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Tout ce qui a été posté par Mórrígan
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A Washington, des parents écolos s’en prennent à 'la petite danseuse" de Degas
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Anna Purna dans Politique
Machiavel était en effet un fin observateur de l’histoire. C’était aussi un patriote en quête d’un prince idéal pour relever l’Italie. « Le Prince » est un mode d’emploi, un ensemble de conseils administrés à un prince idéal dont la mission est de réunifier l’Italie, à l’époque de la Renaissance. Ce prince doit notamment être lion pour épouvanter les loups et être renard afin de déjouer tous leurs pièges. La plus grande œuvre de Machiavel, dans laquelle il cite plusieurs fois Cesare Borgia (son ami), était supposément adressée à un Médicis (peut-être Lorenzo). Machiavel apporte une vision politique nouvelle pour l’époque, totalement débarrassée de la religion, de la moralité, ce qui rompt avec ses prédécesseurs (St Thomas d’Acquin notamment) et lui a valu les foudres de l’Eglise. Il se distingue par son pragmatisme. Le Prince a été rapidement mis à l’index, il reste néanmoins une œuvre fondatrice en science politique. -
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Selon la psychiatre Marie-France Hirigoyen « L’emprise est un phénomène de violences psychologiques qui s’installent dans le temps ». Si dans une relation, tu te sens sous emprise : fuis. Pourquoi est-ce que l’amour ne pourrait-il pas faire seulement du bien ? Être sans (trop) d’orages ? Empreint exclusivement de positivité et de bienveillance ? Il me semble que nous restons imprégnés de toute une littérature chaotique tant il s’agit d’amour… et qu’il serait peut-être temps de le regarder avec un œil nouveau. Les hommes qui profitent des femmes pauvres pourraient tout autant choisir de ne pas profiter de la dépendance économique de ces femmes, s’adonner à l’onanisme pour exemple. Certains le font et ne s’en portent pas plus mal voire s’en portent mieux. L’amour serait une invention occidentale qui ruissèlerait assez peu sur les autres cultures… La prolifération de séries coréennes sur Netflix qui reprennent, prônent, les codes séculaires des contes de fée à l’occidentale (une femme indigente et originale que le prince charmant fortuné va relooker, tout en étant depuis le début éperdument épris de la dite femme) dément pourtant cette idée. Il y a d’ailleurs souvent des références plus ou moins explicites à Cendrillon, tout en évinçant soigneusement la bonne fée. L’indigente est l’obligée du prince charmant. Ces cultures restent très patriarcales. L’amour ne peut pas coexister avec la domination d’un sexe (masculin) sur l’autre (féminin). L’inverse ne fonctionnerait pas mieux. Lorsque tu écrases l’autre, lorsque tu soumets, il n’y pas d’amour, ou bien alors que de l’amour de soi, de l’égo. L’amour passe par un respect, mais un respect mutuel. Dans l’espace public, des hommes traînent. Les femmes ne s’attardent pas. Sans doute parce qu’elles ont beaucoup à faire. De nos jours nous parlons de charge mentale tant il s’agit de coordonner toutes les tâches à accomplir au sein d’un foyer, des tâches dont se déchargent toujours bien des hommes. Il y a moult articles à ce sujet, si le cœur t’en dit. Il y a une différence très nette entre aborder et harceler (la récurrence notamment). Dans l’espace public, il y a des harceleurs. Lorsqu’un « non » est verbalisé, des hommes qui ne sont pas des harceleurs n’insistent pas et c’est parfait. Tout le monde est poli et cela en reste là. Les harceleurs eux insistent, laissent leurs coordonnées, suivent, procèdent à des courses poursuite en voiture, envoient des fleurs chez les parents parce que tu t’es arrêtée chez eux, chez l’employeur, repèrent ta petite sœur qui s’est inscrite sur Tinder et font mine de la confondre avec toi pour obtenir ton numéro de téléphone... La traque est bien flippante pour celles qui la subissent. Aucune histoire d’amour véritable n’est basée sur de la prédation. Lorsque tu choisis une personne avec qui tu as peu en commun