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deja-utilise

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Tout ce qui a été posté par deja-utilise

  1. ... sauf que je n'y reconnais pas ce statut de science. C'est à dire que l'on peut scientifiquement étudier la politique, mais que celle-ci n'a rien d'une science elle-même, comme les animaux n'ont pas à être scientifiques pour être étudiés par l'éthologue !

  2. J'espère que je ne serai pas mal interprété en disant chère Garalacass que la politique et moi ça fait deux, essentiellement comme pratique politique, néanmoins j'y avoue un intérêt d'ordre intellectuel, comme un sociologue se penche sur la compréhension des groupes humains. J'aurais pu dire que je m'intéressais à la "science" politique, sauf que je n'y reconnais...

  3. " envie d'essayer de pousser les gens à bout ou de poser des questions vraiment stupides " c'est à dire ?

    La " simplicité " du discours n'empêchent aucunement d'approfondir sommairement ou d'atteindre ses limites de connaissance, c'est au niveau de la compréhension ou de l'explication, que de simplifier trop, l'effet pervers peut arriver.

  4. Toute vérité dépend d'un cadre et de prémisses, il suffit de bien connaitre tous les paramètres, et cette vérité ne serait être défaite par la suite, sauf à changer le cadre ou les axiomes, ce qui se produit finalement en philosophie, l'environnement intellectif change, la conclusion aussi. Qui doute que 1 objet et 1 autre objet, identique visiblement, ne fassent pas une collection de deux objets ?
  5. Je constate aussi, une recherche que je qualifierai d'hasardeuse, de vivre autrement, chacun s'affairant à trouver une autre voie, mais force est de constater, que rien de véritablement homogène ne se dégage à mon sens, ceux qui cherchent dans le yoga, dans dans le bouddhisme, dans la nourriture, dans le naturisme, dans l'isolement, dans l'urbanisme, dans le soutien social, dans le consumérisme, dans la luxure, dans le sport, dans l'associatif, le divertissement, etc... C'est bien trop disparate et incohérent ! Nous ne sommes pas prêts volontairement à renoncer à ce que nous avons acquis, notre liberté et notre insouciance, de consommer, de voyager, d'avoir, de profiter, pratiquement sans retenu, si ce n'est à cause d'un obstacle extérieur, tel les finances, les lois, les autres, par incompétences, par manque de temps, nous ne savons pas nous réfréner de nous mêmes, il faut que l'on nous y oblige d'une certaine façon. On peut effectivement penser, lorsque l'on est optimiste que la solution viendra en même temps que les maux, et si on est plus pessimiste, penser que nous courrons à notre perte. Sans doute le probable se situe dans l'entre deux, et comme n'importe quel organisme vivant, on s'adaptera on nous disparaitrons, que nous prenions ou pas nos responsabilités en temps et en heure. Ainsi va la vie, depuis la nuit des temps, et malgré un léger surcroit cognitif, l'Homme ne fait pas exception, il est juste le seul à penser le contraire. N'importe quel terme qui laisse entendre un écart par rapport à ce qui se produit habituellement, peut être porteur d'une connotation négative, pourtant il ne faut pas confondre constater quelque chose et juger cette chose. Si je vois dans la rue un individu noir et infirme, et que je le dis comme ça, il n'y a rien de dégradant ou de rabaissant, il n'y a pas de jugement, si cet homme est le seul dans un groupe de personnes à teint pâle et sans handicap, ce n'est pas non plus péjoratif, c'est un constat, qu'il est différent des autres, ce qui est condamnable par exemple, serait de dire qu'il vaut moins que les autres, qu'il n'est bon qu'à ceci ou cela, ou qu'il est inférieur à partir de sa seule apparence physique. Le biologique à bien des égards se comporte comme l'inanimé, avec des codes, des répétitions, des régularités, et comme chaque chose ne peut pas être rigoureusement identique ou isolée, nous construisons des catégories, des ensembles d'équivalence, sinon, il nous serait impossible par exemple de créer le concept de pommes, puisque chacune d'elles étant rigoureusement unique, il y a donc un moment où on digresse légèrement de la réalité pour pouvoir ordonner et organiser le monde apparent, ceci étant, on pourra classer sous l'étiquette " pomme " différents fruits de couleurs différentes, d'apparences ou de tailles différentes, ainsi que le goût ou le taux de sucre, etc... Pareillement, si nous sommes capables de distinguer des espèces dans la nature, c'est que nous remarquons des similitudes suffisantes pour classer les animaux sous la même dénomination, de même les réactions/comportements qu'ils proviennent des végétaux ou des animaux souffrent d'une certaine régularité, qui permet leur classement, que ce soit pour l'alimentation, la reproduction ou les actes sociaux ou la production de substances biochimiques, nous pouvons dès lors remarquer ceux qui ne se comportent pas comme ceux observés jusqu'à présent, ce qui est le cas dans le cadre culturel, on se focalise sur un détail et on voit des divergences. Mais sous prétexte que l'on ne se baigne jamais deux fois dans la même