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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Doïna

    La virilité

    N'oublions pas non plus quand la force physique est mise au service de la lâcheté. Les rubriques de faits divers foisonnent de ces histoires où un individu, plutôt que de reconnaître courageusement tous ses torts et admettre que c'est lui qui s'est mal conduit face aux reproches de la personne qui partage sa vie, préfère lâchement et bassement céder à la violence sur cette dernière plutôt que de se remettre en question.
  2. Autrefois, les Bédouins allaient au désert pour planter leurs tentes, mais les temps ont bien changé ! Enfin, c'est tout de même une histoire qui ne manque pas de fondement. :)
  3. Doïna

    La virilité

    Non la diplomatie n'est pas une caractéristique de féminisation, c'est ce que je me tue à dire ! C'est toi qui a ouvert ce topic en posant le courage propre de l'homme, et la diplomatie propre de la femme ne pouvant passer par l'affrontement physique. Ce sont tes mots ! C'est pour cela que pour moi, l'homme ne s'est pas féminisé ! Les définitions du Larousse que tu as postées je les ai lues oui (pour la énième fois, bon sang, mais tu ne lis rien de ce qu'on te répond ou quoi ?), mais tu n'en as posté que deux sur les quatre que l'on peut consulter, pourquoi ? Les deux autres ne t'arrangeaient pas ? Bon, et pour finir, ce n'est pas moi qui ne comprends pas tes propos, c'est toi qui t'efforces de mal interpréter les miens, en arrivant même à te contredire toi même puisqu'à présent tu viens nous balancer que la diplomatie n'est pas une caractéristique de féminisation, au contraire de ce qui est écrit dans ton post initial. Quelle mauvaise foi décidemment ! Ah, mais non de non, quelle réflexion idiote, non on n'a pas honte d'être des femmes, mais te rendras-tu compte à la fin que dire "la société se féminise" ne veut rien dire quand on parle de la société toute entière, puisqu'il y a toujours eu des femmes ! A la rigueur, dire "la politique s'est féminisée" dans le sens où les femmes ne participaient pas à la vie politique autrefois alors que c'est le cas maintenant, ça a un sens ; mais dire "la société se féminise" n'en a aucun puisque la société a toujours été constituée de femmes et d'hommes. Maintenant, que la loi soit d'ores et déjà la même pour tous ne signifie pas que la société s'est féminisée, c'est toi qui emploies mal les mots, à moins que toi tu l'emploies dans le sens "les hommes se conduisent comme des femmes, plus comme des hommes", selon les critères d'autrefois alors, étant donné que les critères ne sont plus les mêmes qu'avant. Mais il existe quantité de barbarismes, de solécismes, ainsi que des mots fourre-tout (beauf, bobo, etc.) que les dicos définissent comme ils peuvent parce que le mot fait partie entière du langage courant, mais auxquels nul ne peut donner de définition clairement délimitée. Prends ton dico, vérifie, regarde les définitions de "barbarisme", etc. Ecoute, si tu tiens à être l'homme d'un seul livre, libre à toi, mais alors n'espère pas faire l'unanimité. Maintenant, prétendre que l'homme se féminise n'a aucun sens parce l'homme est toujours un homme, sauf pour toi qui associe un sexe aux qualités & défauts des individus : le courage propre du mâle, la manipulation propre de la femelle, etc. ce qui n'est que ton appréciation personnelle sur la question, qu'on n'est pas obligé de partager.
  4. Doïna

