Aller au contenu

sirielle

Membre
  • Compteur de contenus

    9 665
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. sirielle

    Etre jalousé(e)

    Bonjour eriu En même temps la jalousie peut être teintée d'ambition et parfois d'admiration entre autres. Ce qui en fait un sentiment nuancé. Mais à mon sens aussi elle est une forme d'agressivité à la fois déplacée et potentiellement dangereuse. Cependant il peut être rassurant par rapport à soi-même de penser par exemple que l'hostilité dont on est la cible est en réalité illégitime, (voire que d'autres le pensent aussi), qu'elle n'est que le revers de la médaille de sa propre Réussite. Ce qui épargne de sa propre culpabilisation, à tort ou à raison.
  2. sirielle

    Etre jalousé(e)

    L'intérêt pour moi peut être aussi de savoir justement ce qu'entend chacun par là. Car les avis sont effectivement partagés. Pour ma part je considère que la jalousie représente une rivalité hostile à autrui au regard de ses chances ou de l'une d'elles en particulier.
  3. sirielle

    Etre jalousé(e)

    Aimez-vous avoir le sentiment d'être jalousé(e)? Qu'autrui puisse vous penser jalousé(e)? Et comment reconnaissez vous à coup sûr la jalousie d'autrui parmi les nombreuses causes possibles d'une éventuelle hostilité. (Y compris si autrui ne la reconnaît pas lui-même, ni même à demi-mots.)?
  4. L'apparence (visuelle ou autre) est aussi ce que son environnement et soi-même en font dans la mesure de leurs possibilités alliées à leurs éventuelles intentions. Et la juste proportion de l'estime, du respect, de l'indifférence, du mépris ou autre qu'on porte ou pas aux apparences respectives favorise l'amabilité et la désirabilité personnelles (Ou inversement si ces considérations dépassent les bornes de la correction donc.).
  5. A mon sens être digne d'amour et le mériter doit représenter autant que possible l'ensemble du comportement, pas uniquement le lien amoureux, ou une relation en particulier. Et effectivement il me semble que soigner son attitude à tout moment apporte un certain succès y compris amoureux, que celui-ci soit ou non souhaité, si du moins la façon d'être est réellement séduisante y compris indirectement au bout du compte. Il ne suffit donc pas à mon avis pour concrétiser une véritable relation amoureuse (et pas seulement une compagnie arrangée) de trouver quelqu'un(e) qui convienne, il faut faire en sorte d'être assez séduisant(e) (même lorsqu'on est seul(e) avec soi-même), voire foncièrement sexy. Le revers de la médaille étant que le succès provoque parfois aussi des contacts "toxiques".
  6. Je considère à ce sujet qu'il ne faut chercher à aimer que dans le cadre de ce que la nature peut concéder, et ne pas donc vouloir aimer, ou trop faire semblant d'aimer, ce nous déplaisant ou nous indifférant légitimement en réalité, y compris chez autrui ou soi-même. L'amour doit se mériter (même si on n'a pas toujours ce qu'on mérite ou qu'on peut avoir ce qu'on ne mérite pas). Chacun en mérite au moins un minimum bien sûr pour sa propre valeur intrinsèque et les droits vitaux lui étant dus. Mais il faut en revanche chercher à être digne d'amour au mieux (même au point de vue féminin ou masculin), y compris du sien propre, voire à favoriser aussi la valorisation d'autrui, ce à quoi notre instinct est censé nous pousser.
  7. Effectivement une femme peut changer d'avis avec un homme. A un moment c'est oui, à un autre c'est non (et inversement). Peut-être dépend de l'évolution de la situation. Elle peut aussi être hésitante. Un oui ou un non hésitants ou mitigés, voire même dans certains cas hypocrites, ou encore timides, suiveurs voire serviles. Les sentiments sont souvent, en plus d'évolutifs, nuancés, mais pas au point d'être tout à fait indéchiffrables pour qui veut vraiment savoir. D'autant plus que la gestuelle peut être elle aussi riche d'informations. Quoi qu'il en soit faire fi d'un non dans un tel cas est forcément irrespectueux du principe de consentement mutuel à mes yeux, même dans l'éventuel contexte où la femme s'en amuse. Et bien sûr un oui acquis abusivement ne suffit pas à représenter un libre consentement.
  8. A mon sens la sensualité représente une attitude attachée à son propre plaisir physique (voire à celui d'autrui par transfert). Alors qu'être sexy revient à être désirable ou évocateur sexuellement. Et je crois qu'on peut être et sensuel sans être sexy, et sexy sans être sensuel, les deux à la fois ou ni l'un ni l'autre. Selon les moments aussi. Une bonne condition physique favorise le fait d'être jugeable sexy physiquement à tout moment, mais on peut aussi être sexy autrement, mentalement, gestuellement, vestimentairement, effectivement sensuellement, etc... De plus dans les deux cas ce ne sont pas d'après moi des caractéristiques forcément attirantes ou séduisantes, bien qu'elles puissent (voire doivent pouvoir respectivement) évidemment l'être. Elles peuvent aussi avoir des aspects repoussants si par exemple elles sont trop décalées, mais aussi par effet de subjectivité. Idéalement elles sont donc tempérées.
  9. sirielle

