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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Mórrígan

    Mon Post Rock

    Et puis, il est mignon aussi !
  2. Pas de procédé dilatoire, non et il y a des recours. On peut expliquer les différentes "mutations" du juge, par l'histoire. Après différents épisodes de rebéllion des Parlements ("La séance de flagellation" sous Louis XV reste fameuse), les conséquences fâcheuses de la vénalité et de l'hérédité des charges (des offices) des officiers... les révolutionnaires ont pris des mesures drastiques envers le juge dont ils se méfient. Ils font du juge une sorte d'automate, qui doit appliquer mécaniquement le droit. Napoléon, Portalis et consorts, ont en quelque sorte réhabilité le juge, laissant une place à l'appréciation, à l'interprétation du droit... à la jurisprudence, à la doctrine (le droit commenté par les juristes) dans le silence de la loi.
  3. Résilience. Mais qu'est-ce que je déteste ce terme ! J'en ai vraiment trop soupé. Résilience, cette prétendue force qui pousse la victime à nouveau dans les bras de son agresseur, parce qu'il faut avancer, voire l'avenir, lui pardonner pour ce faire. Résilience, cette prétendue force qui oblige à accepter l'inacceptable... Résilience, utilisé en place et lieu de renoncement. On fera sans injonction à aller bien, à aller mieux. On fera comme on peut, simplement. Nos blessures ne nous rendent pas plus fort(e)s, sans doute plus sensibles. Cette sensibilité nous appartient.
  4. Dans une relation amoureuse, nous avons tendance à enfiler plusieurs casquettes à la fois, d'autant plus les femmes : confidente, maîtresse, infirmière, coach, mère... C'est fatigant, non ? Quand est-ce que l'on se repose dans tout cela ? Vous n'avez rien fait de mal, vous n'avez pas fait foirer cette relation. Lui est malade, ce n'est pas de sa faute, non plus. C'est comme ça. Nous pouvons toujours apprendre, même à l'issue d'une relation. Elle nous apprend quelque chose de l'autre, mais aussi de nous. Peut-être. Pourquoi pas ? Pour en être sûr, il est nécessaire que vous vous dirigiez vers un(e) professionnel(le). On n'enferme pas les personnes souffrant de troubles de la personnalité évitante. Elles évitent d'elles-même les intéractions sociales. C'est un trouble qui isole. Pour d'éventuels autres troubles, tant que vous n'êtes pas un danger ni pour autrui, ni pour vous-même, en principe non plus.
  5. Les réseaux sociaux, notamment, dont la modération a été longtemps très molle -pour ne pas écrire inexistante- ont laissé infuser l'idée qu'il y a une liberté totale sur internet. Il faut savoir raison garder. Le droit d'expression ou de communication doit être concilié avec le droit à l'honneur. Il ne s'agit pas d'un blanc-seing, d'une autorisation d'injurier ou de diffamer autrui. Il est important de concilier les droits des uns avec ceux des autres. Vous concernant, je ne lis qu'un lieu commun. Un désolant lieu commun. La causticité demande une certaine créativité. La victime peut pardonner ; ce n'est pas une obligation. Les juges apprécient une affaire dans son ensemble. Il y a en France un principe de personnalisation des peines. Les modes de personnalisation des peines sont explicités ici : : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006165267/
  6. Un enfant a besoin de soins, d'attention, d'amour. Mais, un enfant cela grandit. Lorsqu'il quitte le foyer, lorsqu'il fonde son propre foyer, il ne reste plus que les adultes. Il semble que la sexualité évolue au cours d'une vie pour de multiples raisons, en fonction de notre rapport à notre propre corps, notamment. Selon diverses études, ce rapport au corps est davantage prégnant chez les femmes. La quête de perfection esthétique peut avoir des répercussions négatives sur notre vie sexuelle. Nous pouvons l'observer chez les femmes qui nous entourent. Le cinéma évince méthodiquement les femmes passées la cinquantaine, il les gomme, alors qu'il pourrait être le vecteur d'un message si positif. Il paraît que 30, 40 ans c'est le bel âge, qu'il faut profiter