    La virilité

    Diantre, mais à quel instant ai-je dit que le dico inventait des définitions qui n'existaient pas ! Essaye de comprendre un peu : les gens qui produisent un dico sont bien obligés de donner des définitions pour des mots dont le sens est flou ou aléatoire selon par qui il est employé, parce que ces mots sont passés dans le langage courant. Il existe un tas de mots comme ça, par exemple le mot "beauf" : dans tous les dicos on trouve des définitions de ce mot, divergentes évidemment de l'un à l'autre, chacun pouvant l'expliquer à sa façon, et même l'adapter au gré des situations. Avec des mots comme "féminiser", "féminisation", il en va de même, excepté bien sûr quand il est question des termes à qui l'on donne un genre féminin. En revanche, l'homme devenu plus intellectuel et diplomate que ses ancêtres ne s'est pas "féminisé" (dans ta tête peut-être, mais pas dans les faits), il ne fait que s'adapter à son milieu, à son époque. Idem pour une femme qui va exercer un métier jadis réservé aux hommes : elle ne se virilise pas. Tous ces individus dont tu vas dire bêtement qu'ils se féminisent ou se virilisent, n'ont rien fait d'autre que se libérer de traditions désuètes.Je ne comprends d'ailleurs pas pour quelle raison tu m'imputes un égo blessé parce que je "refuserai de lire et d'intégrer les définitions d'un dictionnaire", c'est totalement stupide. J'ai lu ces définitions pour commencer, ensuite, pour ce qui est de les intégrer, je ne suis pas obligée d'intégrer une définition si j'y décèle un barbarisme. Pardon, mais il ne faut pas tout prendre pour parole d'évangiles, et faire preuve un minimum d'analyse personnelle. Pour illustrer ce que je suis en train de t'expliquer, je vais te citer un panel de définitions lisibles dans les dictionnaires espagnols jusqu'à l'année passée (Cf) : féminin = (...) faible, frêle ; homme = individu qui possède les qualités viriles par excellence, tel que le courage et la fermeté ; mère = femelle qui a accouché/femme mariée ou veuve, maîtresse de sa maison ; jouir = connaître une femme charnellement ; orphelin = enfant qui a perdu spécifiquement son père... Les dictionnaires de français ne sont plus aussi sexistes depuis longtemps, mais toujours est-il que si c'était le cas je tiquerais sans honte sur pareilles définitions. En fait, c'est toi qui me lis de travers : quand j'ai rapporté qu'un dictionnaire a associé au verbe "féminiser" les termes "émasculer", "châtrer", je l'ai dit moi-même que cela n'était pas des synonymes adéquats, donc ce n'est pas ma lecture qui est prosaïque, c'était les associations de ce dictionnaire. Essaye de faire un peu attention en rapportant les propos des autres, merci ! Idem quand j'ai dit que "féminisation" serait un terme juste dans un cas où on transformerait chirurgicalement un individu mâle en individu femelle (au conditionnel et pas au présent, ce qui nuance mon explication). Parce qu'on ne peut pas prétendre qu'un homme "se féminise" à notre époque ! Parlez-moi du chevalier d'Eon en son temps, qui se "féminisait" ostensiblement au regard des gens de cette époque ultra-séparatiste des sexes, mais ne venez pas me dire que l'homme moderne se féminise parce qu'il a appris à se montrer plus diplomate, parce qu'il ne se bat plus en duel, parce qu'il aide au ménage, change les couches, ou je ne sais quoi d'autre ! Je ne suis pas en train de reconstruire le monde, c'est le monde qui est devenu ainsi, dans les pays développés du moins. Quelle déformation vas-tu encore apporter à mon post pour éviter cette réalité ? Ah, et pour finir : la démence, tu peux en parler va ! Venant de toi c'est juste rigolo, pas insultant.
  5. Doïna

