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Loopy

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Tout ce qui a été posté par Loopy

  1. Si la question est de savoir, au regard de l'opinion que je propose, a quel âge on est vieux, j'ai déjà donné la rpéonse en disant que je pense que la société te considère vieux à partir du moment où tu coutes plus que tu ne rapportes (et que c'est lié à ton âge relativement avancé, et non à un handicap, ou autre). Par exemple, et juste pour donner une image claire de ce que je veux dire, sans vouloir offensé personne, on pourrait dire de ton intervention qu'elle est "vieille" au regard du sujet. Si la question est de savoir ce que moi, personnellement, je considère comme "vieux", alors c'est hors sujet car la place que la société accorde aux vieux n'est pas celle que je leur accorderais moi. Enfin, je trouve dommage que la critique de mon opinion soit un peu pauvre, car j'ai pour une fois fait un réel effort de rélexion... c'est pas encourageant :D
  2. Encore une fois dans un sujet de Vilaine, j'ai l'impression que, aveuglé par le bon sens, tombant dans le panneau de la provocation, tout le monde passe à côté d'une approche pragmatique du sujet. Je ne pense pas qu'il s'agisse de savoir si chacun respecte ou non ses anciens, mais bien de la place qu'ils ont dans la société (et non dans nos coeurs et nos foyers...). Si on veut prendre le sujet de manière tout à pragmatique, il faut être honnête. Nous ne vivons pas dans une société motivée par l'altruisme et l'élévation de chacun, mais dans une société mue par la rentabilité, la productivité et la consommation. Et force est de constater que s'ils consomment les vieux ne sont guère rentables et encore moins productifs. La société ne leur accordera donc qu'une seule place : celle de l'inutile... la place de l'étudiant davant absoluement apprendre à se servir d'internet pour pouvoir au moins acheter sans bouger de sa chambre en maison de retraite. Toutefois, nous avons hérité des précédentes générations certaines notions morales (qui sont différentes d'ailleurs dans d'autres cultures) et qui interdisent de réduire à ce point la place des vieux. Ainsi, notre société leur accordera un peu du confort et de la reconnaissance réservés aux membres les plus productifs à travers une politique sociale (là encore différente selon les pays et les cultures). Cet aspect, qui est valable pour tous les délaissés du système, tend à disparaitre ou à être limité en temps de crise et de plus en plus nous sommes contraint de prévoir nous même de quoi survivre pour nos vieux jours, c'est à dire pour les jours où nous ne seront plus utiles à ce modèle. La société ne fonctionne pas, je le répète, à l'altruisme, et c'est une utopie de croire que dans un système comme le notre nous, la société "doit" au vieux tout ce qu'il lui a apporté pendant sa vie. C'est plutôt l'inverse : la société considère qu'on doit lui rapporter, et qu'une fois qu'on ne rapporte plus, alors, on es vieux, donc inutile. C'est un peu comme cela, je pense, que la société défini un vieux : c'est quelqu'un qui coute plus qu'il ne rapporte... C'est triste, et rassurez vous très loin de ce que je pense juste, mais je crois que c'est réaliste. Et bien que cela m'est choquant, j'ai conscience de participer à ce jeu de dupe plus activement que je le voudrais... Osez me jetter la pierre si vous n'avez jamais pesté sur les "vieux" qui viennent faire leurs courses le samedi après midi, sur ceux qui roulent à 30 sur l'autoroute, sur ceux qui mettent une plombe à sortir du metro et vous font louper votre sortie, sur ceux traversent la route presque à reculons, ... bref... je pense qu'il y a le respect qu'on a pour nos grands parents, et le mépris que la société nous force à avoir pour ceux des autres. Alors la place des vieux dans la société ? ... Le passé, malheureusement...
  3. Loopy

    Arménédia

    A l’ouest palpitent les néants. Scylla Ri et dans le noir – mon cher ami – Miroitent ses sourires où s’accroche le Nid Ephémère d’une trop ancienne alchimie. Nul doute qu'au plus sombre l’Eden Embrume encore mon coeur atone. Danses ton frénétique mobile perpetuum, Irreversible, danses encore sans céder Aux tristesses enragées, Arménédia
  4. Loopy

    Le mariage

    Très juste, mais c'est sur la base du mariage que nous ne sommes pas d'accord. Je pense que tu proposes une interprétation comme une base. Cela reviendrais à dire "dessine moi un animal" (en ayant en tête "un mouton") et s'étonner de voir les autres dessiner pleins d'animaux différents du mouton. Là c'est une vraie idée... Enfin, si je puis dire... Est ce que le legislateur passe ou non à côté du "vrai mariage". Coment définir le "vrai mariage" ? Est ce celui qui, objectivement, considéré comme la notion qui s'adapte le mieux à notre société en la poussant vers le progrès ? (c'est mon avis) Est celui qui correspond le mieux aux tradition de notre société ? Est ce celui qui respecte le mieux la structure de notre société en la forcant à rester dans un "package" de valeurs érpouvées ? Est ce ce qui protège le mieux, légalement, les enfants ? ... Qu'est ce que le "vrai mariage", vilaine ? Accessoirement, ne te méprend pas : exprimer une opinion, ce n'est pas l'imposer ou vouloir l'imposer. J'entend par "imposer" le fait de ne pas se demander si une opinion opposée peut exister et surtout d'éviter de se confronter à cette opinion. J'ai comme un ennorme doute sur l'existence d'un truc du genre...
  5. Loopy

