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Tout ce qui a été posté par Mr.Leon
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c'est clair que là, ça panique dans les studio
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Comme ça au moins, tous les gens qui passent leur temps à dénoncer le FN en tant que facho en pensant que ça fait avancer quelque chose au débat sont content et pourront voir le résultat de leur stratégie policienne.
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Pourquoi tant de haine? Que vous préferiez MLP à NDA est une chose..
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Les CT jouissent de certaines prérogatives dans le respect de la juridiction nationale auquel cas elles risquent un déféré préfectoral. Ce qui compte et permet d’identifier une population, c’est sa localisation ; le fait qu’elle se situe sur un espace donné. Son caractère stable ou sédentaire est sans incidence, à l’instar de son unité ou de son homogénéité. Le territoire est une notion essentielle à la définition d'un État en ce sens. L’État agit par la puissance publique, indifféremment quant à la personne, sur son territoire et dans ses limites d’où l'important d'avoir une assise spatiale précise. C'est aussi celle-ci qui le fait reconnaitre sur le plan des relations internationales. Il n’y a État que lorsque le pouvoir est exercé dans la forme juridique ; est institutionnalisé. Cette exigence est liée à la personnalité juridique de l’État : l’identification de la collectivité État-personne morale est inconcevable si la collectivité ne se donne pas des organes la représentant. L’existence d’un gouvernement est vérifiée dès lors que celui-ci présente deux qualités : l’effectivité et l’indépendance, la seconde n’étant qu’une conséquence de la première. Les autorités de fait doivent doit être en mesure de s’acquitter effectivement de l’ensemble des fonctions étatiques sans être soumises à une autorité étrangère. Si l’autorité demeure dans un lien de dépendance par rapport à une autre autorité, elle ne peut être reconnue comme un État (département, État fédéré...). Ce qui compte, c’est qu’il y ait une organisation politique effective. Votre concept d'agrandissement peut même aller jusqu'à la terre entière pour atteindre un humanisme concret mais sur le plan politique c'est un non-sens sauf à considérer une gouvernance globale.
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Churchill a été le premier à appeler les deux anciens (France et Allemagne) à se réunir pour créer les États-Unis d'europe qui prendrait la forme d'un conseil. D'ou le "Conseil d'Europe". A aucun moment les américains opposèrent une quelconque résistance. C'était la première ébauche d'Europe réellement démocratique. La souveraineté n'est pas de la foutaise puisqu'elle fait parti de la définition de l'Etat qui est caractérisé par une nation, un territoire limite, et un pouvoir souverain. Et par définition si l'Etat n'est pas âpte à s'acquitter effectivement de ses prérogatives en toute indépendance, il n'est plus. D'ou la question qui se pose pour les Etats-Unis d'Amérique qui ne sont pas à proprement parler des Etats puisqu'ils déleguent une partie de leur pouvoir, notamment au niveau du droit international, à l'Etat fédéral.
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Dupont-Aignan est souverainiste et quand tu loues une villa, tu te plies à certaines règles qui aliènent ta liberté. Tu n'as plus une part de ta libre administration. Mais je crois que le bonhomme n'est pas aussi décisif que Lepen sur ce terrain là, il propose avant de sortir de l'UE de renégocier l'Europe.
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Moi je l'aime bien et le trouve pertinent Dupont-Aignan, je voterai pour lui en 2017.
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Bruxelles : trois morts dans une fusillade au musée juif
Mr.Leon a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Actualités - Divers
bientôt on va pouvoir entendre Alain Soral ou Dieudonné nous expliquer, avec des références du XVI° siècle, que c'était de la faute du sionisme mondialiste. -
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Oh ne t'inquiètes pas, parfois ça échappe à quelques députés UMP et PS. Mais ils ont juste l'intelligence d'utiliser des mots plus langagiés.
