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LouiseAragon

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Tout ce qui a été posté par LouiseAragon

  1. http://www.legrandsoir.info/discours-du-president-vladimir-poutine-durant-la-derniere-seance-pleniere-de-la-xie-session-du-club-valdai-texte-complet.html Discours du Président Vladimir Poutine durant la dernière séance plénière de la XIe session du Club Valdaï (Texte Complet) 26 octobre 2014
  2. Dialogue De Gaulle/ Staline http://www.comite-valmy.org/spip.php?article100 Staline, la France et les alliés ! C'est ça l'histoire dite par De Gaulle lui-même ! « De Gaulle, dites-vous bien que quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! » (Winston Churchill) •« Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! » Charles-de-Gaulle : « Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne ! Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis. http://www.les-crises.fr/pourquoi-de-gaulle-refusa-t-il-toujours-de-commemorer-le-debarquement-du-6-juin/
  3. Et si on demandait aux gens du forum quelle propagande ils déversent sur le forum ? Etes-vous adhérent du FN ? Depuis quand ? Avez-vous lu le programme du FN ? Connaissez-vous les méthodes de manipulation du FN ou groupes d'extrême droite ?
  4. Le mieux c'est de prendre une encyclopédie pour vérifier la définition des mots ....
  5. LouiseAragon

    Génies féminins

    Dans l'actualité : Le billet de Maurice Ulrich. "Pourquoi Mme Pellerin, ni aucun membre du gouvernement n’a eu le temps d’aller au cimetière pour Assia Djebar." Il y a des silences qui sont une question. Il y a des absences que l’on remarque plus que des présences. Il n’y a pas de hiérarchie chez les morts , mais les vivants en établissent. Le président de la République est allé en Arabie saoudite saluer la dépouille d’un roi. Le gouvernement et tout le gotha des affaires et de la finance étaient aux obsèques d’un PDG de l’industrie pétrolière, il n’y a pas si longtemps, pourquoi pas ? Il n’y avait personne du gouvernement – pourquoi ? – pour le dernier hommage à une académicienne française, algérienne, romancière, essayiste, poète, cinéaste, militante progressiste, anticolonialiste et féministe. La ministre de la Culture n’avait pas lu Modiano quand il eut le prix Nobel et n’a pas le temps de lire des livres. Madame Pellerin n’a pas eu le temps d’aller au cimetière pour Assia Djebar. Mme Pellerin n’était pas là, ni aucun membre du gouvernement. On y a entendu le Concerto pour orchestre de Bartok, écrit en 1943 par le compositeur hongrois exilé aux États-Unis. C’était un moment de vérité.
  6. Et Daniel Faucher, c'est HS ? :smile2: Non, il ne portait pas de masque !
  7. Oh ! Ne te moque pas de l'amour ! :smile2: C'est sûr que l'image d'un cavalier qui surgit hors de la nuit. Court vert l'aventure au galop... c'est plus romantique :smile2:
  8. Ce qu'on peut constater c'est que de nombreuses plaintes ont été posées et qu'elles n'aboutissent pas ! Il y a toujours retrait au dernier moment ! Aux USA, DSK a préféré négocier et payer ! Ce qui pose problème par rapport à la justice ! Le riche paie ! Peut-on être satisfait ? Quant à la réputation de DSK, il n'est tout de même pas à plaindre ! "on" aurait tout inventé ? :smile2:
  9. Leste, tu sais, de Marx, il ne faut pas en parler, il faut le LIRE ! C'est cet aspect révolutionnaire de la philosophie de Hegel que Marx adopta et développa. Le matérialisme dialectique "n'a que faire d'une philosophie placée au-dessus des autres sciences". La partie de l'ancienne philosophie qui subsiste, c'est "la doctrine de la pensée et de ses lois - la logique formelle et la dialectique". Or, dans la conception de Marx, comme dans celle de Hegel, la dialectique inclut ce que l'on appelle aujourd'hui la théorie de la connaissance ou gnoséologie, qui doit considérer son objet également au point de vue historique, en étudiant et en généralisant l'origine et le développement de la connaissance, le passage de l'ignorance à la connaissance Mais il est vrai, bien vrai, que le ridicule ne tue pas !
  10. Ah Maxence vous vous parez de jolies maximes ! Savez-vous bien qui les prononce ? :smile2: Je préfère mourir debout que vivre à genoux." Stéphane Charbonnier, dit, Charb. http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Charlie-Hebdo-CHARB-j-ai-quasiment-toujours-vote-communiste_a8736.html :smile2: :smile2: :smile2: :smile2: Vous pourriez changer votre maxime et inscrire : LE RIDICULE NE TUE PAS !
  11. Mais j'ai les œuvres complètes à la Maison ! :smile2: Vous vous défaussez ! Je vous demandais précisément dans quel livre vous aviez lu les théories soi disant marxistes que vous propagez, ici ! Je demande juste à vérifier ! Vous l'avez lu Marx, vos dires sont fondés sur vos lectures, je suppose !? Vous n'oseriez pas parler de choses que vous ignorez ! ? Je ne me trompe pas ? Rassurez-moi ! Donc c'est dans quel livre que vous avez trouvé ces théories ? Dites-moi, SVP ! J'y tiens ! MERCI !Grand Merci !
