirée avec mes amis, comme par exemple: Soap and Skin_Cynthia, ou Fallin In Reverse_Popular Monster. (Par contre si quelqu'un d'autre les mettait ça m'amuserait en raison du décalage.)
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J'apprécie justement particulièrement les artistes sachant s'extraire assez souvent du domaine "lover", qui peut s'avérer un peu mièvre à la longue. Autre chanson, plus ancienne, pouvant m'ennuyer en soirée car certaines voix m'insupportent même si c'est subjectif: Anastasia_ I'm outta love
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Oui, je connais le problème qu'elle soulève, j'y ai aussi été confrontée parfois. Un homme qui prétend qu'il a fait telle ou telle chose avec une femme alors que c'est faux, et ça crée de fausses rumeurs. Mais pour une soirée, ça peut créer une ambiance malaisante, voire un peu ridicule.
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Aya Nakamura_Djadja, par exemple, en tout cas je ne danserais pas dessus, ambiance trop féminisme agressivement affiché pour une bonne soirée.
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Comment savoir à qui on a à faire ici ?
sirielle a répondu à un(e) sujet de Etonnant dans Aide et Suggestions
On sait un peu mieux qui sont ceux qui sont ici en faisant connaissance. Surtout par leur mentalité et leur témoignage, ce qui est finalement déjà pas mal révélateur. Aussi parce qu'on peut lire un peu entre les lignes. Et si l'on veut essayer de les connaître davantage que ce qu'ils montrent déjà publiquement, il y a les messages privés par exemple. -
Pour simplifier l'intellectualisation par exemple, par goût de la facilité. Comme je l'avais évoqué précédemment, "je suppose que" devient alors "je sais que", pour s'épargner d'envisager le doute, "ses défauts m'indisposent" devient "je ne l'aime pas", pour déconsidérer les nuances, "l'espérance de vie humaine est d'environ 80 ans" devient "je sais qu'il me reste alors à peu près tant d'années à vivre", pour laisser de côté les cas particuliers, "il me parle gentiment, peut-être parce que je l'intéresse" devient "il me convoite", "on me prendrait pour un idiot si j'avoue croire à cette idéologie" devient "je ne crois pas à cet idéologie", etc... Et ainsi économiser son énergie mentale. A la base, il s'agit juste de raccourcis plus ou moins grossiers de la pensée, mais sur lesquels peuvent se baser des raisonnements biaisés plus développés.
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On le pense oui, mais penser n'est pas forcément penser vrai, on se force à penser qu'on le sait même si on sait qu'on ne le sait pas pour se dégager de l'inquiétude. On peut se forcer à penser faux, pour diverses raisons.
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"Je sais que" alors qu'en réalité on ne sait pas, on n'en est pas sûr, (et c'est en partie ce qui nous inquiète), est un mensonge.
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Si, possiblement, se dire "je sais que tout ira bien demain durant cet examen", pour fuir ses inquiétudes, consiste à se mentir à soi-même car on sait qu'on est dans l'incertitude, mais on veut l'occulter pour ménager son mental.
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Il est possible de s'affirmer des pensées fausses tout en sachant quelque part qu'elles sont douteuses ou virtuelles. C'est d'ailleurs l'un des principes de la méthode Coué par exemple, que de se répéter des idées pour s'autosuggestionner, même si elles sont fausses dans la réalité.
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C'est plus travestir la réalité que l'ignorer de mentir. Par exemple si l'on a souvent été volé par quelqu'un de notre entourage en particulier, au vol suivant on aura tendance à le soupçonner en premier lieu, ce qui est logique. La méfiance est fondée. Le risque de mensonge à soi-même commence quand, par exemple, par raccourci, on se dira "c'est sûr que c'est lui", plutôt que "c'est très probablement lui".
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Même si elle ne peut tout à fait croire à son mensonge, elle le voit comme plausible pour diverses raisons allant dans son sens et mise dessus en conséquence.
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C'est parfois aussi ainsi que les gens se retrouvent sous emprise. Une personne, leur conjoint par exemple, leur gâche la vie, et ils considèrent que c'est avant tout eux-mêmes qu'ils doivent en blâmer pour s'être mis dans cette situation, voire pour l'avoir provoquée. Pourtant souvent, il faut tenter de se défendre ou de se protéger de l'entourage ou de l'adversité, plutôt que se culpabiliser. Il y a une équité à donner à la responsabilisation.