    Le mariage

    Là dessus, nous sommes d'accord... Mais ce n'est pas le problème puisqu'il s'agit encore de gouts et de couleurs que tous ne partagent pas. Si personnellement je conchie l'amour, je respecte ceux qui croient et leur laisse faire à leur manière.
  6. Loopy

    Le mariage

    Savonarol, toi et de manière générale pas mal de monde, confondez ce qu'est le mariage avec la manière dont vous le concevez. Comme le dit Crabe, le mariage c'est fondamentalement un contrat et la création de l'entité "famille" qui sera aux yeux de la société une nouvelle "cellule". C'est tout. Ce n'est rien de plus qu'un engagement donc entre deux partis à créer cette cellule. On le fait pour diverses raisons, que tu as mentionnées. On peut le compléter d'un volet religieux qui peut apporter d'autres règles ou une signification supplémentaire (comme l'union "eternelle" par exemple), mais son fond, son noyeau c'est ça. Tout le reste, toutes les significations, représentations, extrapolations, éjaculations et consors, c'est de l'ordre de l'opinion perosnnelle que chacun doit respecter et ne pas imposer.
  7. Loopy

    Le mariage

    Le mariage reste un engagement, à minima légal... Il constitue la fondation d'un foyer et d'une famille. Souvent, il permet de mettre en commun les démarches, et la famille devient alors une entité à part entière aux yeux de la société. En ce sens, le mariage est donc avant tout une affaire de société et peut être amené à changer en fonction de la société pour s'adapter à elle. C'est une vision progressiste des chose que j'assume parfaitement et que j'oppose à une vision traditionaliste des choses qui voudraient que la société s'adapte aux normes déjà en vigueur, même si celles ci sont totalement d'un autre temps. La conception du mariage, elle, est une affaire personnelle. La représentation que nous avons de la chose, au delà de sa stricte réalité inscrite sur le papier et dans la loi, dépendent de chaque individu. La dessus, personne ne peut et ne doit rien imposer à personne. Si tu souhaites que ton mariage représente une union éternelle, grand bien te fasse et la société considèrera ton union tant que cela sera de son ressort. Si tu souhaite que le mariage soit un cadre pour élever un enfant, soit, la société le considèrera comme tel, tant que tu ne sors pas de la loi. Or ici, nous ne parlons justement pas du mariage en tant que tel, mais bien en tant que ce qu'il représente pour nous. On pourra en discuter une éternité, jamais nous ne seront d'accord sur ce que représente le mariage. Tu as grandi dans une certaine idée du mariage. Personne ne peut et ne dois t'en faire changer. A l'inverse, tu ne dois pas pouvoir te permettre de juger les autres sur leur représentation de ce qu'est le mariage.
  8. L'idée de lécher quoique ce soit ne me débecte jamais, mais tout de même... Il y avait peut être mieux tirer qu'un coup de langue de toute cette affaire . Ne te fies pas aux apparences, il arrive qu'en s'abandonnant au plaisir d'être léchouillé, on ne voit pas arriver une biffle pourtant bien méritée ... (proverbe Gaulé Gaulois ) Sinon, faute de contradiction, j'estime que tu me donnes raison
  9. Quelque chose me dérange un peu dans cette vision des choses, mais je ne sais pas quoi... Tu l'as dit c'est un autre débat, et s'il est ouvert je pense que je n'y participerai pas dans un premier temps, le temps de trouver ce qui me dérange dans cette idée. C'est vrai que les jeux violents stimule la violence (virtuelle au moins), à travers leur atmosphère. Mais je pense que c'est tout à fait transposable aux autres supports : la télé (le journalisme) se veut au maximum immersif, les jeux de guerre des enfants sont stimulés par des "cris de guerre", par des insultes, par des comportement et un environnement global, etc.. Sur tous les support de violence je pense que le stimuli existe. Ceci dit, on peut peut être convenir qu'il est plus important en effet dans le jeux videos. Toutefois, le jeux videos gagne plus en trosposant tous ces stimuli dans le domaine virtuel. On pourrait comparer ça au forum. Ici, tu trouveras des comportement violent, très violent même parfois, souvent stimulés d'abord par les débats d'idées et d'opinion, mais amplifiés par le côté virtuel de la chose : tu n'insultes pas des personnes, mais des pseudos, tout comme dans un jeux tu ne tues pas des gens, mais des programmes. Alors finalement, pourquoi se poser la question en particulier sur le jeu vidéo ? Je t'avoue que je n'ai pas eu le courage de tous lire, mais je vois une chose : le sujet ici n'est pas la violence à travers toute forme de média, mais à travers en particulier celui du jeu video (d'où ma question précédente). En réalité, la violence du jeu video est rarement purement injustifiée. Soit le jeu veut être réaliste, et dans ce cas il tente de justifier la violence (je suis d'accord, c'est toujours bateau : "on est les gentils, eux ce sont les méchants"). C'est assez rare en fait (à ma connaissance) que le personnage incarné soit clairement l'instigateur de cette violence. Le seul contre exemple que je trouve est Counter Strike, où tu peux jouer le "terrorriste", mais dans le cas particulier de ce jeu, par expérience, le choix du personnage se fait plus comme une confrontation de deux équipes plutôt que dans une confrontation bien/mal. Le caratère terro ou non terro ne joue au final que par la différence de jouabilité. La violence et la tuerie ont toujours été divertissante. Le jeu d'échec, comme le disait Magus, est fondamentalement un jeu de guerre, un enfant s'merveillera toujours devant une épée, jeu ou pas jeu, et jouera avec elle à pourfendre les "méchants" avec toujours autant de plaisir. Dans le jeu vidéo, ce plaisir atteind des niveaux parfois intense, la violence aussi, mais j'emets l'hypothèse que c'est justement parce que c'est virtuel, ce qui constitue le blocage fondamental empéchant cette violence de se répondre dans le réel. Le virtuel ça veut d'abord dire qu'il n'y a pas de conséquences aux actes. Tout être humain normalement constitué sais que ce n'est pas le cas dans le réel. Le virtuel, c'est aussi le non définitif, la possibilité de revenir en arrière, de rebooter, etc... Tout être humain normalement constitué sait que ce n'est pas possible dans le réel. Cela constitue non seulement des barrières, mais peut être même aussi force à se poser la question de la violence. Et si finalement les joueurs de jeux violents avaient une meilleur sensibilité à ce qu'est la violence parce que ces notions de