  12. http://w3.msh.univ-tlse2.fr/bipt/VOIR/faucher/accueil.html https://citesuniversitaires.wordpress.com/2013/07/21/la-vie-de-daniel-faucher-et-son-role-dans-laide-materielle-aux-etudiants/ Daniel Faucher un géographe qui impose une vision humaine de la géographie ! Daniel Faucher, un maitre à fréquenter ! Histoire et valeurs L’origine du Mouvement de la Paix est à chercher dans la création des « Combattants de la Liberté » au lendemain de la seconde guerre mondiale. une organisation destinée à « soutenir le régime républicain et interdire le retour du fascisme et de la dictature » Dès lors, le 22 février 1948, une soixantaine de personnalités issues de la Résistance fondent à l’Hôtel des 2 Mondes à Paris « les Combattants de la Liberté », sous la direction d’Yves Farge, nommé Préfet de la région Rhône-Alpes par le Général de Gaulle à la Libération. Les statuts de ce tout jeune mouvement qui veut préserver l’esprit unitaire de la Résistance sont déposés notamment par Raymond Aubrac. Après le Congrès des peuples pour la paix de Wroclaw de 1948, le Mouvement mondial des partisans de la paix se constitue et incite à la création de comités nationaux. En France, « les Combattants de la Liberté » devenus « les Combattants de la Liberté et de la Paix » puis « les Combattants de la Paix et de la Liberté » deviennent en 1951 « le conseil national français du Mouvement de la Paix », appelé communément « Mouvement de la Paix ». http://www.mvtpaix.org/wordpress/historique/
  13. Et que penses-tu de la démocratie ? Que penses-tu d'un candidat qui propose un programme de sortie de crise et qui s'y tient ? Que penser d'un premier ministre qui lutte contre une bande d'oligarques bruxellois qui enserrent son pays dans une politique assassine et scandaleuse ? Une politique qui enrichit plus les ultras riches et assassine les travailleurs grecs et européens en général ! Une politique qui blanchit les banques et les paradis fiscaux et exige des plus faibles qu'ils paient une dette qui n'est pas la leur ! Comment peux-tu soutenir ce discours d'oligarques plutôt que d'encourager un homme courageux qui affronte les problèmes et en parle justement !
  14. Arf ! Lycan grand géographe en ce bas monde ! Tu le dis et le répète ! "Moi, je suis géographe , ni historien, ni politique !" Ce doit être en tant que citoyen que tu déverses tous tes papiers sur ce site ! Tu racontes l'histoire d'une drôle de façon ! Au fait, comme géographe, as-tu un maître ? Que penserais-tu de Daniel Faucher ?
  15. Bonjour Toto ! C’est devant Moscou, durant l’hiver 41-42, que l’armée hitlérienne a été arrêtée pour la première fois. C’est à Stalingrad, durant l’hiver 42-43, qu’elle a subi sa plus lourde défaite historique. C’est à Koursk, en juillet 43, que le noyau dur de sa puissance de feu - les divisions de Panzers - a été définitivement brisé (500 000 tués et 1000 chars détruits en dix jours de combat !). Pendant deux années, Staline a appelé les anglo-américains à ouvrir un deuxième front. En vain. Lorsqu’enfin l’Allemagne est vaincue, que les soviétiques foncent vers l’Oder, que la Résistance - souvent communiste - engage des révoltes insurrectionnelles un peu partout en Europe, la bannière étoilée débarque soudain en Normandie Il faut absolument que tu apprennes le déroulement de la 2° guerre mondiale ! Comment oser dire que Staline est un Nazi ? La Russie perd 20 millions d'hommes dans la guerre contre le NAZISME ! Et toi, comme d'autres ici, tu viens nous expliquer que Staline est un Nazi ? Comment Est-ce possible ? A t-on le droit, sous prétexte de liberté d'expression, de dire n'importe quoi ? Staline fut un dictateur pour son peuple ! Certes ! Mais le traiter de NAZI ! C'est un pur mensonge et un manque de respect à tous les russes qui luttèrent contre le NAZISME, justement ! C'est le peuple qui souffrit le plus durement du nazisme ! A tes livres, vite !
  16. Ukraine : le silence… Kevin QUERAL Ce mardi 10 février 2015 tout était normal : lemonde.fr faisait sa une sur Hervé Falciani et l’affaire HSBC et même sur la fausse rumeur de la construction d’une mosquée à Tulle (1) ; libération.fr nous renseignait sur le casse-tête des zones de vacances scolaires dû à la réforme des régions (2), lefigaro.fr déplorait l’exécution d’une otage Américaine (3), quand l’Huma.fr nous offrait un reportage aux côtés des combattants de Kobané (4). Rien qui pourrait laisser penser que la tension internationale était à son comble. Dormez bonnes gens ! Rien qui ne vous concerne ! Enfin, pas encore… Et sûrement pas les déclarations de votre président revenant de Russie ce week-end ! Personne ne veut nous en parler, alors parlons-en ! Faisons-le ! Faisons ensemble ce que nos journaux ne font plus ! Analyse de l’allocution présidentielle donnée à L’AFP lors d’une visite à Tulle le 7 Février (5), au sujet des « négociations » entamées avec la Russie : « La chancelière et moi-même considérons qu’il y a un risque de guerre. » Hollande ne saurait parler ici du conflit armé opposant les troupes de Kiev à Novorossia comme beaucoup veulent l’entendre. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en l’espèce, la guerre n’y est pas un risque mais une réalité factuelle ! Il évoque donc bien l’hypothèse d’une autre guerre. Ou alors, et je vous en laisse juge, sa maîtrise de la logique élémentaire et de notre langue est assurément bien modeste. « donc, nous avons préparé un texte, d’abord avec les Ukrainiens, » Nous vous laissons d’abord apprécier la méthode d’élaboration du texte, consistant visiblement à exclure un des protagonistes. Est-ce donc là la manière de faire d’un médiateur ? Élaborer avec l’un des belligérants un texte, puis le soumettre ensuite à son adversaire ? Cela ressemble davantage à une sorte d’ultimatum qu’à une tractation. Quelle peut-être ensuite la marge de manœuvre d’un chef d’état mal élu, Porochenko, dont l’armée est vaincue sur le champs de bataille et dont l’économie est effondrée, face à l’UE et à l’OTAN, deux organisations à qui il doit sa position et de qui il espère obtenir son salut ? Aucune bien évidemment ! Le texte proposé au président Russe est l’œuvre d’Occidentaux. Enfin, comment est-il possible que personne ne se questionne sur la nature de ce texte ? N’est-il pas invraisemblable qu’aucun Français n’en sache rien ? Aucun journaliste n’a jugé raisonnable de s’interroger sur le sujet, ou de polémiquer. Ils ont indubitablement mieux à faire, voyez-vous, que de couvrir ce genre de broutilles. « puis ensuite nous l’avons discuté avec Vladimir Poutine, et nous devons rapprocher encore les points de vues,[…] » Manière de dire, ici, que la proposition de sortie de crise n’a pas été acceptée en l’état. Je vous renvoie avec plaisir vers ces remarquables analyses anonymes qui cherchent à donner sens à la situation. Notons aussi l’habituelle personnification de la Russie et de son peuple en la seule figure de Poutine, omnipotent et maléfique à souhait. La ficelle est grosse, usée jusqu’à la corde (Hussein, Kadhafi, Al-Assad, Castro, Chavez, etc.) mais fonctionne visiblement encore. Aux dernières nouvelles pourtant, le président de la fédération de Russie n’avait pas, constitutionnellement parlant, plus de prérogatives que le président des États-Unis d’Amérique. « Je pense que c’est une des dernières chances » Si ce que dit notre président a un sens, en contexte bien sûr, il nous dit bien que c’est une des dernières chances de préserver la paix. Cette formule est parfaitement étourdissante ! Nous voudrions savoir, mais probablement sommes nous trop curieux, à quel moment toutes les autres options ont été épuisées. De quoi parle-t-on au juste ? Nous ne le saurons pas, tout comme nous ne sommes pas dignes de connaître le contenu de texte proposé au peuple russe conjointement par l’Allemagne et la France. Quel doigté diplomatique remarquez ! Il n’y avait pas meilleur émissaire au monde que l’Allemagne pour attendrir la Russie. « parce que si nous ne parvenons pas à trouver, non pas un compromis, mais un accord durable de paix, et bien nous connaissons parfaitement le scénario, il a un nom, il s’appelle la guerre. » Cette affirmation est, elle aussi, ahurissante. Elle débute, prêtez-y attention, par le refus de tout compromis. Ite missa est. S’il n’y pas de conciliation pour rapprocher deux positions divergentes que fait-on ? La guerre, à divers niveaux d’intensité. La seule manière de recevoir cette phrase est de la recevoir comme un ultimatum : Vous acceptez et il n’y a rien à négocier ! Quelle brutalité ! Puis vient la sortie de l’artiste. Elle est à l’image de l’ensemble de la prestation : délirante. Menacer la Russie de guerre ! Dans un scénario qu’on connaît bien, pour sûr ! Ce n’est pas comme s’il s’adressait à la première puissance nucléaire mondiale ! Et c’est ici qu’on hésite : monsieur Hollande est-il parfaitement aliéné, croyant réellement en ce qu’il dit ? Prêt à déclencher ce qui serait la guerre la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité ? Pour quoi au juste ? Y-a-t-il quelqu’un qui puisse me dire ce qui en l’état en vaudrait la peine ? Ou alors joue-t-il le rôle du matamore de comédie afin de remonter sa cote de popularité, sachant bien que le jeu se fait ailleurs, sans lui, sans nous ? Qui imagine ici ce que vit un Russe lisant ce genre de choses. Que vivriez-vous si ces propos étaient tenus par monsieur Poutine en direction de votre pays, de vos mères et de vos enfants ? Dans les deux cas, la réponse est la même : manifestons à nos représentants notre désaccord ! Nous ne voulons pas la guerre ! Kevin Queral PS :Signez ici notre pétition citoyenne : http://www.petitions24.net/urgence__non_a_la_guerre_contre_la_russie http://www.legrandsoir.info/ukraine-le-silence.html