rivière, nous nous interdisons dans ce cas, de rendre le monde compréhensible, car pour comprendre paradoxalement ce qui est singulier, il faut pouvoir le comparer à ce qui ne l'est pas, ce qui est banal, récurrent, habituel, répandu, et voir en quoi cela est possible, en chercher les causes, les conséquences. Si le monde n'avait eu aucun ordre, il ne nous aurait été à jamais inaccessible, si le monde avait été d'une régularité sans faille, la conscience ne serait pas apparu, aucune évolution possible, un cycle perpétuel sans fin. Les deux agissent de conserve, et c'est grâce à ceci, que nous arrivons à faire reculer notre ignorance, parfois nous nous fourvoyons, mais globalement nous progressons, nous accroissons notre connaissance. Il n'y a pas tant de différence que cela entre le monde physique et le monde vivant, car ce dernier est en très grande partie régi par le premier. J'aurais dit inhabituel, singulier, qui justement a été mis en exemple par tes soins, pour montrer ce caractère original, si tel n'avait pas été le cas, tu ne l'aurais pas mis dans ton commentaire, ce qui prouve que tu as toi aussi, identifié ce que tu me reproches en fin de compte ! Nous fonctionnons de telle sorte à voir les régularités et ce qui y déroge, ainsi sommes nous fait, pour nous adapter à notre environnement, qu'il soit sauvage, urbain, sociétal, relationnel ou culturel. Hum, vilain jeu de mots il me semble détecter, non ? :blush: En tout cas, on constate que cet éléphant s'est " trompé ", comme certaines vaches montent sur le dos de leur congénère, victime sans doute d'un dérèglement passager hormonal, où d'un réflexe instinctif inapproprié dans un but reproductif, et tant que la rhinocéros femelle est consentante, j'oserai dire que la morale est sauve !
  6. Pour éviter toute confusion possible, je tiens à préciser que ce n'est point le recule de la réflexion qui m'a conduit à répondre avec délai, mais parce que j'étais heureusement indisponible, car en vacances... Ceci étant dit, en avant-propos, j'oserai dire, que ma démarche est essentiellement inverse de l'éloge, ici présenté, en ce sens, que je recherche justement à pouvoir philosopher autant que faire ce peut, en temps réel, au quotidien, sur les évènements qui se présentent à moi, et même si j'échoue parfois, et que je sois contraint de reporter la compréhension à plus tard, j'ai aussi quelques succès, ce qui me montre que c'est possible, et même souhaitable, la vie ne pouvant pas toujours attendre une délibération, autant dans ce cas, être armé convenablement, en étant capable parfois de réagir promptement et efficacement! Dans ce cas, je dirai qu'il n'existe aucun philosophe! Personne ne pouvant prétendre à la parfaite maturité dans ce domaine. Comme je l'ai suggéré à plusieurs reprises, la philosophie consiste plus à réfléchir à comment: Dans cette perspective, elle n'est que rarement définitive, pas plus sûre, quelle que soit la méthode retenue, et il vaut sans doute mieux se savoir imparfait et donc encore vigilant, que présomptueux de sa maitrise et s'endormir ou baisser sa garde, si j'ose m'exprimer ainsi. Choisir proprement son chemin ne nous oblige pas inéluctablement à parfaitement appréhender chaque chose, pas plus que d'avoir une vieille guimbarde n'est synonyme de fixisme ou d'erreur de trajet, la qualité du cheminement est en grande partie indépendante du vecteur. Je pense qu'avec l'habitude et l'expérience, sans être prétentieux, on peut aussi s'émanciper de cette retenue, suivant l'interlocuteur, car pour ma part, ce sera l'élément limitant pour l'échange, par exemple, si je saute des étapes que j'ai franchies sur plusieurs années, la personne en face, aura très certainement les plus grandes peines à acquiescer si je n'explicite pas ma réflexion jusqu'à l'aboutissement. Ce qui ne veut pas dire, qu'il ne soit jamais nécessaire, de prendre du recul, le temps de penser, de méditer une problématique, et que le temps soit inutile dans le murissement, surtout sur une nouvelle affaire. Ensuite, la manière de s'exprimer, pour toi importante, sera secondaire pour ma part, car mes intentions sont davantage tournées sur les idées véhiculées/exposées, que sur le moyen d'y parvenir, sans renier totalement non plus celui-ci, j'y suis sensible, mais vraisemblablement pas autant que toi, à ma manière je suis platonicien. Mais je te remercie des efforts consentis pour exposer ce que tu penses exactement. Et bien, je respecte évidemment la personne qui transparait derrière tes écrits, mais il n'en demeure pas moins, que cette position, m'est assez étrangère, en même temps que familière, dans le sens où, le flot ininterrompu d'âneries ou d'opinions est plus dérangeant que le rythme ou la profusion, ou encore que la grammaire usitée, le mal écrire dont je suis aussi victime. Non, je ne comprends pas que tu te retiennes d'écrire sur un forum de discussions, cela semble un non-sens à mes yeux, et encore moins de choisir d'avoir tort, alors même que tu défendais d'exprimer notre amour de la philosophie avec toute la force à notre disposition, en somme, sur un autre fil. Il est évident pour moi, que tu as une grande culture/bagage