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Frelser

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Tout ce qui a été posté par Frelser

  1. Le cerveau fonctionne dans une très large mesure de façon subconsciente. La partie consciente n'est qu'une vue sur ce qui se produit avant sans que nous n'en soyions conscients. Il y a d'excellentes vidéos qui expliquent cela de façon fort didactique sur youtube, intitulé inconscient neurologique.
  2. Mohammad Mezziane en fait une analyse anthropologique et historienne dans un de ses travaux scientifiques, Sodomie et masculinité chez les juristes musulmans du IXe au XIe siècle. Arabica 55 (2008) 276-306. Koninklijke Brill NV, Leiden, 2008. En fait, l'homosexualité est prohibée, mais cela n'affecte pas l'islamité et aucune peine n'est envisagée dans le Coran ou par le Prophète, puisque le cas ne s'est jamais présenté de son vivant. Il n'existe pas un seul hadith authentique qui envisage une peine ou une ingérence qui fasse consensus. Ce n'est pas non plus un péché majeur, puisque la sodomisation n'a pas été interdite (lire article svp) au même titre que la fornication. Seulement la tradition arabe postérieure à Muhammad a voulu que cela soit chatié.
  3. Sans doute, mais ce sera leur croyance à eux.
  4. «Le cerveau nous fait croire que nous le dirigeons» Michael Gazzaniga dirige le «Sage Center for the Study of the Mind» de l’Université de Californie. Il était à Genève pour donner une conférence à l’occasion de l’inauguration du Centre interfacultaire de neuroscience Campus: Dans vos travaux, vous questionnez le libre-arbitre de l’homme. Suis-je libre de prendre des décisions, comme d’aller au cinéma, ou suis-je programmé à les prendre? Michael Gazzaniga: Votre choix d’aller voir un film se base sur toutes les expériences que vous avez eues au cours de votre vie. Votre système de prise de décision évalue toutes les informations dont il dispose, à propos de l’œuvre et de vos goûts notamment, puis détermine le comportement à adopter. Votre liberté réside dans la quantité de cette expérience passée que vous avez choisi de conserver. Cela dit, dans le contexte des neurosciences, la liberté est une notion mal nommée. Suis-je libre? Mais libre de quelle contrainte au fond? Je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que le cerveau est une machine à prendre des décisions, des millions de décisions. Et nous avons tous l’impression que ces choix, nous les faisons nous-mêmes. N’est-ce pas vrai? De nombreuses expériences – basées sur des tests simples – ont montré au cours de ces dernières années que le cerveau réagit à des stimuli et prépare une action plusieurs centaines de millisecondes avant que l’on en ait conscience. Et ce, dans une gamme très large de comportements. Certaines études parviennent même à prévoir l’intention d’une personne grâce à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). Différentes manipulations peuvent aussi influencer les décisions qui sont prises ensuite par un sujet. Ces observations militent évidemment en faveur d’une vision déterministe du cerveau. Du coup, certains prétendent que le système nerveux central est une machine qui fonctionne de façon automatique. Son produit, l’esprit, le serait donc aussi. Par conséquent, le libre-arbitre serait une illusion, la responsabilité personnelle n’existerait pas, et il faudrait pardonner à certains criminels plutôt que de les punir. Qu’en pensez-vous? Je vais répondre par une image. Prenez une voiture en bon état. Son fonctionnement est parfaitement déterminé et vous avez les moyens de savoir exactement comment elle – mais aussi tous ses composants – va se comporter lorsque vous allez la conduire. En revanche, il vous est impossible de prévoir l’évolution du trafic dans son ensemble. C’est un peu la même chose avec le cerveau. La machinerie moléculaire (les gènes, les protéines et tout le reste) est parfaitement automatique. Heureusement d’ailleurs, car dans le cas contraire, le cerveau ne serait pas fiable. Le cerveau entier obéit peut-être lui aussi à un fonctionnement déterministe. Même si cette dernière proposition était vraie, personne ne croira qu’il est allé au cinéma seulement parce qu’il y a été poussé par son cerveau. Nous sommes faits de telle manière que nous croyons toujours que notre esprit est l’auteur des décisions du cerveau, et non le contraire. Comment cela? Au cours de mes recherches sur des patients dont les hémisphères du cerveau ont été déconnectés l’un de l’autre, j’ai découvert une fonction cérébrale que j’ai baptisée l’interpréteur. Elle semble gérée uniquement par la partie gauche du cerveau. Un des tests pour la mettre en évidence consiste à afficher deux images différentes sur un écran (par exemple à gauche une maison sous la neige et à droite une patte de