Aller au contenu

Docteur CAC

Membre
  • Compteur de contenus

    3 347
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2

Tout ce qui a été posté par Docteur CAC

  1. C'est vraiment triste... Tant de souffrance pour le buzz, si des gens manipulateurs ne l'avait pas poussé non plus juste pour faire du fric et de la tv poubelle. C'est écœurant... Elle a des défauts comme tout le monde mais elle ne mérite pas ca.
  2. ha désolé ^^ j'en profite pour te souhaiter une bonne année.

    Bonne soirée !

  3. Bonsoir, Il fraudait d'abord un vrai engagement citoyen et une vrai direction politique pour ne pas faire des disparités économiques des problèmes insurmontables. Déjà nous aurions faire un grand pas après cela dépend de la volonté des peuples, s'ils souhaitent n'être responsables que de leurs sorts alors qu'ils retirent leurs billes, ils en supporteront les conséquences. Bonne soirée.
  4. Les années passent et le spectre de la crise demeure présent ... Les mêmes problématiques économiques et sociales se posent et les réponses politiques se font tâtonnantes. Tellement que même le FMI recommande moins d’austérité (après avoir été son fer de lance) suite à des révélations sur des erreurs commisses par d'anciens cadres dans une étude économique légitimant l'application des politiques d’austérité. L'année 2014 sera importante pour plusieurs raisons : entre changement de politique de la FED, le risque de basculer dans la déflation et les décisions importantes que devra prendre l’Allemagne ... mais la question principale consiste à savoir si nous allons enfin connaître sur le plan intérieur une reprise de l’activité économique après le léger mieux observé pour plusieurs indicateurs économiques, mais cela sera-t-il assez ? Face à la crise, la grande perdante est l'Europe. Incapable de montrer qu'elle pouvait être une solution, l’Euroscepticisme n'a jamais été aussi prégnant dans les débats et l'euro est remis en cause. Considéré comme un poids lourd économique sans influence politique, elle doit selon moi faire face à deux lames de fonds : elle doit d'abord subir les effets de la crise : ainsi comme j'ai pu le dire l'Europe n’apparaît pas comme être une solution aux chocs socio-économiques qu'ont pu subir les économies européennes après les crises qui se sont succédées depuis 2008. Ainsi, même si le problème politique de l'Europe ne date pas d'aujourd'hui, la crise a érodé la patience des peuples et a amplifié la critique. L'Europe n’apparaît comme n'étant qu'une coquille économique vide de sens politique. L'erreur a été de croire que l'organisation économique allait forcément déboucher sur la création d'une direction politique. la deuxième lame de fond est plus historique : les comptes avec "la France du non" n'ont pas été encore liquidés. Ce "non" mal compris par la classe politique pour être ensuite transformé en "oui" a été vécu comme un vrai déni de démocratie. Dès ce moment, la construction européenne a pu apparaître pour certain comme quelque chose n'appartenant plus au citoyen européen. Dès ce moment la légitimité de l'Europe fut sévèrement entamée. Loin de l'idéal européen des débuts, la construction économique semblait répondre uniquement à des impératifs économiques dictées par la classe dirigeante et ne visant qu'un seul but : celui d'augmenter la taille du marché européen. En résumé, l'Europe souffre d'un problème de gouvernance (et par extension l'euro aussi), le dessin de Plantu résume bien la situation. Face à cela, on oppose comme solution le repli national et le désengagent des pays du projet européen. Sur le principe même de son existence, l'Europe est mal défendue. En effet, dire que l'Europe doit continuer d'exister parce qu’elle existe revient à gagner sans combattre pour celui qui utilise cet argument. On peut étendre la réflexion : comment croire qu'une création sociale humaine permet de créer un ordre naturel spontané ? non décidément il doit bien y avoir d'autres arguments ... La critique du fonctionnement de L'Union est bien plus constructive : dirige-t-on de la même manière ou presque un ensemble de six pays lorsqu'on se retrouve plusieurs décennies plus tard à 28 ? Oui car économiquement l'Union Européenne a des atouts à faire valoir : elle est la première puissance économique mondiale, avec une direction politique cela devrait permettre à toutes les économies européennes de peser plus lourds au niveau international. En plus d'être une puissance économique importante, elle est aussi l'une des zones les plus capitalisés du monde et à ce titre elle pourrait participer au développement industrielle de la France (et d'autres