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January

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Tout ce qui a été posté par January

  1. L'infantilisation y en a ras l'bol ! c'est fabriquer une génération de gens incapables de réfléchir par eux-mêmes et d'avoir un véritable esprit critique. Restreindre dans le sujet qui nous occupe est pour moi un aveu d'échec.
  2. Je crois que les évolutions bénéfiques se feront beaucoup plus dans le traitement des agressions sexuelles (faciliter la dénonciation des faits, améliorer l’écoute et la prise en charge des victimes, stopper la requalification viol = cour d'assises) et dans la prévention et certaines restrictions en amont (éducation, sensibilisation scolaire, restriction de l’accès des mineurs aux sites pornographiques, désexualisation de la publicité) que dans des modifications douteuses du droit pénal, mais ce n'est que mon avis. Et puis je ne sais pas, le consentement ou non comment dire, c'est un peu faire peser la charge sur la victime.
  3. Restreindre, interdire, légiférer, etc. Mais qu'est ce que c'est que cette génération de politiques incapables de discours qui ouvrent les esprits au contraire, provoquent l'auto-analyse des consommateurs ? Il faut encourager les gens à réfléchir et à choisir eux-mêmes la mesure !
  4. J'ai retrouvé, pour ceux qui seraient intéressés :
  5. L'art ne peut se définir. Et c'est justement sa définition (Non je ne dis pas de conneries). Il est de sa nature d’être indéfinissable – c'est même aujourd’hui la condition première de son existence et de sa puissance. L'art c'est l'exception, la règle veut tuer l'exception, de fait, la réponse à la question "qu'est ce que l'art" - et il y a un sujet là dessus - n'existe pas. Il est indéfinissable. Je crois qu'on peut revenir au sujet, "l'art est indispensable à notre cerveau" En ce qui me concerne je dis oui évidemment, comme les neuroscientifiques je suis persuadée que l'art sculpte notre cerveau. Je ne sais pas ce qu'il en est pour les personnes totalement hermétiques à toute forme d'art (ceci dit je n'en ai jamais vu des gens comme ça), mais à mon avis il y a un développement cognitif qui se fait différemment. Il y a plus de parties de notre cerveau qui traitent la musique que le langage, je l'avais lu dans un bouquin de Sacks, c'est dingue.
  6. Y a rien d'incroyable à admettre que certain(e)s ne paient pas la pension pour leurs enfants. C'est une réalité, y a pas de généralité là. Juste parce-qu'on a le réflexe "la pension c'est monsieur" ? Ben non hein, c'est madame des fois. Plus rare, mais ça existe. Et elles aussi parfois, elles ne paient pas. Et oui, c'est surtout pas cool pour les gosses.
  7. C'est malin... roooo. Je me souviens avoir vu une archive INA une fois avec trois vieilles dames qui racontaient leur quotidien conjugal. Des Servantes. et elles étaient trompées bien sûr, toutes, et c'était "comme ça", c'était normal, c'était leur vie, elles n'auraient jamais pensé (pour la majeure partie d'entre elles) à se rebiffer. Aujourd'hui on se sépare et voilà. Seulement, ça engendre d'autres problèmes. Qu'on soit critique sur les couples ok, mais il faut admettre que passer toute sa vie avec la même personne, c'est rare, tout simplement parce-que si on était moins hypocrite, on se dirait que c'est un cauchemar. Aujourd'hui on a plusieurs vies je crois, là aussi : c'est comme ça. Peut-être que la société devrait en faire un sujet central, de ces familles monoparentales, les versements de pension alimentaire sont recouvrés par la caf maintenant, il y a des aides, mais sans doute pas assez. On a l'impression que nos sachants n'ont pas vu arriver le changement sociétal, encore......
  8. Que vous vous sentiez injustement accusés c'est normal, puisqu'il y a une généralité qui n'a pas lieu d'être. En revanche, à la décharge de Morfou qui a un certain âge (et avant de me faire rembarrer, c'est pas péjoratif hein), je pense que la femme n'était pas considérée non plus comme aujourd'hui. Ne pas oublier, le divorce par consentement, 1975 ! En fait à l'époque on ne divorçait pas c'est tout, bonne ou mauvaise union, c'était bien plus compliqué qu'aujourd'hui. La femme était "prise au piège" en quelque sorte, bien plus que les hommes je pense. Il y a eu une évolution (heureusement). Bien sûr qu'aujourd'hui on ne dit plus non plus : un mec qui drague c'est un tombeur et une fille qui drague c'est une salope. C'est fini tout ça. Ou en tout cas ça en prend bien le chemin, c'est plutôt une bonne nouvelle. Je crois qu'on construit à deux et qu'on démolit à deux dans la très grande majorité des cas, du coup chouette, on serait presque à égalité là dessus, on en tient une !
  9. Il faudrait reconnaître la profession et l'assortir d'un cursus diplômant. Bon le nom m'apparaît un peu .. "coordinateur d'intimité", bof, on peut trouver mieux surtout qu'il s'agit d'élargir les attributions, il faut une protection globale, surtout pour les mineurs et jeunes majeurs.
  10. Merci ! j'avais pas compris. ça vaut pas l'coup de relever en fait...
  11. January