avec l’idée de la façonner à ta guise, ce n’est pas la même démarche, me semble t-il, que lorsque vous évoluez ensemble, comme deux enfants grandissent ensemble. Sauf que ces philosophes d’antan ne décryptent pas les relations hommes-femmes d’aujourd’hui... Il n’est pas même évident qu’ils aient correctement décrypté celles de leur époque tant ils suintent la misogynie. La musique peut-être un bon exécutoire. Tu es guitariste ou bassiste, ou les deux, si mes souvenirs sont bons ? Attention aux prophéties auto-réalisatrices, certain(e)s passent à côté de leur vie (notamment amoureuse) à cause d’elles. Il y a sûrement une bonne raison, voire des raisons qui explique(nt) pourquoi tu as besoin que cela te soit répété. Si tu parviens à l’identifier/les identifier, tu peux agir. Nota : cette vue à propos des femmes dites laides qui seraient plus loyales (cf le post initial du sujet) je la trouve insultante à bien des titres : envers ces femmes dites laides, serviles et envers toutes les autres, insincères. La dernière fois que j’ai lu un truc du genre, c’était une de tes vues sur les femmes laides plus à même de satisfaire sexuellement les hommes. Les femmes ont été silenciées de façon séculaire. Ces femmes peuvent agacer certaines personnes tant elles ont de la gouaille et font valoir leur liberté d’expression. Les assimiler aux masculinistes - des assassins, des meurtriers, des violeurs, des harceleurs, des apologistes du viol et du féminicide, des célibataires qui estiment que les femmes leurs doivent du sexe, ou a minima des hommes persuadés d’être dominés par les femmes et devoir regagner un statut de dominants etc…- me semble être une erreur.
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Et cela donne quoi ? J’ai lu une centaine de pages du livre (non terminé). La nature, le marais y sont très bien décrits.
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L’emprise revêt une connotation négative tandis que l’amour est un sentiment, des plus merveilleux. En principe, on parle plutôt d’emprise dans un climat de violences conjugales. « Pigeon, oiseau à la grise robe, dans l’enfer des villes, à mon regard tu te dérobes, tu es vraiment le plus agile ! ». Il n’y a pas de réparation d’une injustice via une autre injustice. Il y a un rapport dissymétrique. Les femmes pauvres, réifiées, achetées, à merci sont les plus à plaindre à mon sens. Les hommes qui en profitent sont libres, pas elles. Il est tout à fait possible d’initier une histoire d’amour sincère avec sa voisine de pallier, ceci dit il est probable qu’elle soit moins conciliante que l’ukrainienne dans le besoin. Quant à la citation de Frida Kahlo, nous avons une grille de lecture différence. Tu penses qu’elle peut expliquer le succès selon toi des hommes « audacieux », persistants, harceleurs (?). Je pense davantage à un amour sincère, qui ne s’épuise jamais malgré le temps et l’adversité. Il est tout à fait insupportable de se faire importuner (pour reprendre la formulation d’une célèbre tribune). Dans l’espace public, le temps des femmes est souvent précieux. On peut tout à fait déjeuner seule par envie, sans vouloir supporter les assauts du balourd de la table voisine qui se dit transi d’amour. Il peut être audacieux, il peut être le plus audacieux du monde : quand c’est non, c’est non. Il faut aussi accepter, respecter le non-consentement d’autrui. C’est un impératif. La « Princesse Goulag » cela faisait un bail que tu ne nous en avais pas parlé… Il me tarde de me procurer un Code pénal *coeur* À chaque infraction correspond une sanction, c’est si simple, c’en est même reposant. Beaucoup plus que l’amour… Dans l’idéa, tu ne tentes pas « l’aventure » si vous ne partagez pas un tronc commun de valeurs, ou alors juste pour l’hygiène. L’erreur fondamentale est de vouloir changer l’autre. Lorsqu’ils se sont penchés/épanchés sur les relations hommes-femmes, les grands penseurs n’ont pas brillé par leur esprit critique… La philosophie, ce n’est pas forcément une bonne idée. Ce sont des croyances limitantes sinon : 1/ Tu n’es pas moins fait pour l’amour que quiconque 2/Tu es décisionnaire.