  17. Ukraine : le silence… Kevin QUERAL Ce mardi 10 février 2015 tout était normal : lemonde.fr faisait sa une sur Hervé Falciani et l’affaire HSBC et même sur la fausse rumeur de la construction d’une mosquée à Tulle (1) ; libération.fr nous renseignait sur le casse-tête des zones de vacances scolaires dû à la réforme des régions (2), lefigaro.fr déplorait l’exécution d’une otage Américaine (3), quand l’Huma.fr nous offrait un reportage aux côtés des combattants de Kobané (4). Rien qui pourrait laisser penser que la tension internationale était à son comble. Dormez bonnes gens ! Rien qui ne vous concerne ! Enfin, pas encore… Et sûrement pas les déclarations de votre président revenant de Russie ce week-end ! Personne ne veut nous en parler, alors parlons-en ! Faisons-le ! Faisons ensemble ce que nos journaux ne font plus ! Analyse de l’allocution présidentielle donnée à L’AFP lors d’une visite à Tulle le 7 Février (5), au sujet des « négociations » entamées avec la Russie : « La chancelière et moi-même considérons qu’il y a un risque de guerre. » Hollande ne saurait parler ici du conflit armé opposant les troupes de Kiev à Novorossia comme beaucoup veulent l’entendre. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en l’espèce, la guerre n’y est pas un risque mais une réalité factuelle ! Il évoque donc bien l’hypothèse d’une autre guerre. Ou alors, et je vous en laisse juge, sa maîtrise de la logique élémentaire et de notre langue est assurément bien modeste. « donc, nous avons préparé un texte, d’abord avec les Ukrainiens, » Nous vous laissons d’abord apprécier la méthode d’élaboration du texte, consistant visiblement à exclure un des protagonistes. Est-ce donc là la manière de faire d’un médiateur ? Élaborer avec l’un des belligérants un texte, puis le soumettre ensuite à son adversaire ? Cela ressemble davantage à une sorte d’ultimatum qu’à une tractation. Quelle peut-être ensuite la marge de manœuvre d’un chef d’état mal élu, Porochenko, dont l’armée est vaincue sur le champs de bataille et dont l’économie est effondrée, face à l’UE et à l’OTAN, deux organisations à qui il doit sa position et de qui il espère obtenir son salut ? Aucune bien évidemment ! Le texte proposé au président Russe est l’œuvre d’Occidentaux. Enfin, comment est-il possible que personne ne se questionne sur la nature de ce texte ? N’est-il pas invraisemblable qu’aucun Français n’en sache rien ? Aucun journaliste n’a jugé raisonnable de s’interroger sur le sujet, ou de polémiquer. Ils ont indubitablement mieux à faire, voyez-vous, que de couvrir ce genre de broutilles. « puis ensuite nous l’avons discuté avec Vladimir Poutine, et nous devons rapprocher encore les points de vues,[…] » Manière de dire, ici, que la proposition de sortie de crise n’a pas été acceptée en l’état. Je vous renvoie avec plaisir vers ces remarquables analyses anonymes qui cherchent à donner sens à la situation. Notons aussi l’habituelle personnification de la Russie et de son peuple en la seule figure de Poutine, omnipotent et maléfique à souhait. La ficelle est grosse, usée jusqu’à la corde (Hussein, Kadhafi, Al-Assad, Castro, Chavez, etc.) mais fonctionne visiblement encore. Aux dernières nouvelles pourtant, le président de la fédération de Russie n’avait pas, constitutionnellement parlant, plus de prérogatives que le président des États-Unis d’Amérique. « Je pense que c’est une des dernières chances » Si ce que dit notre président a un sens, en contexte bien sûr, il nous dit bien que c’est une des dernières chances de préserver la paix. Cette formule est parfaitement étourdissante ! Nous voudrions savoir, mais probablement sommes nous trop curieux, à quel moment toutes les autres options ont été épuisées. De quoi parle-t-on au juste ? Nous ne le saurons pas, tout comme nous ne sommes pas dignes de connaître le contenu de texte proposé au peuple russe conjointement par l’Allemagne et la France. Quel doigté diplomatique remarquez ! Il n’y avait pas meilleur émissaire au monde que l’Allemagne pour attendrir la Russie. « parce que si nous ne parvenons pas à trouver, non pas un compromis, mais un accord durable de paix, et bien nous connaissons parfaitement le scénario, il a un nom, il s’appelle la guerre. » Cette affirmation est, elle aussi, ahurissante. Elle débute, prêtez-y attention, par le refus de tout compromis. Ite missa est. S’il n’y pas de conciliation pour rapprocher deux positions divergentes que fait-on ? La guerre, à divers niveaux d’intensité. La seule manière de recevoir cette phrase est de la recevoir comme un ultimatum : Vous acceptez et il n’y a rien à négocier ! Quelle brutalité ! Puis vient la sortie de l’artiste. Elle est à l’image de l’ensemble de la prestation : délirante. Menacer la Russie de guerre ! Dans un scénario qu’on connaît bien, pour sûr ! Ce n’est pas comme s’il s’adressait à la première puissance nucléaire mondiale ! Et c’est ici qu’on hésite : monsieur Hollande est-il parfaitement aliéné, croyant réellement en ce qu’il dit ? Prêt à déclencher ce qui serait la guerre la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité ? Pour quoi au juste ? Y-a-t-il quelqu’un qui puisse me dire ce qui en l’état en vaudrait la peine ? Ou alors joue-t-il le rôle du matamore de comédie afin de remonter sa cote de popularité, sachant bien que le jeu se fait ailleurs, sans lui, sans nous ? Qui imagine ici ce que vit un Russe lisant ce genre de choses. Que vivriez-vous si ces propos étaient tenus par monsieur Poutine en direction de votre pays, de vos mères et de vos enfants ? Dans les deux cas, la réponse est la même : manifestons à nos représentants notre désaccord ! Nous ne voulons pas la guerre ! Kevin Queral PS :Signez ici notre pétition citoyenne : http://www.petitions24.net/urgence__non_a_la_guerre_contre_la_russie http://www.legrandsoir.info/ukraine-le-silence.html
  18. Débarrasser ? Comment ? Le programme du Fn c'est de faire quelle politique ? Pas celle du PS ou de l'UMP ! Mais quoi d'autre ? Tu le connais le programme FN ?
