Tequila Moor

Diantre, il appert que l'Illustre Monseigneur Macron acceptera sans broncher la rédaction de toute nouvelle constitution que réclame le bon peuple, surtout si cela peut remettre à zéro les compteurs concernant sa propre réélection, et permettre à Sa Seigneurie de rester sur le trône le plus longtemps possible. Par contre : "limiter le pouvoir de l'exécutif"... de la part de Son Illustrerie ? Sérieusement ?

10 juillet 2024, le retour du coach en séduction Le rire comme arme de séduction massive ? Vous délirez, mon bon… Il y aura bien sûr quelques femmes attirées par les hommes drôles, c'est toujours bon à prendre. Mais il ne faudrait pas croire pour autant qu’attirance rime avec plaisir des sens : un drôle, s'il est laid, aura beau faire rire toute une assemblée, il ne jouera que son rôle dévolu de boute-en-train. Soit celui qui excite la jument avant qu'on ne lui amène l'étalon qui va la prendre. Drôle ou pas, mieux vaut être beau, tout du moins présentable : c'est un meilleur investissement. Cependant, être beau mais triste à mourir, ça n'est pas un différentiel produit très avantageux sur le marché du sexe. Dosez mon cher, dosez… Là est le secret !

Et alors ? Toi tu n'arrives pas à avoir de relations sexuelles alors que tu sais lire (un peu) et écrire (beaucoup)... C'est donc que c'est indépendant.

Là ce serait plutôt Lucy in the glass with houblon...

Lucie m'intéresse. Tu penses que je peux me faire offrir combien de bières si je lui fais une chanson rien qu'à elle ? Car la bière, c'est important...

9 juillet 2024, d’étranges idées Le monde est tout et je ne suis rien. Le monde est rien et je ne suis tout. Le rien est monde et aussi mien. Le rien est mien et même immonde. Mais comment fait-on pour être ? Demande au monde. Etrange idée : demander au monde. Idée bien plus étrange : affirmer que le monde est – ou tout ou rien – sans le lui demander.

7 juillet 2024, rêve dernier avant paradoxal réveil Une sensation-mort s'arrache de son vouloir, tandis qu'à l'inverse et devant, se noue, une arachné-schizoïde d'un mâcher qui se révèle guttural... car cet idiome étranger a été greffé, don contre ablation de sa fonction langagière, et maintenant l'interface/miroir est chargée, chirurgie, de l'échange entre elle-autre et les siennes-différentes. Contact prend communication. Couleurs, mouvements, haut est proche : une mélodie vrombissante l'appelle, comme toujours, comme encore. Et cela sort, d'une matrice-machine, fluide oxygéné qui se répand en cet aire : calorique, et vermeil d'émerveille – cela goûte, gaiement, d'un calme électronisé, à l'anonyme azote liquide qui se solidifie en ses pores. Friandises de bienvenue. Pas penser comme nous, pas agir comme nous, mais vouloir comme nous, se fixe en une pulsation anamorphique : écoulement joyeux qui s'égrène sinusoïdalement, son pseudopode-temps se vrille devant, un non-vide effleuré d’escadrille imposée, portant au pied une espadrille bon marché. Driiiiinnnnnnnnnnnnnnnnnng ! Connerie de réveil. Lève-toi, et marche... Jusqu'à la salle de bain.

Pour voir autre chose ! Tu sais, le fameux "on a jamais essayé alors pourquoi pas ?"

Faut en profiter pour prendre un amant ! Enfin, je dis ça...

Sur Facebook ils sont une armée de modérateurs pour rectifier ce genre de soucis, ainsi que des robots qui surveillent les posts à la recherche d'insultes ou de mots problématiques, ce qui n'est pas le cas de FFR.

A mon avis, pour éviter que des personnes de mauvaise foi modifient leurs messages avec du retard pour affirmer "non ce n'est pas vrai, je n'ai pas dit ça !" ou bien pour éviter que des trolls viennent rectifier leurs messages après coup pour y insérer des insultes, voire du contenu illégal.

Ah oui, je comprends mieux : c'est que j'ai hérité du statut comico-honorifique "Serial Banneur" sur le forum il y a plusieurs années, lors d'un poisson d'avril, et depuis je suis en bleu (un peu comme les modérateurs et animateurs, qui sont aussi en bleu, mais qui ont un vrai rôle sur le forum).

Le problème des fesses poilues, de toute manière, n'apparaît pas quand on veut les caresser, plutôt quand on veut les embrasser goulûment...

C'est pourquoi, si on refuse l'arnaque, il faut refuser l'hétérosexualité.

On avait dit que c'était mézigue qui faisait dans le grossier... Si tu me piques ce rôle patriarcal, comment je vais faire ? Tu me déconstruis, sniff...