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La loi du 9 décembre 1905 est une de ces « nombreuses attaques faites contre la culture française au sens large du terme », selon vous ? Pape Ndiaye n’est pas le juge administratif, il n’est pas non plus la loi du 9 décembre 1905. La règle de droit est claire, accessible à tous, elle peut être décomposée en 2 propositions : 1- Les monuments à caractère religieux érigés avant le 9 décembre 1905 restent. 2- il est interdit d’ériger des monuments à caractère religieux (sauf exceptions précitées) à partir de la promulgation de la loi du 9 décembre 1905. Il ne sert à rien de taper du pied, d’hurler au wokisme et après les vilains « laïcards radicaux ». Le maire n’a pas respecté la règle de droit. La statue doit être retirée. C’est aussi simple que cela. Cancel culture ? Ils n’ont rien inventé outre-Atlantique. La damnatio memorae -littéralement damnation de la mémoire- existait déjà sous la Rome Antique. Il s’agissait d’effacer des noms devenus honteux des monuments publics, voire de renverser des statues… d’effacer noms et honneurs, cela vous rappelle quelque chose ? Ainsi, Néron le tyran ou Marc Antoine, pour exemples, ont été sanctionnés. In fine, la damnation de la mémoire fait bien partie de notre culture gallo-romaine. La culture de l’amnésie peut être qualifiée de dangereuse : il est important de se souvenir (sans pour autant continuer d’honorer), ne serait-ce que pour éviter de réitérer les mêmes erreurs. Une loi du 9 mars 1905 promulguée sous la IIIème République, « nouvelle loi wokiste » ? Vous prendrez bien un peu d’Histoire ? Sous la « République radicale » (1899-1914), l’Eglise a fait les frais du triomphe de la gauche, indubitablement. On lui fait toujours grief d’avoir refusé la Révolution de 1789, d’être restée fidèle au roi. La gauche a pris la forme d’un anticléricalisme. « Le cléricalisme, voilà l’ennemi ! » - sous entendu du peuple- dénonçait déjà Léon Gambetta, en 1877. Cependant, Pierre Waldeck-Rousseau -Président du Conseil des ministres, Ministre de l’Intérieur sous la présidence d’Emile Louvet- veut surtout redonner de l’autorité à l’État en limitant la puissance des congrégations religieuses, encore trop influentes. Il se voit dépassé par le mouvement qu’il a mis en marche. Le projet de loi a été remanié par les chambres. Il a d’ailleurs condamné publiquement la politique très anticléricale de son successeur Émile Combes, qui a changé le sens de son œuvre. Il écrit au pape Léon XIII pour le rassurer. Lors de la campagne électorale de 1902, les catholiques ont visé les « ennemis de la religion ». Pas de chance la gauche radicale est victorieuse. Le pape Léon XIII décède, son successeur Pie X est loin d’être aussi conciliant. Tout va à vau-l’eau. Combes procède tranquillement en 3 temps afin de faire divorcer l’État, de l’Eglise (sous 3 ans). La loi du 9 mars 1905 est finalement advient. Mais, à y bien réfléchir, ce n’est pas plus mal. Nous n’aurions pas tant de libertés si l’Eglise avait conservé toute son influence. Elle a aussi gagné en liberté, tout en perdant en richesses paradoxalement (les biens mobiliers et immobiliers sont soumis à inventaire). Quant à l’édile sablais, ses propos oscillent entre misérabilisme et outrances. Est-ce qu’un édile devrait écrire cela ? Reste à savoir s’il est l’élu de tous les administrés (auquel cas un minimum de respect serait le bienvenu) ou bien s’il est l’administré seulement de ses partisans préférentiellement catholiques et catholiques friendly… N’est-ce pas plutôt le diable que St-Michel trucide ? Dire que les enfants sablais vont être privés de ce magnifique spectacle… Comme c’est triste !
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La statue a été inaugurée en 2018, en violation de l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905 qui dispose qu’il est « interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions ». La dite statue qui présente bien un caractère religieux, a été de surcroît bénie par un prêtre catholique. En l’espèce, il ne s’est pas agi de « déboulonner » une statue qui fait partie d’un patrimoine séculaire. Davantage de demander, dans un premier temp, par courrier au maire zélé, que la statue, nouvellement érigée, soit retirée. Eu égard au refus du maire, dans un second temps, de faire valoir le droit, en estant en justice. Les jugement et arrêt rendus sont tout à fait conformes au droit. https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000046298885 C’était une fausse bonne idée d’ériger cette statue. Le bulletin dans son ensemble est absurde. Le passage sur les enfants, franchement risible.