conséquences définitives sont encrées dans leur tête ? Pour terminer là dessus, j'aimerais ajouté que j'ai personnellement vu plus de joueurs frustrés, nerveux et potentiellement violents sur des jeux de sports (genre du foot au pif...) que sur des jeux "violents" où je trouve l'ambiance plus posées. Pourquoi alors que le foot n'a rien, en soi de violent, génère-t-il ce genre de réactions ? Pourquoi aussi ces réactions restent moins violente que celles de supporter dans les tribunes ? Après bien sûr, il y a ceux qui ne sont pas capable de différentier réel et virtuel, mais le jeux video peut il alors être vraiment tenu pour responsable dans ce cas ? Ce qui est sain et ce qui ne l'est pas est d'abord je pense une question de dosage. Bien sûr (et j'y reviendrai plus loin) le fait d'abuser des jeux, de passer son temps dessus, entraine une forme d'addiction qui, comme toute addiction, est nocive. C'est par ailleurs vrai pour tout type de jeux. C'est vrai aussi pour l'alcool, et pour de nombreux (tous ?) aliments. Mais c'est là qu'intervient justement la non frontière entre le jeux video et le jeux tout court. Jouer à la guerre en récré, c'est aussi se divertir de en tuant virtuellement des gens, se divertir en regardant un film d'horreur. Alors si je veux bien réfléchir au thème général, à savoir la banalisation de la violence à travers tous les médias, tous les support, et toutes les époques, je refuse toutefois de ne pointer du doigts qu'un seul de ces vecteurs. Donc je pense que tu te poses la bonne question mais que tu destines injustement à certains plus qu'à d'autre. Donc en effet s'il ne s'agit pas de savoir ce qui est pire ou pas, pourquoi alors faire la différence ? Parlons de la banalisation (ou de la banalité...) de la violence et non de jeux videos ! Je suis d'accord d'incluer une notion de dosage dans le débat. Dire qu'on ne parle pas des joueurs en général, mais peut être plus des joueurs addict. On peut se poser des questions sur la culture de tous. Si nous avions un débat sur les sciences, je me poserai des questions sur la tienne très certainement, mais dans un débat sur les arts, je suis l'inculte. Bien sûr tous les gamer ne sont pas cultivés. Mais certains, même beaucoup je pense, d'entre eux le sont, et les deux caractéristiques n'ont pas de rapport. L'inculture n'est pas une affaire de jeu video ou pas, c'est d'abord une affaire de société en général. Encore une fois donc, le jeu est pointé, je pense, injustement du doigt. J'abonde en ce sens moi même. Cependant, il y a un monde entre rester enfermé chez soi à jouer, et jouer de temps en temps. Encore une fois le problème du dosage. ===== HS ===== Oui mais ton côté troll te prive justement des intervenants les plus interessants, ou les rebute rapidement. Finalement, il ne te reste que ceux qui sont d'accord pour jouer au troll avec toi, pervertissant ainsi l'image que tu as de nous tous et celle que nous tous avons de toi. Finalement, tout y perd, les sujets qui pourraient être de vrais interrogations, les intervenants qui s'ennervent et ont l'impression que tu es complètement extrémiste dans tes idées et incapable de faire le moindre compromis (ce qui est faux, je viens de le voir...), et toi, qui en retour a aussi l'impression inverse (ce qui est aussi faux, je te l'assure).
  10. Impossible de nier le caractère violent de notre société. La violence dégouline de partout, de JT en JT, de "buzz" en "buzz", de chansons en chansons, de jeux en jeux. Comme tous les types d'images elle s'incruste sur chacun des média qui lui sont offert, sur chacun des support qui existe. Mais cette violence - d'aucun l'estime être une part intégrante de la nature humaine - n'est pas nouvelle et encore moins propore aux jeux. Les enfants jouent à la guerre depuis longtemps, si ce n'est depuis toujours. Entre une guerre virtuel et une "Guerre des boutons" laquelle est la plus réaliste et le plus à même de générer la nervosité ? Laquelle est la pire ? Très franchement, difficile à dire. Le fait d'attquer les jeux videos seuls est une hypocrisie à mon sens car le jeux violent s'inscrit dans une logique général et rien ne permet d'affirmer qu'il est pire qu'un film de guerre, même historique, qu'une bagarre de cours de récré, etc... On pourrait même argumenter dans le sens inverse : toute la violence environnante génère un climat de tension, une nervosité, car l'individu n'est pas parti prenante dans cette violence et la subit, d'une manière ou d'une autre. En plus de cela, cette violence véhiculé par les médias classiques s'encre dans le réel car s'appuie sur des faits réels. Le jeu permet au joueur de libérer sa frustation sur un support totalement virtuel, sans aucun encrage dans le réel si ce n'est dans certains cas particulier la période historique traitée (Day Of Defeat, les premiers COD, etc...). Ca peut être vu au contraire comme un facteur libérateur, qui (à cause de la compétition toujours existante dans un jeu) génère un état de nervosité sur le moment, mais après coup détend. Ensuite, il est de la responsabilité du joueur de savoir détacher le réel du virtuel. Enfin, souvent les "geek", et même les "gamer" sont des gents très cultivés. Ils n'ont peut être pas la même culture que toi, mais ils en ont une et ils l'alimentent en permanence. Même les jeux les plus violents demandent un minimum de réflexion de dextérité. Pour réussir dans ces jeux, il faut de la patience, du "travail". Pour arriver à un niveau "Gamer" (en particulier Gamer pro), il faut vraiment passer du temps à s'entrainer. Ce ne sont donc ni des fénaients, ni des incapables, bien au contraire. Ils sont beaucoup mieux que d'autres intégrés au mode de fonctionnement actuel (et probablement à venir) de notre société. C'est une exagération très vilaine ça ... La question des effets des jeux video sur les jeunes est posée depuis longtemps. Beaucoup d'éléments de réponse existent et sont facile à trouver pour peu qu'on fasse l'effort de les chercher. Bien sûr qu'il ne faut pas fermer les yeux, mais il ne faut pas non plus tomber dans l'extrème. Tu as la très mauvaise habitude (ça doit être ton petit pécher mignon) de provoquer bêtement les gens, qui d'ailleurs réagissent bêtement en surencherissant. Tu provoques et pose une opinion volontairement extrème (il n'y a qu'à te relire), et face à cette provocation de bas étage tu oppose un manque d'humour et de l'ironie. Ca ne passe évidemment pas et ce qui entraine l'extremisme des opinions des autres, c'est l'extremismes de celles que tu dévoiles.
  11. Loopy