  19. Ah ! Bonjour Leste ! Tu peux me dire dans quel livre de Marx tu as trouvé cette théorie ? :smile2: http://www.karlmarx.fr/ Tu me diras en lisant la liste le livre dans lequel tu as trouvé les théories dont tu parles ! Merci, je compte sur toi ! :smile2:
  20. Chronologie des interventions américaines dans le monde 1846 : Mexique. A l’issue d’une guerre qu’ils avaient programmées et provoquées, les États-Unis s’emparent de la moitié du territoire mexicain. Ce territoire conquis s’appelle aujourd’hui : la Californie, le Nevada, l’Utah, l’Arizona, le Nouveau-Mexique, le Colorado (en partie). 1852-1853 : Argentine. Les Marines débarquent et s’installent à Buenos-Aires pour protéger les intérêts américains face à une révolution. 1853 : Nicaragua. Protection des citoyens et intérêts américains pendant des troubles politiques. 1853-1854 : Japon. « Plan d’ouverture du Japon » et expédition Perry qui conduit, avec les navires de guerre américains, à forcer le Japon à ouvrir ses ports aux États-Unis. Attendant une réponse du Japon l’autorisant à se rendre dans ce pays, le contre-amiral américain Perry, opère une démonstration navale de force et débarque par deux fois. Il obtient des autorités de Naha, sur l’île d’Okinawa, la gestion d’une concession minière. Il opère la même démonstration de force dans les îles de Bonin afin d’obtenir des facilités commerciales. 1854 : Nicaragua. Pour venger une offense faite au ministre-président américain en poste au Nicaragua : destruction de la vile de Greytown (San Juan del Norte). 1855 : Uruguay. Les armées américaines et européennes débarquent pour protéger les intérêts américains au cours d’une tentative de révolution à Montevideo. 1859 : Chine. Intervention destinée à protéger les intérêts des États-Unis à Shanghai. 1860 : Angola. Intervention en Afrique occidentale portugaise pour assurer la sécurité des citoyens et des biens américains pendant une révolte indigène à Kissembo. 1893 : Hawaii. Sous couvert officiel de protéger les vies et les biens des américains, cette intervention visa à mettre en place un gouvernement provisoire sous l’autorité de Sanford D. Dole. 1894 : Nicaragua. Intervention militaire pour protéger les intérêts américains à Bluefields à la suite d’une révolution. 1898 : Cuba. Sous prétexte de libérer l’île de la tutelle espagnole, les États-Unis s’installent et imposent une base militaire, la possibilités d’investissements financiers américains et un droit d’intervention dans les affaires intérieures du pays. 1898 : Porto-Rico, Hawaii, Wake, Guam. Sous prétexte de défaire la tutelle espagnole, les États-Unis s’installent et imposent une base militaire, la possibilités d’investissements financiers américains et un droit d’intervention dans les affaires intérieures du pays. 1898 : Philippines. L’archipel est vendu aux USA par l’Espagne (décembre 1898), les philippins se soulèvent contre les États-Unis (février 1899), les États-Unis envoie 70 000 militaires qui mettront trois ans pour mater le soulèvement (des milliers de pertes humaines). 1903 : Colombie. Les États-Unis fomentent une révolution à l’issue de laquelle ils créent de toute pièce la République de Panama qui lui assure le contrôle du canal et des bénéfices qu’il génère. 1914-1918 : Première Guerre Mondiale. 1915 : Haïti. Nouvelle intervention et occupation des troupes américaines pendant 19 ans. 1916 : République Dominicaine. Quatrième intervention et maintien des troupes américaines pendant 8 ans. 1926 : Nicaragua. Nouvelle intervention et expédition de 5000 militaires pour contrer une révolution. 1940-1945 : Deuxième Guerre Mondiale. 1945 : Début de la Guerre Froide entre les États-Unis et l’URSS. 1945 : Japon. Bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki. 1945-46 : Chine. Bombardements. 1946 : Philippines. Colonie américaine jusqu’à l’occupation japonaise, les Philippines accèdent à leur indépendance en 1946 en concédant aux États-Unis un droit illimité d’exploitation des ressources naturelles du pays au titre des dommages de guerre. Jusqu’en 1992 les États-Unis conservent 23 bases militaires et participent à la répression des opposants communistes ou musulmans. 1947 : Grèce. Les États-Unis volent au secours de la dictature de colonels mise en place par les britanniques et menacée par la guérilla des gauchistes. Les États-Unis livrent 74 000 tonnes de matériels militaires et d’armements et envoient 250 « conseillers » militaires sur le terrain, assurant ainsi la victoire des forces de droite en 1949. 1950 : Porto Rico. Les troupes américaines qui stationnent en permanence écrasent un mouvement d’indépendance. Deux ans plus tard, Porto Rico se voit accorder le statut d‘État libre associé aux États-Unis. 1950-1953 : Corée. Les forces armées de la Corée du Nord franchissent le 38ème parallèle et pénètrent en Corée du Sud. A la « demande » des Nations-Unies, les États-Unis acceptent d’aider à repousser l’agression armée. 2 millions de coréens trouvent la mort au cours de cette guerre. 1950-53 : Chine. Nouveaux bombardements. 1953 : Iran. Opération Ajax, un coup d’État orchestré par la CIA est mené par l’armée et les grands propriétaires fonciers après que les britanniques aient organisés le boycott des compagnies pétrolières iraniennes suite à leur nationalisation en 1951. Les États-Unis soutiennent pendant les 25 ans qui suivent l’homme fort du pays, le Shah d’Iran. Celui-ci s’enfuira en 1978 devant le raz-de-marée de la Révolution Islamique de l’ayatollah Khomeiney en exil. Deux ans plus tard, en 1980, la guerre entre l’Iran et l’Irak sera une aubaine pour les industries d’armements, notamment américaines. 