    La virilité

    En vérité, je trouve que de nos jours il faut dépasser cette idée que le courage soit associé à l'homme et la diplomatie à la femme, pour la simple et bonne raison que ce sont des concepts abstraits. Autrement dit, le courage peut se retrouver aussi bien dans l'un ou l'autre sexe, idem concernant la diplomatie, et même la négociation, la manipulation, la douceur, la gentillesse, l'agressivité, et caetera. Quant au pouvoir de prendre par la force qu'aurait l'homme, c'est exclu dans une société humaine. Il est vrai que par le passé, certaines sociétés s'autorisaient de prendre par la force au cours de razzias : les Huns, les pirates, etc., mais c'était ni plus ni moins du vol. Dans une société comme la nôtre, on ne prend pas par la force. Voici diverses définitions de "féminiser", pour en revenir à ce mot : Là ça passe : l'Académie a admis la féminisation de certains noms ou adjectifs qui n'avaient pas de forme féminine avant. Bon là c'est assez flou. Disons que dans un certain contexte, oui on peut l'accepter. Par exemple une représentation d'animal grimée en femme. Maintenant, pour un homme, c'est vraiment pousser à l'exagération : le maquiller et l'habiller comme une femme, en lui mettant des faux seins, par exemple. Pourquoi pas : on dira alors "féminiser le football", "féminiser la politique", etc. ce qui sous-entend que ces milieux étaient fermés aux femmes auparavant.Wordnet donne pour synonymes de ce verbe "déviriliser", "efféminer", "châtrer", "émasculer". Là encore, c'est impropre, en particulier dans ces deux derniers cas. Un homme châtré ou émasculé ne devient pas une femme. Même avec les progrès médicaux actuels, il est très difficile de faire passer un individu du sexe masculin au sexe féminin, et quoi qu'il en soit cela ne se limite pas à une émasculation. Je m'arrête là : on voit qu'il existe plusieurs définitions, et que chaque dictionnaire y va de la sienne, parce que justement ce n'est pas clair, il y a un truc qui cloche. Féminiser est un de ces mots fourre-tout, que chacun comprend à sa façon, qu'on utilise pour parler de choses tout à fait différentes.
  6. Doïna

    La virilité

    * Atténuation, chez l'homme, des caractères sexuels secondaires masculins, suivie de l'apparition de caractères sexuels secondaires féminins. * Augmentation de la proportion des femmes dans une profession, une organisation, etc. : La féminisation du corps enseignant. Concernant l'augmentation de la proportion des femmes dans une profession, une organisation initialement peuplées majoritairement d'hommes, parlons de féminisation, pourquoi pas. On pourrait au même titre parler de masculinisation de certaines professions puisqu'on voit de plus en plus d'hommes "sages-femmes", caissiers, assistants sociaux, etc. En revanche, concernant l'atténuation chez l'homme des caractères secondaires masculins, encore faudrait-il que ceux qui donnent cette définition précisent quels sont ces caractères secondaires, ce qui leur compliquerait sérieusement la tâche puisque cela les contraindrait à fournir leur avis propre sur la question, et/ou à tomber dans une démagogie d'un autre temps. Alors toi, qui te présentes comme moins ignorant que les autres, précise un peu quels sont ces caractères secondaires masculins, qu'on jauge un peu cette féminisation que toute une société leur ferait subir ? Franchement, "Féminisation" dans ce dernier cas, me semble un barbarisme. Il est dans le dico, soit, mais dans le dico se retrouve bon nombre de barbarismes pour la seule raison qu'ils sont utilisés, même si c'est à tort. C'est pas que je sois ignorante, c'est que je réfléchis, c'est tout. Féminiser un homme, à moins de lui ôter ce qui fait biologiquement de lui un homme pour le remplacer par des attributs physiques féminins : des seins et un vagin en l'occurrence, n'a une signification que dans les têtes obtuses qui se bornent à attribuer tels comportements, qualités ou défauts aux hommes et d'autres aux femmes. Désolée Savonarol mais se restreindre à la définition du Larousse ne fait pas de toi quelqu'un de supérieur intellectuellement.
  7. Doïna