    Requiem

    Te voilà qui arrive, arrogante et fière sur ton nuage noir, Ton outil à la main qui ma tête tranchera. Viens voir. Viens voir les Dieux que je vénère, plein de panache Encore, dans le dernier souffle que tu m'arraches... Note bien, divine faucheuse, impatiente dramatique, Dans le creux de ta mémoire, mes dernières rondes. Ah tu voudrais entendre de tristes musiques, Quand enfin mon corps restera en ce monde Cependant que mon âme fugue, discrète Toccata ? Mais non, je veux des Adieux aux sons de l'Appassionata. Sous un Requiem au Lacrymosa Pathétique Quand Mozart rencontre Beethoven,sous le Clair D'une Flûte enchantée par la palette symphonique, Sous l'Hymne à la joie, je souhaite que l'on m'enterre Point de Bagatelle ! Près de Waldstein, où l'on posera La dernière stèle, j'aimerais que reposent avec moi Mes quelques Lettres pour Elise. Et dans la profonde Musique d’un Dvorak, je trouverai le Nouveau Monde Alors quand je prendrais avec Rachmaninov Mes envols sur les airs légers de Korsakov Aux ténébreuses heures... Point de recueillement C'est plein de joie, de frissons et sans rancune Que je veux voyager. Aux lèvres un sourire célébrant Ce tout dernier mouvement à l'ombre de Ma Lune
  12. I. La Mandragore La Lune, Rousse, éclaire majestueusement la campagne des environs. Une chouette ulule seul affront au calme qui règne depuis longtemps déjà. Glissés sous les chuchotements du vent caressant l'herbe et le feuillage, quelques pas feutrés, étouffés s'approchent. C'est une horrible vieille, petite, courbée, ployée, rabougrie, estropiée, boitant, sale et odorante, qui marche à reculons avec un rictus infâme. Si elle ne s'aidait pas d'une canne, sans doute s'écroulerait-elle contre terre, entraînée par le simple poids de ses hardes sombres... l'inconnu qui irait la secourir alors, soulevant le grand tissu de voile, ne verrait rien en-dessous. La poussière retourne à la poussière. D'une démarche louvoyante, elle recule vers le carrefour oscille vaguement un pendu aux lèvres plus trè frais, ancienne décoration des lieux dont les braves gens se sont lassés. Son odeur de charnier et son visage dévoré par les insectes sont révulsants. Le cadavre en décomposition, déformé sous son propre poids, a laissé au sol une flaque visqueuse de sang pourri. Personne ne pourrait devant se spectacle rester de marbre. Pourtant, presque aussi laide que lui, la sorcière se penche sans sciller et attrape une curieuse branche au-dessous du cadavre qui, pourrissant, a fertilisé la terre morte. D'un coup sec, elle arrache la mandragore en poussant un cri. Un liquide rouge vif coule sude sa main— Tout saigne. II. La Vielle On l’avait attrapé, cette fois, et on l’avait battu, insulté. Il avait eu peur, il avait eu mal. Puis, on l’a emmené ici, dans un noir naissant. Il se souvint de celui-ci, le simplet qui le confondit sans avoir vu son visage. Il se souvint de cette seigneurette désinvolte, qui portait le jugement. Et de cet homme d’église, acquiesçant la sentence, qui lui offrait de se confesser. Puis tout est devenu rouge, puis tout est devenu noir. Et après ? … Il se sentait bien, léger, sain, heureux, propre, il n’avait pas froid, il n’avait ni faim ni soif. Au dessus, au bout d’une corde craquant sourdement, funestement, son corps pendait. Qu’avait il fait ? … Qu'importe. Un vent fit vaguement osciller son ancienne ressemblance d’où le sang perlait encore. Il n’était plus. Il était mort. Il se senti soudain extraire à son bien être douloureux. Une force qu’il ne connaissait pas, un être l’arrachait à la Mort comme plutôt on l'arrachait à la vie. C’était une horrible vielle souriante, une sorcière de la fôret, de celle qu'on brule sur les buchets. Dans un cri, tout saigne. III. La distribution — Je voudrais un philtre d'amour qui le fasse revenir, dit la châtelaine. L'horrible vieille aux cent verrues lui tendit d'une main olivâtre un petit flacon en verre. À l'intérieur, quelques gouttes à peine d'une substance capiteuse — une huile? Noire en était la couleur, brune la coloration du verre, d'œufs la fragrance. — Je voudrais un élixir me stimulant le cœur et l'esprit, dit le petit prêtre tonsuré. L'acariâtre matrone sortit d'une étagère, derrière un crâne de bouc et des monticules de poussière— dans un cliquetis de verre — un petit flacon rempli d'une huile noirâtre. L'odeur de soufre qui s'en exhalait empuanta la pièce dès qu'elle en ôta subrepticement le bouchon. — Je voudrais une décoction triplant de volume ma virilité intime, dit le jeune, beau et grand berger. La sorcière puante marmonna pour elle-même d'une voix éteinte et malfaisante des mots sans queue ni tête ; durant cette glossolalie, elle tira d'un coffre une petite flasque contenant une larme d'essence graisseuse et sombre. Dans l'odeur de renfermé de son laboratoire on discernait une vague odeur aigre-douce de pourriture. Trois maux, un remède. IV. L'effet Papillon - La châtelaine vit son chevalier