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Tout ce qui a été posté par Scénon
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C'est vous qui le dites... Je ne l'ai pas vu de mes propres yeux, mais bon ! je veux bien vous croire sans en avoir la preuve formelle, visible et tangible.
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J'en suis incapable. Prouvez-le-nous, s'il vous plaît, si vous le pouvez.
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Je ne suis pas sûr de bien vous comprendre. Le débat s'enlise un peu parce que nous n'avons pas, semble-t-il, les mêmes principes de recherche ni, manifestement, les mêmes références. Pouvez-vous me dire simplement sur quelle base vous fondez votre connaissance, ou votre définition, de la nature de Jésus?
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Aux yeux de tous les gens instruits, d'hier, d'aujourd'hui et de demain, qu'ils soient scientifiques, historiens, poètes, physiciens ou auteurs de romans, d'Évangiles et de textes prophétiques, les écrits et les faits semblent avoir une grande importance, oui, certainement. Je ne suis donc pas surprenant, mais peut-être plutôt conformiste, et pas original pour un sou. Mais je suis prêt à m'amender, et à ne pas accorder plus d'importance à ce que vous venez d'écrire, qu'à des textes aussi précis, savants et surprenants que ceux des évangélistes, par exemple. (P.S. Sauf erreur, la phrase à laquelle je réponds m'était adressée en un premier temps, mais suite à une modification, vous l'adressez à présent à Azed... et aussi à Anatole !)
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Je n'attribue certainement aucune connaissance de Dieu à des croyants. On ne peut légitimement en accorder qu'à des connaisseurs, vrais ou supposés, à ceux que la tradition appelle tantôt “prophètes”, tantôt “poètes”, ou “sages”, “témoins”, etc. Évidemment, la connaissance de Dieu n'a rien de rationnel, encore moins de poppérien, cela va de soi. Elle n'est est pas moins, d'après les témoignages, expérimentale et expérimentée, ou pour employer un autre mot : sensible, au sens le plus précis du terme.
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Les “millions” de pages sont devenus des “milliers” de pages... Je vous ai déjà fait remarquer qu'il ne peut s'agir que de quelques centaines de pages tout au plus. Soyons donc mathématique : dans l'édition de La Sainte Bible de Crampon, les Évangiles couvrent très exactement 132 pages ; dans celle de la Pléiade, où la disposition du texte est moins serrée, de 315 pages. De plus, je le répète, la liste “noire” des citations produites par Azed n'est pas exhaustive. Vous êtes vraiment étrange ! On vous affirme que “Jésus n'était pas qu'amour et humanisme”. Vous demandez d'illustrer cette affirmation. Azed vous livre alors une série de citations qui montre très exactement pourquoi “Jésus n'était pas qu'amour et humanisme”, et vous lui reprochez ensuite de “piocher ce qui l'amuse” ! Exactement ! Toutes ces citations n'en sont pas moins authentiques.
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Je me pose la question aussi, figurez-vous, tellement les Évangiles le présentent autrement.
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Azed peut se défendre lui-même, je suppose, mais vous vous trompez : tous ces passages, et d'autres de la même veine, se trouvent bien tels quels dans les Évangiles qui composent tout au plus quelques centaines de pages, rédigées non par des quidam, mais par les Évangélistes en personne. Et pourquoi s'agirait-il forcément de “méchancetés” ?!
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Voici comme on le voyait traditionnellement : un Juge redoutable (et musclé !) : Et voici ce qu'on en fait souvent :
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Je ne suis pas sûr qu'il soit approprié de parler de “page noire”, mais il est certain qu'on fait souvent du “doux Jésus” un personnage aseptisé, très éloigné du caractère bien trempé, et souvent peu amène, que nous décrivent les Évangélistes – eux-mêmes d'ailleurs souvent à tort présentés comme ayant cherché à édulcorer et idéaliser, de mille et une façons, le portrait du bonhomme ; ces citations prouvent qu'on est très loin de l'image d'un bisounours.