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La gymnastique alors que vous êtes blessé fréquemment ? J’ai souvenir d’une camarade de classe gymnaste qui ne vivait que pour le sport. Quand bien même elle était toute cassée de partout, elle remontait «en selle ». Elle a redoublé plusieurs fois et finalement a foiré sa scolarité. C’est dommage d’arrêter un sport parce qu’on ne s’entend pas avec quelqu’un. Au pire, il y a d’autres clubs, non ?
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Retourner la tête des hommes ? À la façon des sirènes ou des sorcières qui enchantent les hommes avant de les conduire à leur perte… cela tient de la mythologie. Il y a une tendance chez des hommes et chez des femmes également, à tout donner à l’autre, quitte à frôler l’interdit bancaire. Les moyens économiques, sur un pan international, sont encore majoritairement détenus par des hommes. La maternité fonctionne en sus comme une sorte de grenade incapacitante. C’est une injustice naturelle qui n’est pas réajustée sur le plan culturel, les hommes n’étant toujours pas disposés à faire quelques concessions à propos de leur carrière professionnelle pour pouponner. Ce qui pousse sans doute des femmes pauvres à user de stratégies afin de survivre, elles paient un lourd tribut en revanche : sacrifice de leur désir, de leur corps, de leur psychisme, de leur temps, de leurs rêves, de leur honneur. Lorsqu’un homme, lui, pousse la porte d’une agence spécialisée afin d’acheter une femme -parce qu’il s’agit bien d’acheter un produit- ou lorsqu’il veut consommer une thaïlandaise ou une travailleuse du sexe, cela ne lui coûte finalement que de l’argent. C’est aussi valable pour tous les beaufs, qui, depuis le début de la guerre en Ukraine ont déclaré et déclarent encore « vouloir » une Ukrainienne. Plaie d’argent n’est pas mortelle. Je ne pensais pas nécessairement à l’onanisme -bien que sévèrement réprimandé par la religion puisqu’il prive de quelques millions de croyants supplémentaires- plutôt aux jezabels, à Dalila… Celui qui a sorti sa plume pour écrire tout cela à l’endroit des femmes, devait être un sacré playboy. Coup de foudre tout comme définition strictement biochimique de l’amour ne trouvent pas grâce à mes yeux. Le premier me renvoie à un film mièvre avec un acteur anglais, la seconde est un véritable repoussoir. Cependant, si des personnes pensent fonctionner de la sorte, tant mieux pour elles. Est-il possible que l’on se traîne cette idée de l’amour malheureux depuis le fin’amor ? Une femme qui s’ennuie, un amant malheureux et un mari despotique (et plus ou moins cocufié). Quitte à être à contre-courant avec nos amis les philosophes : on peut tout à fait être heureux et ne jamais s’ennuyer en amour. Mais avant de faire confiance à autrui, de nourrir des sentiments envers cette personne, il est sûrement nécessaire d’être déjà bienveillant(e) envers soi-même et s’aimer a minima. Frida Kahlo écrivait quant à elle que « Tu mérites un amour qui veuille danser avec toi, qui trouve le paradis chaque fois qu’il regarde dans tes yeux, qui ne s’ennuie jamais de lire tes expressions ». Qu’est-ce que la beauté et l’intelligence si elles ne s’accompagnent pas de valeurs ? Certaines personnes savent ce qu’elles ne veulent pas. Moi je sais ce que je veux : je veux tout. Et si tu t’autosabotais, comme le font régulièrement certaines de mes amies en se jetant dans les bras d’un quelconque coureur de jupons ? Se jeter perpétuellement dans les bras de personnes dont on se doute au fond qu’elles ne sont pas bonnes pour nous, n’est-ce pas dilatoire… au lieu de s’interroger puis de travailler sur soi : pourquoi est-ce que je fais vraiment cela ? L’amour est vivant à chaque instant si tu le décides, mais pas seulement : si vous êtes deux à le décider.
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La CEDH a condamné la France en 2017 puisqu’elle obligeait les personnes transsexuelles à subir une opération chirurgicale stérilisante en vue de changer de sexe officiellement. Le changement de sexe n’est plus désormais conditionné à quelconque opération chirurgicale si bien que les personnes transsexuelles n’ont plus de choix à faire. Il ne s’agit plus de renoncer à une nouvelle identité ou à une grossesse. Les deux sont désormais possibles à la fois. Cette évolution du droit, que le législateur français n’avait pas prévue ni ses conséquences, permet de nouveaux possibles. Peut-être que cette personne se sent « gender fluid » avec prédominance masculine.