revenir sale et ensanglanté. La guerre faisait rage encore au loin, mais il était là. "Ô , mon chevalier, mon roi, mon empereur, vous qui jadis avez si bien embrasé mon coeur, et qui aujourd'hui préfèrez aux douceurs de ma couche, les larme et le sang de votre guerre, je vous en conjure, restez que je vous vois, car si je ne fais plus votre bonheur, vous gouvernez encore mes joies" Une flèche venue de nulle part fusa alors, traversant le coeur du chevalier. La vieille sorcière l'avait murmuré, la mort l'empèchera de bouger. - Le prêtre retourna dans son église. Heureux. Il s'agenouilla devant la croix de son Dieu. Ses larmes témoignaient de l'émotion presque parfaite. "Mon Dieu, je vous ai tout offert, mon coeur et mon esprit sont à vous... Dussent elles être impénétrables je les souhaite pour seules guides, faites moi entendre vos voies" L'église fut emplie d'un vacarme soudain. Des hurlements, des craquements qui semblaient provenir de tout, de la gravure à la statuette, l'église vibrait des cris torturés de toutes les choses, ponctués par ceux du prêtre... Il pressa ses oreilles si fort pour ne plus les entendre, qu'il s'écroula, mort, sans que personne ne l'entende. La vieille sorcière l'avait pourtant murmuré. C'est folie de se croire Dieu, car seule la folie pourra guider cette route. - Fort d'une virilité de cheval, le jeune, grand et beau berger retourna voir l'élue de son coeur. Il la trouva se morfondant sur la dépouille de son chevalier, coeurs brisé, percé de part en part. La fraicheur de sa naïveté le fit alors espérer. "Ô mon amante, maintenant qu'il n'y plus de barrière à notre amour, que votre rang gît à nos pied, prennez ma main pour vous relever et mon coeur pour vous consoler" Il n'eut pour réponse qu'un cri, des larmes, et cette dague plantée dans sa poitrine. La vieille sorcière l'avait dit. Si tu lui donne ton coeur, alors, elle le prendra. En sortant de la ville, la vielle se retourna. Elle sourit. Un point noir tombait de la plus haute tour du château. L'espace d'un instant, ses oreilles fripées crurent entendre autre chose que le battement du coeur de la mandragore qu'elle tenait serrée contre elle. On aurait dit le bruit sourd des os qui se fracassent contre le sol. Elle rit. Puis, forte de sa victoire nouvelle, porta sa puanteur jusqu'à la ville voisine. Un mal, sans remède. V. Moralité En ce monde, l’injustice est affaire quotidienne. Mais prudence. A faire couler en remède le sang des autres, en guise de salaire coulera le notre.
  13. La nuit était claire. On se serait cru en plein jour. Un jour grisonnant, certes, légèrement argenté même. Mais cette lumière à demi teinte offrait à la campagne un manteau original, un maquillage étrange digne des plus mythiques contes. Il imaginait déjà les chevaliers chassant les sorcières à l'orée du bois, là bas des elfes nocturnes dansaient autour d'un feu blanchâtre dans leurs légers voilages blancs, tout en souplesse et volupté, des farfadets plus loin charmés par ce spectacle tombaient doucement amoureux… Tout ces Magiques enfantins qui peuplent le monde jusqu'aux âges de raison, âges auxquels ils disparaissent dans de ténébreux souvenirs. Il les entendait gémir au fond de son cœur, il les entendait pleurer leur captivité… Ils voulaient vivre, eux aussi, peupler encore l'univers. Marchant sur la route l'œil attiré par quelques fleurs dont on ne pourrait dire la couleur, un sourire béa aux lèvres, il savourait l'agréable friction de la terre sèche sous sa chaussure, le strident grésillement de quelques insectes nocturnes. La nuit éveillait une musicalité nouvelle à ce monde, encore méconnue, sur un rythme à la fois frénétique et calme. Fermant les yeux, il écouta, inspira la mélodie, et senti monter la fièvre fraîche des moments de bonheur incompris. Puis il s'enfonça plus loin, invisible à l'œil du dormeur. Un rire sonnant tel un écho parvint à sont oreille, et soudain, il n'entendit plus les grillons. Ils laissèrent place à une note pianistique, répétée. Le rire, était plus aiguë, semblait-il, Impromptu même, étrangement inexistant. Ses pas, les tambours des sabots chevaleresques ramenant quelques sorcières au bûché, soutenait l'ensemble qu'ensuite le chant elfique venait parer de soie fine. Il ferma les points pour ne pas perdre sa trouvaille, et couru chez lui. Il s'installa de devant son Piano, une plume à la main, rabaissa le pupitre au dessus de la table d'harmonie. De son encre noire un peu vieillie, il inscrivit alors soigneusement : «F. F. Chopin, Fantaisie Impromptue, Opus 66 ». Dans un sourire, le compositeur laissa parler la Folie qui l'habitait. Libérant les êtres enfermés dans ses confins, il les fit danser sur les touches noires et blanches. On aurait alors pu voir de la couleur sur l'ivoire, si la lune ne s'était pas penchée, toute Argent, pour admirer l'artiste et ses muses jouant ensembles dans la pénombre nocturne. Parfois la nuit, on peut apercevoir sur la tombe du Grand Homme, une Fée pleurant son ami.