    Toute la réalité

    Cette image m'évoque la vulnérabilité individuelle humaine confronté au monde (y compris humain) et ses éléments, à l'opposé de son pouvoir en tant que société humaine que rappelle la réalisation de murs démesurés.
  10. Moi qui suis végane je n'en discute que rarement et souvent succinctement, sauf avec des personnes particulièrement intéressées ou concernées par le sujet. J'ai conscience que c'est un mode de vie qui déplaît à certains, car il s'oppose à leurs propres choix alimentaires par exemple, et qu'il est parfois nécessaire d'éviter le sujet pour s'épargner certains ennuis. Mais la plupart de mes proches respectent mes choix plutôt facilement. Et ne se soucient pas qu'on puisse partager des repas sans manger tout à fait la même chose respectivement. D'autant plus que je cuisine moi-même ce que je mange. J'ai beau être vraiment sensible à la cause animale et à la diététique, je reste à ma place et tiens compte du libre-arbitre. Le tact, voire la diplomatie, en dépendent.
  11. L'influençabilité me paraît naturelle elle, si elle reste modérée. Et bien qu'un excès d'influençabilité puisse accroître la "connerie", cette dernière peut aussi à mon avis être innovée individuellement, par différents défauts comportementaux dont l'imprudence, la désinvolture (voire l'irresponsabilité) et la partialité comme je l'ai évoqué précédemment. Et plus le contexte est défavorable à un fonctionnement intellectuel à la fois correct et suffisant plus il peut y avoir de décalage entre les capacités et les besoins. Un "comportement" peut aussi consister en une inaction. Et je crois que la "connerie" a des causes (voire des solutions), internes et/ou externes, même si elle est parfois passive.
  12. A mon sens la connerie ou stupidité représente les comportements foncièrement contre-nature, ne serait-ce que par défaut d'adaptation, altérant l'harmonie nécessaire au bien-être. Ce qui la différencie d'un comportement imparfait mais légitime quand-même par son caractère optimisant. Effectivement elle peut influencer dans son sens un esprit critique faillible, partial, voire naïf, ou s'alimenter par imprudence, désinvolture. Et elle peut aussi gagner en importance par les revers de l'autorité, voire de la dépendance sociale, aptes à contraindre ou pousser à des comportements nocifs.
  13. Bien sûr que mes parents souhaitaient par une légère fessée, souligner une interdiction. Car par ce geste il ne s'agissait plus seulement de chercher à me convaincre de leur propre moralité, à laquelle j'avais plus ou moins le choix d'adhérer ou pas, mais aussi de m'exprimer sérieusement leur inquiétude. Et il s'agissait de gestes d'amour car ils avaient pour finalité de me protéger en me dissuadant davantage de courir certains risques. On pourrait aussi remplacer un sourire par une discussion, mais ce serait réducteur. Et ils m'ont éduquée et transmis leurs valeurs aussi de bien d'autres façons. Quoi qu'il en soit mes parents ne m'ont presque jamais punie tout au long de mon enfance et m'ont beaucoup choyée, y compris après ma majorité.
  14. Mes parents ont simplement voulu concrétiser leur désapprobation. Ce qui lui donnait davantage d'importance. Et leur désapprobation m'a ainsi permis de comparer le degré de gravité de différents actes à leur yeux. Et il me fut facile d'y adhérer car elle me prouva en même temps à la fois l'estime et la confiance qu'ils m'accordaient.
  15. Cette loi peut effectivement avoir quelques conséquences négatives à mon avis, mais comme je l'ai précisé auparavant, elle en vaut probablement quand même la peine. Tout n'est pas forcément tout blanc ou tout noir. Donc je suis plutôt pour avec quand même quelques réserves sur certains points.
  16. Heureusement la compréhension peut exister aussi au-delà des justifications. Et mes parents n'ont pas eu à se justifier, je connaissais leurs raisons. De plus à mon avis, d'un geste, d'une attitude ou même d'un regard on peut en apprendre beaucoup, qu'il y ait ou non contact, les mots ne sont pas les seuls à pouvoir être instructifs. Et puis je n'aime pas la sensiblerie, donc c'est un langage pouvant possiblement me convenir aussi personnellement, bien que c'est un point de vue qui n'engage que moi. Cependant les enfants sont à mes yeux ce qui existe de plus précieux, donc jamais je n'encouragerais à quoi que ce soit risquant de les blesser, même involontairement.