    La virilité

    Féminiser, féminisation, sont des mots qui ne signifient rien, à moins que l'on opère tous les individus mâles d'une société pour en faire des individus femelles, ce qui n'est pas le cas. Donc dire que l'Arabie Saoudite est plus ou moins féminisée que la France ne voudrait rien dire, en revanche ce qui est sûr, c'est que les femmes ont moins de droits en Arabie Saoudite qu'en France. Après, tu peux me dire que c'est moi qui ne te comprends pas, c'est quand même bien toi qui emploie ce mot vide de sens qu'est la féminisation.
  8. Bonjour, je profite de l'existence de ce topic pour venir causer un peu des gens qui ne savent pas tenir leur chien faute d'autorité. Par exemple, je vois souvent des personnes courir après leur chien en le suppliant de revenir. Je dis bien "supplier", parce qu'ils le font sur le ton de la supplique, et non pas de l'ordre, ce dont le maître ne se rend pas forcément compte, alors que le chien le perçoit forcément. Vous me direz ce que vous en pensez, mais il me semble que les chiens ont l'esprit de meute, et qu'ils doivent avoir bien du mal à trouver leur place dans un milieu humain où on leur parle sur le même ton qu'aux autres humains du groupe (en l'occurrence les enfants quand ils ne sont pas obéissants) plutôt qu'avec le ton impératif qu'on devrait toujours consacrer à un chien désobéissant. Voilà qui cause mille soucis au maître : partout où il passe, il est contraint de forcer sur la laisse pour que son animal ne lui échappe pas histoire d'aller chahuter en sautillant autour de lui. Idem sur une aire où il aimerait bien le lâcher un peu, à l'occasion d'un pique-nique par exemple : le chien, au lieu de rester à proximité de lui et de se tenir tranquille, se met à courir partout en cercle à une certaine distance de lui, importunant les autres personnes présentes, un peu comme pour marquer un territoire le plus large possible autour du maître et faire comprendre aux autres : ici c'est notre territoire, c'est vous qui n'avez rien à y faire. Or le maître, au lieu de faire preuve d'autorité, recommence ses litanies sur le ton de la supplique, en vain. En prime, quand son chien se décide à revenir auprès de lui chercher des marques d'affection, au lieu de le gronder et de le repousser, le maître cède et le caresse, ce que le chien prend pour une approbation à son mauvais comportement, quand bien même le maître n'en a pas conscience. J'en parle parce qu'en cette période estivale je vois souvent ce genre de scène de chien à maître sur les bases de loisirs, et me dis que les gens ne comprennent rien à leur animal, qu'à la rigueur ils ne devraient même pas en avoir parce qu'en raison de leur irresponsabilité leur chien ne cause que des nuisances.
  9. Doïna

    La virilité

    C'était drôle quand même, ces lois de vieille date, ça donnait à la France un p'tit air d'Arabie Saoudite :smile2:
  10. Doïna

    La virilité

    Contrairement à ce que Savonarol prétend, la société n'est pas victime d'une soi-disant féminisation, mais ne fait que suivre son cours grâce au progrès technologique galopant. Il y a aussi le fait que ce soit une société de consommation. Si l'on veut remonter aux sources de cette préférence pour la diplomatie ou le négoce, voire la manipulation, plutôt qu'à la force brute, alors il faut remonter au moins jusqu'à la fin du Moyen-Âge, plus précisément jusqu'au Rinascimento italien (antérieur à la Renaissance française et au Rebirth anglais) quand des idées telles celles que Machiavel expose dans "Le Prince" ont commencé à se répandre dans les cours, marquant l'apogée de la Chevalerie et de ses codes d'honneur au profit de l'ascension de la bourgeoisie. Ce sont des idées qui ont fait leur chemin, lentement mais sûrement, jusqu'à nos jours. Cela dit, pour en revenir au progrès technologique, l'on conviendra qu'il modifie du tout au tout notre comportement, et que nous avons tendance à devenir des partisans du moindre effort. Sans compter qu'avec la bombe atomique il suffit d'appuyer sur un bouton pour rayer toute une région de la carte, alors à quoi bon aller jouer les preux sur un champ de bataille. Mais le courage, le courage qui vient du cœur, il est toujours bien là, pas dans tous les cœurs évidemment -cela n'a jamais été le cas de toute façon-, mais dans des cœurs de femmes et d'hommes.
  11. Doïna

    La virilité

    Tu confonds la négociation et le mensonge, alors que l'on peut très bien négocier sans mentir, sans même intriguer.Ensuite : recourir à la force est une bêtise quand cela peut entraîner des morts alors qu'on peut obtenir de bons résultats en dialoguant. Il n'y a rien de féminin là-dedans, il s'agit juste de bon sens.
  12. Doïna

