tison2feu

il y a de la fleur en nous ! enfin, pour ceux qui sont du matin Merci à tous pour ces dernières photos : ce rosier grimpant aux couleurs magnifiques, Lucy ; ces lavatères continuellement en fleur, Doug ; sans oublier le jardin tout en fête de Maurice. Après les fleurs du matin, celles du soir et de la nuit. Des belles de nuit bicolores :

(impossible en catégorie philo Les mots d'amour, c'est de la garniture superfétatoire )

V'là autre chose, docteur . Dans ces instants exceptionnels, faut un peu te laisser aller ! Elle a eu la politesse de me devancer, certes, mais sans chercher pour autant à me manipuler puisque nos désirs étaient réciproques. Dans ces situations, il me semble important par contre de rendre la politesse en évitant de s'attarder lourdement sur le motif invoqué par la personne qui a eu l'audace de faire le premier pas.

Ah, mais j'ai choisi cet avatar parce je trouve ce visage très beau. Pour moi, la beauté c'est un tout qui émane du visage, du regard, d'un je ne sais quoi.... Après, dans le rapport homme-femme, il y a tout ce qui émane du corps... Un seul geste dira mille choses.

Confidence pour confidence, je ne chercherais JAMAIS à séduire sur le forum parce que le physique compte aussi à mes yeux. S'il y avait d'excellentes affinités esprit-coeur, mais que tu découvres ensuite que la personne concernée ne te plaît pas du tout physiquement, comment vas-tu lui expliquer cela ?? Non ! C'est au-delà de l'humain. Rien ne vaut la vie réelle.

Elles ressentent l'absence d'énergie aussi (cette fausse énergie du dragueur impénitent pour qui les femmes sont toutes les mêmes, et qui ne trompe pas une seconde les femmes sensées). J'avais failli glisser ce mot "un je ne sais quoi" dans mon post ! C'est cela que je trouve extraordinaire, cette tension entre le fait de ressentir un je ne sais quoi, un quelque chose sans pouvoir le définir, et de ne rien savoir encore (comme l'avait dit Anna, je crois). Oui, le pire est de ne jamais avoir brisé la glace.

Tiens, je relisais les premières pages de ce topic. J'ai halluciné en lisant ça. Nous sommes tous très différents les uns des autres, et il faut en tenir compte. Pour te donner un ordre d'idées, cher Swam, sur environ 1500 femmes se trouvant sur mon lieu de travail, j'en trouvais tout au plus deux ou trois sortant du lot (alors qu'un collègue, coureur de jupons, en trouvait quant à lui facilement 200 d'acceptables). Et c'est ma préférée qui, un beau jour, a fait le premier pas en m'invitant carrément à sa table (Nous mangions chacun seul dans notre coin). Si elle a osé, c'est bien parce qu'elle devait sentir que j'éprouvais le même désir qu'elle, la même folie, la même passion naissante lors de nos passages furtifs à la cafétéria au heures de pause.

Dans ce cas-là, il n'y a pas secret mais confidence. Je continue donc d'appliquer la formule de Pep-psy qui me semble extrêmement juste pour tout ce qui relève de ces questions de fidélité-infidélité : "il ne faut pas se concentrer sur ce que fait l'autre en secret, mais sur ce qu'il fait et veut faire avec nous !"

Je partage ton point de vue. Voilà pourquoi je préfère remplacer le terme "culpabilité", mentionné dans la présentation de ce topic, par éthique de vie, histoire de signaler que la question de l'infidélité peut se poser autrement qu'en terme de morale religieuse. Imaginons la naissance une histoire d'amour réciproque entre l'épouse et son amant (donc trilogie amant-épouse-époux, ceci n'étant qu'un scénario parmi d'autres). Donc, pas seulement l'histoire d'une infidélité d'un soir. Si je suis l'amant, je sais que celle que j'aime ne respecte plus son contrat établi avec son conjoint. Cela peut poser problème si je suis partisan, dans la vie, de tenir sa parole. Cette situation m'oblige, par surcroît à vivre notre histoire d'amour dans la clandestinité, afin de préserver la bonne réputation de celle que j'aime et, dans la mesure du possible, à ne pas m'attirer les foudres du mari. Cette histoire clandestine, en dépit de la griserie romanesque de la transgression, m'oblige donc à cacher mes sentiments et à ne plus me livrer à autrui comme à l'accoutumée, y compris auprès de mes amis les plus intimes. Et si l'amour augmente de plus belle, je vais m'interroger tôt ou tard sur la nature profonde de cette épouse que j'aime passionnément : si elle trompe son mari, ne risque-elle pas à son tour, en supposant qu'elle finisse par divorcer et vivre avec moi, par me tromper un beau jour, au cas où elle aurait succombé à nouveau à un coup de foudre ? et cela vaut autant, bien sûr, pour moi et ma nature profonde ! J'ai pris le cas de l'amant, dans cet exemple, comme j'aurais pu prendre celui de l'épouse qui, elle, pourra considérer que la situation de l'amant est plus confortable que celle de l'épouse infidèle, etc. Etc. Bref, la "gestion" de ce type de situation n'a rien d'une sinécure.

