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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. Les personnes ayant des problèmes de stérilité sont normalement prioritaires sur les personnes qui n'en ont pas dans un tel cas, en revanche les homosexuels peuvent aussi avoir des problèmes de stérilité (ainsi que les célibataires). La vie s'achète, déjà à travers l'alimentation et bien d'autres domaines. L'équité ne dépend pas de l'absence totale de cette marchandisation à mon avis.
  2. Je n'ai pas écrit que l'homosexualité était une raison suffisante d'avoir droit à la PMA. Et les homosexuels peuvent avoir aussi des raisons médicales. L'homosexualité, la bisexualité ou le célibat ne sont cependant pas selon moi des motifs suffisants de refus. Il me parait normal que le travail du personnel de santé entre autres puisse être rémunéré. Et je ne crois pas qu'il faudrait interdire aux prostitués de procréer par humanisme (bien qu'ils n'y soient pas obligés non plus).
  3. La censure concerne seulement l'affiche, et pas l'ensemble de la liberté d'expression de ceux qui l'ont diffusée.
  4. Si la procréation est réussie, je ne la considèrerais pas pour ma part comme une erreur médicale. Et concernant le jugement porté sur ceux à qui elle peut être accordée hors raisons médicales, il s'apparente à d'autres jugements concernant les aptitudes parentales et tutrices quelles que soient les méthodes de conception. Or la monoparentalité est un droit.
  5. Ou plus précisément la sexualité des personnes concernées n'a pas normalement a être un critère de priorité à mon avis, sauf si ce cadre peut influer sur le bon déroulement du développement de l'enfant. Pour interdire un acte médical, il faut avoir de bonnes raisons. S'il s'agit seulement de penser qu'on ne doit pas contrôler médicalement la procréation, ça me parait insuffisant, d'autant plus qu'elle est déjà heureusement pour de nombreuses raisons assistée par la médecine.
  6. La monoparentalité hors PMA n'est pas forcément le résultat d'un ratage conjugal. Il peut y avoir de nombreuses raisons pour lesquelles un enfant est à la charge totale d'un des deux parents. Dans certains cas l'enfant n'est même à la charge d'aucun de ses deux parents. D'ailleurs, concernant l'anticipation, certaines femmes souhaitent concevoir un enfant que le géniteur assume ses responsabilités paternelles ou pas y compris par procréation classique, ce qui est leur droit. Concernant les priorités de la PMA elles doivent tenir compte à mon avis de l'ensemble de nombreux paramètres et donc pas uniquement de la sexualité de la femme et/ou de l'homme concernés ni de leur entourage.
  7. L'affiche évoquée compare bel et bien les légumes OGM à un enfant né par PMA, et même plus globalement à un enfant de foyer monoparental. Les questions de l'anonymat des donneurs et de l'éthique scientifique doivent être mieux traitées. Il faut différencier les intentions des méthodes utilisées pour les servir.
  8. On peut considérer par définition l'humanité comme une espèce animale bien qu'effectivement le terme est souvent employé différemment.
  9. Si les OGM sont controversés c'est avant tout par appréhension de leurs différents impacts sur la santé (et l'économie). Comparer les légumes OGM à un enfant revient à s'inquiéter de l'impact de cet enfant sur la santé environnementale.
  10. L'ensemble des enfants de foyers monoparentaux sont victimisés par cette affiche. Et les OGM sont un autre débat concernant leur impact sur la santé. Quant à avoir choisi de comparer plus particulièrement les enfants aux légumes OGM, alors que cette pratique concerne plus globalement les plantes et les animaux démontre une tentative de manipulation simpliste.
  11. Je pense que Marlène Schiappa a eu raison. La PMA doit pouvoir être critiquée et son accessibilité contrôlée mais la comparaison avec les OGM, et en la focalisant volontairement plus particulièrement sur les légumes, me parait mal choisie et maladroite. Et d'autant plus à cause du dénigrement sans nuance de la monoparentalité.