  14. C’est un endroit fantastique Qui pourtant a toujours existé Le moment où la plume artistique Lancée telle une épée Au blanc vierge de la toile Etire les traits d’un geste frénétique On dirait des lueurs d’étoiles Qui naissent aux éclats féeriques Brisent les lignes étroites, et meurent Dans l’infini d’une ligne de fuite Quand la folie des ardeurs S’éteint avec elle. Alors, Ne touchant plus guère A la parfaite imperfection Nous laissons’échapper l’air Reprenons notre respiration Et dans ce souffle muet En reposant le crayon Observons insatisfait La beauté d’un brouillon
  15. Sur la table, une dizaine de flacons ouverts. Les étiquettes, un peu effacées par le temps, Eurent révélé certains de ces secrets sous verre, Si la vue n'était bridée par un noir enivrant. Dans les oreilles, des bouchons solidement ancrés Bloquant ces microscopiques vibrations aériennes. Entre le Marteau et l'Enclume, pas une persienne. Les pieds bien encrés dans l'Étrier. Sous la langue, une pastille d'un puissant Anesthésique, local. Cela fait maintenant Longtemps qu'aucun goût ne se laisse deviner Longtemps qu'il ne fait plus que respirer. Sur ses poignets, des bandages. Restes pathétiques Des lacérations qu'il s'est faites en voulant trancher Les autoroutes électriques du toucher. Nerfs parasites A son plaisir. On peinera à les lui reconnecter. Seul un sens persiste… Il inspire, en se penchant, Profondément le premier flacon. Une odeur d'alcool. Soudaine et très perceptible fragrance désorientant Plus encore que toutes ces choses qu’on inhale. Il se sent comme ailleurs, transporté. Cette odeur le pénètre, exacerbée Le viole de toute part. Elle s'incruste Dans les moindres recoins et investit tout. Elle arrache, dans une douleur jouissive Les minuscules particules de consciences Qui enferment l'esprit. Elle libère tout, Elle frappe, elle cogne, elle caresse, elle coure... Ses idées fusent, instantannées. Tout se bouscule. Très vite, Son voyage le mène dans les lieux imperceptibles De son inconscient. Les monstres de son imagination Surgissent, l'attaquent, le frôlent, il se sent trembler. Son esprit frissonne, foisonne, dans une explosion Gigantesque, gargantuesque. Le big bang de ses paradoxes Crée l'univers, le modifie, à une vitesse fabuleuse. Puis, comme si le temps s'était soudain inversé, L'explosion se rétracte aussi vite qu'elle était arrivée Laissant place au vide olfactif... apaisant. Il s'était relevé. L'odeur ne subsistait pas. Mais son voyage l'avait mené en des endroits Où la limite de l'orgasme psychologique, D'ordinaire effluve violente, intemporelle, Avait des accents d'éternité… Onirique… Il sourit, se remettant à peine De ses émotions, l'estomac encore noué Par ses acrobaties. L’âme toute déchirée. Son cœur frappe si fort… Il sent sa vibration… Oh oui ! Encore ! - Il se penche sur le second flacon...
  16. J’ai encore sur les lèvres, le goût de ta peau, Les frissons caressants d’une pénombre plus claire Que la transparence de tes sourires. Dans mon dos Tes ongles se plantent, me piquent et me lacèrent. J’ai encore sur les lèvres, le goût des tiennes, Offertes en sacrifice aux plaisirs facétieux Des douceurs transpirantes d’amours pérennes. Elles brilleront toujours au fond de tes cieux. J’ai encore sur les lèvres, le goût de ton sang La couleur du soir, dans les matins, vacillant, D’étranges mixtures et d’obscures médecines. J'ai encore dans le sang, le goût de tes rêves Sur mes remparts, ils déchaînent sans trêve, Leur horrible addiction… Ténébreuse Héroïne.
  17. C'est dans le pinceau lumineux D’une porte restée entrouverte Que je vis, mouvement silencieux, Un sommeil plein de découvertes. On devinait le sourire, posé En fine plume sur tes lèvres A peine sèches. Une envie réprimée De t’embrasser, plein de fièvre. Recouvrantes, les âmes volages De tes rêves calmes, libéraient La pièce toute entière de sa cage. Ta présence rayonnait dans l'obscurité. Oui, dans cette pénombre, Tu avais une force certaine. Unique merveille de mon monde, Contre qui tout lutte reste vaine. Je voudrais déposer mes doigts Et les laisser glisser sur ton corps. Sentir monter l’onde, soumis à ta loi, A jamais sous l’effet de tes sorts. Je veux garder au plus profond Les vagues fumées que deviennent Ces doux souvenirs, ces frissons De ma peau sur la tienne
  18. Te souviens tu, aujourd'hui, de ces jeux, Imaginaires perdus des enfants Pays des rêves qui nous rendit heureux Et que n'estompe pas le présent ? Te souviens tu, ici, de ces voyages De ces tromperies à la vérité Que nous pardonnaient nos jeunes ages Aventuriers rêveurs de nos pensées ? Te souviens tu, de si loin, avant le Nous Du toi et du moi ? Là, juste avant Que nous quittions ces mondes fous Et que les distances ne rallongent le temps ? En panne au bord de la vie, je m'en souviens Et le calme qui règne alentour Me plonge dans ces pays oubliés Qu'en secret je gouverne toujours.
  19. Loopy

