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Gouderien

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Tout ce qui a été posté par Gouderien

  1. Gouderien

    Incidents au Stade de France

    Incroyable : les images de vidéosurveillance les plus violentes ont été détruites... tout simplement parce que la la justice ne les a pas réclamées!
  2. Mélenchon est juste une racaille. Je ne doute pas qu'il séduise d'autres racailles, mais au point d'avoir une majorité à l'Assemblée, je n'y crois pas. Les Français sont pas (encore) assez cons.
  3. C'est pour toutes ces raisons que je me suis accroché, même si la lecture n'est pas évidente (surtout "Combray", où certaines phrases sont quasi-incompréhensibles). "Un amour de Swann" est déjà plus facile à lire.
  4. Désolé, j'ai passé l'âge. Et si j'avais la possibilité de refaire des études, ça serait plutôt des études d'histoire (ou de musique).
  5. Oh c'est bien possible, mais comme Proust était lui-même un grand snob, après tout ce n'est que justice! Mais je ne suis pas sûr qu'il y ait tant de snobs que ça de nos jours. Et le snobisme (bon d'accord, une forme abâtardie) pourrait bien conduire à écouter Booba plutôt qu'à lire Marcel Proust. Ziva, y a même pas d'images, dans ton truc! Une version en bandes dessinées, peut-être?
  6. Je me fais cette réflexion en constatant que, sur télés et radios, la moitié au moins des publicités sont faites pour nous vendre des voitures.
  7. Mouais. On pourrait dire aussi que Proust est le plus grand coupeur de cheveux en quatre de l'histoire de la littérature. Et "Un amour de Swann" est quand même le récit d'une paranoïa, même si le personnage a quelques raisons d'être jaloux... Et les pleurnicheries du narrateur, au début de "Combray", quand sa mère ne vient pas lui donner son baiser du soir! Quelle chochotte! Bon d'accord, on sait que c'est un des deux ou trois chefs-d'œuvre de la littérature française du XXe siècle, mais faut s'accrocher! A propos de l'édition : j'ai commencé à lire "Du côté de chez Swann" dans cette très ancienne édition du Livre de Poche - je possède toute la "Recherche" sous ce format -, mais comme j'ai mis pas mal de temps à le lire, le livre n'a pas survécu. J'ai donc acheté l'édition Folio classique, qui comporte une préface et tout un appareil de notes, ce qui éclaire pas mal les choses. Mon idéal demeure l'édition de la Pléiade... Je verrai ça quand j'aurai fini de payer les frais de mon déménagement, car elle n'est pas bon marché.
  8. C'est une fausse bonne solution. Si on remplaçait toutes les voitures par des vélos, j'y croirais. Mais remplacer les voitures à essence ou diesel (qui polluent de moins en moins) par des voitures électriques, c'est se foutre du monde. La bagnole, qu'elle soit à combustion ou électrique, c'est ce qui fait marcher nos sociétés; c'est aussi ce qui les tue.
  9. Je vois que Proust a au moins un supporter sur ce forum. "plus grand romancier de tous les temps". Hum. Ça se discute. Proust est certainement un grand écrivain, mais un romancier? Quelle est la part d'imagination, dans son œuvre? On a plus l'impression d'une autobiographie romancée que d'un vrai roman;
  10. J'avoue que j'ai créé ce topic dans un moment de mauvaise humeur à l'égard de Macron, mais plus ça va plus Mélenchon me répugne. Ses réactions à propos de la police sont vraiment immondes. On tremble de ce qui se passerait s'il obtenait une majorité à l'Assemblée nationale. J'ajoute qu'on a déjà vu dans l'Histoire des gens qui critiquaient la police tant qu'ils étaient dans l'opposition et qui, une fois arrivés au pouvoir, mettaient en place une répression policière accrue... dirigée contre leurs adversaires politiques. Une fois qu'on a dit ça, on est bien obligé de reconnaître que même si Macron reconduit sa majorité, on ne sera pas rassurés pour autant. Ce nouveau mandat est un point d'interrogation : on peut s'attendre à tout. Quant à la situation à droite, le LR est dans un état de coma avancé, et le RN fait du surplace. Peu de chances que ça bouge de ce côté. Finalement, pour résumer la situation : Macron a cassé la droite et la gauche, comme le centre-droit tient par lui et qu'il ne pourra pas se représenter en 2027, si les choses continuent ainsi les prochaines élections présidentielles se joueront entre l'extrême droite et l'extrême gauche. Vous me direz, d'ici là il peut s'en passer des choses!
  11. Une personnalité représentative de la bêtise à la mode.
  12. Comment peut-on écrire des conneries pareilles?
  13. Factieux? Moins que le parti de Mélenchon, quand même!
  14. Gouderien