  17. Elle peut contribuer à diaboliser tout contact physique autre qu'affectueux et favoriser leur surinterprétation. Mais c'est un sacrifice probablement nécessaire à la protection des enfants, qui sont particulièrement vulnérables et soumis à l'autorité d'adultes y compris dans des contextes isolés. (Adultes n'ayant de plus pas toujours conscience sur le moment de l'éventuelle gravité des conséquences de gestes pouvant leur sembler anodins hors démesure.)
  18. J'ai reçu deux fessées dans mon enfance qui m'ont juste montré la peine que j'avais fait à mes parents sans pour autant me blesser ne serait-ce qu'un peu. Elles ont contribué à développer mon empathie vis-à-vis d'eux. Ceci dit il me paraît absolument nécessaire de protéger les enfants des maltraitances physiques et mentales. Et si cette loi y contribue tant mieux, même si elle comporte quelques inconvénients.
  19. Je n'ai été que très peu punie lors de mon enfance, et à ce sujet ce m'ayant le plus marquée date de mes 12-13 ans, en quatrième-troisième au collège, une CPE de l'internat s'est bizarrement acharnée contre moi, me reprochant exagérément, voire à tort, diverses bêtises. Par exemple alors qu'on m'avait volé de l'argent que mes parents m'avaient donné pour un timbre fiscal, elle avait prétendu sans raison à mes parents qu'elle pensait que c'était moi qui l'avait dépensé. Elle m'avait accusée aussi de passer du temps dans le dortoir des lycéens alors qu'au plus je n'y avais fait qu'un passage éclair de quelques minutes (ce qui n'était pas vraiment interdit), d'ailleurs je n'étais pas seule et elle ne s'en était prise qu'à moi. Etc... Au final elle a même dit qu'elle ne voulait pas que je m'inscrive au lycée (joint à mon collège) où elle travaillait, bien que j'avais de bonnes notes. Heureusement je n'avais pas l'intention de m'y inscrire.
  20. Au-delà de ce seul cas particulier, que les codes sociaux optionnels couramment usités ne soient pas rigidement appliqués contribue à les valoriser. C'est comme pour le principe du bleu pour les garçons et du rose pour les filles, c'est bien pratique pour l'identification vestimentaire, mais si son application était trop stricte, elle deviendrait oppressante.
  21. Bonne soirée à vous aussi Ink 82.
  22. Ayant été élevée dans un mélange de cultures (en plutôt bonne entente) religieuses et athées, confronter les différents points de vue m'a intéressée depuis très tôt. Et j'ai découvert sur ce forum à quel point les préjugés vis-à-vis des croyants pouvaient être parfois simplistes, bien que j'ai conscience de la dangerosité de certaines croyances/non-croyances. Et à quel point le mépris radical athée (souvent discret en temps normal) pouvait être à la fois prisonnier du premier degré (comme le sont également certains croyants) et plein d'effroi. A l'image d'un processus de contre-croyance très limité sur le sujet (se basant le plus souvent sur la question de l'après-décès, voire du suivisme) et contenu, mais très actif.
  23. sirielle

    Mon post rap fr

    Désolée, je m'étais trompée de topic puisque celui-ci est réservé au rap français (que je connais peu).
  24. J'ai bien aimé sa chanson aussi (bien que j'ai préféré la version de la demi-finale à celle de la finale), d'autant plus que j'ai été bercée pendant mon enfance par la poésie ancienne où les allusions à la royauté étaient courantes. Elle est un frein au harcèlement et aux ragots de bas étage donc ceux qui y ont été confronté peuvent plus particulièrement la comprendre. Et je trouve qu'il a du charme et une jolie voix. Mais ce n'est pas uniquement l'homophobie qui s'est attaquée abusivement à lui. Bien que son look puisse faire un peu diversion son texte défend beaucoup les personnes des quartiers pauvres et défavorisés français (pas uniquement la communauté LGBT), auxquels nombreux ne s'identifient pas et/ou ne veulent pas s'identifier. Loin de la pseudo élite intellectuelle et du pouvoir social. Le texte a d'ailleurs été coécrit. Nombreux sont les chanteurs populaires représentant ces quartiers qui sont beaucoup méprisés par une importante partie des français bien qu'ils aient du succès.
×