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La cour Pénale Internationale veut inculper Poutine
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de lycan77 dans International
Non, infox. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/08/24/non-slobodan-milosevic-n-a-pas-ete-blanchi-par-le-tribunal-penal-international_4987414_4355770.html#xtor=AL-32280270-[default]-[ios] -
Avec les enfants, mais cela peut fonctionner aussi avec le mariage, il y a une notion de devoir. En qualité de parents, il y a un devoir de subvenir aux besoins alimentaires (mais non seulement) de l’enfant. Vivre ensemble, partager avec l’autre, est toujours une révolution en soi… Or, il n’y a pas que des mauvaises révolutions. À l’instar de la révolution sexuelle, si elle advient un jour, évidemment. Ovidie peut être une auteure intéressante même si je ne partage pas tous ses points de vue (l’intellectualisation de la sodomie, c’est un tantinet trop perché pour moi). Elle arrête de tourner avec les hommes ou bien elle arrête les hommes tout court ? Des femmes renoncent à une vie amoureuse et sexuelle ou plus précisément à une vie amoureuse et sexuelle hétérosexuelle parce qu’elles ont subi de la violence d’un homme, de plusieurs hommes. Cela me semble déplacé personnellement d’essayer de lui « ouvrir les yeux » sur tous les laissés pour compte qui pourraient aussi compter une proportion de Barbe bleue. C’est une forme de moraline faite à l’endroit d’une victime de violence, même si cela part d’un bon sentiment. Dans le cas des hommes qui achètent des femmes Thaïlandaises, tout comme les prostitueurs qui achètent le non désir de femmes, je ne les envisage pas comme des perdants plutôt comme des esclavagistes exerçant donc une domination sur autrui. C’est vrai que les Thaïlandais ont un autre rapport au sexe, et même au genre. Pour exemple, les ladyboys ne semblent pas aussi mal vues qu’en Occident, peut-être parce que les opérations sont souvent financées par de riches occidentaux. Le sexe est vu comme moyen décomplexé de faire de l’argent. Les pays riches oscillent paradoxalement entre pudibonderie et capitalisme du corps humain Je ne suis pas une spécialiste (et ne veux surtout pas devenir exégète), il me semble cependant que la diabolisation du sexe a commencé avec l’Ancien Testament, donc avant le christianisme… et que les femmes en pleine pour leur grade. Le sexe n’est pas un mal en soi mais lorsqu’il n’y a que cela, il y a une mécanique, lassante. Alors qu’une bonne discussion jusqu’au bout de la nuit, on ne s’en lasse jamais ! L’amour n’arrive pas brusquement comme il ne s’efface pas d’un revers de la main (même en cas de grosse déception). Dans les deux cas cela prend du temps. L’amour se construit et se meurt lentement (et aussi après la rupture). Avec le dialogue -je ne te parle pas de baratin- tu apprends à connaître l’autre, tu commences à nouer connaissance, peut-être à entrevoir un champ de possibles ou d’impossibles. Aux prémisses, tu peux aussi dénouer plus rapidement et sans (te) faire trop de mal. Après tu peux bien sûr être mutique avec des paillettes pleins les yeux et/ou opter pour la philosophie du copulo ergo sum…Il y a une pluralité chez l’être humain qui est tout à fait fascinante, le tout est de trouver la bonne combinaison parce que sinon il y en aura un(e) qui va rester sur le carreau amoureux et/ou sexuel, voire les deux. Tu as un ami prédateur-bellâtre. Je connais quelques hommes prédateurs que j’évite scrupuleusement comme les maladies vénériennes. J’ai pleins d’amies qui vivent très mal d’être tombées une fois, deux fois, dix fois sur ces dits prédateurs, alors qu’elles pensent sincèrement à chaque fois que c’est « le bon ». Je ne compte pas les heures passées au téléphone à leur remonter le moral… samedi dernier encore alors que j’avais prévu une soirée en tête à tête avec Carl Schmitt. Elles souffrent, vraiment. C’est sans doute pour cela que les crevards ne me font pas rire, parce que j’ai connaissance de la détresse qu’ils engendrent par pur égoïsme. Pour celles qui y vont en toute connaissance de cause (pas nécessairement par goût du risque), peut-on vraiment sauver quelqu’un qui n’a pas envie d’être sauvé ? La vie est faite de pleins d’achoppement tragiques… et c’est très agaçant de ne pouvoir tout contrôler. Mais les gens font des choix. Est-ce la fin de l’amour pour autant ? Ou parce qu’une femme -de je ne sais quelle mouvance féministe- fait passer « les » hommes pour des rustauds à cause de certains comportements ? Qu’une autre a dit qu’ils puent des pieds ou qu’ils ont des pieds de hobbit ? Je ne le crois pas. Qu’on le veuille ou non l’amour est un sentiment séculaire qui anime toute l’espèce humaine pour le pire ou pour le meilleur et qui va certainement continuer longtemps de le faire.