pays... forcément...) en menant une politique industrielle à l'échelle européenne (comme avec Airbus). Mais les disparités économiques sont souvent considérées comme un élément rédhibitoire à l'existence du projet européen surtout dans le cadre de l'euro. Cet argument est intéressant parce qu’il décrit en effet une réalité : les économies européennes ne sont pas les mêmes, n'ont pas fait les mêmes choix économiques et sociaux, mais même en admettant que cela puisse engendrer plus de difficultés, est-ce vraiment cela le problème ? n'y a-t-il pas au sein même d'une économie nationale d'aussi grande disparité que celle qu'on observe entre les économies européennes. Le mécontentement vis-à-vis de l'organisation européenne n'est-il pas en fait une critique de la légitimité du pouvoir ? on peut comprendre que la nation apparaisse comme un refuge rassurant et la défense de la souveraineté nationale un but. Concernant la politique commerciale, en caricaturant nous traitons à peu près de la même manière nos partenaires européens et les pays extra-zones, nous concédons tout juste des facilités administratives dans le transit et nous nous efforçons d'appliquer communément les mesures de Bruxelles. Ne pourrait-on pas simplement appliquer ce que d'autres grands blocs économique appliquent (à savoir une défense commerciale des économiques appartenant à la zone) ? et si oui alors au moins au bon moment et dans les bonnes proportions. On peut citer l'exemple de la filière des panneaux photo-voltaïques : secteur d'avenir où l'innovation a eu une importance importante mais l'Europe a bien laissé le temps à ces entreprises de mourir. Les USA (pays grand donneur de leçons sur le libéralisme économique) ont été parmi les premiers à mettre du grillage ... A minima on a, par cet argumentaire, une remise en cause de l'Euro. Il aurait provoqué la hausse des prix et la ruine de l'économie française ... Alors oui le niveau de l'euro est parfaitement incompréhensible sur le plan purement économique (moins sur un plan financier ou monétaire...), il ne convient qu'aux Allemands (pour ne pas éroder les placements de capitaux). Encore une fois je vais parler de gouvernance car là réside le problème : comment peut-on accepter que la monnaie ne soit plus considérée comme un outil de politique économique ? il est absolument illogique de recourir aux statuts de la BCE dès la première critique de la gestion de l'euro pour ensuite les oublier lorsque nous sommes confrontés à une crise. Non décidément on peut comprendre la lutte contre l'inflation, mais pas au point d'être jusqu’au-boutiste et faire basculer les économies européennes dans la déflation ... A l'inverse, je ne pense pas que la sortie de l'euro soit la solution magique. En effet, cela voudrait dire qu'il n'y a que l'Euro en cause, qu'il n'y a pas de problème de demande et de compétitivité hors prix, de coût du travail (ou celui du capital...), ou d'investissement ... Bien sûr la dévaluation de l'Euro semble une bonne idée et cela donnerait raison aux tenants de la sortie de l'euro (car effectivement nous avons besoin d'une dévaluation). Au-delà du simple fait que la sortie créerait autant de problèmes qu'elle pourrait en résoudre, il y a le risque de revenir aux excès que nous avons déjà connus avec la planche à billets (notamment les dévaluations successives). On aurait tout à y gagner à obtenir une dévaluation au sein de la zone euro. La défense de la souveraineté nationale n'étant là que pour laisser aux politiques le soin de faire potentiellement n'importe quoi avec la monnaie ... En conclusion, une chose est certaine : l'Europe ne convient pas à grand monde et sa remise en cause est logique, à charge de (re)convaincre le citoyen. En parlant du citoyen... l'Europe comme toutes les institutions souffrent dans cette période de crise d'un manque de légitimité. Doit-on redéfinir un contrat de confiance avec le citoyen qui sera remis au centre du projet européen ? ou alors définitivement constater l’échec du projet européen ?
  5. Ce n'est qu'un argument historique, je ne l'oppose par pour notre période mais je voulais rejoindre l'idée de l'équilibre des pouvoir. Je ne vois pas en quoi la suppression du Sénat pourrait permettre a notre régime d'être plus démocratique même si c'est l'argument financier qui sort en premier. Oui dans le principe je suis d'accord mais je suis peut-être naïf mais il faudrait avoir des politiques avec des idées et non pas seulement des égos ... j'ai aussi le sentiment que le citoyen y est pour quelque chose...dans l'idéal, des politiques discutant et faisant des concessions ... Wha quel changement ...