de la beauté avant qu'elle ne fâne. De fait, il n'y a plus de modèles féminins dans "la force de l'âge", pour personne. C'est stressant. Je n'entends jamais cela à propos des hommes, qui peuvent effectivement être pressés de commencer une nouvelle dizaine. Les hommes sont censés s'embellir avec l'âge comme le vin se bonnifie avec le temps... Ce rapport complexé au corps des femmes est sans doute généré en partie (grandement ?) par le regard inquisiteur de la société. Je pense que nous pouvons inverser cela. En principe, il ne devrait pas y avoir plus bienveillant que son partenaire, son conjoint, puisque l'amour permet d'évoluer ensemble, de surmonter bien des obstacles, des crises. Accepter ces petits défauts qui dans notre oeil nous paraissent si immenses, qui font de nous de simples êtres humains, finalement. Les cicatrices, les marques du temps sont belles en cela qu'elles nous content une histoire. Enfant, j'ai parfois interrogé ma mère à propos de vergetures laissées sur sa cuisse ou au sujet d'une cicatrice sur la jambe de mon père alors qu'il avait été faire le mariole avec des copains en bord de Loire... Les poignées d'amour peuvent témoigner d'un amour pour la gastronomie, et d'ailleurs, dans poignées d'amour, il y a amour. Tout est dit. Nous pourrions décider que la beauté évoluante de notre conjoint(e) est enthousiasmante, pleine de surprises, un échappatoire à l'ennui. Il/elle n'est pas une statue de marbre résidant dans un musée, il est important de lui faire savoir. Nous pourrions l'encourager, le/la rassurer, verbaliser, lui (re)donner confiance. Par chance, la beauté est suffisamment protéiforme afin que nous puissions la faire advenir, encore et encore. Rien n'est impossible, pour personne. La Laponie, je l'ai connue finlandaise et enneigée, il y a de cela plusieurs années. Ses aurores boréales, ses températures glaciales, ses balades en raquettes, ses saucisses grillées agrémentées de jus de baies dans les kotas... C'est un joli périple, quand même 25 km/jour sur des chemins sans doute sinueux, avec le vent, la pluie, les moustiques. Moi, cela va aller. Je n'ai pas le choix de toute façon. On compte sur moi, surtout IRL.
  7. Avec du melon et de la pastèque, c’est une très bonne idée ! Cela doit être bien rafraîchissant.
  8. Mais qu’est-ce que vous pouvez raconter comme sornettes ! En principe, l’emprise est décelée, confirmée par un expert (un médecin). On ne la sert pas à toutes les sauces, non : cela ce ne sont que vos croyances. Ils vous viennent d’où ce manque d’ empathie envers les victimes et cette haine envers des personnes assez humaines pour les soutenir ? Continuez donc à vous baffrez avec vos sorties de l’ancien monde si cela vous chante. Souffrez d’y trouver réponse. Est-ce que je me permets de vous traiter de vieux beauf réactionnaire d’extrême-droite, moi ?
  9. Bonjour, Il est malade. Vous pouvez lui envoyer tous les signaux possibles et imaginables, il souffre de trouble de la personnalité évitante. Ce n’est pas chouette : https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-psychiatriques/troubles-de-la-personnalité/trouble-de-la-personnalité-évitante Cette maladie est plus forte que vous, elle est plus forte que lui aussi. Il aurait sans doute bien voulu aussi. La volonté ne suffit pas toujours. Un champ des possibles s’ouvre à vous maintenant. Les hommes ne manquent pas, vous ferez d’autres rencontres. Bon courage à vous
  10. Ce qui est dingue c’est de voir que des individus se moquent toujours des victimes sous emprise, parce qu’ils ne la comprennent pas, parce qu’ils n’y ont jamais été vraiment confrontés.
  11. Vous pouvez peut-être remplacer le sucre par de la stevia ou autre après avis de votre médecin. Et c’est reparti pour une tournée de tartes ! Il y en a toujours un peu au sol, toute rabougries, qui permettent d’enrichir le compost en effet. Et vous les aviez cuisinées ? Je vais voir ce que cela donne en salade, en guise de substituts de tomates cerise, avec peut-être une vinaigrette vinaigre balsamique, sirop d’érable et huile d’olive.