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La cour Pénale Internationale veut inculper Poutine
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de lycan77 dans International
L’ancien président Serbe Milosevic, jugé pour génocide, a fini ses jours en prison à La Haye (2006), pour exemple. C’est la première fois en revanche qu’un président en exercice, dont le pays est l’un des membres fondateurs de l’ONU, est visé par des mandats d’arrêt internationaux. En cela c’est historique. Pour que ces mandats d’arrêts soient effectifs cela nécessite la participation active des autres États (qui disposent d’une police). À savoir que l’autorité de la CPI n’est pas reconnue par tous les États. En outre, si la Russie a signé le Statut de Rome -fondateur de la CPI- elle ne l’a pas ratifié non plus. Les pro-Russes jouent aussi là-dessus afin de minimiser cette décision historique. -
Merci à vous Paul mais vous vous faites encore plus rare que moi !
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Vous ici ?
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Agression sexuelle. La liberté de manifester est un droit fondamental. Il est garanti en France. Nul ne peut s’arroger le droit d’agresser sexuellement autrui. Vous êtes d’une génération où il fallait subir et se murer dans le silence. Les temps changent, à la bonne heure !
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Sauf erreur de ma part, ce lien n’a pas encore été posté : https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/temoignages-agressions-sexuelles-sur-des-etudiantes-par-des-policiers-a-nantes-j-ai-senti-ses-doigts-s-inserer-dans-la-fente-de-mon-appareil-genital-2736474.html Extrait : Une palpation à même la peau, dans leurs sous-vêtements Lors du contrôle d'identité "les quatre filles ont été exfiltrées (du groupe de manifestants), rapporte Anne Bouillon, mandatée par l'une des plaignantes, et amenées derrière un rideau de CRS et de véhicules. La policière a mis sa main (gantée) dans le pantalon et le sous-vêtement (d'une des deux jeunes filles que défend l'avocate nantaise). Une fois, deux fois, trois fois. Une palpation à même la peau !" Pour l'avocate, "il y avait clairement l'intention de porter atteinte". Anne Bouillon dit n'avoir aucune raison de mettre en doute les accusations de sa cliente.
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Ces réactions ne sont pas inhérentes à ce forum. C’est plutôt inquiétant puisque s’il n’y a pas d’introspection pour ces internautes, il n’y a pas non plus d’éducation, de prévention auprès des proches puisqu’il s’agirait de « fadaises » (et je reste polie), d’études orientées, d’idéologie (et j’en passe et des meilleures). Les moniteurs et les monitrices ont très sûrement un rôle à jouer également dans cette sensibilisation auprès des jeunes candidat(e)s au permis de conduire. Pour changer les mentalités, il s’agit toujours d’un travail de longue haleine. Beaucoup d’abnégation et de pugnacité. Relisez-vous ! Votre logorrhée ne vise qu’à enfermer vos interlocutrices dans un tiroir : « féministe, de gauche, racialiste voire pro LGBT ». Intersectionnelles en somme ou pour reprendre le terme à la mode chez les vieux react’ : woke. Vous serez gentil à l’avenir d’éviter de transférer vos névroses sur ma personne et d’éviter le troll sur mes sujets.
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En tant que membre de la communauté forum.fr, il vous appartient donc d’élever la discussion… n’est-ce pas là d’ailleurs un principe des forums ? L’échange. Pour le reste, l’assimilation à un internaute déprécié, ce n’est ni très fin, ni bienveillant.