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C'est vrai que le reste de la classe politique ne se développe pas du tout comme ça.. Les Debré, les Delore, les Sarkozy.. :blush: D'autant plus vrai qu'ils ne se sont jamais enrichis d'argent publique, on a jamais eu à déplorer de détournements de fonds publics autres que les actes pervers du FN.. :blush: Ah ce méchant FN faut vraiment l'abattre, il représente une menace imminente pour la démocratie. Par contre l'UMP ça va.. Le PS aussi d'ailleurs.. Faudrait l'interdire.. le FN de parler, des ROMS, de l'Europe, de tout, allez hop hop en prison.. Et qu'il en reste plus.. Et le père surtout, surtout lui.. En récompense plus d'hummanité, pour léonarda, pour toutes les petites gamines innocentes.. C'est moi qui vous le dis, votre serviteur.
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Il est inutile d'écrire ici, c'est la haine
Mr.Leon a répondu à un(e) sujet de cyaon-le-cynique1 dans Aide et Suggestions
l'altérité? Toi même d'abord! -
Ce que je ne comprends pas c'est la réaction de votre femme pour qui s'est "très clair" alors que manifestement ça ne l'est pas et je crois qu'on peut tous en témoigner. Si vous êtes tombé sur ces mails par hasard ou sur les preuves d'une infidélité présumée, vous êtes en droit de vous poser des questions. Pensez-vous que ce soit sérieux qu'elle en parle à son "ami" alors que c'est au près de vous qu'elle devrait "mettre au clair cette histoire"?
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D'accord. Argument imparable. Avez-vous déjà écouté la Raï à 14heures ou encore MTV?
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Vous avez raison. Faut bien se montrer tolérant parfois. Nous sommes à coté de l’Allemagne et de l’Italie, pas loin de la Russie non plus. La musique européenne dit-on..
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Et puis, la démocratie est exercée par le fait que les tribunaux ne sont pas composés par des juges professionnels. Les juges sont tirés au sort. Il y a un système extrêmement compliqué qu’Aristote décrit dans La Constitution des Athéniens : pour qu’il n’y ait pas de tricherie possible et pour que tout le monde ait des chances égales de participer à ces tribunaux. Donc ce sont les tribunaux populaires qui jugent toujours, selon les lois bien sûr, et puis il y a bien entendu des magistrats. Ces magistrats, on peut les classer en deux catégories : il y a des magistrats qui représentent en un sens la cité, la polis, et ces magistrats-là sont tirés au sort parmi tous les citoyens, puisque tout citoyen est supposé être également capable que tout autre de représenter la polis et d’exercer la fonction de magistrat. Et puis, il y a certains offices, certains postes, dont les Athéniens considèrent qu’ils impliquent, pour leur exercice, un savoir spécifique, c’est-à-dire une techné, c’est l’un des sens du mot techné, et là, il n’est pas question de tirer au sort, on élit ; parce que l’élection, comme le pensent les Athéniens, ils le disent, comme le dira aussi Aristote : l’élection est évidemment un principe aristocratique. Aristos, c’est le meilleur. Quand on élit, on élit les meilleurs. Il n’y a pas de députés qui se présentent aux gens en disant : élisez-moi, je suis le pire. Je suis le meilleur. Et ça vaut pour des domaines où il y a un savoir spécifique. Par exemple, si on veut construire des bateaux, on élit un magistrat responsable pour cette construction de bateau ou pour la construction d’une muraille et on élit 10 stratèges. C’est-à-dire dix chefs de guerre parmi les gens qui sont supposés s’y connaître le mieux dans ces affaires-là. Ces postes-là sont électifs, mais ceux qui sont élus peuvent toujours être révoqués d’une certaine façon. C’est-à-dire qu’un citoyen peut engager une procédure en disant : Périclès a violé la loi en faisant telle ou telle chose et le tribunal décide. Or ça, c’est la conception de la démocratie qui a été créée là et qui va de pair avec ce qu’il faut bien appeler la création de la