Gouderien

Bien sûr.

Foncer sur Moscou n'est ni dans les moyens ni dans les intentions des Ukrainiens. L'offensive actuelle est une opération de diversion, destinée à semer la confusion chez les Russes, dont le moral n'est déjà pas très élevé, à leur prouver qu'ils sont loin d'avoir gagné, et que Poutine est incapable de protéger le sol sacré de la "Rodina" (patrie).

Les Russes ont le droit d'envahir l'Ukraine, mais les Ukrainiens n'auraient pas le droit de faire une incursion en Russie? Voilà une curieuse conception des choses! En fait la principale provocation, c'est l'existence d'une Ukraine indépendante et démocratique (ce que Poutine appelle "nazie", dans son langage de malade). Les Ukrainiens ont l'audace d'exister; voilà ce qui provoque la colère du cinglé du Kremlin, qui aimerait bien tous les exterminer, poursuivant ainsi l'oeuvre de Staline, son modèle.

Les zoos ont fait de gros progrès. Ils abritent de nombreux représentants d'espèces protégées, qui sont plus en sureté dans les zoos que dans la savane africaine, soumis aux effets du réchauffement climatique et aux massacres provoqués par les braconniers.

Cela dit il vaut mieux interdire les armes que les jouets les représentant.

Ça paye bien de faire la propagande de Poutine? Je demande ça, au cas où j'aurais envie de me reconvertir.

Défendre Poutine c'est ton job, à priori - depuis le temps, comment peux-tu espérer encore tromper ton monde? J'ai déjà dit que je ne discutais pas avec les propagandistes de Moscou - ou de Pékin, c'est pareil -, alors hop! => ignoré. Tu préfères qu'on laisse crever les Ukrainiens? Parce que c'est ce qui arrivera si Poutine triomphe dans ce conflit. A la guerre on ne fait pas la fine bouche, il faut choisir son camp. Après dire que les démocraties ont des défauts, c'est enfoncer une porte ouverte. Mais les dictatures, elles, n'ont que des vices - dont l'inefficacité n'est pas le moindre. Poutine est nul - sinon il aurait réglé cette affaire ukrainienne depuis longtemps, soit par la force ou soit par la négociation - et c'est bien ce qui le rend tellement dangereux.

Poutine est pas un Bisounours, c'est Vlad l'Empaleur - en plus débile. C'est curieux ces excuses que des tas gens - en particulier sur ce forum - trouvent à un dictateur cinglé, qui prendra sa place parmi les grands criminels de l'Histoire. On a l'impression qu'ils refusent de le voir tel qu'il est, et en même temps chargent les Ukrainiens de tous les maux, comme si cela constituait autant de justifications à l'agression russe. Bien sûr qu'il y avait des Russes en Ukraine - et réciproquement. C'est pour cela que ce conflit est, largement, une guerre civile.

Dans notre société moderne, les gens qui pensent sont quand même moins nombreux... que les gens qui dépensent.

L'armée ukrainienne est en train de mener une incursion en territoire russe, dans la région de Koursk, à la grande fureur du tsar cinglé de Moscou : L'état d'urgence décrété dans la région russe de Koursk face à l'offensive ukrainienne (france24.com) C'est toujours un plaisir de voir l'armée de ce crétin de Poutine prendre une raclée. Rappelons que le nom de Koursk est particulièrement sensible pour les Russes. C'est autour de cette ville que fut menée, en juillet 1943, une des plus gigantesques batailles de la Seconde Guerre mondiale. Présentée comme une grande victoire par la propagande soviétique (le "crépuscule des Panzers"), ce fut en réalité plutôt une défaite. "Koursk" était aussi le nom d'un des plus grands sous-marins nucléaires russes, qui fit naufrage en août 2000, au début du règne de Poutine. Celui-ci laissa crever les marins pris au piège sans tenter de leur porter secours. Plus de 20 ans avant l'invasion de l'Ukraine, il faisait déjà la preuve de son incompétence et de son mépris de la vie humaine.