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Cela me rappelle un podcast des « Couilles sur la table » où l’intervenante invitait à sortir des sentiers battus -à savoir la reproduction- en ce qui concerne le sexe. C’est sans aucun doute un des meilleurs moyens de contraception pour ne pas écrire le meilleur. Ce qu’écrit Alberoni à propos d’une révolution sexuelle sans cesse renouvelée est intéressant. Néanmoins, partager une étagère dans son dressing est déjà une révolution pour certaines personnes, pour ne pas dire un cataclysme. C’est peut-être question d’un individualisme chamboulé, momentanément, d’égoïsme au final. C’est la même dès lors qu’il s’agit de « jouir sans entrave » pour reprendre un fameux slogan soixantuitard ou de choisir sur catalogue : et l’autre dans tout cela ? À écouter et lire les laissé(e)s pour compte des sites de rencontres, il s’agirait davantage de femmes vénales pour les hommes et d’hommes superficiels pour les femmes. Peut-être s’agit-il seulement de savoir se mettre suffisamment en valeur textuellement, se vendre ? Certain(e)s baratinent, et finalement sur certains sites où le but assumé est de fast-fucker, ça fait la blague. Il me semble que nous n’avons pas tous les mêmes caractères, attentes, besoins… Certaines personnes centrent toute leur vie autour de leur partenaire (à l’extrême le terme addiction est employé) et évidemment si ce dernier/cette dernière fréquente une personne qui place sa vie professionnelle au premier plan (idem pour l’addiction), cela ne va pas faire bon ménage. Il s’agit de trouver quelqu’un qui a la même vision de l’amour, plus généralement de la vie. Pour cela il faut en principe discuter. Ce n’est pas une mince affaire (de discuter apparemment) et on peut se tromper plusieurs fois. Lorsque tu te trompes tous les jours, c’est peut-être autre chose que l’amour qui t’animes. Certain(e)s l’assument très bien, peut-être un peu chatouilleux/chatouilleuses sur certains termes. Mais pour toute addiction, un travail sur soi-même s’impose. Nota : la Thaïlande, sinon. Certains se vantent d’y trouver des femmes suffisamment soumises. Cela interroge sur leurs rapports homme-femme ceci dit.
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C’est un vrai sujet en psychologie. Le collectionneur de livres, qui accumule plus que de raison, est ainsi catégorisé bibliomane. Il y a aussi les collectionneurs d’animaux, entre autres : syndrome de Noé ou animal hoarding, pour vous qui aimez particulièrement l’adjonction d’anglais dans notre belle langue de Molière. Nota : je ne trouve pas du tout que @Quasi-Modo ressemble à feu Hellspawn. Le premier se questionne, tandis que le second…hum je passe.
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Vous n’aviez déjà pas d’arguments, voilà que vous glissez vers des idées reçues antiféministes spéculant qui je devrais être et qui je devrais apprécier… c’est la fête du slip kangourou, Jean-Pierre !