politique, au sens profond du terme. La politique, dans la conception grecque, n’est pas uniquement, pas du tout même, les intrigues sur un pouvoir qui existe. Ça a existé toujours chez les Chinois, les Indiens, chez les Aztèques. Il y a un roi ou il y a des prêtres, il y a des intrigues, et puis il y a la question : comment gérer le pouvoir ? La politique chez les Grecs, c’est comment faut-il instituer la société ? C’est-à-dire quelle est la bonne société, la juste société et par quelles institutions cette bonne, juste société peut s’incarner ? Et la réponse démocratique, c’est que ce n’est que le peuple qui doit vivre sous ces lois qui peut décider de quelles sont les meilleures lois. Donc ça, c’est la liaison avec la politique qui conduit tout de suite à la liaison avec la philosophie. On en parlera peut-être tout à l’heure. Mais qui aussi conduit, par opposition aux Modernes, et alors là c’est un problème énorme, à l’opposition entre la démocratie directe et ce que les Modernes ont inventé comme démocratie représentative. Chez les Grecs, il n’y a pas l’idée de la représentation. Encore une fois, personne ne dit que tout le monde peut décider à tout moment de toute chose. Ou bien il y a des spécialistes, ou bien il y a des magistrats. Mais il y a des magistrats qui ne sont pas des représentants au sens que le peuple a dit : on leur délègue tout pouvoir pendant une certaine période comme nous faisons. C’est simplement des émanations de la cité qui l’incarnent à certains égards et pour certaines fonctions. Chez les Modernes, l’idée de la démocratie représentative va de pair avec ce qu’il faut bien appeler une aliénation du pouvoir, une autoexpropriation du pouvoir, c’est-à-dire la population dit : « Pendant cinq ans, je n’ai rien à faire sur le plan politique, j’ai choisi 548 personnes qui vont s’occuper de mes affaires, dans le cadre de la Constitution, avec certaines garanties, etc. » Le résultat, c’est que pendant ces cinq ans, les citoyens ne sont pas actifs, ils sont passifs. Et même le jour des élections, mais ça c’est une autre discussion, de quoi peuvent-ils décider ? On leur présente deux personnages ou deux partis, et toutes les options qui vont apparaître pendant ces élections-là sont déjà prédéterminées, bien entendu, par la situation créée pendant les cinq années précédentes. Il y a là une énorme différence. Et il y a une autre différence qui est dans la conception des Athéniens, des cités démocratiques en Grèce, c’est qu’il n’y a pas d’État, à vrai dire. Et là, il faut peut-être faire, si on a le temps, une petite parenthèse. Les Modernes ne comprennent pas ça. Aristote était un grand philosophe, mais qui a vécu après la grande période démocratique. Mais c’était un philosophe terriblement travailleur, précis, il avait créé une école et il a réuni à peu près 160 politeiai, c’est-à-dire constitutions des cités grecques et même de cités étrangères. Elles ont toutes été perdues, mais, vers 1880, on a trouvé sur un papyrus : la Constitution des Athéniens, Athenaiôn politeia. Or tous les philologues ont traduit le titre de ce livre — et dans la collection Budé, ça apparaît encore — par : La Constitution d’Athènes. Pour les Grecs, pour Aristote, pour Thucydide quand il écrit la guerre du Péloponnèse, quand ils parlent de l’entité politique que nous appellerions Athènes, ils ne parlent jamais d’Athènes. Athènes est une expression géographique. À tel moment, Alcibiade est parti d’Athènes ; mais les Athéniens, cet hiver-là, ont décidé, les Lacédémoniens ont décidé... C’est-à-dire, c’est le peuple lui-même qui est ce que nous appelons État, qui est le pouvoir politique. Alors que dans l’imaginaire politique moderne, nous ne sommes jamais sortis finalement de la conception qui a été créée par la monarchie absolue. C’est-à-dire qu’il y a le pouvoir quelque part, un monstre, le Léviathan, comme l’a dit Hobbes ; ce monstre, de temps en temps sort de sa grotte et demande dix mille jeunes gens et quarante mille jeunes filles pour les manger et cent mille