Mieux vaut avoir un bon ennemi qu'un mauvais ami.

La Turquie ne sort pas de l'OTAN. Il est bien plus intéressant pour Erdogan de jouer un double jeu, et de continuer à faire semblant d'être dans l'OTAN, tout en soutenant tous les ennemis de l'Occident. Cela dit si Erdogan veut sortir de l'OTAN, bon débarras. Te fatigue pas, c'est du pipeau.

Début des années 70 : Jacques de Bascher, jeune dandy venu de Bretagne, débarque à Paris et rencontre Karl Lagerfeld, styliste allemand installé en France depuis 1950. Entre eux commence une étrange relation, platonique mais passionnée, bientôt troublée par l'intrusion d'un troisième personnage : Yves Saint-Laurent. La série est à la fois le récit de cette liaison, et aussi de l'irrésistible ascension dans le monde de la mode du créateur allemand. Elle se termine juste au moment où on lui propose de devenir le directeur artistique de Chanel. Daniel Brühl, acteur germano-espagnol, est parfait dans le rôle de l'homme à l'éventail. Comme son modèle, il est polyglotte, et s'exprime sans problème en allemand, français, anglais, italien. Mieux même, il dessine, mais de la main gauche (Lagerfeld était droitier). Théodore Pellerin, jeune acteur québecois, incarne le trublion Jacques de Bascher, objet d'une véritable guerre entre Lagerfeld et Saint-Laurent (et surtout Pierre Bergé, joué par Axel Lutz : "Une main de fer sans gant de velours", ainsi que le dépeint Lagerfeld à son jeune protégé). Interviewé, Théodore Pellerin ne peut se départir de son accent canadien, mais dans la série ça ne s'entend pas du tout. Son personnage est un aventurier du sexe (il mourra du sida en 1989), mais aussi une sorte de chouan, qui porte écrit en gros sur le dos de son blouson de cuir : "Pour Dieu et le Roy". "Je ne bois pas, je ne me drogue pas, mais j'aime observer les gens qui se défoncent", déclare Karl - qui est néanmoins un grand consommateur de Coca-Cola, cette cochonnerie pleine de sucre. La scène la plus drôle de la série - enfin pour moi qui suis hétéro, je pense qu'un gay la verrait d'un oeil différent : Karl a acheté un château dans le Morbihan, à Penhoët. Une ruine, en fait, mais qu'il entreprend de faire restaurer. Il y invite Jacques, son amant - toujours platonique. Un grand dîner, servi par des laquais en livrée, les attend. Après le repas, Jacques gagne sa chambre et demande à Karl de le rejoindre. Celui-ci s'exécute, mais après quelques étreintes et embrassades, il quitte la pièce. Le lendemain, Jacques est réveillé à 10 heures du matin par un domestique, qui lui annonce que le train pour Paris est à 11 heures, et que s'il veut gagner la gare - à pied -, il doit partir tout de suite. - Et la voiture? demande Jacques. - Monsieur est parti avec ce matin, répond le domestique. Mention spéciale aux costumes - 40 différents rien que pour Daniel Brühl, qui apparaît vêtu différemment à chaque scène, et toujours avec recherche. Et la bande-son aussi est très bien. La série semble avoir un grand succès, aussi une saison 2 est probable. Il existe une grande curiosité envers ce personnage énigmatique mais fascinant, mort en février 2019. Une scène du 5e épisode livre une des clés de sa personnalité : en 1978, la mère de Karl, très âgée, vient de faire un AVC, aussi il l'emmène à Penhoët afin qu'elle se repose. Conscient que c'est peut-être la dernière fois qu'il la voit, il lui dit : "Il n'y a qu'avec toi que je peux être moi-même." "A quoi bon être soi-même de toute façon ?" réplique-t-elle.

J'ai toujours pensé (et cela est valable pour toutes les religions) que Dieu devait être capable de se défendre par lui-même. Sinon, pourquoi le respecter voire l'adorer?