    La virilité

    Ton mot "féminisation" n'a aucun sens, Savonarol. Toutes ces modifications qui surviennent dans notre société actuelle ne sont pas le fait des femmes, il ne s'agit pas d'une "féminisation", c'est tout à fait absurde.
  13. Doïna

    La virilité

    Personne ne me fera croire que le courage est un attribut masculin plutôt que féminin, d'autant plus que le courage n'est pas une affaire de force physique. Prétendre cela, c'est insulter les résistantes qui se sont battues pendant la Seconde Guerre mondiale, et ce n'est qu'un exemple, car l'Histoire fourmille de femmes courageuses, tout autant que d'hommes veules. Mais passons... Le courage peut se manifester de mille façons : tenir tête à toute une hiérarchie quand tout le monde ne sait que plier l'échine n'est pas affaire de muscles, pourtant c'est bien du courage. Savonarol nous dit que le courage se travaille. Le courage est normalement une qualité innée, mais je veux bien croire qu'un travail sur soi puisse aider un individu à gagner en courage. Cependant attention : chasser le naturel avec une fourche, il revient en courant. Un vrai lâche aura beau apprendre à avoir du courage, il se peut que par la suite il passe son temps à jouer à cache-cache avec cette lâcheté dont il est indécrottable. Enfin, on pourrait se poser la question : pourquoi l'homme dépourvu de courage ne mérite pas ce titre de "viril" ? "Viril" qui découle du latin "vir"= homme, qui a donné "virilis" = fort, vigoureux. Depuis la nuit des temps, les adolescents ont été confrontés à des épreuves de passage dans le monde des adultes. Des épreuves qui exigeaient du courage, de la ténacité, des aptitudes physiques, et qu'il ne fallait pas refuser sous peine d'être rejeté par les autres. Tantôt ces épreuves s'étendaient aux filles, parfois à toutes sans distinction, parfois seulement à celles aspirant à devenir guerrières (ainsi en était-il chez les Celtes). Concernant les filles, ce n'était pas systématique, et on ne le jugeait sans doute pas nécessaire en sachant qu'elles avaient déjà les épreuves des premières règles, puis du dépucelage durant leur nuit de noces, et enfin celle de l'accouchement (beaucoup n'y survivaient pas). En revanche, pour les garçons, il en allait autrement : il fallait les préparer à devenir de bons chasseurs, de grands guerriers pour défendre la tribu ou la cité, des travailleurs acharnés pour assurer la subsistance d'une famille. De tels rituels de passage dans le monde des adultes existent encore sur certains continents. Quant à nous, peut-être en avons-nous gardé le souvenir inconscient : à nos yeux, l'homme viril a certaines aptitudes (courage, vigueur, force, etc.) que l'homme de peu n'a pas. En somme, l'homme viril est l'homme accompli selon nos critères ancestraux.
  14. Doïna