1954 : Guatemala. Opération PBSUCCESS, des mercenaires entraînés par la CIA au Honduras et au Nicaragua renversent, avec l’aide de l’aviation américaine, le gouvernement démocratique du président Arbenz Guzman remplacé par une junte militaire réclamée par Eisenhower. 1958 : Liban. Des milliers de Marines sont envoyés à Beyrouth pour empêcher le renversement du gouvernement pro-américain et protéger les intérêts américains dans la région. 1958 : Indonésie. Bombardements par les militaires et combattants islamistes appuyés par les États-Unis contre le gouvernement démocratique de Sumatra. 1960 : Guatemala. Bombardements. 1961 : Cuba. Opération Mongoose, armés et entraînés par la CIA, plus de 1000 exilés cubains débarquent dans la Baie des Cochons avec l’espoir de provoquer une rébellion contre le gouvernement castriste en place très populaire. Le soulèvement n’a pas lieu, les mercenaires sont rejetés à la mer, les États-Unis imposent un embargo à Cuba. 1961-1972 : Vietnam. Pendant 11 ans, les États-Unis, prenant le relais de l’armée française, utilisent tout leur arsenal militaire y compris des armes chimiques pour venir à bout d’un mouvement révolutionnaire nationaliste d’indépendance. La plus longue guerre dans laquelle se sont embarqués les États-Unis causera la mort de plus d’un million de combattants vietnamiens, quatre millions de civils et près de 60000 soldats américains. 1961-1972 : Laos et Cambodge. Bien qu’officiellement pas en guerre avec ces deux pays, les États-Unis y effectuèrent d’incessantes attaques aériennes et d’innombrables massacres de populations. 1961 : Congo. Assassinat du premier ministre Patrice Lumumba par les services secrets belges soutenus par la CIA. 1962 : Cuba. Crise des missiles. 1964 : Panama. Les Marines qui protègent les intérêts américains du canal de Panama écrasent une révolte visant à nationaliser ce secteur stratégique. Après avoir protégé et utilisé le dictateur panaméen pour leurs attaques contre le Nicaragua sandiniste, les USA s’en débarrassent. 26 000 soldats américains envahissent le pays sous couvert de le faire comparaître devant les tribunaux américains pour trafic de drogue. Des centaines de civils périssent sous les bombardements. 1964 : Brésil. Renversement du président Joao Goulart par un putch militaire soutenu par la CIA et instauration de la dictature du maréchal Castelo Branco. 1964 : Congo. Bombardements pour réprimer la révolte nationaliste de gauche soutenue par l’Organisation de l’Unité Africaine. 1965 : Indonésie. Prétextant une tentative de putch des communiste pourtant proche du pouvoir de Sukarno, une opération militaire sanglante dont les dirigeants sont téléguidés par la CIA est menée. Des centaines de milliers d’indonésiens sont victimes d’une chasse à l’opposant, la longue et meurtrière carrière de l’homme de paille américain Suharto commence pour culminer au Timor Oriental. 1965 : République Dominicaine. Sous le couvert de l’Organisation des États Américains, les États-Unis interviennent militairement pour contrer une prétendue menace communiste et provoquent un coup d’État contre le président Juan Bosch élu démocratiquement. La bataille de Saint-Domingue fait quelque 10 000 victimes. 1965 : Pérou. Bombardements. 1967-69 : Guatemala. Formation des forces armées guatémaltèques du président Julio César Mendez Montenegro par les forces spéciales américaines pour contrer les attaques des rebelles gauchistes. 1970 : Oman. Soutien logistique de la CIA et formation par des conseillers américains, les troupes iraniennes tentent d’envahir le sultanat pour contrer l’insurrection communiste dite Guerre du Dhofar. 1970 : Moyen-Orient. Implication militaire des États-Unis auprès d’Israël dans les guerres qui ont lieu dans cette région du globe. 1973 : Chili. Suite à la réforme agraire et aux nationalisations, les États-Unis, par l’intermédiaire de la CIA et de la firme ITT, fomentent un coup d’État militaire qui conduit à l’extermination du président élu de gauche Salvador Allende. Des milliers de morts, de femmes et d’enfants enlevés et torturés, et l’installation de la dictature d’extrême-droite du général Pinochet conseillé par la CIA. 1975-1999 : Timor Oriental. Les États-Unis soutiennent sans faillir l’invasion et l’annexion conduite par l’Indonésie de Suharto. Un tiers de la population est décimée en près de 25 années. Alors qu’en 1999 lors d’un référendum, 80% de la population du Timor Oriental choisit l’indépendance, les États-Unis soutiennent les exactions et la terreur de milices téléguidées par l’armée indonésienne qui s’opposent à l’indépendance. Les États-Unis finissent par accepter, sous la pression internationale, l’idée d’une force de maintien de la Paix de l’ONU. 1979-1989 : Afghanistan. Opération Cyclone, soutien logistique aux Moudjahidins du commandant Massoud pour contrer l’invasion de l’URSS. Soutien à Oussama Ben Laden appuyé par les services secrets pakistanais, l’ISI, dans le recrutement, la formation et l’envoi de combattants islamistes sur le front afghan. 1980-1990 : Salvador. Les États-Unis s’engagent militairement aux côté des forces gouvernementales, de l’oligarchie au pouvoir et des escadrons de la mort de l’armée salvadorienne pour contrer la guérilla marxiste du FMLN. En 1980, l’archevêque Romero, très populaire chez les pauvres, est assassiné par des hommes proches de la CIA. En dix ans, la guerre civile a fait plus de 100 000 morts. 1981-1988 : Nicaragua. Les États-Unis n’acceptent pas la série de réformes que les Sandinistes du président Daniel Ortega arrivés au pouvoir en 1979 engagent. Les États-Unis apportent leur soutien aux Contras basés au Honduras. En 1986, le scandale de l’Irangate révèle que le produit financier des ventes d’armes américaines à l’Iran a servi a financer les Contras. 