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L'Iceberg de la Crise Existentielle : 21 idées philosophiques sombres & dérangeantes (Creepy Machine)

Par Tequila Moor, 24/04/2025
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Commentaires

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Je viens d'écouter attentivement et avec beaucoup d'intérêt la première heure de l'exposé donné par le vidéo précédent.

Je vais plus tard poursuivre l'écoute de la demi-heure suivante.

Je vais ensuite reprendre chacune des 21 idées individuellement développées dans le vidéo pour placer les commentaires de ma petite et humble personne d'abord sous le vidéo YouTube du bonhomme qui l'a créé, et ensuite sur cette rubrique de ForumFr. ci-après.

À bientôt, donc.

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Idée 1 -  Pourquoi y a t-il quelque chose et pas rien ?

 

Deux tentatives de réponse peuvent être proposées pour expliquer le «quelque chose» et le «rien», à savoir, soit Dieu comme origine surnaturelle du monde, soit l'éternité matérielle excluant le surnaturel et donc Dieu et l'origine du monde.

Le croyant choisira Dieu.

L'athée choisira la matérialité.

Mais qui aura raison, du croyant ou de l'athée ?

Chacun aura son avis.

Mais la matérialité du monde penche pour l'athéisme radicalement scientifique et athée, fer de lance de la destruction de la foi, cet habit de cérémonie de la crédulité.

Cela dit, nous avons dans le monde de la pensée de grandes réflexions sur la question de savoir pourquoi y a t-il quelque chose et pas rien, le sommet étant atteint avec les centaines de pages de Leibnitz. 

Ce grand penseur avait pour but de démontrer que si les choses sont sans raison, le monde devient absurde. Dieu est donc la cause dernière et ultime, ce qui justifie toute chose existante.

Du point de vue de l'athée radicalement scientifique et athée, Dieu n'est pas une réponse. C'est l'expression d'une ignorance totale, mais camouflée derrière une érudition fautive. D'ailleurs la création de Dieu par l'homme est toujours fondée sur l'ignorance (au sens littéral et non péjoratif du terme).

Aujourd'hui nous savons que le monde est absurde, qu'il n'a aucun but et que Dieu a été assassiné, comme nous l'a annoncé Nietzsche, et que le meurtre a été commis par Spinoza. 

Cela dit, depuis Socrate, celui de Platon, nous savons la valeur incalculable du questionnement des penseurs de la pensée se pensant elle-même qui ne proposent jamais aucune réponse mais qui ont un savoir très important sur tout ce que l'on ne sait pas.

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Idée 2 - La mort

 

Le choix de la considération de la mort est offert à tous.

-  Soit la pensée platonicienne, idéaliste et thélogienne faisant la place belle à la foi, cet habit de cérémonie de la crédulité qui ne se produit que dans le domaine de réalité de la psychologie, domaine où peuvent se développer les idées les plus fines comme les plus dépourvues d'intelligence.

-  Soit la pensée démocritéenne, matérialiste, scientifique et athée s'exprimant par le principe voulant que le monde est composé d'atomes qui se rejettent ou s'assemblent pour lui donner sa forme.

Avec l'idéalisme, le droit d'expression est autoritariste au point qu'elle permet d'avancer sous couvert de bon sens - et de tautologie - absolument tout ce qui passe par la tête du premier venu, à commencer par la mort et son cortège de paradis, de purgatoire, d'enfer propre au christianisme, les récits de mort imminente n'ayant que la valeur du récit et c'est tout, ainsi que l'origine prouvée toujours par la tautologie de la création du monde par une divinité située hors du monde et donc surnaturelle.

Avec le matérialisme, la vie est constituée d'atomes qui se sont accrochés pour lui donner sa forme. Tout surnaturel, tout arrière-monde, tout bon sens soufflé à l'oreille des crédules par le premier venu, tout ça est banni. La maxime d'Épicure, matérialiste parmi les matérialistes, est claire et indiscutable dans tous les domaines de réalité, quantique, classique, biologique, psychologique >>> «Si j'y suis, la mort n'y est pas, et si la mort y est, alors je n'y suis pas» <<< Il est tout entier dans cette pensée matérialiste, scientifique et athée, le courage du meurtre de la mort. Du meurtre de la mort. Du meurtre de Dieu et de la mort qu'il a créé dès son début dans le domaine de réalité d'une psychologie rattachée l'air de rien à une génétique ordonnant au corps de conserver son intégrité.

La recherche d'une éternité du corps et donc de l'esprit est une conséquence de la génétique. Mais cette génétique est impuissante sur le point de vue portée sur la mort. 

La mort n'est évidente qu'à partir du point de vue porté sur le cadavre d'un autre, des autres. De ce point de vue, chacun est évidemment concerné par sa propre mort vue par un proche, par des proches, ou même par des lointains, et le stoïcisme a raison de conseiller à chacun de s'occuper de sa propre mort. Le testament a été inventé à cette seule fin. Le testament peut être intellectuel comme matériel.

Cela dit, la mort de soi-même est absolument invisible pour soi-même. Et, en passant, la mort imminente, ce n'est pas ça, la mort, la vraie mort. La vraie mort du point de vue du cadavre de soi-même, ELLE N'EXISTE PAS. Il est possible que cette inexistence de la mort conduise à prendre conscience de sa propre éternité. De l'É TENITÉ DE SA PROPRE VIE, DE SON PROPRE INSTANT, comme nous le propose avec bienveilance la pensée matérialiste, scientifique et athée.

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