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La révolution sexuelle n’est pas encore advenue. Il y a eu une révolution contraceptive dans les années 60-70 : bien que nécessaire, elle ne constitue en rien un point de rupture avec ce qui se faisait déjà de façon séculaire (sexe catho et décisions unilatérales imposées aux femmes). Elle a libéré les Français quant à leur rapport à la procréation mais certainement pas quant à leur rapport au sexe. Il était interdit d’interdire, il fallait jouir sans entrave, si bien que des militants faisaient ouvertement l’apologie de la pedocriminalité… cette révolution a vu se cristalliser toutes formes d’abus. Si tu veux de la lecture à ce propos, je te conseille Maïa Mazaurette et différents articles de presse à recouper du Monde, Radiofrance pour tout ce qui a trait à l’éloge de la pédocriminalité. Pour ce qui nous occupe -le sujet- il semblerait que des personnes qui travaillent de nuit ou qui voyagent énormément dans le cadre professionnel, pour exemples, ont une vie amoureuse et sexuelle tout à fait épanouissante. Le comble, c’est que ces personnes ne sont pas passées par des sites et applications de mercantilisme de l’être humain. Ce mercantilisme est pleinement assumé sur le site Adopteunmec.com, où il peut y avoir des « promos sur les barbus », « -50% sur les chauves » et j’en passe et des meilleures… Mais, il ne faut pas se leurrer, une application comme Tinder, où les profils sont balayés du doigt, comme on feuillète le catalogue de la Redoute, en dit également long. Ce qui est paradoxal, c’est que les personnes qui ont recours à ces applications et sites, acceptent peu d’être réifiées par autrui, comparés entre eux, laissés de côté pour un autre (objet) qui présentera plus de qualité aux yeux des autres (consommateurs), voire adjoints à d’autres (objets). Elles s’en plaignent tout en fréquentant (voire en fréquentant assidument) ces applications et sites. Il y a un souci. Tout rappelle pourtant à chaque instant qu’ils sont considérés comme tels. Elles-mêmes font leurs courses, en l’objectif de consommer d’autres personnes. Ce que relève, Eva Illouz de mémoire, c’est que leur fréquentation abîme les êtres humains. Ils ne sont pas faits pour côtoyer autant de monde aussi rapidement, et se prendre autant de râteaux en un laps de temps si court. C’est très mauvais pour l’estime de soi. C’est aussi très mauvais pour l’amour plus en général, puisque cela crée artificiellement nombreuses et nombreux désenchantés. Si tu veux continuer d’être prévenant pour les petits vieux qui fréquentent ce forum (c’est à dire l’immense majorité maintenant de ses membres), tu pourrais au moins écrire explicitement que l’image que tu as fournie correspond à un bibimbap (non ce n’était pas une faute de frappe). Nombreux sociologues travaillent sur l’amour en général, l’amour à l’heur du numérique… des mémoires sont trouvables en open access ou via n’importe quelle BU. C’est dommage de se faire du mal comme cela, tu as d’autres alternatives, vraiment. Lorsque je cite des idéologues tel que Zemmour, Soral ou Proudhon, pour exemples, c’est davantage pour mettre en exergue leur travers que pour louer leur expertise en quelconque domaine… autant se machiner avec une râpe à fromage sinon.
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J'ai un problème avec les femmes...
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de sache112358 dans Amour et Séduction
Nous avons été élevées pour être bien mignonnes…mais ça ne fonctionne pas toujours, tout le temps. -
Tonton Karlo a en effet de quoi se retourner dans sa tombe. L’émancipation de l’Homme au moyen d’une grande révolution prolétarienne, menée par les socialistes, n’est pas encore advenue. Là où sa théorie a été mise en pratique, personne n’a été libéré, bien au contraire. Eva Illouz ne parle pas d’amour dans cette vidéo. Je trouve curieux que @Virtuose_en_carnageprenne pour référence une féministe, de façon récurrente. Le féminisme étant un mouvement émancipateur pour les femmes, qu’il exècre ouvertement. Eva Illouz le fait par contre dans quelques uns de ses ouvrages (La fin de l’amour, les marchandises émotionnelles etc…). Elle dit aussi que les grandes perdantes de la révolution sexuelle sont les femmes. Cependant, Les hommes ne sont pas forcément sortis gagnants de cette soi-disante révolution sexuelle… à moins de considérer que faire l’amour à la hussarde, errant comme un clebard miteux, est un gain en soi. Grâce à Internet, nous pouvons nous informer en choisissant minutieusement nos sources pour exemple. Le faire au moyen de fake news, c’est faire d’internet un mauvais usage. C’est l’usage que nous en faisons, qui nous apporte une gratification ou nous mène vers une déchéance intellectuelle. Internet n’est pas un mauvais outil, c’est vrai, cependant était-ce une bonne idée de développer un marché de l’amour à la carte ? À l’image de l’eau et de l’huile, il y a des choses qui ne fonctionnent pas bien ensemble. Les gens vont finir par prendre cela avec détachement selon toi -enfin tu crois- avec encore plus de détachement selon moi... Les célibataires ont plus de moyens qu’auparavant afin d’échanger, et paradoxalement semblent n’avoir jamais été aussi seuls. Les sites de rencontres permettent d’enchaîner les rencontres à une vitesse effrénée, de consommer autrui et aussi d’être désenchantés des relations humaines, plus en général, plus vite. C’est peut être aussi une histoire de temps, en plus d’une banale histoire de consommation. NB : tu es gentil mais je sais quand même ce que veut dire ASV.