philosophique, c'est donc d'autant plus regrettable de faire le choix de te taire, de me nous priver de ce savoir, de cette érudition, quitte à ce que je ou d'autres viennent te titiller sur ce terrain, avec pour seule arme notre façon de nous exprimer, parfois pataude ou maladroite, mais sincère et désireuse ! J'espère au moins ne pas t'avoir blessé en procédant comme je l'ai fait antérieurement, cela ne t'était pas destiné, même s'il s'agissait de toi. Et bien laisse moi te dire, qu'en ce qui me concerne, c'est tout bonnement l'inverse, ma plus grande hantise serait de me contredire, ce qui signifierait que ma vision du monde si enchevêtrée était à revoir, ce serait un travail titanesque, mon édifice est beau mais je suis conscient de sa grande fragilité, la moindre contrariété pourrait le faire définitivement chavirer, ce qui contribue indéniablement à sa splendeur. Il est certain que je n'ai fait qu'effleurer le monde, néanmoins je constate que mon savoir, si cohérent, est harmonieux, qu'il y a nombre de parallèles, de similitudes, et que ceci ne peut être fortuit, et donc qu'un ordre supérieur s'y cache, qui me reste à identifier. Manifestement je ne te rejoins pas sur la superficialité d'une approche rigoureuse, systématique, et ce qui semble illogique, peut simplement masquer une complexité plus grande qu'envisagée, rien n'est simple, pas même celle de penser que le monde serait illogique, ou même soi-même, j'ai pratiquement toujours réussi à remonter à une cause explicative d'un comportement, une attitude, une pensée, un processus, une loi ou une théorie, tout pour ma part peut être expliqué, sans exception, ce qui ne signifie pas qu'il n'y a pas d'entrave ou d'obstacle, ou encore d'inconnu, mais que ce phénomène peut être extrapolé sans limite, si ce n'est celles que nous nous mettons présentement. Je n'en suis malheureusement pas aussi certain que toi, il suffit de lire ce qui s'écrit ici, uniquement sur la section philo, pour se rendre à l'évidence, non ? Ce qui veut dire, que tu proposais ce topic d'un point vue éthique, je peux le comprendre, pourtant, tout ne tourne pas autour de cette disposition particulière, tout ne peut pas y être ramené, même si moi aussi j'accorde une grande importance à certains principes de vie que je me suis fixés, nécessairement éthique donc, je m'en remets également à mes affects, à mon intuition et à ma pénible conscience rationnelle, elle seule pouvant in fine faire un tri sélectif qui tienne la route sur le long terme, sur le temps d'une vie. Et si de ton siège à travers mes commentaires, tu vois en moi une paisible tendance à raboter toute irrégularité, tu te trompes, au contraire, je fais l'exploit de jongler avec toutes les facettes sus-citées, d'intégrer le maximum de domaines de connaissances que je qualifie de fiables, pour justement embrasser le mieux possible toutes les aspérités, anfractuosités, le mouvement et les turpitudes du monde, qui se révèle une entreprise vaine certes, à plus d'un titre, mais je suis confiant et positif, ce que je touche du doigt me satisfait, mais ne me sustente pas encore! J'ai bien peur, que toute la fureur dont tu puisses faire preuve ne fasse pas plus de bruit, à mes oreilles, qu'une éruption solaire, non point que je serais sourd, mais parce que j'ai à ma manière une certaine pratique et un recul suffisant, pour ne pas être brûlé par la première flambée aussi intense soit-elle, dit autrement je suis suffisamment résilient pour faire face. On ne renverse pas par exemple un champion de boxe en se mesurant à lui, mais des mots ou une situation peuvent le terrasser, je suis de cette nature, un athlète surentrainé, si on joue au même jeu, il est fort peu probable qu'on me fasse plier, ce qui ne serait pas le cas par une autre approche, disons plus subtile, ou alors comme dit au-dessus, par un coup porté dans le point faible de mon armure, mon talon d'Achille, que j'ignore moi aussi..., sauf que tu ne joues pas au même jeu exactement, j'ai donc le sentiment que tu n'atteindras jamais cet éventuel maillon faible. Je ne pourrais donc pas gésir ou agoniser dans mes fluides corporels, ni me nourrir de mes propres tripes pour renaitre de mes cendres... :D Bizarre, il me semble t'avoir un jour posé la question de ta satisfaction, et il me semble bien, que tu m'avais répondu ta grande joie de vivre, ne te ferais-tu pas assez violence ? En ce qui me concerne, je souffre dans mon âme pratiquement depuis ma naissance, et quasiment sans interruption, certainement un moteur inépuisable à mes réflexions, la philosophie, et ses produits dérivés, étant le seul remède à l'atténuation de mes maux ! En tout cas, j'apprécie que tu penses à moi, en premier ! ( je suis bien hétérosexuel, hein! sait-on jamais )
  7. Je n'avais pas dit autre chose au début de ce topic: Seulement les causes/motivations/raisons de cette attente, sont différentes.
  8. J'ai laissé un commentaire sur le blog de Marioons de la liberté et du libre arbitre, je t'invite à y jeter un oeil et à me faire éventuellement ;) part de tes réflexions à ce sujet. J'ai le sentiment que l'on devrait se rejoindre en grande partie...