    Agressions en baisse !

    Dans ce domaine, exagérer n'est pas nécessaire, il suffit de rapporter les faits.
  15. "Du côté de chez Swann", de Marcel Proust. Soyons francs : qui, parmi les habitués de ce topic, a lu l'intégralité de la "Recherche du temps perdu"? A part January (j'imagine), ça doit pas faire grand-monde. J'ai décidé de m'attaquer à la chose. Ensuite ce sera les "Choses vues" de Victor Hugo (commencées mais jamais finies), puis l'intégralité des "Rougon-Macquart" de Zola (lu en grande partie, mais jamais en totalité et jamais dans l'ordre). Si après ça je suis encore de ce monde, ce sera les "Essais" de Montaigne. Quand on commence le bouquin, on comprend pourquoi il a de quoi faire hésiter... "Longtemps je me suis couché de bonne heure..." La première phrase du livre est célébrissime; de même l'anecdote de la petite madeleine, qui arrive bientôt. Ce sont à peu près les seuls repères du lecteur moyen, face à ce déferlement de mots. La phrase de Proust a sa réputation, quand on lit le livre, c'est pire que ce à quoi on s'attendait. Proust parle de tout, dans ces énormes phrases-valises, au point de sembler oublier son idée en cours de route; mais, par on ne sait quel miracle, il la retrouve finalement. Ajoutons que Marcel Proust ignore complètement la division en chapitres, qui rendrait la lecture plus aisée. "Du côté de chez Swann" est le premier volume d'"A la recherche du temps perdu". Il comprend trois parties : "Combray", "Un amour de Swann" et "Noms de pays : le nom". "Combray" raconte l'enfance du narrateur dans le village du même nom, avec sa mère, qui tient une énorme place dans sa vie, et toute sa famille. Il y aussi les amis de la famille, dont M. Swann, un homme du monde qui s'est déshonoré par un mauvais mariage. Pour le narrateur, il y a deux côtés à Combray, deux buts de promenade : le "côté de Méséglise, ou côté de chez Swann" et le "côté de Guermantes". "Un amour de Swann" est souvent publié séparément; en fait, il constitue un roman en soi. Il raconte les amours de M. Swann (présenté dans la première partie) pour une demi-mondaine, Odette de Crécy. La place de ce texte est curieuse, car en fait les événements racontés se situent avant ceux de "Combray". C'est l'histoire d'un amour malheureux, qui s'achève d'ailleurs sur cette constatation désabusée du héros : il avait dépensé énormément de temps, d'argent et d'énergie... pour une femme qui n'était pas son genre. On se dit donc : eh bien voilà, Swann et Odette se sont séparés. Pas du tout, puisque cette Odette est en fait la femme de mauvaise vie que Swann a fini par épouser, ce qui lui vaut le mépris de ses anciens amis de Combray. C'est dans cette partie qu'apparaît la "sonate de Vinteuil", et sa fameuse "petite phrase" tellement liée aux sentiments amoureux de Swann qu'elle en devient comme le leitmotiv. "Nom de pays : le nom", qui clôt le livre n'est que le début d'une autre partie que l'auteur a été obligé de couper pour la publication, en raison de sa longueur. On retrouve les souvenirs du narrateur, notamment son attirance pour Gilberte, la fille de Swann. Il évoque aussi une promenade dans le bois de Boulogne, et sa rencontre avec Mme Swann. La suite dans "A l'Ombre des jeunes filles en fleur", livre au moins aussi intimidant que le premier quand on le feuillette et qu'on n'aperçoit aucune coupure ou presque dans ce texte qui, au premier abord apparaît comme une jungle quasi impénétrable.