  6. Vous parlez des lois constitutionnelles ? Heu il y a aussi la stabilité institutionnelle qui compte, le travail parlementaire, le fait de modérer la première chambre... Oui nous avons déja deux chambres avec le même pouvoir, le scrutin doit aussi permettre a une pays d'être gouvernable si on se retrouve avec une III république bhon on serait plus démocratique mais après ... Si il y a trop de représentant alors diminuons le nombre mais ne cassons pas de suite le bicaméralisme.
  7. ??? Je pense pas que les contre-pouvoirs n'était que juridique ... ce n'était pas un modèle d'équilibre des pouvoirs non plus ... Sans vouloir embêter qui que ce soit, je trouve pas l'analogie trés pertinente même si je vois ou vous voulez en venir.
  8. On est sous la 5ème république hein ? et on peut aussi faire un cours de droit constit sur le bicaméralisme, il n'y a juste qu'a citer Montesquieu,déjà a l’époque la questions se posait ... Et de mémoire de cours de droit constit l’existence du Sénat n'est pas non plus une complète aberration. La France a une longue tradition bicamérale et d'un strict point de vue juridique on peut tout a fait légitimer le bicaméralisme mais le débat reste ouvert (http://www.senat.fr/...anslemonde.html). Alors il y a plein de façon de faire, bhon dans l'histoire on a tenté des trucs et le travaille parlementaire s'en accommode très bien de la solution que nous avons trouvé. je vois pas ou est le problème d'avoir en France deux chambres pour le pourvoir législatif, c'est plus une tentative politicienne de se faire bien voir et l'occasion de casser du sucre sur quelque chose qui ne représente aucun intérêt politique.
  9. Elle a loupé ses cours de droit public MLP ? Elle connait pas le bicaméralisme ? Pour conserver l'esprit des lois et la rationalité, il n'y a qu'a réfléchir et se dire que réduire le nombre de sénateur serait déjà une bonne idée mais certain ont la tendance a déduire,c 'est un réflexe chez eux.
  10. Franchement l'atteinte à la dignité humaine sur des paroles alors que le cas était différent pour l’Arrêt Monsang-sur-Orge. je pense sincèrement que les TA suivront cette décisions après il faudra multiplier les pourvois et voir ce qui se passe, parceque maintenir ce principe sera difficile.
  11. Une décision prise a 17h en référé, sans commentaire juridique, sans forme particulière... on est loin d'une jurisprudence indéboulonnable ... les tribunaux ne sont pas non plus obligés de suivre absolument cette décision ...
  12. Non c’est pas possible ! Comment vont faire les étudiants en droit pour se poiler ? le lancer de nain c'est classe Monsang-sur-Orge power !
  13. Au moins on sait qu'au CE le jeudi a 17h il n'y a qu'un pélo ...
  14. heu.... c'est plus l'heure pour s’engueuler sur le droit objectif/droit subjectif :-/
  15. Je ne savais pas que The Dalek était jardinier indépendant ...
  16. un bon coup de la corde a linge dans son double menton. (je parle de KiM).
  17. Quand on commence a juger le comique d'une blague juste parce-qu’on estime que le type est doué on commence a plus avoir grand chose a défendre. Il a juste répondu connement a une connerie ni plus ni moins. Perso ce que Cohen dit j'en ai rien a carrer alors pour Dieudo il fallait juste lui dire je sais pas : un cohen qui l'insulte il en fume 30 par jour, glissage de quenelle et hop'. La on aurait eu de quoi discuter. De toute façon je comprends pas pourquoi on fait autant de bruit avec le sionisme et l'antisémitisme : au final si c'est juste pour dire qu'un juif peut être aussi con qu'un autre franchement y'a pas de quoi en faire un drame. Le Faurisson je ne sais même pas ce qu'il dit, la loi mémorielle je la trouve complétement idiote. Le problème dans l'histoire c'est que le geste de Dieudo est repris et je pense pas que par des gens juste anti-système. Pour moi la shoa est un drame historique sans précédent (de mémoire industrialiser a ce point la mort, créer des usines pour équarrir des Hommes est un non sens absolu) et je peux comprendre l'onde de choc exceptionnelle dans nos sociétés. Après je crois qu'il faut laisser les gens parler, même les négationnistes au pire ceux qui veulent vraiment chercher feront le tri entre les "experts". Mais moi c'est sur quand un mec me dit bha moi j'en ai marre de suivre la liste de ce qui est bien ou pas de dire, que les autres catastrophes humaines méritent d'être aussi présente dans les discussions, que chez les juifs y'en a qui se conduisent comme de véritables "nazi" bhon je me dis ok, on devrait pas non plus donner du grain a moudre. Mais la ou je trouve que cela se brouille c’est que Dieudo travaille au second degrés (si on ne lui prête pas d'intention malsaine) et il met en lumière des mecs premier degrés. Bhon alors après ca peut être repris par n'importe qui...