  12. Mais aussi les jours d’ITT (4 jours ici), s’il y a des mentions au casier judiciaire, si elle est récidiviste pour les mêmes faits… Cette femme s’est présentée devant son ex, avec un couteau, après qu’il l’ait quittée et soit en couple avec une autre femme. C’est effrayant mais classique : les auteurs de violence conjugale considèrent souvent que leur(s) conjoint(e)s leur appartient. Lorsqu’est commis un féminicide, on parle d’ailleurs de « crime de possession » ou de « crime de propriété ». Cet homme est un survivant. Cela ne paraît pas si fou eu égard au regard culpabilisant de la société sur les victimes de violences conjugales, intra familiales. De surcroît, par l’accueil qui est parfois fait aux victimes qui ont le courage de pousser la porte d’un commissariat, d’une gendarmerie. Est-ce si étonnant « d’avoir de gros problèmes », dès lors que l’on a subi la violence depuis l’enfance ? Puis, au cours de sa vie conjugale ? La violence, c’est le seul langage que cette femme semble connaître : « elle s’est construite dans la violence ».
  13. Prunes rôties au romarin, voilà qui est intéressant ! Au beurre, à l’huile d’olive ?
  14. Alors pas partout, cependant avec les prunes, les pommes, les poires, ça matche plutôt pas mal. Les cinnamons aussi c’est bon, houlala ! Du coup je crée un 3ème clan puisqu’il faut « clanifier » apparemment. Mais il n’y a pas que les tartes dans la vie, m’enfin ! (^.^). Je vois parfois des brouettes chargées de fruits devant les maisonnées, avec un écriteau « Servez-vous ! ». C’est aussi une bonne idée au sens où toutes les personnes dans le besoin ne poussent pas toujours la porte des associations.
  15. De la gnôle ? Ok c'est bon, je plussoie. Mais une fois que l'on en a mangé pleins -trop- qu'est-ce que l'on fait de toutes ces prunes ?
  16. Il est évident qu'un palmier n'est pas dans son environnement naturel à Lille, à l'instar de tous ces pins qui n'ont rien à faire dans les Landes et avec les conséquences que nous connaissons désormais (incendies de l'été 2022 notamment). Il y a quelque chose dans ton discours à propos du jardinage qui ramène à cet éternel débat entre ce qui est arrangé, créé par les soins des humains, artificiel, et ce qui est créé par la Nature, qui a du sens, qui trouve sa place, une véritable esthétique, une forme de perfection in fine : beauté naturelle vs beauté artificielle. J'ai préparé des gambas panées au panko pour déjeuner, accompagnées d'une sauce katsu et d'une salade. Manipuler tous ces ingrédients, surtout au moment du panage pour les gambas, m'a semblé bien moins agréable et moins propre que de jardiner, avec mes gants, traversés de temps à autre par les ronces. Du coup, tu fais comment pour cuisiner, toi, sans avoir cette sensation de mains poisseuses ? A mon corps défendant, j'ai aussi mes paradoxes. Le club des négligés ? Lorsqu'un homme se transforme en poète le matin pour vanter mon fabuleux épi que la nuit aura patiemment dessiné, mon regard flou énigmatique, les tracés de l'oreiller sur mon visage et ma nuisette de travers ; j'ai juste envie de l'assommer. J'aime prendre soin de moi, oui, j'avoue, pour le rendu final déjà. Le geste détend aussi. Je sens également le poids du regard familial et celui des diktats de la beauté féminine, à l'évidence, dans la balance. Si je suis souvent bien polie à cause, sans doute, de ce "complexe de l'immigré", il m'arrive également parfois de dire "merde", un bon gros "merde" bien retentissant. Il doit s'agir d'une résurgence d'origines françaises. Pour la décoration, il y a peut-être quelque chose de l'ordre de la compétition chez certains hommes, une compétition encensée par le patriarcat. Cela fonctionne aussi pour l'horlogerie et l'automobile, des objets, des attributs que l'on genre traditionnellement masculins. Certains aiment la complexité du mécanisme ou d'un moteur et puis d'autres aiment montrer. A force de discussions, on parvient à discerner qui est qui, tout