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Je me permets de réagir à votre réponse, du reste très clairement formulée, et à laquelle je ne trouve pas grand-chose à redire, sauf peut-être sur un point. En effet, selon ce que vous entendez par “notre”, on pourrait apporter une nuance significative. Si ce mot regroupe tous les hommes sans distinction, vous avez sans aucun doute raison. S'il ne fait allusion qu'à ceux qui ne connaissent pas Dieu, les choses se présentent autrement. Car, si nous parlons ici et ailleurs de Dieu, c'est toujours parce qu'au départ, dans tel ou tel contexte historique, des hommes se sont présentés disant plus ou moins explicitement : « Je vous parle de Dieu par connaissance expérimentale. Croyez-moi ou ne me croyez-pas, mais je sais de quoi ou de qui je parle. » De toute manière, Dieu est présenté comme connaissable et expérimentable, que l'on croie ou non à ceux qui l'affirment. Pour le dieu “Spaghetti” et autres licornes roses, les choses se présentent très différemment : ils sont explicitement décrits comme de pures inventions caricaturales, et je n'ai absolument jamais entendu parler de personnes qui y croyaient, ou qui ajoutaient foi à leurs inventeurs (ces derniers ne s'en cachant d'ailleurs pas de l'être), ne fût-ce qu'une seconde.
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Permettez-moi d'abord de préciser que je ne déclare jamais ma croyance ou non-croyance sur ce forum, pour différentes raisons qu'il n'est peut-être pas utile de préciser. J'ignore donc si, en ce cas, ma réponse a un quelconque intérêt pour vous ; vous me le direz. Dieu est une hypothèse pour tous ceux qui, par là, déclarent implicitement ne pas l'avoir expérimenté. L'athée, me semble-t-il, se déclare tel parce qu'il estime qu'il ne s'agit de rien d'autre qu'une hypothèse, et non d'une réalité, pourtant revendiquée comme telle par de nombreux (soi-disant ou authentiques) témoins. Pourquoi ces mêmes athées acceptent-ils souvent d'autres sortes d'hypothèses (par exemple, des théories scientifiques compliquées, pourtant uniquement maîtrisées par de rares scientifiques spécialisés) ? Il est difficile de répondre à cette question. Manifestement, chacun croit ou accepte ce qu'il veut croire ou accepter, et choisit les hommes auxquels il veut bien accorder un certain crédit.
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Il me paraît épistémologiquement impossible d'affirmer, comme certaine ou avérée, l'inexistence d'un être, qu'il s'agisse de Dieu ou d'une autre entité réelle ou supposée. Je ne sais pas si je réponds à votre question.
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En effet, ce qui différencie le christianisme du judaïsme, c'est la perception du personnage de Jésus ; pour le reste, les deux traditions sont pratiquement identiques.
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C'est tout à fait correct. On croit très souvent que le judaïsme se résume à l'Ancien Testament, ce qui est faux. En réalité, tout le judaïsme est basé sur la Torah orale, exprimée principalement dans le Talmud, qui est le commentaire de la Torah écrite. Les discussions relatées par les Évangiles, entre Jésus et les pharisiens, montrent les interlocuteurs extrêmement savants, jusque dans les moindres détails, du judaïsme tel qu'on le retrouve dans le Talmud. Ces débats ne sont ni plus ni moins de véritables discussions rabbiniques telles qu'on les lit dans le Talmud.
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Pour qui connaît la littérature juive traditionnelle, il n'y a pas de doute : tout le christianisme EST du judaïsme. J'irai même plus loin : tout juif un peu instruit comprend en général les Évangiles bien mieux qu'un chrétien, et cela dès leur première lecture. Un chrétien sincère a tout intérêt à s'intéresser de très près au judaïsme, s'il veut mieux comprendre sa propre religion.
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Non, on ne retrouve pas toujours les mêmes au pouvoir ; ce sont toujours les médiocres qui finissent par faire s'effondrer un régime qui, jusque-là, fonctionnait plus ou moins. Les médiocres au pouvoir abattent un peuple plus certainement que ne sauraient faire tous ses ennemis coalisés.
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J'ai lu attentivement tout le topic. Les réponses à la question « pourquoi » sont plutôt rares ; celle que je propose est un peu différente : Parce qu'ils ont été proposés par des ignorants comme des recettes mirifiques pour accommoder l'ordure où nous agonisons. Mais, hélas ! l'ordure demeure ce qu'elle est, et son odeur est insupportable, et son goût est mortel malgré tous les systèmes dont ils la recouvrent habilement.
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Oui, tout à fait, vous avez bien saisi ; et donc, la conclusion s'impose : Une religion, prétendument divine, n'est pas en elle-même plus dangereuse que n'importe quelle autre organisation ou idéologie purement humaine arborant et trompetant partout les mots “justice”, “tolérance”, “équité”, “liberté”, “fraternité”, “paix”, etc. Comme dans l'énigme du Sphinx, le nœud central du problème ne change pas : l'homme ; non l'autre, mais lui-même.