poule). Les patients doivent ensuite choisir dans une série de cartes étalées devant eux lesquelles correspondent le plus aux deux images projetées (en l’occurrence le choix correct serait une pelle à neige dans le premier cas et une poule dans le second). Premier point: les personnes dont les hémisphères cérébraux sont déconnectés sont incapables de percevoir la partie gauche du champ de vision. Quand on leur demande ce qu’elles voient, elles ne signalent que la présence de la patte de poule située à droite et négligent la maison sous la neige. Ce qui est troublant, en revanche, c’est que les patients pointent malgré tout avec leur main gauche la pelle à neige et donnent ainsi la réponse correcte du côté où ils sont censés être «aveugles». Le trouble augmente encore quand on les interroge sur le choix de cette image. «La pelle sert à nettoyer les déjections des poules», s’entend-on répondre. Et ça, c’est l’œuvre de l’interpréteur… Oui. Au fond, le patient ne sait pas pourquoi il pointe la pelle à neige. Quand on le confronte à son geste inconscient, son interpréteur élabore rapidement une théorie que le patient présente ensuite aux examinateurs, tout en étant persuadé de la cohérence de son action. De manière générale, l’interpréteur est la région qui trouve des explications à nos comportements ou à nos émotions. Une fonction vitale s’il en est. Vous affirmez donc que le cerveau agit comme un automate, mais qu’il fait tout pour que l’on croie le contraire. Nous n’avons donc pas de libre arbitre… Non. Je pense que nous agissons de manière libre et que nous sommes responsables de nos actes. Les neurosciences cognitives fournissent des informations, certes troublantes, mais qui sont pertinentes à leur niveau d’investigation, c’est-à-dire celui d’un cerveau isolé. Toutefois, un cerveau ne fonctionne jamais tout seul. Il a évolué et vit toujours en société avec d’autres cerveaux qui conditionnent son comportement. A quoi pense notre système nerveux central l’écrasante majorité du temps? Aux autres. Au conjoint, aux enfants ou petits-enfants, etc. Sans cesse, le cerveau tente de percer les intentions des autres pour pouvoir agir en conséquence. C’est dans les règles sociales, dans le fonctionnement d’un cerveau en interaction avec les autres que l’on trouve la responsabilité personnelle. A l’heure actuelle, il faut admettre qu’il règne une certaine confusion dans les tentatives de compréhension des différents niveaux d’organisation du cerveau (moléculaire, cellulaire, individuel, social). On utilise des mots identiques qui signifient parfois des choses différentes. Et, surtout, il faut rester conscient du fait que l’on ne sait pas encore faire le lien entre ces différents niveaux. Pour les neurosciences, c’est le défi du siècle que d’y parvenir Qu’est-ce qui caractérise une société de cerveaux humains? Certainement le fait que plus de 6 milliards d’entre eux parviennent à vivre ensemble sans trop de mal. Bien sûr, les titres des journaux sont emplis de drames. Mais la vérité est que la vaste majorité d’entre nous vit sa vie et se débrouille assez bien. En réalité, je prétends que nous partageons une éthique commune, universelle, qui fait partie de notre espèce comme un des caractères indispensables à sa survie. On peut en avoir un aperçu grâce à des tests moraux que l’on fait passer à des gens de toutes origines sociale, religieuse, culturelle, géographique, etc. Quand on les confronte à une situation imaginaire (un train fou, des passants sur les voies et un aiguillage) dans laquelle ils doivent choisir entre ne rien faire et causer la mort de cinq personnes et une action qui sauverait ces dernières, mais qui tuerait indirectement une sixième personne, 95% d’entre eux choisissent la seconde solution. Le score descend un peu (89%) si la solution pour sauver les cinq malheureux consiste à pousser la sixième personne et de causer ainsi directement sa mort. Chaque participant expliquera son geste à sa manière – c’est l’interpréteur qui travaille. Mais l’important est que presque tout le monde prend la même décision. Les neurosciences peuvent-elles être utiles aux tribunaux pour établir les responsabilités? Je ne sais pas, mais ce qui est sûr, c’est qu’elles seront de plus en plus sollicitées par la justice. Il faudra cependant être prudent. Entre autres exemples, il y a eu des cas récents aux Etats-Unis dans lesquels des jugements ont été influencés par le fait que le coupable souffrait d’une lésion au cerveau, diminuant ainsi, au regard de la loi, sa responsabilité personnelle. Il faut savoir toutefois que de très nombreuses personnes vivent avec des lésions cérébrales sans être plus violentes pour autant. Il n’y a pas forcément un lien direct entre les deux. Propos recueillis par Anton Vos Source : site web de l'Université de Genève