    Affaire Grégory

    Tellement d'erreurs ! C'est une hypothèse tout à fait envisageable.
  12. Je crois qu'il faut cesser de répondre à la provocation stupide. Même si pour le coup je comprends bien les réactions... : L'insécurité dans l'enfance ça donne principalement le TAG, verrous, angoisses, paniques, insomnies, H24, pour ne citer que ça. Non, ça n'est pas confortable non, vu le nombre de personnes qui décident d'en finir...
  13. Le postulat de départ ce sont des mises en insécurité et des maltraitances réelles. Ne faites pas dévier le sujet. Merci.
  14. Je comprends pas, au début tu dis que ce sont des préjugés puisque toi, etc. Ok. Et à la fin tu sous-entends quelque chose mais quoi ?
  15. C'est triste ça, pas bizarre...
  16. Du premier lien : La progression de la monoparentalité est principalement la conséquence de l’augmentation des ruptures de couples existants.
  17. January

    Des villes et des poèmes

    Marseille - Supervielle Marseille sortie de la mer, avec ses poissons de roche, ses coquillages et l'iode, Et ses mâts en pleine ville qui disputent les passants, Ses tramways avec leurs pattes de crustacés sont luisants d'eau marine, Le beau rendez-vous de vivants qui lèvent le bras comme pour se partager le ciel, Et les cafés enfantent sur le trottoir hommes et femmes de maintenant avec leurs yeux de phosphore, Leurs verres, leurs tasses, leurs seaux à glace et leurs alcools, Et cela fait un bruit de pieds et de chaises frétillantes. Ici le soleil pense tout haut, c'est une grande lumière qui se mêle à la conversation, Et réjouit la gorge des femmes comme celle des torrents dans la montagne, Il prend les nouveaux venus à partie, les bouscule un peu dans la rue, Et les pousse sans un mot du côté des jolies filles. Et la lune est un singe échappé au baluchon d'un marin Qui vous regarde à travers les barreaux légers de la nuit. Marseille, écoute-moi, je t'en prie, sois attentive, Je voudrais te prendre dans un coin, te parler avec douceur, Reste donc un peu tranquille que nous nous regardions un peu Ô toi toujours en partance Et qui ne peux t'en aller A cause de toute ces ancres qui te mordillent sous la mer.
  18. Ce serait une belle prouesse technique. En revanche, les investissement financiers, au secours. Quid de l'amortissement ?
  19. January