    La Poésie des choses simples

    Les ponges l'inspirent toujours ... :D @ Zera : oui ça peut. A condition de le vouloir
  20. Bonjour Felix, et d'abord merci pour ces réponses claires et succintes. Si j'ai posé cette question, c'était pour comprendre tu t'expliquais et comment tu admettais la chose. C'était aussi pour essayer de voir jusqu'à quel niveau de compréhension tu avais tenté d'aller pour faire face. J'en conclu que tu as la volonté d'aller vers la compréhension de la chose et non seulement son acceptation bête et méchante. Toutefois, il semble que tu butes sur les notions qui ont un lien avec un quelconque divin. Tu adoptes donc de ce point de vue un comportement proche de celui des croyant, qui admettent l'existance de Dieu sans la remettre en question. Je respecte cela, même si ce n'est pas une démarche qui m'est familère. Je te rassure donc, je ne tenterai pas d'approfondir enforce à ce niveau là. Disons que je respecte ta croyance même si je ne la partage pas. Est ce que tu penses que le cheminement de choses qui a mené à ce don de manière logique était courru d'avance ? que c'était en quelque sorte ton "destin" ? En fait de preuve, Nephalion voulais certainement parler de faits observables, de témoignages. J'abonde en sons sens car il n'est nul besoin de trouver la théorie pour observer le fait, par contre, sans fait, inutile de se poser la question. Nous pourions réfléchir aux origines de ce don, à sa nature et son caractère, ce qu'il implique, mais à la condition que ce don existe. Si nous voulons rester assez ouvert pour discuter de ce genre de choses, il est évident que nous ne souhaitons pas alimenter les fictions. Or, sans bien sûr t'accuser de quoi que ce soit, il est difficile d'être parfaitement ouvert d'esprit face à ce qui nous dérange dans notre logique et dont rien pourrais attester de la réalité. La prudence est de mise pour deux raisons : éviter les charlatans. Mais elle est aussi de mise car tu connais la célèbre histoire de l'enfant qui criait au loup... De charlatans en charlatans, le jour où un honnête homme se présente, on commence par croire que c'est un charlatan. Ce qui a pour effet de marginalliser tout le monde en bloc, alors qu'il peut parfois y avoir des choses intéressantes à creuser. Ce qui est d'autant plus rageant que tu nous dis avoir à ton actif, des réussites, certaines partielles et des échecs. Nous présenter ces réuissite, nous permettre de les observer, de les voir, finierait de lever le doute. Les cacher à l'inverse ne joue pas en ta faveur. Oui c'est vrai. Mais je suis personnellement un scientifique et j'ai donc la facheuse manie de vouloir introduire de la méthode partout ou je passe... . Limité par cela dans mon champs d'action, je fonctionne comme un programme informatique, incapable de passer à l'étape suivante sans avoir validé la précédente. J'admet la faiblesse de cette méthode face au sujet qui nous intéresse, cependant, pour analyser un fait, il me semble assez pertinent d'avoir au moins la certitude que ce fait existe. La preuve empirique est tout à fait acceptable. Je ne veux pas te traiter de menteur biensûr, mais comme tu comprends notre scepticisme, tu comprends aussi qu'en pauvre scientifiques, on peut parfois avoir besoin de voir pour croire, faute de quoi, nous avançons avec prudence, dans le doute. Si tu le peux, lève le doute.
  21. Ma récurence de thèmes m’attriste Pourquoi une chaise en plastique Ne pourrait elle pas, elle aussi Avoir sa Grande Poésie ? Est elle laide, indigne de nous Qui l’avons enfantée ? Et s’il était, pour l’aimer, un fou Au regard enflammé ? Le poète veut s’aventurer Dans de complexes idées Sonder l’âme, le sentiment Et s’oublier dans le courant Mais se peut il qu’un jour, Une plume maitrisée S’arrête à l’entour De la simplicité Y découvre les sens Les recouvre d'essence Les enflamme, les sublime Sans chercher ses rimes Poète dansant sa ronde, Qui sur le papier pose, Une offrande au monde : La poésie des choses Celle des choses simples.
  22. Loopy

    Au nom de l'Amour....