  5. Pas de quoi en faire un roman, personne n'utilisait megaupload.
  6. Pour perpétrer des attentats aussi sauvages, une personne ne peut pas être clean dans la tête. C'est valable pour tous les attentats. Mais un attentat se prémédite, s'organise. Breivik a acheté une ferme pour fabriquer des bombes (comme il le stipule dans son manifeste de plus de 1500 pages), tissé des relations internationales dans un réseau d'extrême droite, alors le fait qu'il pète les plombs juste le jour j, pour moi c'est du foutage de gueule.
  7. Frelser

    4 soldats français tués

    Les américains étaient les premiers à reconnaitre le régime taliban, et les premiers à vouloir les changer avec l'alliance du nord. Ce n'est pas la guerre des français. Ces gars ont connu des décennies de guerre, contre les russes etc. Honnêtement, qu'est-ce que les français vont retirer de cette guerre ? Les américains y sont devenus des voisins des iraniens, des russes, des pakistanais et des chinois. Et ont établis leurs bases là-bas, les oléoducs kazakhs et iraniens passant dans la région sont sous leur controle.
  8. La question de blasphème est liée à la question d'insulte et d'incitation à la haine. Evidement qu'un athée ou un chrétien doit pouvoir dire que Muhammad n'est pas un prophète ou qu'il est l'auteur du Coran. Ou écrire que la femme est infériorisée chez des musulmans en analysant des usages dans telle ou telle région de la planète et que cela doit changer... Toute critique neutre et véritable ne peut jamais être interdite évidement. Mais les exemples donnés dans l'article m'inquiètent. L'islam peut être qualifiée de LA RELIGION DE LA PEDOPHILIE. Muhammad serait pédophile SI IL VIVAIT A NOTRE EPOQUE etc. L'age de la majorité sexuelle est toujours de 11 ans dans de nombreux états encore au XXIeS. Et l'age d'Aicha est invérifiable point de vue scientifique. Cela n'est plus une simple expression d'opinion. On vise clairement à blesser et agresser l'islam de façon aberrante. Même si le but de l'OCI est rendu par la notion de blasphème, il est précisé que ce qui est à condamner est la diffamation, l'insulte et l'incitation à la haine. Ce qui est un droit nécessaire. Même si cela dérange les islamophobes. Les musulmans aussi sont des humains, et en ont assez de toutes ces insultes. Avant l'hollocauste, on faisait un traitement similaire contre les juifs. Cela n'a rien à voir avec la liberté d'expression et doit être condamnable aussi. Même si les islamophobes souhaitent pouvoir continuer de baver à volonté et donner un sens à leur vie par cette voie.
  9. C'est une région scandaleusement riche. Je crois que l'interdit sera levé dès que les choses rentreront dans l'ordre. Mais c'est leur affaire.
  10. Tu oublie les russes et les polonais ? :smile2:
  11. Cela n'a rien à voir. Tu parle du Maroc comme imposant l'islam aux chrétiens, Juifs et autres. Je t'ai prouvé le contraire. Tu peux vérifier là-bas, cela vaut pour l'Algérie, la Tunisie, l'Iran et les autres pays à majorité musulmane. Cela est tout simplement faux. Tu fait des raisonements absolutistes : tous les pays musulmans sans exception, aucun état laic, ils imposent l'islam etc. J'ai nuancé tes propos. Il existe une dizaines de pays laics, dont la Turquie. La plupart des états intègrent des valeurs religieuses dans leurs constitutions et leurs lois. Cela est un processus sociologique normal. Les moeurs qui sont sous-jascents aux moeurs en France sont en très grande partie judéo-chrétiens à la source. Comme le reffus de manger du chien, un chat, des rats... L'homophobie qui a changé très récement... Ne pas se couvrir la tête dans un lieu fermé, etc.
