Aller au contenu

Scénon

Membre
  • Compteur de contenus

    3 629
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Scénon

  1. Ce qui est plus douloureux encore, c'est de vous voir confondre fécondation et accouchement. Je puis vous accorder sans problème que là, vous n'inventez rien ; mais je maintiens que vous inventez que la Bible insiste sur les douleurs de Marie éprouvés lors de l'enfantement.
  2. Bravo ! Selon vous, la Bible non seulement affirme que Marie enfante dans la douleur, mais en outre “n'omet pas d'insister là-dessus” ; et tout cela avec une citation à l'appui, à laquelle “on tient”. Et hop ! les autres de “liker” illico presto, “parce qu'une femme ça en doit baver, la religion en a décidé ainsi, etc.” La Bible, d'un bout à l'autre, ne dit pas un mot sur ces prétendues douleurs de Marie. Bien plus, toute la tradition chrétienne affirme (et insiste) que “contre l'ordinaire, elle enfanta sans douleurs”. Je puis citer quelques sources, mais à quoi bon ? il est plus intéressant de déblatérer dans et sur le vide, n'est-ce pas ? Car qu'à cela ne tienne ! “C'est qu'il y a – d'autant plus !!! – une volonté dissimulée de la soustraire au péché, ah mais !!” On se permet d'émettre son petit jugement sur tout ce qui touche aux profonds mystères de la religion en faisant dire à celle-ci tout et son contraire, au gré des lubies, des préjugés et des revendications stériles. Et d'autres applaudissent à du vent, alors que la parole des Écritures est là, précise et solide, ainsi que tout le poids des auteurs traditionnels.
  3. Bonjour Marinala,

    Heureux de savoir que certain(e)s apprécient discrètement mes contributions, là où tous les autres se sont lassés de leurs propres commentaires moqueurs et ignorants.

    Merci en tout cas, je n'écris pas en vain, vos “like” me font plaisir !

    Cordialement,

    Scénon

    1. Marinala

      Marinala

      Bonjour Scénon ,

      Je n'interviens que rarement sur ce forum, mais je ne pouvais pas ne pas " liker "vos contributions. Elles me parlent, je comprends de quoi vous parlez, il me paraît donc normal de vous le faire savoir. 

      Croyez moi Scénon,  vous n'écrivez pas en vain, loin de là.  

       

      Bonne journée à vous.

       

       

       

       

       

