Aller au contenu

Blaquière

Membre
  • Compteur de contenus

    19 162
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2

Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Je bloque déjà là ! Et ce n'est que le début ! L'étymologie, oui, certes ! " Se tenir à l'extérieur de soi"... Quoi se tient à l'extérieur de quoi ? Quand je dis ou pense "j'existe" quelle est la partie de moi que je considère ou que je reconnais être à l'extérieur de moi ? Puisque quand je pense, je suis mon esprit, et que je pense depuis mon esprit, mon esprit n'est pas en dehors de lui-même ?... alors, c'est mon "corps matériel ou existant" que je considère en dehors de mon esprit ? Mais si je dis "ma pensée ou mon esprit existe" (ce qui n'est pas faux) est-ce que c'est cette pensée ou cet esprit qui existent en dehors de mon corps... existant ? Si aucune de ces deux conceptions n'est satisfaisante, ne faudrait-il pas passer directement outre l'étymologie ? Et ne pas s'en embarrasser ? Et définir directement et l'une par rapport à l'autre ce que l'on peut concevoir comme étant d'une part l'existence et de l'autre l'essence ? Avant d'en arriver à des questions sur la responsabilité, l'engagement, il me semble qu'il faudrait éclaircir ce qu'est notre essence (ou notre esprit) les influences culturelles qui la composent, par exemple, et si elle est composée de plusieurs instances... son fonctionnement... etc.). J'ai l'impression que conclure à des engagements précis sur la vie en général, à partir de l'opposition existence-essence pas très bien arrêtée c'est aller vite en besogne.
  2. -- Je suis français, ne vous déplaise ! -- Hé bien dansez, maintenant !
  3. Tu as raison ! c'était pas brillant ce qu j'ai écrit ! Des fois c'est comme ça : on s'emballe, on s'emballe et c'était pas la peine !
  4. Poème : Il pleut des théories de cordes Ô ma jolie gravité à boucles (blondes) Viens près de moi dans ma méson Et bien collés comme gluons Je te bercerai de mon doux chant quantique...
  5. @zenalpha Je confirme à mon tout petit niveau ! (Petit, petit, j'exagère !)
  6. J'ai lu qu la moitié de la première page, mais quand même, s'il s'arrête de chanter, c'est quand même pas Bach, Mozart ou Debussy qu'on aura perdu... Tiens faudrait que je me renseigne si l'un des trois avait massacré sa gonzesse...
  7. Je pense au contraire que tout le monde a compris ! Les frontières naturelles sont Maritimes, Fluviales, ou Montagneuses. Pour ce qui est du latin, toi qui aimes les lettres : Tu peux lire sur la première ligne de l'assiette (catilus) ci dessous : nonis octobribes furnus oneratus C'est du premier siècle et c'est pas littéraire, mais même si c'est un peu "de cuisine", c'est bien du latin. "neuf octobre le four est chargé" Le reste, à part les noms propres : "Pannas, catila; paracsides (pour paraxides !), acitables..;" c'est aussi bien du latin. Du latin qu'on retrouve dans les textes et qui donc, là était parlé par les travailleurs.
  8. A en entendre certains, on pourrait croire que l'intuition serait un shunt à l'intelligence et à la réflexion... Si ça peut en soulager certains... J'aurais plutôt tendance à penser que l'espoir fait vivre. On site toujours jusqu'à plus soif des "intuitions" qui ont bouleversé nos connaissances. Si en regard on faisait la liste de toutes les intuitions qui se sont avérées fantaisistes, on retomberait sur l'idée du hasard tout bête. Parfois l'intuition est bonne, parfois, mauvaise. Il suffit de faire quelque chose pour s'en rendre compte. Combien de fois une intuition est contre productive qui nous branche dans une mauvaise direction ? J'ai l'intuition que si je fais tomber une pomme dans la baignoire, ça va... éclabousser.
  9. Je dirai même mieux : on peut être un bon scientifique et un mauvais poète !... Voire un bon poète, mauvais scientifique...
  10. Ôtez-moi d'un doute : Les djinns ça n'a rien à voir ni à boire avec le Gin ?