personnes pour les tuer, il demande de l’argent et tout le reste. Nous ne pouvons rien à l’égard de ce monstre ; ce que nous pouvons faire, c’est placer autour de sa grotte des barricades en papier qui s’appellent les Constitutions, qui limitent les prérogatives de l’État. Et on peut le voir sur un point qui est très amusant, le problème de la délation. Nous avons une conception de la délation : dénoncer quelqu’un, c’est quelque chose qui ne se fait pas. Déjà, ça commence à l’école : « Tu es un donneur. », etc. Actuellement, je ne sais pas quelle est la mentalité. Je pense que même un meurtrier, on ne le dénonce pas. Il y a un passage de Platon... Platon, lui aussi étant de la décadence, il vient après la démocratie, il hait la démocratie, il écrit de façon tout à fait calomniatrice, mais ce n’est pas le problème. Il discute dans un livre qui s’appelle Les lois et il veut régler la question de la délation en se demandant ce qu’est un délateur, qu’est ce qu’il peut ou doit faire. Il veut réglementer d’une certaine façon la délation et les philologues et philosophes modernes sont ahuris devant ce phénomène et les plus indulgents parmi eux disent : évidemment, comme à Athènes il n’y avait pas de tribunaux professionnels, il n’y avait pas de procureur, que les policiers étaient des esclaves, les policiers de la ville étaient des esclaves sous les ordres d’un magistrat qui, lui, était un citoyen, évidemment les Athéniens étaient obligés de recourir au fait que chaque citoyen pouvait dénoncer quelqu’un d’autre. Mais si on réfléchit, on peut voir toute la différence de la conception : ou bien les lois sont mes lois. Je les ai votées, même si j’étais minoritaire contre cette loi, mais j’accepte la règle démocratique. C’est-à-dire une loi qui a été votée, c’est notre loi. À la limite, si je n’en veux pas, je peux quitter la ville, sans demander l’autorisation de personne. Si les lois sont mes lois et si quelqu’un d’autre les transgresse, ça appartient aussi à moi, et pas à un corps professionnel spécialisé, de faire observer la loi. D’où le fait que tout citoyen athénien peut accuser n’importe qui d’autre d’avoir commis tel ou tel délit. Ceci qu’il s’agisse du droit criminel habituel, ou qu’il s’agisse, ce qui est le plus important d’ailleurs, de la sphère politique. Chez nous, qu’est-ce qui se passe ? Nous avons encore la conception que la loi, ce n’est pas nous. Que la loi, c’est la loi du roi. En Angleterre, le procureur s’appelle toujours « l’avocat de la couronne ». Donc, c’est leur loi. Nous sommes toujours les serfs qui essayons de nous tirer de la réglementation imposée par le seigneur, par le roi, donc nous ne nous dénonçons pas entre nous, parce que, de toute façon, la loi, c’est la loi des autres. Moi, je ne plaide pas pour ou contre la délation, mais je veux montrer par là la différence entre deux conceptions de notre rapport à la loi, à l’application de la loi, à la transgression. Depuis qu’il y a eu des grandes sociétés nationales aux XVIIe, XVIIIe... Peut- être une remarque préalable serait nécessaire. Moi, je ne dis évidemment pas que la cité des Athéniens, leur Constitution/institution de la cité est un modèle. Ce serait de la folie, non seulement à cause de la dimension physique, mais à cause d’une foule d’autres choses. Je dis simplement que c’est un germe. Nous pouvons nous inspirer de cela pour essayer de penser autrement notre relation à la loi, notre relation à la collectivité, notre relation au pouvoir. Or, dans le domaine que nous discutons ce germe signifie quoi ? Combiné d’ailleurs avec l’expérience des temps modernes. C’est qu’à partir du moment où j’ai une représentation fixe et stable des représentants du peuple — ça Rousseau le savait déjà, il le dit : « les Anglais croient qu’ils sont libres parce qu’ils élisent leurs députés une fois tous les cinq ans. Ils sont libres un jour sur cinq ans », et même là, comme on le disait tout à l’heure, c’était trop concéder parce que ce jour-là, les jeux sont déjà joués. Nous ne pouvons évidemment