  12. Peut-être que la France n'existera pas toujours ? Chaque peuple croit toujours être éternel et au top du top. Il n'y a pas de bien ou de mal absolu, il y a une recherche perpétuelle d'un équilibre optimal et d'une harmonie sociale Misstic. Mais l'interdiction est toujours le dernier recours, quand tout à foiré.
  13. Absolument pas, ce n'est pas exact. De nombreux artistes se droguent. De même, plusieurs pays non musulmans on interdit toute production et vente de boissons alcoolisées en début du XXeS, sans qu'on gueule à l'intégrisme. En France, les restrictions sur l'age des consommateurs et les points de vente à risque (pompe à essence) sont au gout du jour. C'est pareil au Qatar. On ne sait pas si ce sera permanent. Pas de montée en force des islamistes, comme j'ai pu le lire sur la toile.
  14. C'est toujours pareil, les lois sont faites pour répondre aux conditions locales. Harmoniser la vie en collectivité. Dès que les conditions changent, les moeurs évoluent. Ce qui semblait inadmissible devient envisageable, tolérable et puis naturel. Les dégats de l'alcool sont tant sociaux, liés à la santé, qu'à l'origine de nombreux accidents mortels de la route... Les grand producteurs sponsorisent des études pour maquiller cette scène d'horreur. On peut revendiquer la légalisation de l'héroine aussi. La liberté s'arrête où en fait, sinon devant les moeurs et les lois justement ?
  15. Puisque l'article en tête du topic parle du processus d'Istanbul, j'ai créé un topic plus neutre pour en traiter de façon sourcée et vérifiable : Le processus d'Istanbul et l'égalité femme-homme. Mais n'étant pas islamophobe, il se peut que comme d'habitude l'autre topic un peu plus vérifiable tombe en désuétude...
  16. Le blasphème, mais pas l'insulte, la diffamation et l'incitation à la haine. Le droit français n'autorise pas ces choses, même si il n'agit pas quand il s'agit d'insulter les musulmans sans distinction en classant ces diffamations et incitations à la haine dans la rubrique liberté...
  17. Tu leur a dit ce qui dans leur comportement devait changer selon toi davs ?
  18. @ dubandelaroche, comme plusieurs intervenants se sont ajoutés à la discussion en cours de route, j'ai confondu la réponse d'Alinea avec la tienne au #122. Si donc tu veut en discuter pas de problème, commence par voir mes réponses sur les fameux versets du Coran diabolisés dans certains sites islamophobes dans ce forum. Je suis près à en discuter en tête à tête si tu es sincère dans tes propos. Mais uniquement sur des bases universitaires et académique, pas sur des forums sans aucun support professionel. Parceque c'est facile de raconter n'importe quoi. Mais il faut apprendre à vérifier les sources et analyser de façon scientifique. Ton aappréhension personnelle ne concerne que toi, mais quand tu affirmes des choses erronées en connaisseur, ce n'est pas honnête intellectuellement. @ davs. Naturellement, les religieux aussi pensent que les autres devraient parfois abandonner certains agissements. La tolérance, c'est de dialoguer pour vivre ensembles en bonne harmonie. Pas d'imposer ses vues. Combien d'amis musulmans as-tu ? Cela ne te concerne peut-être pas, mais la plupart des personnes pensant ainsi ne cotoient jamais de musulman vraiment, et se fondent sur les médias du Proche-Orient. Ici on n'est pas en Arabie, et les musulmans respectent les lois françaises. Les Droits de l'Homme stipulent que la liberté de culte est un droit fondamental et que l'ingérence à la sphère privée est interdite. Si des manquements au droits français ont lieus, les musulmans, comme les nons musulmans sont jugés en toute équité et punis.
  19. Alors on ne lit pas les mêmes articles davs. Mais en effet, les peines sont typiquement trop sévères. Par ici aussi, parfois on voit des peines de trois ans pour piratage, et des délits de ce genre. Ce qui est nommé diffamation est un euphémisme. On ne dit pas "Muhammad était méchant".