de même, pour peu que l'on s'y intéresse aussi un peu. L'acquéreur d'une Patek peut être "détrôné" par celui d'une Ferdinand Berthoud ou d'une Richard Mille. Le patriarcat ne vous fait pas de bien non plus lorsque l'on y réfléchit : il peut vous monter les uns contre les autres, vous maintenir dans un état compétitif, vous obliger à porter tout le poids financier du foyer, vous interdire de montrer vos sentiments, de communiquer, de pleurer... Le vide doit aussi être reposant pour l'esprit... parfois on entre dans une pièce et il y a trop d'infos. Parfois on regarde une personne dans sa globalité, et il y a trop d'infos aussi, c'est barriolé. Le luxe n'est pas toujours fautif. On peut tout à fait avoir "mauvais goût" avec peu de moyen. D'ailleurs, c'est quoi exactement avoir mauvais goût ? Pour qui ? Si je porte du rose et du rouge à la fois, vais-je être décriée par la police de la mode ? C'est peut-être cela le souci. Il y a des choses qui sont inacceptables quelle que soit la personne qui te le demande. Certaines personnes ne savent pas dire "non", mais cela s'apprend, rien n'est perdu. Ces termes accolés m'inquiètent : "amour fusionnel", ils tintent avec dépendance affective, à mon sens, ou avec marinières assorties. Lorsque tu es dépendant de qui que ce soit, par définition tu n'es pas libre. Or le couple devrait permettre de conserver une part de liberté. L'amour, à mon sens, n'est pas une renonciation totale à ses libertés. Enfin, il y a un équilibre à trouver. Si tu t'investis trop et elle pas assez, tu vas te sentir floué au bout d'un moment, penser qu'elle se moque vraiment de toi et le ressentiment commence à grimper. Dans ma liste de lectures pour l'été, parmi Thomas More et Edmund Burke, il y a aussi un petit livre : La rencontre, une philosophie de Charles Pépin. Il peut s'agir de rencontre amoureuse, amicale, professionnelle, fortuites pour lui. Ma soeur a décidé de faire une pause pour l'instant. Elle rencontre toujours le même profil d'homme. Ce qui l'inquiète (nous inquiète aussi). Du coup, tant pis pour l'amour. Stand by. A ton instar, elle a besoin de se refaire la cerise. Mes amies, c'est encore autre chose, elles tombent amoureuses encore et encore, pleurent beaucoup et puis me téléphonent... C'est déroutant à force, je me demande combien de temps allons-nous nous contenter encore de rapports humains si peu nourrissants. Il y a des cartes à redistribuer, cependant ce n'est certainement pas pour créer une image inversée du patriarcat, un autre système de domination au profit des femmes cette fois comme le pleurent les masculinistes. Un système plus égalitaire, c'est possible, non ? Ta cousine semble avoir trouvé une version intéressante peut-être de ce système. Alexandre le Bienheureux n'est-ce pas ce film où le protagoniste est allongé à longueur de journée dans son lit et qui a installé un système ingénieux pour se faire livrer des saucissons sans bouger un orteil ? Pour le coup, c'est une référence de vieux. Il est vrai que certaines femmes utilisent le "on" pour le "tu" mais des hommes font la même chose : "J'ai invité Sébastien et Céline à dîner demain soir. On fait un couscous ?"sous-entendu, tu vas te les éplucher les carottes, passer trois heures à égréner la semoule, et concocter cette délicieuse confiture d'oignons en guise de condiment, dont tu as le secret. Bobonne en cuisine.
  17. Mirabelles, reine-claude, quetsche... Jaunes, noires, rouges. C'est de saison ! Mesdames, messieurs, sortis des tartes -amandines- aux prunes, des confitures, crumbles et autres clafoutis et fars, vous en faites quoi de vos prunes ? Auriez-vous des recettes sucrées, salées -sucrées-salées- à partager afin de liquider ces quelques tonnes de fruits produites par nos pruniers des campagnes ? J'espère ne pas créer ce sujet pour "des prunes" (si ?).
  18. Pourquoi vouloir tourner au ridicule ce que ce journaliste a à dire ?
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