  4. Concluons ! La question posée mérite que l'on y réponde par une autre question, pleinement « innocente » : « Elle était fort en peine, et vint me demander Avec une innocence à nulle autre pareille, Si les enfants qu'on fait se faisaient par l'oreille. » (Molière, L'École des femmes)
  5. Ce qu'une femme avait perdu Une vierge nous l'a rendu, Lorsque la foi te fit concevoir par l'oreille. (Honorat de Bueil de Racan)
  6. Que les siècles s'en étonnent donc ! L'ange apporte la semence ; La Vierge conçoit par l'oreille Et, confiante en son cœur, met au monde l'Enfant. (Hymne Quem terra pontus)
  7. Il est possible que vous n'ayez pas lu ma plus récente remarque, ajoutée un peu plus tard. Votre réponse a le mérite d'être honnête. J'ignore si nous lisons les mêmes textes, vous et moi ; si oui, nous ne les lisons avec les mêmes yeux. En tout cas, ceux que je lis me passionnent généralement, et toujours m'instruisent de ce que j'ignore encore.
  8. Je ne peux que répéter ce que j'ai répondu plus haut une question très similaire, mais j'en extrais l'essentiel : Et pour être tout compte fait entièrement franc avec vous : non, personnellement, je n'ai pas expérimenté cette science ; je n'ai pas le droit de faire croire à qui que ce soit que c'est le cas tant que cela ne l'est pas.
  9. C'est une question indiscrète à laquelle je ne me sens nullement obligé de répondre. Et quand bien même je répondrais par “oui” ou par “non”, aucune des deux réponses n'ajouterait rien à ce que vous pourriez lire dans un texte prophétique. Il ne me semble pas, dans la mesure où je parle d'une science, non d'un postulat.
  10. Dans ce cas, vous n'êtes pas concerné par elles. Cela a le mérite d'être clair.
  11. Jusqu'à ce jour, mon corps est pur du commerce nuptial : je ne connais pas cette pratique, sauf pour avoir entendu le Verbe, [...] car mon cœur reste vierge. (Euripide, Hippolyte)
  12. En effet, ce ne peuvent être que des descriptions d'expériences. Généralement, quand on cherche à s'approcher d'une science, on s'adresse à des ouvrages de connaisseurs, ou à ces connaisseurs en personne. Ce qu'ils enseignent ou prétendent enseigner, oralement ou par écrit, on le vérifie ensuite expérimentalement.
  13. Il est curieux de voir comment on peut lire les textes différemment selon les lunettes qu'on décide de mettre. Les termes de la vision d'Ézéchiel sont d'une grande précision (ce qui vaut encore plus quand on la lit en version originale), et les grands commentateurs juifs et chrétiens ne sont pas moins précis quand il s'agit d'en interpréter les détails. Je ne connais pas, par contre, ou si peu, les commentateurs “de tous poils” – il est amusant que vous employez cette formule, qui désigne à l'origine, justement, les profanes –, mais je crains que ce soit la lecture d'un d'entre eux, ou de plusieurs, qui vous inspire ce “à ce qu'il semble”.
  14. Vous voulez une lapalissade ? C'est celle qui fonde le prophète. Deux beaux exemples se trouvent au début des livres d'Ézéchiel et d'Isaïe.
  15. Non, il existe une différence fondamentale entre l'expérience mystique, impermanente, illusoire et soumise au changement, et l'expérience, disons, prophétique, constante, ferme et invariable.
  16. Je n'ai jamais parlé d'opérations mystiques ou mentales, mais d'expérience sensible, physique.
  17. Si mes souvenirs sont bons, dans le passé j'ai déjà essayé d'orienter au moins à deux reprises, sur ce forum, la recherche de ceux qui posaient publiquement ce genre de question. Le résultat était invariablement le même : tous détalaient comme des lapins, étaient soudain aux abonnés absents, surtout ceux qui avaient coutume, depuis des années, de réclamer avec une certaine suffisance des «preuves de l'existence de Dieu». Mais chaque fois que ce thème est un peu perdu de vue, les mêmes personnes rappliquent et continuent, encore des années plus tard, à se demander quelles pourraient bien être ces fameuses preuves ; ou à reprocher aux autres, avec plus ou moins d'ironie, qu'«on ne leur en apporte jamais» ! Quelqu'un est-il sincèrement intéressé par cette science ? Il saura très vite et très facilement dans quelle direction chercher. Les textes fondateurs des religions sont légion, il suffit de les lire attentivement, ainsi que leurs grands commentateurs. Donc, pour vous répondre sans détour : à moi, cette fois, de me défiler !
  18. Je salue l'honnêteté de votre raisonnement. La science qui est à la base de toute religion n'est certes pas de même nature que les sciences humaines ; elle n'en est pas moins, je me permets d'insister sur cet aspect fort méconnu, expérimentale et sensible – très éloignée, donc, d'un “raisonnement émotionnel qui prévaut”.
  19. C'est là un préjugé très courant. En réalité, la base ou le fondement de toute religion est une science, un savoir, une connaissance expérimentale et sensible.
  20. C'est celle dont la foi pour notre sauvement Crut à la voix de l'ange et conçut par l'oreille. (Jacques du Perron, Cantique de la vierge, 1622)
  21. J'ajouterai pour ma part une quatrième catégorie, et pas des moindres: celle des hommes qui ont laissé des témoignages de leur expérience, indubitables, conformes et unanimes.
×