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Personnellement je ne pense pas me mentir particulièrement à moi-même, car je suis attachée à l'introspection, mais il m'arrive fréquemment d'être dans le doute et de devoir composer avec. Or le doute est censé préserver l'image de l'innocence quand-bien même elle serait remise en question. C'est pourquoi il m'est arrivé d'accorder au moins légèrement ma confiance sur ce principe, par exemple à quelqu'un que j'estimais quand-même un peu "louche", et parfois sans avoir à le regretter, parfois si. Pourtant je conserve ce principe en moi, car je crois que, dans une certaine mesure seulement, il faut savoir prendre des risques même si c'est parfois en partie à ses dépens. (Mais se mentir à soi-même c'est souvent affirmer une probabilité, une supposition, sans tenir compte du potentiel doute ou des éventuels éléments de contre-hypothèse, pour des raisons de confort mental, de simplisme, ou autre. Toutefois il est possible aussi de s'affirmer une hypothèse, afin de provoquer un éventuel doute, ne serait-ce qu'émotionnellement, implicitement, forger une intuition, c'est une forme de test psychique, de simulation psychique plus exactement.) D'autre part faire un choix comportant des inconvénients n'est pas forcément un mensonge à soi-même, ni même une erreur, ce peut être simplement "un moindre mal" au sein du champ limité des possibles, dans bien des cas. (Et dans d'autres non, mais encore faut-il pouvoir prendre le temps de connaître toutes les options valables à disposition pour choisir lucidement. De même que lorsque l'on choisit un produit en espérant faire le meilleur choix, on n'a pas forcément le temps de faire toutes les comparaisons permettant d'être sûr de son choix.) Et puis louvoyer peut amener à des comportements contradictoires qui sont en réalité juste signe d'hésitation, ou d'inconstance.
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S'il s'agit de sifflements "sexuels", il est évident pour beaucoup qu'ils sont censés signifier que la personne sifflée est belle, séduisante ou sexy. Mais s'il s'agit de chants ou sifflotements par des personnes de ton entourage ne t'appréciant avérément pas beaucoup, pour je ne sais quelle raison, peut-être que ça pourrait représenter du dédain. Une sorte d'indifférence narquoise. Ceci dit, de la part d'une personne ou deux, c'est une chose, de la part de nombreuses personnes, hommes et femmes, ne te connaissant pas, il est plus probable que ce soit sans méchanceté à ton égard...
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De rien, merci à toi aussi. Pour moi c'est juste anodin, simplement un signe de bonne humeur de la personne, même si en effet ça peut surprendre un peu sur le moment, car tout le monde ne se comporte pas ainsi soudainement. Pour ma part je n'y ai jamais perçu quelconque malveillance, mais à vrai dire j'ai généralement d'autres choses à penser et je ne m'en soucie aucunement. Pourtant je suis sensible aux bruits. Si tu l'as vécu différemment peut-être y-a-t-il une raison à cela...
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Personnellement ça m'est arrivé de temps en temps (chants, sifflements musicaux). J'ai tendance alors à supposer que c'est juste une coïncidence ou alors qu'en tout cas ma présence n'a pas gâché leur bonne humeur.
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Ce que je voulais dire c'est que, si la rectification est fausse elle représente un tort par rapport au manque d'honnêteté, que la direction en ait conscience ou non, or l'hypocrisie (ou l'excès de zèle effectivement), peut transparaître dans l'attitude, se deviner plus ou moins. Et que si la rectification est juste elle reste assez appropriée comportementalement. C'est simplement une considération morale donc (pouvant influer sur l'amour-propre entre autres). Mais ça n'a pas tellement d'importance... Dans mon message précédent je parle plutôt de la rectification, mais dans cette phrase en particulier je généralise. Vouloir bien paraître est naturel dans une certaine mesure. C'est plutôt se ficher de l'image que l'on renvoie qui ne l'est pas vraiment. Mais il ne faut pas surestimer son importance. Vous m'aviez dit que cet entretien s'était passé il y a déjà "un petit moment". Encore une fois, il me paraît très probable que sa hiérarchie ne se soucie plus tellement de ses détails et qu'elle a plus important à penser.
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Jugé trop torride, William Shakespeare banni des écoles de Floride
sirielle a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans Education et Famille
Il ne s'agit pas de viser exclusivement "Roméo et Juliette" ni même William Shakespeare. Ici c'est l'interprétation d'un professeur simplement. La démarche de Ron DeSantis est plus générale, et consiste à limiter les contenus pornographiques ou obscènes du programme scolaire. Or certains classiques en contiennent plus ou moins, c'est un fait.