En quoi être entiché d'une entité à l'existence pour le moins incertaine confère-t-il le droit de venir donner des leçons aux autres? Si au moins cet "amour de Dieu" dont tu te gargarises t'apportait une certaine sérénité! Mais ça ne semble pas être le cas.

Désolé, non, je l'ai juste parcouru. Lorant Deutsch est très contesté par les historiens "professionnels", qui lui reprochent un certain manque de sérieux (en fait : surtout de ne pas être du sérail). Personnellement le personnage me paraît plutôt sympathique, et je regarde les émissions qu'il fait à la télé avec Stéphane Bern. Et j'écoute ses chroniques matinales sur RTL. Bon c'est vrai que des fois on reste sur sa faim, c'est un peu rapide.

Ami lecteur : ce dessin contient un intrus. Pourras-tu le découvrir en moins de 10 secondes? (Un tuyau : non, ce n'est pas le truc rouge à pattes au bout de la table.)

Quel cauchemar!

Coluche a fait les belles heures d'Europe 1... du temps où cette station n'était pas encore sous la coupe de M. Bolloré. Coluche en direct et en roue libre n'était d'ailleurs pas toujours si drôle... ce qui lui avait valu de se faire éjecter de RMC. Bien entendu l'époque était très différente. De nos jours on peut encore dire plein de choses... sous réserve de se faire assassiner sur les réseaux sociaux, et parfois en vrai. Et en plus d'être poursuivi en justice. Cela dit Coluche avait aussi un paquet d'ennemis. On a même dit que sa mort n'était pas vraiment "accidentelle". Comme s'il y avait un humour pour les gens bien et un humour pour les racistes! Il y a l'humour, un point c'est tout. Du moment que c'est drôle, bien des choses peuvent passer. Après, tu as des abrutis qui voient du racisme ou de la discrimination partout, évidemment. Pour être apprécié, l'humour demande tout de même un minimum d'intelligence, ce qui exclut déjà les fanatiques de tout genre.

Précision : Premier ministre démissionnaire. Un statut provisoire qui peut durer un certain temps, on dirait.

Ce qui n'empêche pas que ça existe, ce n'est pas moi qui l'ai inventé. On pourrait appeler ça aussi le politiquement correct. Une notion à laquelle je suis absolument réfractaire. Le bon humour (comme l'art en général) n'a pas besoin d'être justifié par son contexte. On parle de ce sketch d'Élie et Dieudonné. Mais on pourrait élargir le débat à Coluche. On en a fait une sorte de saint laïc, n'empêche que les trois-quarts de ses sketchs passeraient aujourd'hui pour du racisme, du sexisme etc. Les juges de la nouvelle Inquisition n'ont pas plus le sens de l'humour que leurs prédécesseurs.

J'en ai déjà longuement parlé sur ce forum. Le résultat du wokisme et du puritanisme ambiants, c'est que bientôt on ne pourra plus rire de rien. Après je dois dire que je ne suis pas vraiment un fan de Dieudonné, mais là pour une fois il me fait marrer (c'était avant sa dérive révisionniste). OK, c'est parfaitement de mauvais goût, mais après tout l'humour peut être drôle sans être distingué.

Non, mais ça ne vient pas du sketch mais de notre époque débile.

Nous vivons actuellement une trêve politique bienvenue, à l'occasion de ces JO, qui se déroulent d'ailleurs mieux que prévu. Les JO finis et les vacances aussi, la politique va reprendre ses droits, et Macron va recommencer à faire des boulettes* (pour être poli). Critiquer un président de la République à la compétence douteuse ce n'est pas ne pas aimer la France, c'est juste dénoncer un escroc. * La première d'entre elles pouvant être la nomination du très discutable Xavier Bertrand à Matignon. On comprend qu'un type qui a passé sa carrière politique à se demander à quel parti il appartenait ne puisse que séduire Macron. Mais il a une tête à attirer les motions de censure comme un paratonnerre attire la foudre, et il ne peut espérer aucune indulgence, ni de la part du RN ni de celle de l'extrême gauche.

Évidemment.