  9. §* La liberté commence/consiste, paradoxalement, par remarquer que nous sommes enchainés et que ces chaines sont indéfectibles, nous sommes irrévocablement enracinés d'une manière ou d'une autre dans un substrat social ou environnemental. §* Le libre arbitre, quant à lui, sera/permettra, au mieux, de jongler avec cet enchainement, dans les étroites limites de notre entendement. Nous ressemblons beaucoup plus à des automates formatés, bien que cela blesse nos Ego ou notre orgueil, qu'à des êtres supposément intelligents. Il y a un biais cognitif à ceci, puisque nous sommes juges et parties prenantes. Quelques uns ont eu des éclaires de liberté d'agir, de penser, et c'est eux qui ont fait progresser l'humanité tout entière, nous autres n'étant que des suiveurs, continuateurs de ces exceptions. §* La vérité n'est pas un gage de quiétude, au contraire, sa quête questionne, et vu l'immensité des possibles vérités, en nombre infini, ce travail sera sans relâche, les étapes intermédiaires nombreuses, jonchées d'incertitudes, ce qui en fin de compte, conduit à l'anxiété et non à la paix de l'esprit, cette dernière s'acquière par une sorte d'abandon stoïcien, de lâcher-prise ou encore, d'une compréhension suffisante du sens de la vie: qu'importe les buts et objectifs d'une vie, seul compte le chemin emprunté. §* L'ouverture de conscience ne va pas nécessairement de paire avec la compassion/l'empathie, il arrive aussi que de prendre conscience de la réalité humaine et donc de sa bêtise, éloigne notre coeur de cet animal particulier, il a toujours été indomptable, l'est et le sera encore pour longtemps, poussant une personne telle que moi, plus vers la misanthropie que la philanthropie. §* Enfin, la souffrance est indissociable de la vie, donc sans aucune mesure avec notre état d'âme, notre sagesse ou notre bienveillance.<br>
  10. ... d'où la nécessité de bien décortiquer. Qui plus est, dans l'ignorance du niveau de mon interlocuteur ou des lecteurs, je me dois de rendre mon intervention la plus limpide qu'il soit, afin que chacun puisse par lui-même juger de ce qui est dit/écrit, et non pas noyer, endormir, manipuler, endoctriner mes interlocuteurs!