7 juillet 2024, Harry Potter J’en discutais hier soir au bistro avec Dédé, recordman de Paname de la plus grande absorption de Picon-bière en l'espace d'une partie de flipper, millésime 1979 : nous devisions sur les mérites comparés de Britney Spears et de Lara Fabian. Et d'un coup, illuminé par une révélation subite, ou était-ce la bibine, je lui dis "Tu sais quoi Dédé ? Harry Potter c'est un peu le Sartre pour enfant du XXI° siècle : il y a tout dedans, de la nausée, des mains sales, du huis-clos, même le diable et le bon dieu, c'est dire si c'est bien..." Vexé, mais obligé de reconnaître la supériorité de mes arguments, il a fini par payer sa tournée générale devant les applaudissements du reste des piliers, accoudés au comptoir.

Il est vrai que l'hétérosexualité est une arnaque, mais au fond pas plus que la vie elle-même.

6 juillet 2024, assoiffé à satiété juste dormir un peu, avant de reprendre la route, la longue route, celle qui dure, celle qui emmène au bout, de l'autre côté de l’ennui, celle qui entraîne au bord, celle qui flirte avec la mort, plus près, encore plus près, là où ne réside aucun espoir, aucune haine, aucun amour, dans la pénombre de la multitude, en voyage ou en rêve, dans la clarté de la solitude, vers l'extérieur, à l'intérieur, en dehors de mon intérieur et de mon extérieur, dans le néant le plus secret, dans le chaos le plus complet, enfouie sous la poussière des beaux jours, de nouveau en fuite, depuis hier et pour toujours

Et ouais, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Qu'importe l'ascension pourvu qu'on voit l'Everest. Qu'importe drague... charme... séduction... pourvu qu'on voit les fesses.

C'est vrai que c'est étrange, mais si ça peut permettre que l'enfant ne soit pas brimé pour ses petites bizarreries de comportement, pourquoi pas ? Surtout s'il doit être confronté à un environnement inconnu et pouvant potentiellement devenir hostile. En même temps, il me semble que c'est le genre de tenue qui pourrait attirer des harceleurs. (bon OK c'est peut-être ma paranoïa naturelle qui s'exprime) Si je rapproche ceci d'une situation que j'ai connue, cela me fait penser qu'il n'y as pas de solution optimale. Quand je me promenais enfant avec ma mère schizophrène, qui pouvait avoir un comportement semblant très étrange pour le commun des mortels (parler tout haut, voire insulter des harceleurs imaginaires, entre autres), il y a bien 2-3 fois où une telle tenue aurait informé les personnes rencontrées qu'il ne fallait pas avoir des envies de meurtres à son égard quand ses délires démarraient... N'empêche que ça lui faisait du bien aussi de se fondre dans la masse le plus possible, de ne pas être perçue comme anormale 100 % du temps. Donc je ne sais pas (sans compter que les manifestations externes de l'autisme de cet enfant ne sont sûrement pas les mêmes que le type de schizophrénie qu'elle avait). Compliquée comme situation.

5 juillet 2024, bon & mauvais côtés Now I hear through the windows I hear that the wind blows From the wrong side of town I see all the shrines I see that, the sun shines On the right side of town Is it me Or is it now? That my love Has gone around That my love is gone Forever down Now I feel, through the deep sea I feel it drowning me In the wrong side of town I know you’re in town A right life, on your own On the right side of town Is it me Or is it now? That my love Has gone around That my love is gone Forever down TRADUCTION Maintenant J'entends à travers les fenêtres J'entends que le vent souffle Du mauvais côté de la ville Je vois tous les sanctuaires Je vois que le soleil brille Du bon côté de la ville Est-ce moi Ou est-ce maintenant ? Que mon amour A fait le tour Que mon amour est parti Pour toujours Maintenant Je sens, à travers la mer profonde Je sens qu'elle me noie Dans le mauvais côté de la ville Je sais que tu es en ville Une vie saine, toute seule Du bon côté de la ville Est-ce moi Ou est-ce maintenant ? Que mon amour A fait le tour Que mon amour est parti Pour toujours BANDE SON

En tout cas, je préfère quand les femmes me draguent, ou au minimum veulent me séduire. Je comprends jamais rien au charme, moi...

Si, très clairement, mais bon... On sait depuis l'invention de la démocratie que c'est un système qui laisse s'exprimer la connerie humaine : rien n'a changé depuis la condamnation à mort de Socrate. L'avantage est qu'à notre époque, notre classe politique a plutôt tendance à manipuler les votes (bel usage du comique de répétition : encore et toujours prendre les électeurs en otage en leur demandant de faire un "front républicain" contre le Parti X, alors qu'il suffirait d'interdire X pour ne plus jamais avoir à faire de "front républicain", car si ce Parti n'est pas républicain il devrait juste être interdit), à faire revoter quand le vote n'a pas été exprimé dans le bon sens, et autres techniques de bon aloi pour ne plus s'emmerder avec la masse des abrutis. Finalement, il n'est guère besoin d'éduquer les masses selon le vieux projet platonicien : suffit juste de corriger les conneries qu'elles votent, et hop !