  20. De grâce, en quoi cet article est en rapport avec ce qui a été dit ? En Algérie, il faut une dérogation avant de prêcher, musulman, chrétien ou autre. Ce n'est pas de l'islamisme. Les missionaires chrétiens christianisent des jeunes musulmans dépressifs et leurs parents portent plainte. La politique de nombreux pays musulmans tend à demander aux chrétiens de cesser d'endoctriner les jeunes avec une religion qui n'est pas la leur. Cela n'est pas bien, mais c'est un réflexe sociologique. La prêche dans les églises des chrétiens a toujours existé et n'a jamais été interdite. Si tu veux je peux te poster des vidéos de missionaires chrétiens écumant contre Muhammad, accusant Aicha de prostitution, et encourageant les musulmans à devenir de bons chrétiens. Que ferait la France si on distribuait des tracts aux champs élisées qualifiant la laïcité et la démocratie de sataniques, du produit de l'Anti-christ et invitait de jeunes français à s'islamiser ? La haine des missionaires et les lavages de cerveaux en insistant et harcelant fait que des personnes harcelées portent plainte. C'est pire que les témoins de Jéhovas, parceque ces missionaies insultent le Prophète et qualifient l'islam et les épouses de Muhammad de façon très insultante.
  21. Montre ta source, comme ça on sera fixés. C'est simple.
  22. La conformité au Coran des loi ? Je l'ai dit, le Coran n'édicte que trois peines largement abandonnées, et règlemente les droits de successions. Le reste tient d'une éthique, pas de lois. La plupart des pays à majorité musulmane ont des lois très proches de celles des pays non musulmans, même si naturellement certains points d'étique musulmane sont respectés. Les états laics de la planète se comptent sur les doigts des deux mains, on compte le Japon, l'Inde, le Brésil, le Mexique, l'Uruguay, la Bolivie, le Portugal, la France, les Etats-Unis, la Turquie... Et la Turquie à majorité largement musulmane est laique. Je ne vois pas de quoi tu parles. Et tu n'as pas nié ce que j'ai corrigé au sujet du Maroc, j'en conclus que nous sommes donc d'accords que les minorités n'étant pas de confession islamique des états musulmans ne sont pas tenus des usages musulmans. Ils peuvent boire de l'alcool, s'habiller de façon libre mais comme partout sans heurter les limites des moeurs. Contracter des mariages et séparations en fonction de leurs propres usages, même de très courte durée etc.
  23. Je n'ai pas dit que les musulmans demandent des privilèges, comprend-moi bien s'il-te-plait. Le nombre des entrepreneurs musulmans est considérable, mais il faut aussi des contacts avec les non musulmans et tous n'ont pas les moyens de devenir entrepreneurs. Ce que je veux montrer, c'est le monde dans lequel vivent les musulmans en France. Je ne connais personne qui reste actif et concentré au travail sans quelques minutes de méditations. Au contraire, les pauses permettent d'optimiser le travail. Il est scientifiquement prouvé qu'on ne peut pas rester concentrés plus de quelques minutes consécutives et moins d'une heure. La plupart de mes amis musulmans prennent de leur heure de table pour prier et ne fument pas. Mais avec un peu de compréhension, on pourait au moins leur laisser un coin propre ou prier. Souvent on leur reproche de jeuner, de prier cinq fois par jour. Ce n'est pas leur problème quand même ? Figure-toi qu'un patron a reffusé un post à un musulman en lui demandant s'il jeunait et dit que cela fragiliserait, et qu'il ne l'acceptait pas. Ce qui est illégal. Ce n'est pas du favoritisme, de respecter les pratiques cultuelles sacrées des autres, tant que le travail est bien fait. Mais même cela est trop demander pour plus de gens que ce que tu sembles le croire.
  24. @ Pere-vert. Le fait de pouvoir causer ne suffit pas comme liberté. Je vais te faire une esquisse du quotidien d'un musulman en France. Il doit prier en se cachant ou tout rassembler (environs une heure) le soir en rentrant à la maison du boulot. Pendant le Ramadan il doit travailler en jeunant, logique le patron n'a rien à fouttre de sa soif et sa foi. Pour la fête du sacrifice, il faut faire des files toute la journée de fête, gachée pour le coup. Les mosquées débordant, s'il veut prier devant la mosquée, chose inacceptable ok, on le traite presque de terroriste dangereux. On l'insulte dans les médias comme un fanatique, un pédophile, un intégriste et j'en passe... Maintenant on veut l'empecher de pouvoir manger de la viande. Alors, la liberté d'expression c'est beau, mais la France est intolérante envers les musulmans. Et j'ai précisé que ma citation était un exemple pour montrer comment on peut vexer une personne de bonne volonté, cherchant à être juste.
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