    Bon dimanche!

  11. C'est déjà ça! Et je te remercie pour ton souhait.

    Si je m'exprime ainsi, c'est par souci d'être le mieux possiblement compris, tout comme de ne pas me perdre moi même dans le raisonnement, néanmoins je sais aussi que le "diable" se cache dans aussi dans le détail, l'habitude, le convenu, le consensus, le simple, le difficile, l'évidence, la facilité, d'o...

  12. ( Y a un truc avec ce post-it, il prévoit 400 caractères, mais ne les prend pas tous en charge!!! ) ... plus j'apprends et plus je sonde la profondeur de mon ignorance! ( d'où mon scepticisme relatif actuel comparativement à mes certitudes passées ) ;)

  13. On est fait pour s'entendre, je suis physicien non pratiquant! Et accessoirement adepte de la philosophie, pas nécessairement d'une manière académique, car je pratiquais cet art, bien avant de savoir le nommer.

    Ravi d'avoir fait ta connaissance!

    Je ne sais pas si je suis humble, ou d'apparence, par contre je peux dire que plus j'apprends et plus je sonde la profonde...

  14. ... me sois senti tout puissant en tant qu'étudiant, bien plus dans le doute aujourd'hui!

  15. Je ne connais pas trop l'univers des classes préparatoires, es tu une vraie hypo-X, ou par extension de langage, c'est à dire math sup-spé à polytechnique?

    En tout cas, pour ma part je n'ai pas vu une once d'arrogance chez toi... pour le moment -_o

    J'ai de mon coté un parcours plus modeste, bien que je me sois sentis tout puissant en tant qu'étudiant, plus dans le dout...

  16. Je te répondrai quand j'aurai plus de temps et l'esprit disponible, je reviens tout juste de vacances, j'ai eu peur que tu aies pris la poudre d'escampette, mais il n'en est rien, A+ :)

  17. En ce sens la philo et la psycho cherchent à aller au-delà des apparences, des habitudes, du superficiel ou des masques individuel, culturel, involontaire ou fait sciemment.

