January

Les fleurs sont énormes, elles n'ont jamais été aussi grosses..

Etudes, prévention. Mais si tu parles d'une personne lambda qui s'intéresserait énormément à ce sujet, je suis comme toi, à part la fascination morbide je ne vois pas. L'intérêt se comprend, comme lorsqu'on regarde un film d'horreur ou qu'on se tient au courant d'un fait divers, qu'on ralentit devant un accident. Les mécanismes sont connus, pour faire simple : "Heureusement c'est pas moi, heureusement je ne suis pas comme ça" etc. Mais la fascination se comprend beaucoup moins, c'est sûr. Pour être admiré, aimé, considéré, etc.. C'est le principal ressort. Les DSM et autres CIM ne parlent pas vraiment de mythomanie en tant que pathologie à part entière. Le mensonge compulsif est classé dans "autre troubles de la personnalité".

Bonne question..

Comment on peut raconter un truc pareil... Même si j'ai déjà croisé de véritables mythomanes ça me met toujours sur le cul ce genre de truc.

C'est du pipeau oui... Grave. Il s'agissait d'une prostituée qui a été retrouvée morte au fond d'un étang, jamais elle n'a été sa petite amie, jamais elle n'a été découpée en morceau ou presque décapitée et jamais il ne l'a retrouvée dans son appartement..

C'est fini : https://www.ozap.com/actu/le-specialiste-des-serial-killers-stephane-bourgoin-avoue-de-nombreux-mensonges/592810 Morceaux choisis : "Parfois, je me fais des films dans ma tête. J'ai toujours voulu qu'on m'aime", reconnaît-il en introduction. L'exemple le plus frappant est sans aucun doute l'histoire de sa petite amie, qui aurait été tuée, violée et découpée en morceaux par un serial killer aux Etats-Unis en 1976, ce qui aurait déclenché sa passion pour ce genre d'individus. [...] il n'a jamais suivi de formation au FBI - contrairement à ce qu'il prétend depuis des années - et qu'il s'est approprié les faits d'armes de vrais enquêteurs, il n'a pas non plus rencontré 77 tueurs en série au cours de sa carrière. Le doute subsistait jusqu'à présent puisque seuls 9 entretiens vidéos réalisés par Stéphane Bourgoin existent. "Oui, certains je les ai juste aperçus dans les couloirs de prison ou les cours de promenade" [...] "J'ai exagéré mon importance, j'ai parfois dit des conneries", admet-il. Avant de préciser un peu plus loin : "Ca me fait du bien de dire la vérité, de parler enfin (...) Quand je vous parle, je me dis que j'en ai dit des bobards. Quelle connerie".

J'ai fini : Ah la la Claudel.. C'est tellement émouvant, et une belle plume en bonus. Si vous ne devez lire qu'un Claudel, lisez "L'archipel du chien" J'ai pris : Non mais quelle plume ! Je ne m'attendais pas à ça. Je n'en suis qu'au début, c'est gagnant pour l'instant pour moi. Et le soir avant dodo, je me lis toute seule une histoire : J'ai téléchargé les trois tomes gratuitement. C'est un enchantement j'adore ça, évasion assurée

Je lis J'aime bien ces histoires et ce style désuet, c'est plaisant

Après un suicide et Une fugue j'avais envie de léger mais plus jamais ça hein, non ! J'ai pris : Bah ça c'est pas mal, bien écrit, l'intrigue est bien aussi.

Tu me diras ce que tu en as pensé

Duo improbable mais réussi. Emouvant.

UP ! Puisqu'on vous l'dit que le lama c'est sympa ! Le système immunitaire des lamas pourrait neutraliser le virus qui cause le Covid-19. L’anticorps, isolé par des chercheurs américains et belges, serait peut-être capable protéger les humains contre la maladie mortelle. https://www.courrierinternational.com/article/recherche-les-anticorps-du-lama-une-nouvelle-piste-dans-la-lutte-contre-le-coronavirus A suivre...