  18. Bonnes questions :-) 1/ Il faut reprendre le premier graphique et les en déduire les conséquences des guerres mondiales et les mettre en relation avec le rattrapage opéré pendant les 30 glorieuses (5.5% de croissance du PIB). On ne peut pas négliger l'effet de rattrape économique de pays déjà industrialisé grâce au plan Marshall, IDE, à la démographie qui va créer de nouveaux équilibres. Aujourd’hui on compte beaucoup sur les gains de productivités et sur l'innovation sauf que cela ne peut pas tout faire (et le capital n'a pas était divisé par 2... avec 50 millions de morts ...ce qui est un meilleur moteur de croissance ...c'est cynique mais bon...). Et puis investir en France a un cout marginal plus élevé, tout simplement : autrement dit pour créer 1 unité de quelque chose il faut plus d’investissement, plus de travail. C'est techniquement pas un problème mais ailleurs c'est moins couteux. Et sans vouloir revenir à ce niveau de croissance, il faut se souvenir de la loi de la croissance cumulée : même 0.5% par an va au niveau d'une génération être très important., tout dépend pour qui cela profite est dans quelle proportion. alors quand on pense à la loi D'Okun qui préconise un taux de 3% ... bhon j’espère avoir répondu a ta question. 2/ bha la il faudra attendre la suite et partie 2 du livre. Merci pour la lecture.
  19. Ce midi c'était foie gras/ cuissot de chevreuil sauce grand veneur avec croquettes purée de marrons et endives braisées/fromages/ Saint honoré. Tout maison sauf le fromage. Bon' ap
  20. Mon intérêt pour ce livre est venu assez bêtement : à la sortie du livre les chroniqueurs de Canal+ avaient eu la glorieuse idée de tourner en dérision la complexité du livre autour d'un défi : celui de le lire en moins de 24h de surcroît de 1000 pages rendez-vous compte ! une torture . Au delà d'installer un rituel malsain permettant de mettre en exergue l'ignorance crasse des journalistes, je trouvais intéressant les extraits lu régurgités et cela m’avait au moins permis de comprendre le thème du livre : une analyse historique de l'évolution du capital. Alors je m'étais promis de ne pas faire l’écueil de dire à la suite de la lecture de ce livre "ça y est ! j'ai vu la lumière dans un océan d’obscurantisme qui m’entoure !", faire cela reviendrait à ne pas respecter le travail de l'auteur mais vous pouvez en déduire que si je prends la peine d'écrire un billet sur ce livre c'est qu'il m'a plu ... (qui a dit « Merci Captain Obvious » ?! ).Dès l'introduction du livre qui sert - pour les aguerries au vocable économique - de contrat de lecture du livre et pour les moins habitués à les rassurer, on comprend la richesse de l'analyse de l'auteur : bien plus qu'une analyse économique alambiquée et ronflante nous avons la promesse de l'auteur d'avoir une vraie dissection historique du système capitaliste. C'est ambitieux mais c'est un beau projet surtout que l'auteur met un accent particulier à expliquer toute la complexité méthodologique que cela provoque. Nous sommes apparemment à un tournant : les patrimoines se reconstituent à un tel point que l'on pourrait revenir aux rapports du début du siècle dernier (voir Graphique). Piketty résume « les forces en présence » : il y a déjà eu de la part des économistes une analyse de l'évolution des patrimoines (en France et dans le monde) mais il est clair que travailler sur cette question est très fastidieux du fait de la quantité d'information à traiter et des moyens dont disposent l'économiste. La collecte faite, l'auteur est bien conscient des travers de l'économie à entreprendre des réflexions : Aborder la question de l'inégalité, c'est aussi aborder les forces divergentes et les forces convergentes qui ont pu être a l’œuvre dans l'histoire. L'analyse des inégalités peut-elle permettre de retenir une tendance historique ? Au delà des considérations économiques qui peuvent être fondamentalement idéologiques sous le vernis technique, il y a le débat sans fin lorsque l'on met en relation la justice et l'égalité dans la société (un livre me vient a l'esprit par exemple : l'idée de justice d'Amartya Sen mais bhon la bibliographique