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Peut-on attendre paix, générosité et amour du Dieu de Colère ? du Dieu de Vengeance ? du Dieu des Armées ? du dieu Typhon ou Seth ? du dieu Arès ou Mars ? D'autre part, s'il y a bien une chose (ou une personne) dont on ne devrait attendre que paix, générosité et amour, c'est l'époux légitime ; mais combien d'époux ne déçoivent, ne délaissent, ne trompent ou ne battent leur femme ? S'il y a bien une chose (ou un État) dont on ne devrait attendre que paix, générosité et amour, c'est la France qui prône la Fraternité, au début à coups de guillotine ; on fera ici l'impasse sur la suite de son histoire sanglante. S'il y a bien une chose (ou une organisation) dont on ne devrait attendre que la paix, ce sont les presque deux cents États membres de l'O.N.U.; les morts, victimes de la guerre, sont toujours aussi nombreux dans le monde. L'ancêtre de l'O.N.U., la défunte Société des Nations, n'a pu empêcher la guerre la plus meurtrière de l'histoire de l'humanité. S'il y a bien une chose dont on ne devrait attendre que paix, générosité et amour, ce sont tous ces milliers, millions et même milliards d'individus qui, partout dans le monde, composent l'humanité et qui revendiquent la Liberté, la Justice, le Droit, l'Entraide, le Partage, la Solidarité, la Paix, l'Amour (“Make Love not War”), l'Égalité, la Tolérance, etc. etc. S'il y a bien une chose dont on ne devrait attendre que paix, générosité et amour, ce sont toutes ces idéologies et philosophies plus ou moins récentes (débarrassées de toute religion) et qui, pour reprendre une expression d'@Anatole1949, “proposent, elles, au moins du concret”... Le plus grand philosophe de la France avertit ses frères humains en ces termes : « Quand nous verrons les grands mots d'amour et de charité impudemment affichés dans le monde, nous saurons qu'il s'agit d'entreprises qui visent notre liberté et notre bourse ». À bon entendeur salut !
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Un excellent moyen, quoique difficile à mettre en œuvre, pour prouver la nocivité, la dangerosité et les effets mortels garantis des religions, serait de les supprimer radicalement dans le monde. Alors, on ne s'invectivera, on ne s'agressera et on ne s'entretuera plus que pour l'argent, pour le sexe, pour le pouvoir politique, pour posséder des terres, et pour avoir raison, toujours et encore raison. On traitera tous ceux qui pensent autrement que soi, de déraisonnables, de rêveurs, de dangereux idéalistes, de traîtres, d'indésirables, de faux-culs, de sales cons, de lâches, de vils, de méchants, de fous furieux, d'agressifs, d'incapables, d'inintelligents, de fourbes, de meurtriers, de criminels, de pendables, de sectaires, de fanatiques, d'intolérants ; et à juste titre, parce qu'on aura raison. Avec raison aussi, on ne se fera la guerre qu'au nom de la liberté, de l'égalité, de la fraternité, de la tolérance, de la paix, de la morale, de la justice, des droits de l'homme, de la démocratie, du bien-être, du salut et du bonheur de toute l'humanité ; et surtout au nom de la Raison. Les hommes n'auront plus de vains espoirs à nourrir. Ils seront enfin, et pour toujours, livrés à eux-mêmes et plus que jamais décidés à se sentir, un jour, heureux dans ce monde enfin délivré des religions ; et ils auront froidement, terriblement et même désespérément raison.
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Une femme nommée à la tête de l’Eglise protestante unie de France
Scénon a répondu à un(e) sujet de Nephalion dans Religion et Culte
Content que vous l'ayez trouvée. -
Cela est vrai, et manifestement, pour je ne sais quelle raison, vous m'avez situé dans “l'immense majorité des croyants”.
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Mais d'où, bon Dieu ! tirez-vous l'idée selon laquelle j'aurais choisi un dieu auquel je croirais plus qu'à un autre ?
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Je ne faisais pas semblant. Je me demandais et me demande encore ce que peuvent bien être “des dieux auxquels on ne croit pas”. Je vais tenter une réponse qui, cependant, ne me convainc pas moi-même : non, je n'ai pas de preuves de la non-existence des dieux auxquels je ne crois pas.