Gouderien

C'est gentil de me ranger dans la classe des érudits. C'est vrai que je suis capable de traiter de certains sujets avec beaucoup de calme et de détachement... et d'érudition, j'espère. Je crains que la politique n'en fasse pas partie. En plus, dans la situation internationale très tendue que nous connaissons actuellement, les paroles des hommes et femmes politiques ont souvent une résonnance qui les dépasse. Et la NUPES, dont on sait à présent qu'elle soutient la Russie de Poutine qui a envahi l'Ukraine, la Chine totalitaire qui menace Taïwan, et aussi les terroriste islamistes, accumule les prises de position pour le moins "suspectes".

Oh, comme beaucoup de choses, ce n'est qu'une question d'habitude (enfin d'après ce que j'ai entendu dire).

Qui a dit que c'était une mesure de gauche? Il y a des gays et des lesbiennes de droite!

Hollande est de gauche? C'est nouveau. Le seul vrai gouvernement de gauche dont je me souvienne durant cette période est celui de Lionel Jospin (1997-2002). Hollande, c'était une farce. Depuis que je m'intéresse à la politique, c'est-à-dire vers 1965-66, j'ai vu la gauche (et la droite aussi d'ailleurs) trahir à peu près tout ce qu'il était possible de trahir. Mais c'est plus choquant pour la gauche, car elle avait de plus hautes ambitions, alors qu'on ne s'est jamais fait beaucoup d'illusions sur la droite. Alors pour moi ces mots, droite et gauche, ne signifient plus grand-chose.

Mais il y en a encore qui la soutiennent - y compris sur ce forum. C'est un prêté pour un rendu. La haine appelle la haine. La forme est tellement excessive que je n'ai même pas envie de discuter du fond. En plus on la connaît, la Sandrine Rousseau, c'est une récidiviste, la Grande Inquisitrice de la France Insoumise. On tremble en imaginant ce que donnerait une personne comme ça au pouvoir.

Surtout que le personnage en question n'est sûrement pas centriste.

Détrompe-toi! Sans aller jusqu'à l'emploi à vie comme au Japon, beaucoup de gens restaient très longtemps dans une même entreprise, surtout les grandes bien entendu. Le jour où on les virait comme des malpropres, ça leur faisait tout drôle.

Les mots ont un sens, et l'usage qu'on en fait aussi. Qu'est-ce qu'elle dira, le jour où Macron commettra un acte vraiment grave - après tout, qui peut prévoir l'avenir? Je sais bien qu'il y a sur ce forum des défenseurs acharnés de l'énergie nucléaire, mais pour moi la commande de 6 nouveaux monstrueux et ruineux EPR - une technique qui ne fonctionne toujours pas, sauf en Chine mais avec des problèmes - me paraît infiniment plus "criminelle" qu'une malheureuse ballade en jet-ski.

C'est un poney ou quoi, le cheval de Poutine? C'est pour nous faire croire à la majesté du "petit père des peuples", comme on disait du temps de Staline? Extrême droite, moi? Il prend son cas pour une généralité, Vir-en-Car? Par contre, c'est vrai que ce genre d'affaire ne peut profiter qu'au RN - en plus de la Macronie -, et je m'en réjouis d'avance.

Comme disait Talleyrand : "Tout ce qui est excessif est insignifiant". Ce n'est pas avec des prises de position aussi délirantes que les écologistes arriveront au pouvoir. Et de toute façon, on sait bien que quand ils arrivent au pouvoir, ils font de tout sauf de l'écologie. L'incompétence générale et la médiocrité des écologistes politiques est un des grand problèmes actuels. Par contre, bien sûr, on sait qu'il existe des écologistes discrets, qui bossent vraiment pour tenter d'améliorer les choses. Mais ceux-là ne font jamais des déclarations intempestives à la Sandrine Rousseau.

Bon résumé.

Je ne sais pas, je ne fréquente pas cette personne. (Je crois qu'elle est dans les travaux publics; en tout cas, c'est une spécialiste de la déconstruction!)

Décidément, il se passe toujours quelque chose à la NUPES! Quand ce n'est pas Mathilde Panot qui fait des siennes, c'est Mélenchon qui soutient ouvertement la Chine dans l'affaire de Taïwan. Et maintenant c'est Sandrine Rousseau, la Robespierrette de LFI, qui trouve "criminel" que Macron fasse du jet-ski durant ses vacances à Brégançon! Réchauffement climatique : la sortie en jet-ski du président est «criminelle», juge Sandrine Rousseau - Le Parisien Plus contre-productif que ça, tu meurs! Quand ils entendent ce genre de délire, les électeurs ne peuvent se dire qu'une chose : ce parti au pouvoir? Jamais!