  11. Pour en revenir au sujet, l'idée de l'inflation subite de l'Univers (au delà du mur de Planck?) était nécessaire pour justifier qu'on ne voit les galaxies lointaines que 13 milliards d'années après le Big Bang. Mais c'est quand même délirant comme idée. C'est parce qu'on veut à tout prix garder ce début de l'univers comme une "explosion" ponctuelle... L'idée d'une singularité est commode : on peut un peu dire n'importe quoi... En fait on connaît la solution (l'univers tel qu'il est) et il faut inventer le problème et son énoncée ! (La matière noire, l'énergie noire...) Le rôle de la philosophie serait de dire : "restons prudents !" Parce que les "machines" que sont les mathématiques et la physique on tôt fait de s'emballer... Mais il faut aussi être prudent dans l'autre sens : Y a-t-il des théories physiques récentes qui se soient avérées totalement fosses ces derniers temps ? Pas tellement ! Il est peut-être trop tôt pour le dire, mais c'est un fait : les neutrinos, on les a trouvés, le boson de Higgs, aussi... Les ondes gravitationnelles, aussi...
  12. Pourquoi pas ? D'un autre côté si on baisse la vitesse jusqu'à rouler à reculons, ça risque d'être pire !...
  13. Exactement ! tant qu'on ne passe pas à/par l'action, il n'y a que des thalers possibles quand bien même on les aurait (re)baptisés réels.
  14. Oui ! Et c'est marrant que tu aies parlé de Kant après l'extrait de Satinvelours que tu cites, parce qu'en le lisant j'y ai pensé aussi... Kant disait qu'il n'y a pas de différence entre 100 thalers réels et 100 thalers possibles. Ce qui était resté pour moi assez incompréhensible ! Là pour le coup, j'ai pigé ! Il n'est question que d'esprit : l'idée de 100 thalers réels, c'est 100 thalers et l'idée de 100 thalers possibles, c'est aussi 100 thalers ! Comme dit satinvelours, on ne peut pas déduire l'existence ni la non existence de 100 thalers de l'idée de 100 thalers réels ou possibles. Tant qu'on reste dans l'abstrait ou le domaine des essences. (Les escrocs et les imposteurs ont encore de beaux jours devant eux puisque là c'est celui qui dit qui y est !) Il n'en reste pas moins que dans le réel... Avoir 100 euro imaginaires (je vis avec mon temps !) dans sa poche ou 100 euro réels... C'est bien un imbroglio métaphysique et linguistique ! Les 100 euro imaginaires même si on en parle beaucoup, on ne peut toujours pas les montrer, les 100 réels, oui.... Il suffit de joindre le geste (montrer) à la parole pour que 100 euro réels soient bien différents de 100 euro possibles. Mais qui vit exclusivement de paroles ou d'idées ? La moindre petite existence aura tôt fait de balayer d'un revers de main la plus grosse des essences. C'est un peu le principe expérimental. Et personne ne s'y trompe : "Un tien vaut mieux que deux tu l'auras!"
  15. Utiliser toujours et partout le principe de moindre action, je doute que ça soit intelligent... C'est surtout faignant ! D'accord, je fais mon malin... mais c'est pas faux non plus. Si le plus facile gagne c'est qu'il est plus rapide, pas qu'il est plus intelligent. Quand la réaction "plus intelligente" aura eu le temps de se mettre en place, c'est déjà trop tard ! La plus facile est déjà terminée et il faut passer à autre chose. Moi j'aime bien le premier paragraphe, il m'amuse. Pourquoi ne pas s'imaginer à la place de Dieu ? Un dieu pragmatique... un dieu rêveur, poète... Un dieu râleur, sympa, pénible, un dieu original... Un dieu fou... Un dieu besogneux, un dieu stupide, un dieu génial... Misérable, jouisseur... Un dieu prétentieux, intraitable, bon enfant... Joueur...