est ... je dirais ... développée). Sans vouloir y trouver une réponse, peut-on juste légitimer moralement les possibles inégalités qui peuvent exister dans notre société ? peut-on juste à un moment arrêter d'opposer à l'autre l'argument du pragmatisme ? le principe d'une société juste n'est-elle pas de pouvoir faire coexister une certaine injustice dans la mesure où "les critères" sont moralement et socialement défendables ? disons le tout net : le but de ce livre n'est pas de trouver une solution pour supprimer l'inégalité sociale. L'inégalité fondamentale des revenus : Pour commencer il faudrait définir plusieurs notions pour mettre tout le monde au même point : j'en vois 2 principales : le revenu et le capital. Prenons donc les choses dans l’ordre : définissons ce qu'est un revenu au niveau macroéconomique (autrement dit au niveau d'un pays, d'une région ou d'un continent) : Ensuite nous avons la notion de capital à préciser : Cette définition exclut le capital humain et est entendu comme un synonyme de patrimoine. j'ajoute aussi que le revenu du capital est un élément du revenu national avec le revenu du travail. L'étude du rapport Capital/Revenu n'est pas un indicateur d'inégalité mais simplement il permet d'être renseigné sur la présence du capital dans une société. Mais nous avons aussi d'autres indicateurs comme le revenu national moyen au combien perfectible comme tous les indicateurs utilisant une moyenne qui n'offre pas de renseignement sur les disparités dans la population (souvent en économie, on utilisera les indicateurs utilisant la médiane : partageant la population à 50%/50%). Le rapport capital/revenu en Europe, 1870-2010 Lecture : le total des patrimoines privés valait entre 6 et 7 années de revenu national en Europe en 1910, entre 2 et 3 années en 1950, et entre 4 et 6 années en 2010. Source: Thomas Piketty, Le capital au XXIème siècle, 2013, p.54 On en viendrait alors à attendre que la guerre fasse le ménage ? Voir graphique : « La répartition de la production mondiale 1700-2012 », (p.106) Voir graphique : « La répartition de la population mondiale 1700-2012 », (p.106) La mise en rapport de la production mondiale et de la population fait bien ressortir un déséquilibre mais surtout que les anciens équilibres sont en train de changer, pas pour tout le monde mais suffisant pour changer "le centre de gravité économique". La croissance : un mirage ? Dès la partie sur les revenus, on comprend que faire une comparaison internationale (pour dégager des tendances longues pertinentes) induit d'utiliser les meilleurs outils. Ici l'auteur nous en présente deux : soit on prend en compte l'effet des taux de change que les monnaies peuvent supporter soit on peut parler en PPA. Si on a pu noter le processus de convergence consistant au rattrapage des pays émergents sur les pays développés, il apparait logique que nous en verrons les effets en relevant les niveaux de croissance. Allons nous revenir à un état stationnaire ? l'auteur laisse à penser que oui et que cela n'aurait rien d'exceptionnel : l'erreur est de croire que nous pourrions retrouver et maintenir le niveau de croissance des 30 glorieuses. Comme nous l'avons vu, la destruction d'une part très importante du capital du fait de la guerre explique en grande partie le rattrapage des 30 glorieuses (Voir graphique : « La croissance de la production par habitant depuis la révolution industrielle », (p.157)). Une autre question se pose : au delà de simplement constater les niveaux de croissance qui peut n'être que la conséquence d'un effet démographique, il faut aussi voir si cette croissance a permis d'améliorer la qualité de vie de la population (toujours dans le but d'analyser les inégalités qui restent encore aujourd’hui très présentes entre les pays émergents et les pays développés). La question de la pertinence des indicateurs économiques est classique mais elle est plus prégnante dans les comparaisons sur le long terme. En effet, il n'est pas possible d'échapper dans une analyse de long terme à la loi de la croissance cumulée : une croissance faible continue conduit à une croissance importante sur le long terme (Voir graphique : « La loi de la croissance cumulée », (p.130)). En ayant un regard sur les courbes historiques, on pourrait alors avoir ce que j’appelle un "effet dé-zoom" : en effet il faudrait revenir à une période plus faste. Selon l'auteur nous nous focalisons sur une période de l'histoire exceptionnelle qui peut grandement s'expliquer par les destructions de la guerre. Les références aux 30 glorieuses apparaissent-elles encore alors pertinente ? Est-il si dénué de sens qu'après le rattrapage le rythme de croissance diminue pour devenir stationnaire ? Cette période de forte croissance accompagnée d'un boom démographique aura au moins permis de retenir une leçon économique sur la relation entre baisse des inégalités sociales et croissance économique forte : La question n’est pas de prédire avec exactitude l'évolution de la démographie : c'est d'abord en finir avec le réflexe pavlovien de croire au Graal des 30 glorieuses fameuse époque « dorée ». Pour ensuite réfléchir sur les conséquences de la démographie sur le partage de la richesse. En effet, comment pourrait-on imaginer que les choses se seraient passées exactement de la même façon avec une croissance comme celle que nous connaissons aujourd'hui ? Finalement, la croissance doit être analysée plus finement parce-qu’elle n'est ni un but socialement, économiquement et politiquement tenable sur le long terme ni une variable explicative suffisante. Rien que l’étude et la prise en compte de l'inflation peut aussi donner un aperçu des mouvements que nous pourrions rencontrer (« L'inflation depuis la Révolution industrielle », (p.177)). Donc on voit bien qu'en prenant en considération les éléments d'analyse donnés par l'auteur il serait intéressant d'étudier plus en détail la dynamique de ce rapport Capital/Revenu. Le prochain article sur le sujet sera donc consacré à l'évolution historique de ce rapport Capital/Revenu dans plusieurs pays.
  21. Je suis tordu de rire tellement Dieudo est perché pour moi, ses vidéos et le coup de la quenelle est juste excellent : entre la définition de Dieudo, et l'explication complément cocaïnosnifé du symbole nazi inversé (franchement inversé ... et pourquoi pas rotatif qui tourne aussi ...), les mecs qui reprennent ce signe comme y z'on envie de le reprendre (a la dégaine des types tu dis que t'as bien a faire à des cadors, la crème du français contrarié par sa dernière feuille d’impôt). A force de le virer de partout, on va le retrouver sur mars le père Dieudo ... Enfin bhon je le remercie il me fait bien marrer : avec ses vidéos t"en as pour 20 min, après tu te penches sur les commentaires, et puis t'écoute les infos, sa seule chance de passer à la tv au demeurant, sur sa dernière connerie sortie. Moi je suis sur qu'en fait c'est un complot, un accord secret entre Dieudo et Valls l'égérie du régime sémito-maconico-sioniste juif, qu'est-ce qu'on ferait pas pour un peu de pub !
  22. Docteur CAC

    ForumFr

    z index c'est une propriété CSS :-/
  23. Il faut vous dire que vous n'êtes pas tombé au meilleur moment et puis les difficultés pour le premier job c'est le lot de tout le monde si on est en dehors de certains secteurs. Au moins nous ne sommes pas tombé en déflation, pour l'instant. je parlais des 30 glorieuses parcequ'elle est la période dorée dans l'inconscient collectif. N'étant pas quelqu'un de fermé, je regarde un peu partout, farfouille un peu les programmes. Bhon tout ce que je peux dire en prenant en compte ce que dit l'UPR, c'est qu'il ne faut pas être naïf on ne résout pas tous les problèmes en changeant de systèmes, dans ce cas on crée de nouveaux problèmes. Alors on pourra toujours dire qu'au moins il s'agira de nos problèmes mais bhon le "nos problèmes " a une échelle macroéconomique ne veut pas dire quand chose, c’est disons relatif mais si c'est ce que les français veulent ...
  24. donc vous voulez revenir dans l'atmosphère des 30 glorieuses ? Il n'y a pas de préjuger, pas de mauvaise ou bonne réponse juste des impressions ...
  25. Juste une petite question à vous (et même à tous) : pour vous, la période économique de référence de la France c'est la quelle ?
×