@ Pic et Repic Pour les lantanas, tu vas tomber en période de floraison ; hélas je crois qu'il ne faut jamais bouturer lorsque les extrémités sont fleuries, mais après la floraison. @ Querida En effet les saponaires commencent à fleurir. Quelques photos de l'an dernier : Saponaires : Un panaché de fleurs dont nous avons parlé (J'aime que cela fasse un peu fouillis !), en partant du bas vers le haut : gazanies, lantanas, plumbagos rampants et saponaires :

J'interviens une nouvelle fois, ayant souhaité prendre le temps nécessaire à réfléchir encore, et désireux de mettre en lumière pas moins de trois questions qui n'ont pas été abordées jusqu'à présent ! 1. Lorsque nous parlons de musique, nous devons distinguer l'acteur (l'artiste en personne) du spectateur. L'effet de catharsis est produit sur le spectateur, mais est-ce vraiment le but recherché par l'artiste ? Si tel est le cas, n'est-ce pas attribuer à l'art une fonction morale, tout à fait compréhensible à l'époque d'un Aristote ou d'un Confucius ? Qu'en est-il de l'art non engagé ? 2. L'artiste est à mes yeux un penseur, au même titre qu'un philosophe, mais il n'utilise pas les mêmes outils pour s'exprimer. Lorsque le peintre pense la guerre, il se sert de ses pinceaux et d'un support pour décrire et exprimer, au plus profond de ses entrailles, les souffrances de la guerre (cf. Guernica par Picasso). Son tableau pourra dire mille fois plus de choses et de vérités que le concept abstrait de guerre. L'artiste est un penseur, en chair et en os, de la souffrance ou de la jouissance et il cherche à en exprimer l'essence, dans son langage et sa grammaire à lui. 3. Magnification par l'artiste ? il ne s'agit pas pour l'artiste de magnifier la souffrance ou la joie mais d'en exprimer les mille nuances, parfois bien mieux que ne saurait le faire le philosophe à l'aide du seul tranchant du concept. La croyance en cette prétendue "magnification" ne résulte-t-elle pas de la confusion entre la représentation d'une belle chose d'une part, et la belle représentation d'une chose d'autre part ? C'est la beauté de la représentation qui subjugue, non point l'objet représenté. Cette beauté réside dans l'énonciation d'une vérité dans un langage et une grammaire subtils qui échappent en partie au spectateur non averti, au point de créer en lui un tel effet subjuguant. N'en va-t-il pas de même, dans une certaine mesure, en philosophie ? Certains philosophes ne sont-ils pas, au même titre, des magiciens dans l'agencement et la grammaticalisation des concepts ? Le philosophe n'a-t-il pas un style singulier ? Est-il suspecté pour autant de "magnifier" le réel ? Suite à mes réflexions précédentes, je vais apprécier l'adéquation de la pensée du chanteur (Lennon, et ce qu'il pense du réel et de son double illusoire) avec la qualité de sa performance vocale et acoustique. Je suis subjugué chaque fois que je considère que l'artiste a été à la hauteur dans sa capacité à exprimer l'inexprimable.

Bonjour, Au sujet des lantanas, je ne suis hélas pas compétent pour te conseiller sur une technique d'hivernage, vu que la question ne se pose pas si l'on habite à proximité de la mer méditerranée. C'est normal que les feuilles ternissent et tombent en hiver, et ça redevient tout vert en juin. Sinon, j'expérimente ! J'ai constaté que le bouturage du lantana marche très bien seulement si les boutures ont des feuilles saines (pas malades ni trop ternies après la floraison). Les nouvelles pousses ont tendance à partir dans tous les sens et parfois se courber le long du sol ; j'ai utilisé des tuteurs, c'est efficace pour donner forme à des branches principales, et il ne faut pas hésiter à rabattre certaines ramures. J'en avais également transplanté un, aux couleurs rouges et orange, mais qui n'a jamais fleuri, parce que placé trop à l'ombre ; je vais le retransplanter en plein soleil ! Ci-dessous, un très ancienne souche de lantana, que j'ai taillée entièrement il y a environ un mois et demi en gardant seulement trois ou quatre bras sans feuilles, à l'exception d'une petite ramure (celle qui a des fleurs actuellement) ; aux extrémités des bras principaux, un abondant feuillage est déjà apparu et l'on devine déjà quelques capitules annonciateurs de fleurs d'ici un mois : Un autre massif tout jeune issu de bouturages (qui avait fleuri l'an dernier) :