    La virilité

    Pourtant, si tu savais combien il en faut du courage quand on est une femme, parce que justement les femmes sont globalement moins bien dotées pour passer par la confrontation physique. Une femme doit pourtant un jour ou l'autre se défendre, tantôt verbalement, tantôt physiquement. Souvent même, être une femme exige un courage de tout instant, l'existence féminine se révélant une lutte permanente contre une misogynie qui peut prendre milles visages et peut être très agressive, très humiliante. Cela dit, oui, quand les hommes sont lâches, qu'ils n'ont aucun courage, c'est moche, cela ne les honore pas. Maintenant, avancer que la manipulation soit un truc de bonnes femmes, ça c'est faux. Disons que tous les défauts et toutes les qualités se retrouvent en société, mais ne sont pas l'apanage de l'un ou l'autre sexe.Maintenant, penchons-nous sur ce mot -courage- : il vient du mot "cœur" considéré comme le siège des sentiments nobles, lui-même prenant source dans un vocable indo-européen signifiant les entrailles. Celui qui n'a pas de cœur n'a pas de sentiments, il est incapable d'aimer, de croire en une cause, d'avoir la foi, d'être généreux... Cela fait de lui un être vide de bonté... et de courage. Dans le monde médiéval, le vaillant chevalier combattait avec son cœur, tout comme de nos jours le pompier au grand cœur n'hésite pas à braver les flammes pour sauver des vies. Encore de nos jours, on n'est pas un homme si on agit lâchement. Disons qu'un homme lâche est un homme, mais qu'on aura tendance à le qualifier de "tapette", à lui balancer "qu'il a pas de couilles", etc. alors qu'on devrait lui reprocher de n'avoir pas de cœur, les testicules ne constituant pas le siège du courage. Maintenant, prétendre que notre société déconstruit la virilité et est en passe de devenir une société de lâches, c'est mal connaître les sociétés antérieures. A moins que ce ne soit "la bêtise de l'affrontement physique" contre "le bon sens de la diplomatie". Et puis, Machiavel était un mec après tout !
  15. Perso j'ai aussi tenté l'expatriation, ayant trouvé à mes heures la France détestable, choquée surtout, dans les boîtes où j'ai travaillé, par les attitudes exécrables de mes collègues et leurs intrigues débiles. Sans compter qu'on a tendance à croire l'herbe plus verte ailleurs quand on est jeune. J'ai donc joué les pierres qui roulent pendant quelques années, pour en arriver à cette conclusion que rien n'était parfait nulle part, que tous les pays avaient leurs côtés détestables. En Grande-Bretagne, pour ne citer qu'un exemple, j'ai trouvé qu'on faisait peu de cas des difficultés des gens en état de précarité, que leurs services sociaux pouvaient se montrer inhumains et que la pauvreté pouvait être bien pire qu'en France, ce que les touristes en voyage là-bas ne verront jamais parce qu'on prend bien soin de cacher tout ça loin des circuits touristiques. En fait, plutôt que de fuir la France en tant que pays détestable, pourquoi ne pas œuvrer chacun à son niveau pour en faire un pays adorable ? Il faut réapprendre à s'apprécier les uns les autres avec nos différences : hommes et femmes, jeunes et vieux, riches et pauvres, etc. réapprendre à s'unir, à s'entraider, à ne pas se rapprocher toujours de ceux pour qui tout va bien, à ne plus tourner le dos à celui qui a des ennuis, à être moins nombriliste, etc. Redonner, surtout, ses lettres de noblesse à l'amitié, respecter la parole donnée, ne pas considérer les autres sous l'angle du profit... Enfin, je suis en train de rêver je crois !
  16. Doïna

    Télékinésie

    Bonjour, je me suis permise d'ajouter une de tes vidéos pour que les forumeurs découvrent :
  17. http://youtu.be/lWBG6rJ1Vg8?list=PLIf6SB6oKWP146ZdRPfbYSwz6X13ZjxnE
  18. C'est vrai qu'après lecture de ce sujet, je me demande moi aussi pourquoi on ne va pas se procurer du sable là où il est en excès : au Sahara donc ! Sans compter que ce serait une source de profits non négligeables pour des populations qui vivent dans une pauvreté extrême, comme au Mali par exemple.
  19. Doïna

    Joyeux anniversaire Neph

    Bon anniv' (mieux vaut tard que jamais).
  20. Doïna

    Bracelets Rainbow Loom

    On les appelle aussi les ludic bands, avec le "machin" on peut leur donner encore plus de formes...
  21. Doïna

    Où est Alésia ?

    Tu parles de la colline du Mont Bart, avec d'un côté l'Allan et le Doubs, et de l'autre le Rupt ?
  22. Des enfants, ça se fait à deux, donc ça doit s'élever à deux. De même, quand on vit en couple, un logement se partage à deux, donc logiquement ça doit s'entretenir à deux. D'où l'intérêt du féminisme pour rappeler que le ménage et l'éducation des enfants ne doit pas être qu'à la charge des femmes, et que les hommes doivent y mettre de leur personne aussi, entre autres mille choses à rappeler sans cesse pour que l'égalité soit enfin !Bon maintenant, les femmes en ont peut-être assez de s'entendre dire qu'elles payent cher leur liberté par des hommes qui n'ont jamais eu ce problème d'être privés de droits fondamentaux en raison de leur sexe. Sans compter qu'en partant sur ce principe qui voudrait que ce soit toujours mieux avant sans même se renseigner un minimum sur ce qu'il en était réellement, on n'avancerait plus.
  23. Merci ! Si tu as des renseignements sur Momo, n'hésite pas à les ajouter, ça complèterait.