J'ai récidivé. Mais alors là au secours... Eh oui, tout le monde n'est pas Romain Puertolas. Déjà qu'impossible de "me laisser faire" avec ce genre de truc, mais là, c'est de la torture. Tant pis, je ne voulais pas remplir cette catégorie "livre archi-nul", parce-que j'estime que l'effort vaut déjà beaucoup, tant pis pour le résultat. Mais là j'ai trop souffert

Ah c'est bizarre, je ne vois pas de suite. Il me semble que le bouquin se terminait pareil mais j'ai un doute sur (attention spoiler) Je crois que c'est mieux s'ils en restent là, après ce n'est plus du "Lemaitre".

1977, Éric Gaubert assassine Olivier, l’enfant de Nicole Parmentier. Vingt-cinq ans plus tard, cette mère à la vie brisée donne rendez-vous au meurtrier de son fils qui vient de sortir de prison. Quel est le but de cette rencontre ? Une simple vengeance ou la volonté de comprendre ce qui a poussé cet homme à commettre l’irréparable ? Le dialogue impossible. Pour les gens qui aiment le huis-clos lent, très psycho, très français. Pour ce genre j'ai trouvé les artistes convaincants.

Je crois que je vais me prendre un bon gros classique parce-que là, un livre par jour c'est pas possible. Pour ceux qui ont l'abo kindle : "Ces oiseaux qu'on met en cage" - Marjorie Levasseur. Pas de la littérature, une histoire plus ou moins bien racontée par une amatrice d'écriture, je salue quand même l'effort. Le thème est la violence conjugale, entre autre. Je suis en train de lire "Wanda" - Wendall Utroi (je voulais ré-essayer après "la tête du lapin bleu"). Je suis toujours très dubitative qu'on choisisse comme narrateur un enfant de 12-13 ans. Faut vraiment maîtriser, sinon les mots autant que les raisonnements tombent à l'eau... Pour l'instant c'est un peu trop mature comme récit par rapport à l'âge du narrateur je trouve. Mais bon, je le commence, on verra.

La chambre des merveilles est violent au départ et ensuite on fait le grand écart avec limite de l'absurde. Je comprends le parti-pris de l'auteur, ce qu'il veut exprimer. Le fait que lorsqu'on subit un trauma très fort, les actions, les émotions, les sentiments, tout, partent en live à fond. Ok. Mais il a manqué de "finesse" pour moi. J'ai lu Et là j'ai vraiment regretté que la kindle ne soit pas en couleurs. C'est un peu l'histoire "des femmes et des livres", à travers les descriptions de peintures (mais pas que). Livre intéressant, bien fait. Je suis dans : J'avais beaucoup aimé Yellow Birds, j'ai pris le bouquin pour l'auteur. Nous sommes aux Etats-Unis dans une plantation. Cette plantation est au centre du second roman de Kevin Powers, dans lequel il tente d’approcher la vérité de ceux qui y ont vécu. Nul n’a jamais su par exemple ce qu’il était advenu d’Emily Levallois. A-t-elle péri en 1865 dans l’incendie criminel de la plantation, dont elle est la coupable désignée, et qui a causé la mort de son esclavagiste de mari ? J'ai lu une centaine de pages. Je retrouve la plume de Kevin Powers que j'avais appréciée en lisant son premier livre

Les oubliés du dimanche, tu nous as pas dit ?

Soutien à toi Sittelle, à très vite j'espère.

J'ai fini il faudrait avoir la kindle en couleurs là... C'était super quand même, bel essai.

Il est hors de question qu'on ait un chien

Le prochain :

Il est bien. C'est facile à lire, ça va vite, l'idée est machiavélique (et quand on sait que ça a existé ça fout franchement la trouille). Pas grand chose à glaner coté littérature pure, mais bon thriller.

On était d'accord aussi avec Titenath pour dire que "ce Clint Eastwood" était décevant.