pas penser qu’il peut y avoir une ecclésia, une église, de 55 millions de Français, ou des 35 millions, qui sont la majorité politique électorale, mais nous pouvons nous inspirer de l’idée de la démocratie directe et nous pouvons essayer de trouver des formes par lesquelles, d’abord au niveau local, au niveau de l’entreprise, au niveau des autres institutions, les gens s’autogouvernent et que toute délégation qui est faite vers des organes centraux reste sous le contrôle des populations. De cela les temps modernes ont donné des exemples. Le mouvement ouvrier, les conseils ouvriers, les soviets avant qu’ils soient tout à fait dominés par le parti bolchevik, c’était cela. C’est-à-dire qu’il y avait une délégation échelonnée, si je peux dire, mais, où chaque échelon qui déléguait à l’échelon supérieur pouvait toujours révoquer ce qu’il avait délégué. Mais à mon avis, la difficulté principale avec les sociétés modernes n’est pas de trouver les formes qui garderaient et qui rénoveraient l’esprit de la démocratie directe. D’abord, nous ne pouvons pas les trouver ici, maintenant. Je veux dire créer des formes de démocratie qui ne soient pas aliénantes, où les gens participent dans la société moderne, ça ne peut être que l’œuvre du peuple entier et non pas d’un théoricien ou d’une artiste disant : voilà la recette, vous n’avez qu’à l’appliquer. Mais par rapport à ce problème de la représentation, l’essentiel c’est quoi ? C’est que les citoyens anciens considéraient effectivement que la communauté, la polis était leur affaire. Ils se passionnaient pour ça. Les individus modernes, c’est là que le bât blesse, ne se passionnent pas. D’où d’ailleurs ce phénomène tout à fait caractéristique du monde moderne : nous avons de longues périodes de plus ou moins grande apathie politique pendant lesquelles les affaires communes sont gérées par les politiciens professionnels, et puis nous avons, de façon paroxystique, comme des crises, des révolutions. Parce qu’évidemment, les professionnels gérant le domaine politique ont été trop loin, ou ce qu’ils font ne correspond plus à ce que la société veut, la société ne peut pas trouver des canaux normaux pour exprimer sa volonté, on est donc obligé d’avoir une révolution. L’activité politique dans la société moderne ne peut se réaliser que sous cette forme paroxystique de crises qui surviennent tous les dix, vingt, quarante ans, etc. Alors que dans l’histoire de la cité des Athéniens, nous avons trois siècles, — je laisse de côté le IVe qui est pour moi, en effet, le siècle où la démocratie s’atrophie, disparaît, dégénère après la défaite de 404 et la guerre du Péloponnèse —, nous avons trois siècles où il y a des changements de régime, mais où, en tout cas, ces trois siècles sont caractérisés par la participation constante, permanente, des citoyens dans le corps politique. Ça ne veut pas dire du 100 %, mais les plus récentes études, celle de Finley par exemple, montrent que quand une affaire importante était discutée dans l’assemblée du peuple à Athènes, il y avait 15 000, 20 000 personnes sur 30 000 citoyens. Il faut savoir ce que cela veut dire. Ça veut dire qu’il y avait des gens qui partaient à deux heures du matin du cap Sounion, de Laurion ou de Marathon pour être sur la Pnyx au moment du lever du soleil. Les Prytanes annonçaient que la délibération était ouverte. Et ils faisaient ça pour rien. Le salaire ecclésiastique a été introduit beaucoup plus tard. Ils perdaient une journée de travail, leur sommeil pour aller participer. Et ça, il faut l’opposer à une phrase, très bien dite, de Benjamin Constant, vers 1820, quand il oppose la démocratie chez les Modernes à la démocratie chez les Anciens, où il dit à peu près cela... Constant était un libéral, il était pour la démocratie représentative, pour le suffrage censitaire, il pensait que les ouvriers, étant donné leur occupation, ne pouvaient pas vraiment s’occuper de politique, donc il faut que les classes cultivées s’en occupent. Il dit que de toute façon pour nous autres, ce qui nous intéresse, nous autres, Modernes, n’est pas de participer aux affaires publiques. Tout ce que nous demandons à l’État c’est la garantie de nos jouissances. Cette phrase a été écrite pendant les premières années de la Restauration, il y a 160 ans, et elle dépeint tout à fait typiquement l’attitude moderne. Il demande à l’État la garantie de ses jouissances, c’est tout. Castoriadis dans l'itw de la chouette (trouvable sur youtube)