  12. A mon avis lorsque le topic concerne plus ou moins directement la vie privée de celui qui l'initie, ou ses états d'âmes par exemple, c'est avant tout au principal concerné de juger des limites à respecter dans le sens entre autres où pour ma part dans ces cas-là je trouve plus correct de se limiter autant que possible au thème et aux questions posées par l'auteur et de respecter ses conditions ainsi que son libre-arbitre. Je pense aussi que suivre assez scrupuleusement le règlement (qu'on soit l'initiateur ou un des participants), y compris concernant le HS, l'intérêt du sujet et la courtoisie, est un moyen plutôt efficace d'éviter les débordements (souplement évidemment et sans que l'humour ni la fantaisie en pâtissent pour autant). Car je crois que la qualité d'une discussion ne dépend pas que de la quantité des vérités qu'elle contient, mais aussi du cadre qu'on leur donne. Et selon moi l'irrespect du règlement de la part d'une personne ne justifie pas l'irrespect des autres (au mieux il en partage la responsabilité). Ceci sans qu'il soit nécessaire d'abuser de la moralisation qui n'a sa place elle aussi que modérément.
  13. Justement moi j'ai l'impression que les gens parlent parfois comme s'ils n'avaient pas de cœur, même pas pour ceux avec qui ils couchent. Mais par contre il y a différentes façons d'aimer. L'humilité fait qu'on ne cherche pas forcément à se mettre beaucoup en avant dans certains cas.
  14. Mais c'est moi qui l'ai vécu, c'est donc à moi de juger quels mots correspondent à mon ressenti. D'autant plus qu'il ne s'agit pas d'une confusion, je sais ce qu'aimer signifie. Mais effectivement, j'ai pu aussi agir ainsi parfois avec des personnes que j'appréciais seulement. J'ai tendance à être réservée généralement bien que moins avec mes proches.
  15. Si c'est possible. Dans plusieurs cas de figure. D'ailleurs il y a des hommes qui préfèrent que ça se passe ainsi. Des hommes en couple par exemple (mais pas seulement, ce n'est qu'un exemple). Quoi qu'il en soit il y a des relations dans lesquelles j'ai eu beau aimer la personne que je fréquentais je préférais quand même rester prudente et assez distante pour différentes raisons. Quitte à éventuellement agir différemment par la suite. De toute façon dans certains cas même si j'avais voulu les contacter par moi-même je n'aurais pas pu, mais ce n'est pas un problème pour moi, je suis assez indépendante pour ça. Même si j'aime quelqu'un, j'essaie de ne pas en faire trop pour autant, d'éviter la mièvrerie, or chercher à créer un lien affectif dans certains contextes est totalement inapproprié à mon avis, au moins un certain temps. Et puis je peux être amoureuse sans devenir "gaga" pour autant.
  16. En ce qui me concerne, vivre une relation amoureuse sans attachement signifie que j'aime celui que je fréquente mais que je ne crée aucun lien avec lui. C'est-à-dire que je le côtoie tant qu'il me contacte mais pour ma part je ne le contacte jamais sauf s'il me le demande ni ne cherche à le retenir. Et je peux avoir mes raisons pour ça mais ça n'empêche pas les sentiments. En même temps ce n'est pas forcément une façon d'être en toutes circonstances, ça peut être adapté à une relation en particulier, d'autant plus que dans ce cas la relation ne peut pas durer si les deux en font autant. Et concernant le sujet plus précisément je n'ai pas moi non plus le goût du risque, mais négliger sa vie sentimentale peut être un risque aussi donc ça me parait encore moins sécurisant que de s'engager dans une relation sans savoir vraiment ce qu'il adviendra d'elle, du moins en étant quand même suffisamment prudent.