  16. Comme tu citais le sujet sur la conscience, je suis allé y jeter un coup d'oeil... Et c'est là qu'on comprend mieux ton sujet "de l'inutilité de discuter "! A plusieurs reprises, j'ai pu essayé de construire quelque chose, d'avancer dans une compréhension, de voir si les autres étaient d'accord sur tel ou tel point... peine perdue (souvent mais pas toujours). Je vois souvent que certains critiquent un point d vue pour finir par dire plus ou moins la même chose d'une autre façon ! On comprend bien qu'il y a là dessous des problèmes d'ego, le besoin de s'affirmer. mais quelque fois aussi il y a ds échanges qui s'amorcent... Souvent aussi un point de vue est critiqué, et même ridiculisé qui n'a pas été compris. Encore de l'ego... Alors les échanges n'en finissent plus ; "mais non, c'est pas ça que j'ai dit"... etc. Il y a une chose qui est souvent en rapport avec la conscience, justement, c'est la mauvaise foi. A-t-on conscience d'être de mauvaise foi ? Ou est-ce un mécanisme plutôt inconscient ? En rapport aussi avec l'ego. Les deux permettraient de mieux comprendre pourquoi bien des discussions n'arrivent même pas à cerner leur sujet. Si on y rajoute l'inconscient (le "lourd", celui des refoulements !) ... je te dis pas pourquoi ça part souvent en vrille ! Et puis il y a cette façon, (encore l'ego) de vouloir acculer l'autre parce qu'il est sans doute considéré comme un adversaire ? D'un autre côté si on part de Platon "prince des philosophes" (!) il faut bien constater qu'il passe la plupart de son temps à rouler ceux qui ne sont pas de son avis dans la farine, et à carrément de pas parler des points de vue qui le gênent : l'exemp!e vient d'en haut ! Il m'a fallu longtemps pour m'en rendre compte : contrairement à Socrate à qui il fait pourtant dire qu'il ne sait rien, lui Platon, il est flagrant qu'il sait tout... J'ai un jour écrit un faux dialogue parodique... C'était pas du goût de tout le monde ! J'édite : Pendant que j'écrivais tu as aussi répondu. Tu parles aussi de l'ego... et je relève ça : "toujours en quête de réponses, de sens, qui doute, qui remet en cause le sens commun, ses propres actes, ses motivations, qui est en recherche d'une harmonie, de vérités, etc... " Oui ! Mon idée de la philo c'est aussi d'avancer...
  17. C'est en effet ce qui ressort de la fin de la parabole, alors qu'au début quand Jésus cite la loi et dit "d'aimer son prochain comme soi-même", tout le monde comprend que c'est celui qui est aidé le prochain puisqu'il a besoin d'être aimé, là, blessé. Pourquoi ne pas constater simplement que cette histoire est mal ficelée dans sa rédaction ? Ou alors, puisque Vilaine et Denis ont raison et que le prochain c'est tout le monde. (C'est un terme qui a une valeur réciproque.) La fin devient une pirouette de style. Une malice. Dans quel but ? Pour que les regards se tournent vers le docteur (juif) de la foi, de le contraindre à dire qu'il est comme le samaritain qu'il déteste. Et accessoirement qu'il se dissocie de ses coreligionnaires.
  18. Résumons-nous car la chose étant grave et d'importance il convient d'être parfaitement clair : Notre place en paradis en dépend : Le prochain aideur est-il le prochain du prochain aidé ou est-ce le prochain aidé qui est le prochain du prochain aideur ? Car ça n'a absolument rien à voir ! Qu'en est-il de la laideur de l'aideur ? De la laideur de l'aidé ? Et de la beauté de l'aideur ? De la beauté de l'aidé ? Et de l'heur de l'aidé (qui ne fait aucun doute). A quelle heure, l'heur de l'aidé ? A l'heure de l'aideur ou l'heure de l'heur de l'aidé ? A l'heure du plus proche prochain aideur aidé ? A la bonne heure !
  19. Il s'agit d'une parabole, d'un exemple : on peut donc mélanger les rôles s'ils n'ont pas d'importance... 31 Un Samaritain qui, par hasard, descendait par le même chemin vit cet homme et passa à distance. 32 De même aussi un Lévite arriva à cet endroit; il le vit et passa à distance. 33 Mais un prêtre qui voyageait arriva près de lui et fut rempli de compassion Le tour est joué ! Et ça devient la parabole du bon prêtre ! Mais ça le fait moins, on dirait...
  20. J'ai peut-être tort, je l'ai d'ailleurs dit mais vous vous êtes vraiment aveugles "Vous faites bien de la prose (élyte) sans le savoir" ! (C'est celui qui dit qui y'est !) OUI !J'y ai pensé en l'écrivant !
  21. Ben non ! J'AI pas dit ! J'ai même précisé que c'était une ruse des prêtres cathos : "l'air de rien". Tu cherches à discréditer mon argumentation en me traitant d'antisémite. Mais c'est pas ça le problème. le problème c'est le texte et ce qu'il dit. Et je trouve amusant qui pendant que tout le monde s'épuise à comprendre la nature profonde de ce que signifie être le prochain de quelqu'un, le vrai contenu du texte poursuit sont but subliminal qui dit que le moins juif des trois est le plus sympa. Je suis tellement pas raciste que j'ai même un ami NOIR !
  22. Tu fais semblant ou tu ne veux pas comprendre que c'est exactement le contraire que j'ai dit ? J'ai pas eu besoin de chercher longtemps :
×