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Les actes homophobes beaucoup plus nombreux en France l'an dernier
Mr.Leon a répondu à un(e) sujet de Lou.Desplace dans Politique
Connaissez vous le régime juridique du PACS ? Il fixe des devoirs personnels réciproques à minima (bien moins étendu que le mariage), il n'y pas de devoir de fidélité on parle de loyauté par exemple.. La liberté conventionnelle est élargie pour le Pacs (le contenu du Pacs peut être totalement aménagé), à contrario du mariage qui est encadré par de plus nombreuses règles impératives puisque c'est une institution. Dans la vie concrète il diffère par bons nombres d'effets patrimoniaux, sur les dettes ménagères, impositions, régime de séparation des biens, liquidation patrimoniale.. Juridiquement le PACS n'emporte pas les mêmes effets que le mariage. Alors non; Le PACS ne diffère pas du mariage que par la succession et par l'adoption. Vous avez le droit d'être méprisant comme vous l'avez d'être ignorant. Plait-il. J'ai répondu à votre première sommation, je la laisse en suspend. Pour la seconde question, vous divaguez. J'étais pour un réferendum sur le mariage homosexuel, on aurait consulter le peuple, et tout vote entendu aurait été signe de renonciation à la violence. -
Les actes homophobes beaucoup plus nombreux en France l'an dernier
Mr.Leon a répondu à un(e) sujet de Lou.Desplace dans Politique
Ben tout simplement non, le pacs a un aspect conventionnel et un aspect institutionnel, il a des conditions de fond et des conditions de formes. Même si on ajoute le droit à la succession et à l'adoption, juridiquement le pacs ne deviendra jamais un mariage bis. -
Les actes homophobes beaucoup plus nombreux en France l'an dernier
Mr.Leon a répondu à un(e) sujet de Lou.Desplace dans Politique
Hé bien l'adoption aussi. -
Les actes homophobes beaucoup plus nombreux en France l'an dernier
Mr.Leon a répondu à un(e) sujet de Lou.Desplace dans Politique
Pourquoi tous les droits? Juste les droits successoraux que les homosexuels se plaignaient de ne pas avoir. Ce qui me désole le plus c'est qu'il n'existe plus aujourd'hui dans le code civil de différence des sexes. -
Ce n'est pas tellement pour les paradis fiscaux mais surtout par rapport aux délocalisations.
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Article 63 du TFUE : 1- Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les états membres et entre les états membres et les pays tiers sont interdites 2- Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux paiements entre les états membres et entre les états membres et les états tiers sont interdites.
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D'ailleurs il y a des groupes qui mélangent le jazz au metal?
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J'imagine qu'il n'y a pas de Jazz band là bas?
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Si les français doutent de la démocratie: C'est d'une part qu'ils ont l'impression, à raison, qu'on a délégué notre souveraineté si chère à De Gaulle, à une autorité fédérale l'Union Européenne. Que tout se décide dans les commissions technocratiques à Bruxelles et qu'on y peut rien. D'autre part, que le système de parrainage des 500 signatures et leur publications au JORF couplé à de multiples problèmes de monétisation de la campagne présidentielle, nous rapproche plus d'une oligarchie libérale que d'une démocratie. Je n'ose même pas parler de la proportionnelle intégrale qui ferait frémir tellement elle est démocratique, et tant on aime à préserver le bipartisme en France.