    Tu détécherai donc passion et amour l'un de l'autre. Pourquoi pas, mais si la passion était plus une étape, ou un élément de l'amour et n'en n'est pas dissociable. Il y a toujours un peu de passion dans l'amour et inversement. C'est la proportion qui varie avec le temps. Et si cette acceptation, cette ouverture et cette façon d'être s'apparentait à de la soumission, bridant notre liberté ? C'est d'ailleurs difficilement contestable dans un certain sens, au moins quand on sait qu'on ne concoit pas la liberté de la même manière seul ou à deux. Le sentiment amoureux est un lien. Mais il n'est pas le seul élément de l'amour. On pourrait y mettre la passion, mais aussi (et surtout) tout ce qui gravite autour. Comme une drogue, il est la source du manque, et j'insiste consume l'esprit, le perverti. Alors non, il n'est pas (seulement) un nettoyant. Sinon alors, pour beaucoup, les essences calmes et paisibles sont froides, violentes et bien sombres. S'il doit être un remède, je crois qu'il n'est que provisoire et bien souvent, ne fait que cacher les maux, comme des cadavres sous terre, et dont remonte lentement l'odeur de pourriture. Est il possible d'imaginer que l'amour ne guéri pas, mais panse ? Dans ma perception, l'amour est donc un sentiment violent, destructeur, froid, puant et fourbe. Il se cache dans du miel, mais est en réalité monstrueux. Une perception que peu de gens partagent, heureusement entre autre pour la reproduction de notre espèce ... :D Quoique l'amour n'y est pas nécessairement indispensable . Trop pragmatique, décousue, morbide, pleine de cicatrices et difrome, j'avoue que mon expérience dans le domaine s'aparente à une espèce de "Franckenstein" du sentiment dont l'aspect perverti peut être (sûrement ?) l'analyse... Paradoxalement, j'ai aussi un faible pour certains écrits comme les tiens qui, sans être mieleux ni naïfs, à travers la poésie des choses simples, essaient d'en extraire une essence paisible et belle qui contraste avec mon univers.
  23. RIP... Je ne le connaissais pas et ne vais pas pleurer ni faire 1 minute de silence car je ne considère pas ce monsieur comme un héro. Mais je le considère comme un homme, et ça me suffit pour avoir un peu d'empathie avec sa famille et ses amis. Sans plus. Qu'il ait été PDG de Total, très bien. Que Total n'est pas le modèle de l'entreprise Humaine, soit. Parlons en ailleurs que sur une tombe à côté de laquelle des gens comme vous et moi aimeraient peut être se recueillir.
  24. Loopy

    Au nom de l'Amour....

    Tu poses je pense la bonne question : ne met on pas trop d'espoir dans "l'amour" ? Nous avons tendances à croire, quand il démarre que son feu crépitant durera toujours et qu'il nous réchauffera à jamais. Dans cette certitude nous nous endormons et oublions de le nourir. Et quand on se réveille enfin, il ne reste que des cendres... Je me plais à croire que l'amour n'est qu'une illusion. C'est le feu dont on croit en la bienfaisance presque divine, presque magique, refusant d'admettre que c'est notre air, nos forêts et nos vies qu'il consume. Ceci dit, j'aime ta manière de l'écrire.
  25. Loopy

    Je pose ma candidature

    Si on analyse ça de manière purement logique, c'est quand même très contaignant. Parce si Mr A, qui ne peut pas dialoguer avec tout le monde, ne peut pas à dialoguer avec Mme B qui pourtant sait dialoguer avec tout le monde alors Mme B qui sais dialoguer avec tout le monde ne sait en fait pas dialoguer avec Mr A, sinon elle le ferai ... Donc, pour que ta proposition fonctionne il faudrait que ceux qui ne peuvent pas dialoguer avec tout le monde (comme Mr A) ne peuvent en fait dialoguer qu'avec ceux qui peuvent dialoguer avec tout le monde comme Mme B. Mais dans ce cas alors, deux personnes ne pouvant pas dialogueur sont toutes deux limitées... Blague à part, pour moi le dialogue est un échange, entre deux (u moins) intervenants.Il ne peut ni se concevoir ni se définir unilatéralement (sauf bien sûr dans le cas particulier de l'excercice littéraire). "être ouvert au dialogue" peut être la caractéristique d'une personne unique, car ne préjuge pas de la personne qui donne la répolique. "dialoguer" par contre ne peut être la caractérisque d'une personne unique mais seulement d'un groupe. Dans ma conception des choses donc, le dialogue c'est avant tout un échange d'idées, sans position fixe mais avec une certaine resistance au mouvement. Etre ouvert au dialogue, c'est être capable d'écouter (ne pas déformer les propos des autres et respecter leur effort pour créer une conversation éclairée), savoir parler (tâcher d'apporter un élément de réflexion dans ses réponses, une idées, une opinion une information, pas uniquement provoquer). En ce sens on peut parfaitement être ouvert au dialogue sans pourtant pouvoir dialoguer avec tous. Certes... ... C'est que je dois être curieux de savoir où tu veux nous emmené, et que j'enrrage de n'avoir pas encore compris. ... Quelle question... Tous ce qui est glissable m'intéresse... ... Ca, ça dépend de la taille de tes nichons ... :D
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