Bonjour Lucy, Cela m'a donné l'idée d'aller faire un tour de jardin pour dénicher quelque petite rose, même si les floraisons touchent ici à leur fin. J'ai trouvé ces deux variétés de rose sans pouvoir mettre un nom dessus. Sur la seconde photo, on peut voir un rosier nain volumineux et vivace qui a fait une nuée de roses depuis plus d'un mois, et j'aime énormément la couleur de ce rouge, que je ne saurais qualifier non plus ; s'il fallait donner un nom à ce rosier, la fantaisie me viendrait de l'appeler "variété Lucy Van Pelt" (si je puis me permettre ). Je trouve que cela sonne bien, non ?

Bonjour Dan, Finalement, cette question d'épines et de piquants, à laquelle tu es sensible, m'interpelle. Par exemple, j'ai constaté à propos des agrumes que plus les fruits sont amers et plus les arbres ont de très longs piquants (3 à 4cm). Ce qui me fait dire que ces arbres fruitiers devaient être à l'origine non seulement porteurs de fruits amers mais également pourvus de très longs piquants pour se défendre de gros prédateurs, à une époque où les lézards avaient la dimension des alligators.

Oui, Lucy, tout cela dans ma petite cour ! Ces agrumes sont courants dans le pourtour méditerranéen, mais c'est vrai, ça donne une petite touche exotique dans un jardin Tes petites roses rugosa me font penser un peu à la couleur des fleurs du ciste cotonneux qui est une plante emblématique des collines de Provence, même si le feuillage est très différent. J'aimerais bien, un jour, en ramener de la colline et essayer d'en planter dans le jardin, à côté des thyms et des lavandins. Ciste cotonneux (trouvée sur le site gb-provence.com) :

Oui, Dan, je me souviens de ta lavande. La sauge avait fleuri en avril (Il en existe des dizaines de variétés) :

Des plantes parfumées qui poussent chez vous ? La verveine en fleur : Fleurs de lavande :

Par cette journée ensoleillée, voici de tout petits agrumes encore tout verts. Deux citrons "quatre saisons" (au centre de la photo) : Des citrons qui ont la particularité d'avoir la peau lisse et une couleur orangée : Une orange douce, de forme un peu allongée comme les citrons : En revanche, les oranges amères sont dès le début de forme arrondie : Les clémentines amères sont également de forme arrondie : Le pamplemousse, également de forme arrondie :

Bonsoir, Cet air si profond de Puccini "Vissi d'arte" par Maria callas

Premières petites fleurs de plumbago rampant. Parfois une simple fente dans la roche avec quelques grammes de terre suffit comme lieu de vie au plumbago. A l'automne, les feuilles deviennent rouge violet avant de tomber.

Bonjour, Oui, PapesseJeanne, bignone à droite. D'ailleurs, j'en surveille la progression fulgurante chaque année afin de préserver suffisamment d'espace vital à la vigne grimpante, car c'est appréciable d'avoir de belles grappes de raisin de table (une cinquantaine de grappes l'an dernier pour un seul pied de vigne grimpante).

Juste un petit clin d'oeil enjoué à ton "Connaissez-vous ces deux arbres mystérieux ?" C'est super d'avoir gardé cette vieille souche. Petite grappe de vigne grimpante (sur la gauche de la photo) :

Bonjour Querida, En allant faire un tour de jardin pour voir si ça pousse, des cris mystérieux dans le pamplemoussier ont attiré mon attention... Deux oiseaux extraordinaires, sans doute échappés d'une volière, ou alors venus du sud après les pluies, je ne sais. Dan connaît peut-être le nom de ces deux oiseaux mystérieux ?

Ce matin, un lys jaune :

Coucou Lucy, tu sais que j'ai encore en mémoire tes belles photos de prés aux mille fleurs (figurant dans ce topic), où tu cours, cours, cours....