1982-1984 : Liban. Les troupes phalangistes du Liban soutenues par Israël et les États-Unis expulsent et massacrent des Palestiniens. 1983 : Grenade. Opération Urgent Fury, embourbés au Liban, les États-Unis font une démonstration de force en envahissant la minuscule île de la Grenade prétextant de la sécurité de quelques citoyens américains et pour renverser le dirigeant Maurice Bishop suite à son coup d’Etat pacifique contre le régime autoritaire du Premier Ministre Eric Gairy. Huit ans plus tard, le Wall Street Journal qualifie cette démonstration d’« invasion des banques », l’île est devenue un paradis pour la fraude financière et l’évasion fiscale. 1986 : Libye. Suite aux attentats anti-américains en Europe, l’aviation américaine bombarde des villes libyennes, faisant des centaines de victimes parmi les civils et les officiels. 1986 : Les États-Unis sont condamnés pour « usage illégal de la force » contre le Nicaragua par la Cour internationale de justice de La Haye. 1988 : Iran. Opération Praying Mantis de la marine américaine contre les deux plateformes pétrolières iraniennes, Sassan & Sirri, durant la guerre Iran-Irak et suite aux dégâts de la frégate USS Samuel B. Roberts causés par une mine iranienne. 1989 : Philippines. L’aviation américaine prête main-forte aux forces gouvernementales pour contrecarrer un des nombreux coup d’État contre la présidente Corazon Aquino, farouche opposante aux communistes et aux indépendantistes musulmans. 1989 : Panama. Opération Just Cause, le président George H.W. Bush ordonne la prise de contrôle du canal de Panama et renverse le dictateur militaire Manuel Noriega, agent double de la CIA, suite au prétexte de l’exécution d’un soldat américain par des soldats panaméens. 1991 : Fin de la Guerre Froide entre les États-Unis et l’URSS. 1991 : Irak. Allié précieux des États-Unis dans la région durant de longues années, le dictateur Saddam Hussein envahit le Koweït sans en référer à la superpuissance. Les États-Unis, n’acceptant pas de perdre le contrôle d’une partie des ressources pétrolières du Golfe, déclarent la guerre à l’Irak en janvier 1991 et mettent en place une coalition militaire internationale qui, avec le soutien de l’ONU, libère le Koweït. L’Irak est placé sous embargo. 1993-1994 : Somalie. Fiasco des opérations Restore Hope I et II, en appui à l’ONU, pour mettre fin à la guerre civile du seigneur de guerre Mohamed Aidid. 1994 : Haïti. Ayant occupé Haïti de 1915 à 1934 puis soutenus les deux effroyables dictatures de François et Jean-Claude Duvalier de 1957 à 1986, les États-Unis se montrent favorables au renversement par coup d’État, en 1991, contre le dictateur Raoul Cédras remplacé par le le président en exil Jean-Bertrand Aristide escorté par 22000 soldats américains. Parmi les militaires impliqués dans le coup d’État, le colonel François qui a été formé, comme les dictateurs latino-américains Noriega et d’Aubuisson, dans la même académie militaire américaine. Trois ans plus tard les États-Unis interviennent militairement pour remettre en scelle le président déchu. 1995 : Yougoslavie. Bombardements en Bosnie-Herzégovine en soutien aux forces armées de l’ONU/OTAN. 1996 : Somalie. Soutien de la CIA dans l’assassinat de Mohamed Aidid. 1998 : Irak. Les États-Unis et l’Angleterre reprennent leurs bombardements sur l’Irak et se fixent comme objectif l’élimination physique de Saddam Hussein et la mise en place d’un gouvernement de remplacement. 1998 : Soudan. Opération Infinite Reach, en riposte aux attentats terroristes contre les ambassades américaines de Nairobi au Kenya et de Dar-es-Salaam en Tanzanie, l’armée américaine détruit un complexe pharmaceutique d’Al-Shifa supposé servir de lieux de production d’armement chimique à des fins terroristes. 1998 : Afghanistan, Opération Infinite Reach, bombardements massifs par la marine américaine de quatre camps d’entrainement dont Al Badr, El Farouq et Zawhar Kili, dirigés par Oussama Ben Laden, ex-agent de la CIA, lors d’un sommet de hauts responsables de plusieurs milices islamistes. L’attaque américaine provoqua la mort de cinq agents secrets pakistanais de l’ISI. 1998 : Timor Oriental. Soutien logistique à l’ONU pour son indépendance. 1999 : Yougoslavie. Au mois de mars, sous l’impulsion des États-Unis, l’OTAN bombarde le Kosovo et la Serbie ou s’opposent l’Armée de Libération du Kosovo qui depuis 1998 mène des opérations de guérilla et les forces de polices serbes qui, de leur côté, prennent en otage les populations civiles. Des centaines de bombes à uranium appauvri sont testées par les États-Unis. 11 septembre 2001 : Début de la Guerre contre le Terrorisme. Lancement de l’opération Enduring Freedom à l’échelle du globe. 2001 à nos jours : Afghanistan. Opération Active Endeavour, suite aux attentats du 11 septembre attribués à l’organisation Al-Qaïda dirigée par Oussama Ben Laden, les États-Unis forment une coalition internationale, implantent des bases au Pakistan et bombardent massivement le pays. Les Taliban sont renversés. Les États-Unis ne parviennent pas à imposer leur « protégé » (l’ancien roi), un gouvernement de transition est mis en place. Les prisonniers de guerre se voient déniés par les États-Unis de leurs droits internationaux reconnus par les conventions internationales, certains sont déportés sur la base militaire américaine de Guantanamo à Cuba et subissent un régime d’exception contraire aux principes internationaux et à la législation américaine elle-même. Derrière ces événements, les États-Unis légitiment leur allié dictateur du Pakistan, assurent peu à peu leur mainmise sur le transit des ressources naturelles régionales. 