  17. Je crois qu'il faut trouver une juste mesure. C'est normal quand le contexte y est favorable de développer une relation à mon avis. Mais je pense qu'à un certain stade généralement les sentiments amoureux deviennent plutôt de l'affection, voire un lien familial ou amical, ne serait-ce que temporairement, même si cette affection peut durer toute la vie et qu'elle peut avoir une valeur importante. Et je pense que si on écoute vraiment ses sentiments, bien sûr par amour on peut normalement aller au-delà de nombreuses difficultés ou désaccords, mais par contre si on le fait par principe ça ne vient plus forcément d'un réel sentiment "amoureux". D'ailleurs ce qui est le plus difficile à réaliser n'est pas forcément ce qu'il y a de mieux. Et par sentiment amoureux j'entends de le ressentir vraiment instinctivement, physiquement et pas seulement mentalement ou raisonnablement à la base. Persister au-delà de ce sentiment peut revenir parfois à se faire violence, à l'un et à l'autre. La relation unique a à mes yeux quand même l'avantage de favoriser par exemple la famille, la constance et la fidélité, ce qui n'est pas négligeable dans certains cas. En tout cas je sais que pour moi il est relativement facile d'être amoureuse, que l'entente soit forte ou pas, et ma moralité relationnelle dans ce contexte est bien présente mais elle m'est propre.
  18. Je ne suis pas certaine personnellement que les gens soient naturellement et rigidement fait globalement pour n'être amoureux qu'une seule fois et à vie dans l'idéal. Le mariage ou équivalent est plus une question à mon avis d'organisation sociale, familiale et de domestication qui a ses avantages mais aussi ses limites. C'est bien pourquoi ses conditions ont évolué au fil du temps. Je pense pour ma part que si on croit qu'une relation unique à vie est forcément ce qu'il y a de plus beau comme vécu amoureux on se leurre. D'ailleurs une telle relation se limite parfois aux apparences. Et même si c'est sincère ce n'est pas toujours ce qu'il y a de plus "romantique" au final.
  19. Et garder un secret jusqu'à la fin peut signifier "jusqu'à ce que ce ne soit plus un secret" par d'autres moyens qu'en le violant.
  20. Pour moi ça signifie que certaines connaissances doivent être découvertes par soi-même. Et dans ce cas le "temps de la fin" signifie jusqu'à ce que la connaissance soit déjà acquise.
  21. Effectivement mais des hommes se maquillent, parfois aussi comme l'homme sur l'affiche et même si ce n'est pas courant c'est leur droit. Ils ne manquent de respect à personne en se maquillant, ou du moins pas plus que les femmes. Faudrait-il juger de la censure en fonction de si le maquillage parait trop prononcé ou pas, ou encore des couleurs utilisées? Et qui juge de la limite autorisée? Puis expliquer aux enfants qu'on ne doit pas voir l'homme parce qu'il est trop maquillé ou que son maquillage ressemble trop à celui de certaines femmes? La liberté des adultes en public ne s'arrête quoi qu'il en soit pas à ce qu'ont droit de faire les enfants à l'école. Le contexte est différent.
  22. Peu importe, je ne me permettrais pas de le lui interdire. La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres. Effectivement la censure n'a pas couvert les fesses mais le maquillage. Dans ce cas ça peut signifier que le maquillage est interdit aux hommes sur la voie publique, ce qui ne me parait pas justifié. J'aurais en revanche pu trouver déplacée à cet endroit une publicité, comme il en existe parfois, volontairement "affriolante" pour le public. Mais je ne crois pas que ce soit le cas de celle-ci.
  23. Au nom du respect de la liberté la censure n'est pas à prendre à la légère. Trop de tabous ou d'intolérance peuvent aussi nuire aux enfants.
  24. La plupart des hommes travaillant à la télévision, y compris pour des programmes pour enfants, sont maquillés. Quoi qu'il en soit on peut voir parfois des chiens sur des affiches, pourtant les chiens ne sont pas autorisés à l'école. Généralement les gens savent faire la part des choses. Une femme a le droit d'être maquillée bien que les filles se maquillent rarement à l'école. La mode évolue, certains hommes portent des jupes en public aussi quelle que soit leur orientation sexuelle bien que ce soit rare et il n'y a pas de raison de le leur interdire car il n'y pas dans ce cas d'atteinte à la pudeur.
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