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Scénon

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  1. Scénon

    La mort

    «Les mystères de la mort étaient connus et expérimentés dans l'Antiquité beaucoup mieux que de nos jours où on se contente de révélations dites scientifiques, consolantes et sans consistance comme La vie après la vie et Les morts nous parlent, anesthésiants qui n'instruisent en rien des redoutables mystères de l'Au-delà dont l'expérimentation exigerait une détermination et un savoir peu communs.» (E. d'Hooghvorst, Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, t. I, p. 76)
  2. A LA NAISSANCE Un matin je m'éveillai vieux, pauvre et solitaire, quand l'idée me venant que Dieu seul souffrait en moi tout cela, je bondis comme un puissant seigneur tout ruisselant d'or frais. (L.C., Poèmes de la Résonance)
  3. Ce qui nous pend au nez, c'est un corps dévoré par les vers, et un esprit abandonné à et vampirisé par ses propres visions délirantes. Ce programme peu alléchant a pourtant l'air de tenter certains...
  4. Il est difficile de saisir exactement les intentions d'hommes qui n'ont pas laissé d'écrits. Les Grecs n'ont jamais prétendu donner du sens à ce qui n'en avait pas, ni à ce qui en avait déjà. Par contre, ils paraissent parler en connaissance de cause sur bien des sujets, entre autres sur ceux liés à la mort et à la palingénésie.
  5. Tout doctrine originale, en effet, est liée à la source, à l'origine. Les autres? elles s'en éloignent toujours plus. Donc, oui, qui sait? les Grecs ont-ils raison.
  6. C'est vrai, cela m'avait échappé! On trouve le mot grec littéralement dans Matthieu XIX, 28 et Tite III, 5. Le mystère autour de la palingénésie est assurément bien gardé. Il ressort en tout cas du passage cité de Tite, et aussi de Jean III, 5, qu'il faut être lavé d'une eau pour renaître. On trouve la même chose dans le Corpus Hermeticum.
  7. Asimov et sa Gaia me sont inconnus. Le terme «palingénésie» vient tout droit de chez les anciens Grecs, je ne pense pas qu'on le trouve dans la Bible, mais il y a sûrement des rapprochements à faire avec «l'angle biblique», comme vous dites.
  8. S'il s'agit de la naissance de l'homme déchu, oui, mais il y a aussi ce que les Grecs appelaient la palingénésie ou renaissance, régénération; celle-ci m'intéresse au plus haut point.
  9. Si le rire est le propre de l'homme, le sale de l'homme est ce gémissement dans lequel nous avons tous été conçus; et cette conception conduit tout droit à la mort.
  10. Certes, mais ce n'est pas là nécessairement une définition correcte, comme je crois l'avoir assez nettement suggéré; le reste de votre contribution me paraît hors sujet.
  11. C'est une contribution qui se veut amusante, je suppose. Encore faudrait-il savoir qui est Ribery pour pouvoir rire avec vous... Et sinon? sur ce qui différencie la vie de la mort?
  12. Avec des «si»... Une antique sentence définit la mort comme la séparation du corps et de l'esprit.
  13. «Les mystères de la mort étaient connus et expérimentés dans l'Antiquité beaucoup mieux que de nos jours où on se contente de révélations dites scientifiques, consolantes et sans consistance comme La vie après la vie et Les morts nous parlent, anesthésiants qui n'instruisent en rien des redoutables mystères de l'Au-delà dont l'expérimentation exigerait une détermination et un savoir peu communs.» (E. d'Hooghvorst, Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, t. I, p. 76)
  14. Nous sommes tous vampirisés, nous nous rapprochons chaque jour un peu plus de notre tombeau, la menace d'une existence de «mort vivant» devient sans cesse plus grande et plus réelle, et on demande «comment devenir un vampire, s'ils existent vraiment»?! Il faut être aveugle ou avoir les yeux volontairement fermés pour ne pas voir la réalité qui nous pend au nez...
  15. D'accord, là je vous suis. Il convient d'ajouter à cette liste Suétone: il parle d'un certain Chrestos, mais pas de son supplice.
  16. Vous venez d'écrire: «J'ai cité Tite-Live et ses allusions à la crucifixion et au poteau, comme j'aurais pu tout aussi bien citer Flavius Josèphe ou Tacite». Vous aviez écrit aussi, plus haut dans ce fil: Mais peut-être vous ai-je mal interprété, c'est possible. En tout cas, il me semble qu'aucun de ces trois auteurs parle de la crucifixion de Jésus, ou de Jésus attaché au poteau. Maintenant, s'il s'agit de l'attestation, par ces auteurs, de cette peine infligée par les Romains contre certains malfaiteurs, je suis évidemment moins catégorique. Mais était-ce là votre intention?
  17. Tacite ne parle pas de la crucifixion ou du poteau, ni d'ailleurs Flavius Josèphe, et encore moins Tite-Live.
  18. Dieu n'est pas une abstraction délirante de l'esprit, comme les descriptions de certains croyants pourraient le faire croire. C'est une réalité vivante qui se voit, qui se sent, qui se palpe, qui se goûte et qui donne la vie impérissable. N'est-ce pas suffisant et merveilleux? Quelqu'un a dit: «Personne n'a jamais vu Dieu», mais nous disons: «Tous voient Dieu journellement, mais nul ne le reconnaît». Oh! stupeur de l'évidence éclatante que nul ne voit! Oh! humour trop cruel du Parfait qui resplendit! Oh! stupidité maudite de notre orgueilleuse malice qui nous aveugle totalement!
  19. Oui, ou plus exactement: pour avoir le «clair de l'allume», il faut aller chez la voisine où l'on bat le briquet.
  20. «Sots qui pensez Dieu, allumez-le en vous!»
  21. Scénon

    Allez au théâtre !

    Excellente initiative! Je vais régulièrement au théâtre. Dans un mois, je ne voudrais pour rien au monde manquer la représentation de la pièce «Charles et Pandoque». Il faudra certes se rendre en Belgique pour y assister, mais je crois que le déplacement vaudra la peine. Enfin, c'est mon avis.
  22. Revenons au poème intitulé «A Louis Cattiaux». Je me permets de le citer une seconde fois; peut-être quelques intervenants attentifs y verront-ils un certain intérêt pour la discussion: Etrange visiteur venu d'ailleurs, Allègre charlatan de Dieu, Roi couronné cependant, En mendiant déguisé, Au pays du roi Louis envoyé, Portant son lourd Message A des foules indifférentes. Tu foulas une terre ingrate, Libre parmi les enchaînés, offrant la liberté, Juste parmi les condamnés, offrant le salut, Riche parmi les pauvres, offrant la richesse, Vivant parmi les agonisants, offrant la bénédiction. Nous n'avons vu passer qu'un mendiant inutile, Disent-ils, cette indigne race de notre beau pays démocratique. C'était le Roi couronné, dites-vous? Mais voyons! il fait longtemps que nous l'avons décapité. Eh bien! sache, ô race indigne, Qu'il n'a fallu qu'une pieuse Salomé Pour recueillir en secret cette tête, Principe et fin du prophète, Aveuglément refusé.
  23. (HS: Euh... Jacquolive, nous sommes en période de Pâques !...)
  24. Je suis sans doute de bonne volonté, mais vous m'excuserez de ne pas être tenté de perdre mon temps à analyser ni à discuter des «conneries», comme vous dites. Ne le prenez surtout pas mal.
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