  16. Pour être flic aujourd'hui, faut être maso. Comme pour être prof ou infirmier. Sauf que les flics américains ont la gâchette un peu trop facile. Il y a sûrement un juste milieu. Il y a de quoi. Tu as pensé à consulter?
  17. Un lobby contre un autre, si je comprends bien.
  18. En fait une surveillance constante à domicile ne coûte pas plus cher qu'une place en EHPAD. Pour pas loin de 2.000 euros par mois, on peut en faire des choses! Et au moins on peut choisir les personnes qui vont s'occuper de son parent. Il ne s'agit pas que les gens soient là 24/24 7 jours sur 7 : il s'agit essentiellement de lever et de coucher la personne, de lui faire prendre ses repas, de lui faire sa toilette et de veiller à son hygiène. La technique peut aussi aider. Et, bien entendu, cela dépend de l'appartement de la personne, de son confort et de ses commodités. Le problème essentiel des EHPAD, c'est le manque de personnel. Si vous visitez un de ces établissement avec l'idée d'y installer votre père ou votre mère, on vous dire peut-être triomphalement : ici, nous avons 150 employés. Très bien. Sauf que sur ce chiffre, une grande partie sont des bureaucrates, qu'on ne voit jamais s'occuper des pensionnaires. En fait le nombre de soignants et soignantes est tiré au plus juste; il en manque un et tout est désorganisé, car il n'y a aucune marge de sécurité. Il faudrait aussi parler de leur formation, et de leurs conditions de travail. Le temps que ces personnes consacrent aux pensionnaires est minuté au plus juste, ce qui fait qu'elles n'ont même pas le temps d'entretenir une relation humaine avec ces pensionnaires, tout doit être fait le plus vite possible, de façon mécanique. Idem pour les repas. Parce que les EHPAD, ce sont avant tout des machines à faire du fric, ça doit rapporter. En cela, ce sont des reflets de notre société, dans ce qu'elle a de pire.
  19. Et tu crois que la situation est bien meilleure en EHPAD? En général la journée ça va encore à peu près, mais la nuit, le week-end ou pendant les vacances, il n'y a qu'une ou deux soignantes pour s'occuper de dizaines de pensionnaires; dès qu'il y a le moindre problème, c'est panique à bord. Et encore, ce que je décris là c'est la situation avant la pandémie : depuis, ça n'a pas dû s'arranger.
  20. Je suis moyennement poilu. Il ne me viendrait pas à l'idée une seconde de me faire épiler. Après évidemment si on ressemble à un gorille, ça peut poser problème. Il paraît aussi que ça fait viril, et que les femmes aiment ça. Ou pas.
  21. Pas pour tout le monde! Tout à fait d'accord.
  22. Je sais. On peut considérer que la situation actuelle, aussi insatisfaisante soit-elle, est un progrès par rapport à ce qui existait autrefois. Disons que l'on vient de très bas.
  23. Bien sûr. Je pense ici plutôt à des gens entre 65 et 80 ans. Au-delà, ça risque d'être insuffisant. Incroyable réflexion : on dirait que l'EHPAD, c'est bon marché! On l'a déjà dit : le prix moyen minimum par mois, c'est environ 2.000 euros! (Mais en région parisienne c'est plus que ça). Et crois moi, faut les sortir tous les mois, même quand la personne a des économies au départ. Pour moi le vrai problème n'est d'ailleurs pas le prix, mais plutôt le fait que, dans ce domaine, un prix élevé n'est une garantie de rien, bien au contraire.
  24. A tout hasard : la réalité? Une réalité connue depuis des années, même s'il a fallu le livre sur ORPÉA pour ouvrir les yeux à certains.
  25. Tout à fait. Et tu crois que les EHPAD c'est gratuit?
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