Out of Paprika

Bah ouais, quoi! mangeons buvons, baisons-nous les uns les autres, la vie est trop courte, quoi!! Tout en finesse le gars, hein :D Ceci dit, c'est une formule que j'utilise souvent moi-même, mais certainement pas en guise de chantage pour arriver à mes fins. Car oui, ça va vite, très vite!

Ne pas confondre non plus empathie et sensiblerie, qui elle ne mène nulle part. Tiens je ne sais pas si un praticien se doit d'être empathique ou pas? Il me semble que c'est indispensable à l'analyse d'une situation mais je ne sais pas si c'est pro.

Dakodak merci :-)

D'autant que dans certaines situations d'urgence, la reconnaissance on s'assoit un peu dessus. Ce qu'on souhaite avant tout c'est en sortir.

Voilà, je crois que tout est dit. En tout cas vous me donnez quelques éléments de langage dont je vais avoir besoin...

Tu ne peux malheureusement rien faire d'autre, si ce n'est dénoncer la violence dont tu es éventuellement témoins. Et même dans ce cas c'est très difficile, car pour émoigner il faut étayer et prouver. Donc bien souvent, les personnes restent dans la souffrance. C'est pour ça que partir du postulat qu'on peut les faire réagir autrement que par empathie, mais sans en être dénué, peut éventuellement ouvrir quelques portes.

Tu ne connais rien de mon monde, je ne parle que de ce que je connais.

Non, c'est qu'elle s'est mal construite et qu'elle n'a effectivement pas confiance en elle. C'est bien pour cela qu'il ne faut pas se "complaire" dans cet état de victime, je suis d'accord.

C'est difficile pour moi de lire ce genre ce chose, mais je m'arrête là.

Oui, seulement pour les sortir de cet état de fragilité il faut aussi les aider à ne pas retomber dans ce genre de shéma... Je n'ose plus utiliser le mot qui semble fâcher.

Qu'est ce qui est confus? je demande, pour ne pas commettre d'impair. Quelqu'un qui se plaint de sa condition sans rien y changer finit par se rendre responsable de ce qui lui arrive, non?

Bonjour, Pour l'avatar c'est bon, j'ai bien tout compris, mais pourquoi je n'arrive pas à changer de statut, moi? J'ai cherché partout dans le profil, pas trouvé... Je parle du petit truc sous le pseudo, genre "forumeur alchimiste" et autres.

Je ne te parle pas de responsabilité de prendre les coups, mais bien de celle de faire la démarche de se faire aider. D'admettre qu'il y a un problème, si tu préfères, de façon à ce qu'elle réagisse.

Ah non c'est trop facile ça, tu as jeté le pavé, tu restes

Soit je m'exprime mal, soit tu n'as pas compris. Tu répètes ce que j'ai déjà écrit plusieurs fois, c'est juste la définition de la "responsabilité" qui différe. Mais oui, le principal c'est de les aider à reprendre confiance en elles, et les pro ont plutôt tendance à d'abord te responsabiliser ; je ne parle pas d'un viol ou je ne sais quoi.

C'est bien ce genre de personne que j'excluais de mon discours. Un tel shéma destructeur depuis la naissance rend l'adulte comparable à un enfant qu'il faut totalement rééduquer, afin qu'il comprenne que ce fonctionnement n'a rien de "normal".

Heureusement que tu as rajouté la dernière phrase, qui pour moi résume tout. Oui il y a sentiment de dépendance à l'autre, et parfois même à la maltraitance, que l'agressé(e) pense avoir plus ou moins consciemment mérité. Ce n'est pas pour rien que je parle de se faire aider, et tous les moyens sont bons ; seul on est juste mal, affaiblie et toute perception est faussée. L'aide extérieure permet la clairvoyance qui aidera à s'aimer un minimum, mais il faut que la plaignante assume sa démarche. Mais pour les aider il faut aussi les responsabiliser, à mon sens, ce qui ne signifie en rien les culpabiliser. Non justement, pas de leur faute, mais pour en sortir elle doivent réagir!!!

Je comprends ton point de vue, mais je suis plus dans une explication de "complicité du mal", qui en général se rapporte souvent à la perversion/manipulation. Une personne qui se fait harceler au travail doit impérativement réagir avant de sombrer en dépression ; je sais très bien que c'est parfois plus que délicat, mais je crois en solutions autres que de laisser l'autre te malmener. Ne dit-on pas "la santé d'abord"? En plus je trouve plutôt décourageant de confirmer "ben oui la pauvre, elle ne peut rien y faire" ; tu imagines un peu, aucune porte de sortie? ce n'est pas ma façon de voir. Quant à l'homme - ou la femme - qui franchit la barrière physique, je fais partie de celles qui trouvent ça impardonnable, oui. Une fois par colère ou erreur, on ne laisse pas passer, mais à la seconde pour moi la rupture est largement consommée.

Tout à fait. C'est exactement la raison pour laquelle il vaut mieux rester clairvoyant et savoir se protéger. Là on va me répondre que tout le monde n'en a pas les moyens, mais ici je ne parle que des adutles responsables, pas de personnes en grandes difficultés dues à autre chose que cette fameuse maltraitance (handicap ou autre) ni d'enfants.

Je ne vois pas du tout le rapport. Evidemment, c'est le propre du prédateur. Mais dans le cadre d'un couple, une femme maltraitée, ou un homme d'ailleurs, que ce soit moralement ou physiquement, va vite ressentir un malaise qui doit la pousser à réagir rapidement. Bien sûr qu'il lui faut du temps et de l'aide, elle reste une victime, mais la placer dans sa situation de victime risque d'en faire une permanente et indéfiniment démunie.

La mite m'a devancée, j'aurais à peu de chose près répondu la même chose. Non elle n'a pas à en porter l'entière responsabilité, mais reconnaître tout de même qu'elle a joué un rôle. Je trouve le statut de "responsable" bien plus valorisant que celui de "pure victime", ou "victime consentante", ce qui n'est pas non plus le cas. J'attribue ça plutôt à un manque de clairvoyance et une certaine mesestime ayant pu conduite à se laisser maltraiter par l'autre. Je ne sais pas si je suis claire...

Bonjour, Hormis le fait que je sois totalement en accord avec ce que dit ici Miss Pao, je ne participe plus au sujet car je me rends compte qu'effectivement, tu restes bloqué dans une seule et unique direction. Tu as probablement vécu la situation dont tu parles et sembles être resté bloqué dessus, sans aucune remise en question de ta part : il y a maltraitance d'un conjoint à partir du moment où "l'agressé" n'a pas su mettre de barrière suffisamment tôt, ce qui aurait évité cette escalade dans la violence, psychique ou physique. Là on ne parle que de cet exemple, très général, et qui ne s'applique en aucun cas à toutes les formes de violence. La vulnérabilité d'un individu (il peut aussi s'agir d'un enfant) reste parfaitement discutable d'une situation à l'autre. Donc voilà, je ne suis pas psy, je ne te juge pas, j'écris juste ce que je pense. Il n'y aura discussion ouverte qu'à partir du moment où tu auras réussi à sortir de ton shéma personnel. C'est pas toujours facile, j'en conviens.

Mon avis : à force de se marteler qu'on est malheureuse, on le devient. Et ça n'attire pas "la chance". Que sais-tu de ce qu'éprouvent les personnes que tu convoites/envies? Vis ta vie sans te comparer aux autres, et tout ira bien. Tout le monde a son lot à un moment ou un autre.