  18. Retour de vacances. Tu me vois satisfait que tu aies les réponses escomptées. Une branche parallèle à la philo, est la psychologie, où on apprend à "entendre" ce qui n'est pas dit volontairement, mais en réalité, cela concerne la même personne, et ce qui caractérise le plus une personne c'est ce qui travaille en arrière plan chez elle.

  19. ... et au vu de ta page d'accueil, tu t'intéresses à la science, serais tu une taupe?

  20. Effectivement l'age n'est pas un argument d'autorité, ni de sagesse dans l'absolu, et je constate avec réconfort qu'il existe encore des jeunes bien pensants, mieux que je ne l'étais à cet age, tu rejoins à ma connaissance Jedino sur ce forum, lui aussi très alerte intellectuellement. Je m'aperçois par ta page d'accueil que tu t'intéresses à la science, et au...

  21. As tu déjà choisi un " camp " ? Ou cherches tu des réponses ? Dans ce second cas, ce topic pourra t'aider: http://www.forumfr.com/sujet613601-l-utilite-de-la-philosophie.html
  22. Content de te revoir trainer sur le forum ! :) Nous ne sommes en tout cas pas en désaccord, la petite différence vient de ce que l'on prend comme définition de comprendre, j'en ai une approche très exigeante, ce qui explique en grande partie que nos propos ne se coupent pas complètement, moyennant cette distinction, tout ceci me semble cohérent: http://www.cnrtl.fr/definition/comprendre
  23. Si, si, simplifier c'est déjà commettre une erreur, aussi minime soit-elle. Réduire une problématique, une pensée, c'est la tronquer d'une part non nulle signifiante. Par exemple, en photographie, lorsque l'on veut réduire le bruit " thermique " du capteur, on applique un traitement logiciel qui engendre aussi une perte du signal, certes pour les plus faibles vitesses d'exposition, les bas ISO, on ne s'aperçoit de presque rien à l'oeil nu, mais plus l'image est dégradée par le bruit à cause de la montée en ISO, et plus la perte du signal qui l'accompagne après traitement est conséquente. Une équipe s'était amusée à mettre côte à côte l'image traitée et ce que l'on lui avait retiré, et l'on pouvait distinguer approximativement un double de l'image original pleine de bruit, ce qui veut dire que l'on avait enlever en même temps de précieuses informations à l'image. Quelque soit la dextérité de l'intervenant, si l'on compresse/simplifie trop l'information/message, on arrivera immanquablement à perdre en substance. C'est comme si dès le départ j'avais écrit ceci: " La simplification cache une complexité à notre vue " qui abonde dans le sens du topic, mais se faisant, on m'aurait immédiatement demandé de me justifier, ce qui veut dire, que de donner une idée simple, demande un développement, d'autant plus long et complexe que les personnes ne sont pas d'accord, perplexe ou sceptique. Si nous pensons parler de la même chose, l'un de nous pourra s'avancer et dire je comprends, par projection, mais si un des deux ne comprend pas l'autre, ou n'est pas d'accord, il s'ensuivra une recherche d'explications, qui complexifiera la situation, ce qui était simple deviendra compliqué en fonction des protagonistes, ce qui veut dire que la complexité devient subjective, or je maintiens que tel ne doit pas être le cas, cela ne doit pas dépendre des intervenants, soit une chose est réellement simple pour tout le monde ou la très grande majorité, soit elle est faussement simple, ce qui est le cas le plus courant, soit elle est complexe ( irréductible à des éléments simples: le hasard ) ou compliquée ( par l'enchevêtrement de choses simples; une voiture ). Ce n'est pas un problème oratoire, mais bien d'ignorer une partie de la réalité, qui pose le plus souvent problème, faire une synthèse de ce que l'on croit comprendre est une chose, appréhender toute la réalité de la dite chose est une autre affaire. Savoir ce qu'est un nombre premier est assez trivial, par contre savoir décomposer un nombre important en ses multiplicateurs est autrement plus difficile, et