2002 : Irak, Iran et Corée du Nord. Les États-Unis placent ces pays au nombre des composantes de l’Axe du Mal, la nouvelle doctrine militaro-mystique de mise en place de « guerres préventives » contre tous ceux qui ne s’alignent pas sur les États-Unis. 2002 : Phillipines. Opération Enduring Freedom, soutien économique et militaire au gouvernement philippin contre les guérillas. 2002 : Corne de l’Afrique. Opération Enduring Freedom. 2002 : Géorgie. Opération Enduring Freedom, formation de plusieurs bataillons d’infanterie de l’armée géorgienne dans la vallée du Pankissi. 2002 : Irak. Les États-Unis font pression sur la communauté internationale pour lancer un corps expéditionnaire en Irak visant au renversement de Saddam Hussein, à l’instauration d’un gouvernement favorable à leurs intérêts, à l’obtention des principales parts de marchés de la reconstruction du pays après bombardements, à l’octroi de concessions sur les immenses ressources pétrolières du pays. Fin 2002, les USA et leurs alliés anglais ont massés des dizaines de milliers de soldats sur-équipés sur place, prêts à une offensive. 2003 : Irak. Les États-Unis outrepassent les décisions de l’ONU et envahissent l’Irak dans la nuit du 19 au 20 mars, avec le soutien de l’Angleterre. Un déluge de feu s’abat sur le pays et la population dont déjà près de 500 000 personnes sont mortes en 10 ans du fait du blocus économique (800 missiles Tomahawk, 23 000 bombes à uranium, à fragmentation, mini-nucléaire). Un mouvement mondial d’opposition à la guerre et à l’agression militaire des États-Unis se développe en faveur de la paix et pour le respect du droit international. La majorité des pays de la planète condamnent l’agression américaine contre un pays souverain. Par cet acte les USA ouvre la voix dangereuse et criminelle à la doctrine de la guerre préventive permettant d’attaquer tout pays ne se soumettant pas à la conception impérialiste américaine. 2003 : Sao Tomé-et-Principe. Intervention suite à une tentative de coup d’État militaire contre le président Fradique de Menezes. 2004 : Haïti. Intervention militaire avec l’aide de la France pour chasser le président Jean-Bertrad Aristide. 2004 à nos jours : Pakistan. Début de la guerre du Waziristan contre les nombreux mouvements de Taliban. Bombardements réguliers par des drones de l’armée américaine et de la CIA. 2004 : Algérie. Soutien militaire au gouvernement dans sa lutte contre le GSPC devenu AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique). 2004 : Kyrghizstan. Opération Enduring Freedom. 2008 à nos jours : Somalie. Bombardements de plusieurs camps islamistes d’Al-Shabaab supposés être liés à Al-Qaïda. 2008-2009 : Palestine. Soutien financier et logistique à l’armée israélienne dont l’envoi de 3000 tonnes de munitions en prélude à l’opération Plomb Durci dans la Bande de Gaza contre le Hamas. 2009-2010 : Yémen. Bombardements par l’aviation américaine de plusieurs camps de la rébellion zaïdites des Houthis soutenus par l’Iran et en conflit contre le gouvernement yéménite depuis 2004, dit Insurrection de Sa’dah. L'objectif fondamental de l'OTAN est la sauvegarde de la liberté et de la sécurité de tous ses membres par des moyens politiques et militaires. POLITIQUE - L'OTAN a pour but de promouvoir les valeurs démocratiques et d'encourager la consultation et la coopération sur les questions de défense et de sécurité afin d'instaurer la confiance et, à long terme, de prévenir les conflits. MILITAIRE - L'OTAN est attachée à la résolution pacifique des différends. Si les efforts diplomatiques échouent, elle possède les capacités militaires nécessaires pour entreprendre des opérations de gestion de crise. Celles-ci sont menées au titre de l'article 5 du Traité de Washington - le traité fondateur de l'OTAN – ou sous mandat de l'ONU, par l'OTAN seule ou en coopération avec d'autres pays ou organisations internationales.
  21. Entre l'invasion des forces de la coalition occidentales, venues faire tomber le régime de Saddam Hussein en 2003, et leur retrait définitif en 2011, près de 500 000 personnes ont perdu la vie sur le sol irakien. Un chiffre qui vient bousculer les précédentes estimations, notamment celle d'Iraq Body Count (projet de recensement des victimes) qui estimait les pertes à 115 000, et qui pourrait être encore bien en deçà de la vérité selon certains. http://www.lepoint.fr/monde/les-500-000-morts-de-la-guerre-en-irak-18-10-2013-1745327_24.php
  22. Les œuvres ici : http://www.la-pleiade.fr/Auteur/Karl-Marx ou ici ; http://www.karlmarx.fr/ Marx n'a jamais travaillé, dis-tu ! :smile2: Crois-tu qu'il lisait Closer ? :smile2: Ah, Répy ! On voit que tu te tiens informé et que tu es un savant de l'histoire ! :smile2: Toutes mes félicitations ! :smile2: De la provocation ! Du révisionnisme ! De la propagande ! Tout le monde le sait: MARX est mort ! Pourquoi tant d'acharnement contre un mort ? Marx ne dérange plus personne ! Voudrait-on censurer son œuvre ? Ce serait contraire à la liberté, non ! Pourquoi un tel acharnement contre le marxisme ? :smile2:
  23. TAFTA : Le grand marché transatlantique ! Ce nouvel ensemble UE-US, approuvé le 28 mai 2008 par les Institutions Européennes, signifierait ainsi le transfert de la souveraineté européenne, après la transfert des souveraineté nationales de ses états membres qui seraient alors institutionnellement tous sous influence et domination américaine. Ce nouvel espace de liberté repose sur les dispositifs juridiques suivants : -La Résolution du Parlement européen sur les relations transatlantiques, B6-0280/2008, du 28 mai 2008. The Council of the European Union, « Note from Presidency to Coreper, Final Report by EU-US Hight Level Contact Group on information sharing and privacy and personal protection », 9831/08, Brussels 28 mai 2008
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