  24. Bon, plus sérieusement, je refais monter ce sujet, il en vaut bien la peine après tout ! Et puis histoire de parler encore un peu du patriarcat, dont les vestiges font encore de l'ombre dans notre société... Le patriarcat que certains regrettent ouvertement ainsi qu'on peut le lire sur les forums parfois, les nostalgiques de ce régime étant vraisemblablement des hommes (et parfois même des femmes !) qui pensent que cela aurait été plus facile pour eux si c'était resté comme avant, ce qui est pour le moins égoïste. Donc le patriarcat, pour rappel, outre le territoire soumis à l'autorité d'un patriarche au même titre que la baronnie l'est au baron, la comté au comte et le duché au duc (sauf que le territoire du patriarche se limitera tout au plus à la clôture du potager, si ce n'est la porte d'entrée de l'appartement loué dans un immeuble), c'est le système familial et social fondé sur l'autorité du père et la descendance par les mâles. Le patriarcat implique par conséquent que tous les membres du foyer : l'épouse (ou les épouses), les enfants mineurs des deux sexes et les filles majeures non encore mariées, doivent remettre leur vie entre les mains d'un seul homme : le pater familias, et lui vouer bon gré mal gré une confiance sans bornes parce que c'est à lui que reviennent toutes les décisions. Voilà qui est bien lourd de conséquences ! En effet, en sachant que ce "pater familias" n'est rien de plus rien de moins qu'un être humain, alors que se passe-t-il quand il est défaillant, ou n'a pas l'intelligence nécessaire pour prendre de bonnes décisions ? Que se passe-t-il quand toute une société considère que tout ce qui vient des hommes constitue l'unique bon sens, et que l'on ne reconnait plus le bon sens de tous les autres individus au prétexte de leur genre féminin ? Logiquement, on aboutit à une société bancale, qui ne s'appuie que sur les hommes sans tenir compte des faiblesses, des défaillances que peut induire leur humanité. Une telle société ne peut que prendre des allures de dystopie, pour au final provoquer sa propre chute. C'est ce qui s'est passé avant la Seconde Guerre mondiale : on a voulu que les hommes répondent à telle représentation de l'homme : celle du guerrier, puis comme les hommes décidaient de tout, on a laissé galoper leur bellicisme avec bienveillance, on l'a flatté jusqu'à l'exacerber : un homme n'a pas peur de foncer au combat, un homme doit conquérir, un homme ne se retourne pas sur les vaincus, etc. pendant que les faibles femmes se dévouent à la cuisine et prient pour eux à l'église. Et ceci n'est qu'un exemple dans l'histoire ! Enfin, qu'implique le patriarcat au niveau individuel ? Les individus peuvent-ils s'épanouir réellement dans une société patriarcale ? Concernant les femmes, évidemment non, c'est impossible pour elles de s'épanouir dans une telle société, puisqu'on leur dénie tout libre-arbitre, donc leur humanité profonde, ne les prenant même plus au sérieux, les reléguant à telles tâches ou tels endroits dans un univers conçu par les hommes et pour les hommes. Cette vague d'hystérie constatée par Freud ne serait donc rien d'autre que la manifestation d'un mal-être purement humain dans un contexte où l'humanité n'est plus reconnue au motif du genre sexuel de l'individu. Et concernant les hommes ? Un homme peut-il s'épanouir dans une société qui lui impose tel comportement, telles attitudes, telle façon de penser pour prouver son genre masculin, allant jusqu'à le couper de l'expression de ses sentiments les plus profonds : un mec ne pleure pas, un mec ne recule devant rien, etc. ? Pourquoi un homme devrait retenir ses larmes quand il est triste ?
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