qui est à la base de notre sécurité cryptographique, ou trouver ces fameux nombres premiers une gageure, il faut donc au contraire toujours se méfier de ce qui nous est présenté comme simple, ou simplifié ! C'est en général l'arbre qui cache la forêt ! À mon humble connaissance, partout où je pose les yeux, et où j'y dépose mon dévolu cognitif, je me rend vite compte de la non simplicité de ce que j'observe, et à vrai dire, j'aurais du mal à trouver un domaine ou un sujet qui soit effectivement simple, à comprendre, à s'approprier ou à expliquer à contre coup, même si c'est vers quoi je tends moi aussi de mon coté, une maximisation conjointement de la qualité et de la simplicité, alors que je sais les travers d'une telle entreprise, je le fais au moins en connaissance de cause. En théorie peut-être, mais dans la pratique, ils sont nécessairement bornés, l'être humain n'ayant pas toujours existé, mais sans cela, les archives étant encore plus réduites, on bute au mieux sur les registres paroissiaux, c'est à dire quelques malheureux siècles dans le meilleur des cas, cela fait du monde certes, mais un nombre parfaitement fini, et assez modeste avec les chiffres que l'on manipule aujourd'hui. L'informatique n'est justement pas interprétative, c'est ce qui fait toute la différence entre une machine et un animal, dont nous, elle est on ne peut plus binaire, si une erreur est commise, elle n'est due qu'au programme qui s'exécute. C'est vrai, que cette position existe, et je partage ton désarroi, c'est une attitude péremptoire abusive ! Il faudrait mieux formuler en disant, " dans l'état actuel des connaissances, ceci ou cela ". Bon, il y a quand même des choses impossibles, et bien que l'idée soit simple et intelligible, la réponse est catégorique: il n'existe pas de machine à mouvement perpétuel, ou de machine à voyager dans le temps.
  24. 1- Comme comprendre est du style tout ou rien, il n'y a pas de distinction à opérer entre comprendre et bien comprendre, c'est une redondance de l'information. Par exemple si je dis que j'ai bien pris le sac sur la table, je peux simplement dire que je l'ai pris, ça ne change rien à l'affaire. Ou encore, si je demande à mon fils si il a bien éteint la lumière de sa chambre, j'aurais pu lui dire si il avait éteint sa lampe. Cette redondance n'est là que pour souligner une sorte d'importance supplémentaire vis à vis de soi, elle n'apporte strictement rien à la situation réelle visée, mais est concomitante à l'émetteur, à sa sensibilité, à ses prérogatives. 2- La compréhension implique de s'approprier l'essence qui se cache derrière la situation particulière. Si je montre à une personne comment changer une roue de mobylette, et qu'elle me répond qu'elle a compris, si elle doit refaire ce geste sur le même cyclomoteur, j'en déduis d'abord qu'elle sait imiter, ensuite si une nouvelle situation se présente à elle, pour un autre engin, comme une voiture, et qu'elle sèche devant, c'est la preuve qu'elle n'avait pas réellement compris ! Elle a su une chose particulière, au lieu de comprendre la généralité se tramant derrière. Il en va de même avec l'apprentissage des mathématiques avec les enfants, lorsqu'on leur explique un problème sur lequel ils buttaient, et qu'on leur demande de le refaire, en général avec un peu de bonne volonté, ils y arrivent, par mémorisation, puis le même type de problème redonné l'instant d'après en changeant les variables, et les voilà à nouveau en difficulté, alors qu'ils avaient réussi celui d'avant en redonnant les explications fournies pour sa résolution ! Si on me demande d'expliquer le fonctionnement de l'ordinateur, je peux répondre jusqu'à un certain point, et suivant la personne qui me questionne je pourrai réussir à répondre à toutes, ou que partiellement, ce qui veut dire que ma compréhension n'est pas tributaire de mon public, mais est relative à l'objet dont il est question, pour cela il suffit que je me questionne moi-même, que je cherche à reproduire un tel ordinateur seul, ce dont je suis parfaitement incapable à tous les niveaux d'organisation de celui-ci, ce qui veut dire que je fais que savoir des choses sur cette machine, je connais des parties que l'on m'a expliquées, en aucun cas je n'ai fait mien un tel ouvrage collectif, contrairement à l'addition de nombres par exemple, il y a des choses qui nous dépassent complètement. 