    Se taire

    Quand il arrive que vos questions deviennent trop insistantes, vos parents vous interdisent de vous exprimer sous peine d’avoir la langue coupée. Vous avez du mal à croire qu’ils mettront leur menace à exécution, vous les imaginez difficilement maniant des instruments tranchants destinés à vous faire souffrir, vous les voyez plutôt comme des êtres bienveillants, en plus ce sont vos parents. Malgré tout, par prudence, vous vous abstenez de parler à tort et à travers. Vous apprenez que le silence protège. Que font les rennes après Noël - Olivia Rosenthal
  20. La part de familles monoparentales est passée de 9,4 à 24,9 % de l’ensemble des familles entre 1975 et 2019, selon l’Insee1. Au total, on compte plus de deux millions de familles de ce type. Elles rassemblent environ 3,5 millions de personnes, parents et enfants compris. Dans 82 % des cas elles sont formées d’une mère avec ses enfants. Si on ne considère que les enfants mineurs, un cinquième d’entre eux vit dans une famille monoparentale. Suite https://www.observationsociete.fr/structures-familiales/personnes-seules/de-plus-en-plus-de-familles-monoparentales-2/ Précarité, difficulté à se remettre en couple, logistique infernale... et préjugés ? Socialement, la plupart de ces familles sont considérées comme des « familles en difficulté », voire comme de « mauvaises familles » : famille incomplète, mère ne sachant pas s’occuper de ses enfants et imposant une sorte de matriarcat, enfants tyranniques ou délinquants. Les plaintes dans la famille, qu’elles viennent de la mère ou des enfants, vont dans deux directions : une direction interne, tournée vers les conflits et les contradictions entre le parent et les enfants, une direction externe traduite par la conviction d’être stigmatisé, quel que soit le vocabulaire employé pour exprimer ce sentiment profond de rejet social, de ne pas être aimé et de tendre vers l’exclusion et la précarisation. Le plus souvent, les mères viennent avec une culture issue de la psychologie médiatique (émissions de télévision ou articles de la presse féminine) les amenant à traduire leurs problèmes familiaux dans des sémantiques particulières basées sur les idées exposées par des « experts » sur les problèmes et leurs solutions avec une charge très culpabilisantes pour elles. https://www.cairn.info/revue-dialogue-2011-4-page-45.htm?ref=doi
  21. Au collège, la séparation est-elle la solution ? Officiellement, les "besoins" des élèves seront donc déterminants, et pas leur "niveau" - ce mot ne figure pas dans l'arrêté. Une subtilité ? Plus que ça. Depuis des mois, qui promet des "groupes de niveau" ? Gabriel Attal, rue de Grenelle, et maintenant à Matignon. Ces groupes sont la mesure phare de son "choc des savoirs". Mais la nouvelle ministre de l’Education nationale préfère parler de "besoins" et l'assume. Mouais... tri social quand même. J'ai l'impression que ça ne fera que renforcer les inégalités mais, wait and see.
  22. Même les arguments sont.... comment dire ? "6 personnes sur 10 dans le monde n’ont pas les cheveux lisses : ce n’est donc pas une proposition qui ne concerne que les personnes noires. De plus, cette proposition a une justification économique et sanitaire. Économique car se lisser les cheveux est très cher, surtout si l’on veut utiliser des produits naturels." "1 femme blonde sur 3 affirme que pour pouvoir progresser en entreprise, elle doit se teindre les cheveux en brun, pour paraître a priori plus intelligente auprès de ses supérieurs." C'est grave quand même...
  23. En novembre 2019 l’Organisation mondiale de la santé a publié un rapport qui affirmait pour la première fois l’impact bénéfique de l’art sur notre santé physique et mentale. Reposant sur 900 articles scientifiques, il stipulait que les activités artistiques étaient déterminantes pour notre épanouissement depuis notre conception à l’âge avancé, et devraient être généralisées au coté des protocoles thérapeutiques en milieu hospitalier, dans l’éducation mais aussi dans la vie de tous les jours pour améliorer notre bien-être. « En nous privant de l'art, on tue notre envie de vivre » « En limitant l’accès à l’art, on tue ce qui donne envie de vivre. Les autorités ont fait au mieux pour protéger notre santé, mais c’est dangereux parce que cela provoquera une vague de troubles psychiatriques une fois la crise sanitaire dépassée, » explique le neurologue Pierre Lemarquis, auteur de L’art qui guérit, paru en novembre dernier chez Hazan. En s'appuyant sur de nombreux exemples de l'histoire de l'art, de la philosophie et de la recherche médicale, l'auteur explique les étonnants pouvoirs de l'art sur notre bien-être, sur notre développement intellectuel et même sur certaines pathologies. Selon la formule consacrée, l'art 'sculpte et caresse' notre cerveau Article complet : https://www.radiofrance.fr/francemusique/pourquoi-l-art-est-il-indispensable-a-notre-cerveau-7956270
  24. La base de ce projet de loi est la décision de justice d’un steward d’Air France, qui au bout de 10 ans de procédure a finalement réussi à avoir gain de cause. Pendant ses heures travaillées, il s'est plaqué les cheveux. Un jour, il en a eu marre et a porté ses cheveux naturels : s’en est suivi son licenciement. Chez Air France, les hommes n’ont en effet pas le droit à des cheveux plus longs que l’encolure. Il gagne la bataille juridique en cassation, non pas sur le principe de non-discrimination capillaire mais sur le principe de non-discrimination genrée. https://www.capital.fr/economie-politique/la-discrimination-capillaire-cest-un-probleme-universel-mais-surtout-sociologique-1487018
  25. Je ne sais pas comment ils vont faire avec les chauves... "J'ai été discriminé capillairement. Mais.. Madame, Monsieur, vous n'avez pas de cheveux "
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