Tout cela ne me concerne plus, je suis à la retraite. Et ce n'est pas une question de "chouchouter" ou d'exploiter. Qui croit encore, quand il entre jeune dans une entreprise, qu'il va y passer sa vie? Il faut savoir raisonner au-delà de l'horizon limité de l'entreprise. Cela dit, quand on se sent bien dans un travail, pourquoi partir? Voilà pourquoi les entreprises ont tout intérêt, effectivement, à chouchouter leurs salariés. Si elles l'avaient fait davantage auparavant, on n'en serait pas là. Je vise surtout les patrons qui ont considéré le licenciement de masse comme le dernier sport à la mode, parfois pour faire plaisir aux actionnaires, parfois en dépit de toute logique économique. On a l'impression qu'il faut cette "grande démission" pour que les entreprises se rappellent brusquement qu'elles n'emploient pas seulement des ordinateurs et des machines, mais aussi des êtres humains.

Pour moi le grand changement c'est la chute de l'URSS. Jusque-là les employeurs craignaient le communisme. Plus d'URSS, plus de communisme, et donc plus de raison de ménager les salariés, de peur qu'ils ne virent rouge. Au fond, les seuls à profiter des "bienfaits" du marxime-léninisme ont été les travailleurs des pays occidentaux. Mais au début des années 90, c'est fini! A cela s'ajoute l'influence pernicieuse de la Chine. Les Chinois, dont l'économie réunit le pire du capitalisme et le pire du communisme, disent aux Américains : en traitant les travailleurs comme de la m..., ça marche aussi! Ça tombait bien, c'était le début de la grande époque du néo-libéralisme. Les patrons américains ont bien retenu la leçon. Et les patrons européens aussi.

Non, il faut développer une mentalité de mercenaire. Ne pas se lier à une entreprise. Ça fait des années que je pense ça : j'étais un peu en avance.

C'est très bien, les Français, comme d'autres, ne sont plus captifs du mirage de l'entreprise, qui, à l'heure de la mondialisation, n'a pas tenu ses promesses.

Oui, c'est comme un EHPAD, mais en plus grand, et qui flotte. Bon, je suppose que la cuisine doit être un peu meilleure, quand même!

L'humain n'est pas inconséquent, il est... con. Bête et méchant, comme disaient Cavanna et ses complices. Et il y a une seule chose certaine dans la litanie des catastrophes qui nous pendent au nez, c'est qu'on les aura bien cherchées. Un document intéressant, prévoyant la possibilité d'une augmentation des températures de + 7° d'ici la fin du siècle : Sur YouTube, une planète à + 7 °C, qu’est-ce que ça ferait ? (telerama.fr) "Le bon coin", à ne pas confondre avec "Le bitcoin".

"Le dernier Vice-Roi des Indes", film Indo-britannique (2017) sur Arte. Un film spectaculaire, tourné en partie sur les lieux, qui raconte comment lord Louis Mountbatten, en 1947, a mis fin, dans des conditions... troubles, à trois siècles de présence britannique en Inde. C'est dommage, Hugh Bonneville, très connu depuis "Downtown Abbey", n'a pas du tout le physique du personnage. Gillian Anderson, qui incarne son épouse, est plus crédible. L'intérêt de ce film est qu'il évoque une période mal connue - surtout en France - de l'histoire de l'Inde. Depuis sa mort tragique au cours d'un attentat de l'IRA en 1979, lord Mountbatten est un personnage quasiment intouchable, mais on ignore trop souvent qu'il était bien moins lisse qu'on a tendance à l'imaginer. En particulier, la façon dont il a géré l'indépendance et la partition de l'Inde a été très critiquée. Outre le peu de ressemblance de l'acteur principal avec son modèle, l'historicité de ce film est discutable - les événements historiques étant de plus mêlés à une intrigue sentimentale indienne qui fleure bon son Bollywood -, mais il a le mérite d'exister. Quelques scènes pittoresques, dont le partage des biens du palais entre l'Inde et le Pakistan. La fin du film montre la gigantesque catastrophe humanitaire qui accompagna la division de l'Inde en deux pays séparés.

Faut juste aimer ce genre de choses.

Dans notre série "La réalité dépasse l'affliction" : comment aux États-Unis des républicains font de leur mieux pour aggraver le dérèglement climatique. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/comment-des-trésoriers-pro-trump-punissent-les-entreprises-américaines-trop-vertes/ar-AA10r1YM?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=0aaec7dc760c4ce68b91ed6589aeab01 Au Moyen-Âge, on aurait dit que ces gens sont possédés du Diable.

Oh c'est pas mon médecin!

C'est même un modèle totalitaire!

Je ne pense pas que la Thaïlande soit prête à supprimer le tourisme; par contre, elle veut en profiter de façon plus intelligente, et elle a raison.