3- Voilà, une connaissance, pas vraiment une compréhension, qui est un stade supérieur au savoir, bien plus riche, plus complexe. Je peux savoir qu'il est impossible de faire la quadrature du cercle, ou la duplication du cube, mais sans le comprendre, puisque impossible pour moi de le redémontrer, et que donc, je ne suis pas capable d'utiliser les outils employés pour ces démonstration ailleurs, sur un autre problème, ma connaissance est extrêmement limitée, elle est mimétique ou synthétique ( toute faite ), en aucun cas analytique. Comprendre demande d'être en mesure d'expliquer chaque rouage, et de s'en inspirer pour un autre problème, une autre situation différente, dit autrement de généraliser tout ou partie de cette compréhension, ce qui n'est pas le cas du savoir qui se limite à l'exemple, à la situation qui a donné naissance à cette connaissance. 4 Sur ce point, je ne puis t'aider, puisque ça dépasse disons mon entendement.
  25. C'est le but vers lequel il faut tendre, mais ce faisant, il faut être conscient que l'on perd inévitablement quelque chose en cours de route. pour illustrer, si j'ai un message d'un certain poids, message converti en binaire, en bits, et que je veuille l'alléger, mais que le récepteur ne peut recevoir qu'une certaine quantité, quelqu'en soit la raison, alors plusieurs cas se présente, soit la compression sera sans perte, soit elle sera avec perte, dans le premier cas, on pourra dire, par analogie, que l'individu a fait preuve d'intelligence, en réduisant la lourdeur du propos, dans le second, ce sera indépendant de sa bonne volonté, mais plus le message initial était indigeste, et plus le demandeur veut un message léger, plus la perte sera conséquente, et même en faisant attention de supprimer le superflu, arrivera tôt ou tard où l'on perdra en qualité informationnelle. On aboutira comme dit au-dessus, à faire savoir une chose, plutôt qu'à la faire comprendre, dans le sens, de la faire sienne, si au début du siècle dernier, la mécanique quantique était réputée pour être difficile, elle ne l'est moins plus aujourd'hui, on a simplement changer notre façon de voir, en autre, se refuser à comprendre les contradictions, les paradoxes, et vivre avec ce qui fonctionne à merveille, sans savoir ce qui se passe vraiment derrière le jargon, formalisme mathématique, s'ensuit que l'on essaie d'expliquer aux jeunes étudiants, au public, les phénomènes quantiques, à coup de représentations visuelles, d'expériences décisives, alors que personne n'a réellement compris, mais tout le monde fait comme si, par connivence mesquine, par fierté. Pareillement, une expression à la mode, c'est " économie libérale " mise à toutes les sauces, mais je défie quiconque de m'expliquer en détail tout ce qui se cache pareil tournure ! Il faut se méfier du vocabulaire, il ne suffit pas de nommer les choses, pour qu'on les comprenne ou qu'on les maitrise, c'est un leurre verbeux. En matière de santé, c'est là qu'on s'en rend le plus compte, par exemple, lorsque l'on parle des maladies neurodégénératives, on invoque un prion, ou une plaque de protéines, on a tout un vocabulaire pour décrire ce que l'on voit, alors même que l'on ne sait même pas si c'en est la cause ou la conséquence, et que dire des processus qui déclenchent la maladie ! Bref, tout un remue ménage verbale qui trompe son monde, et dans le cas précédent, on ne sait même pas, alors de là à comprendre, il y a un gouffre. C'est un autre débat, mais je suis plutôt d'accord avec toi...
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