Passiflore

En fait chaque couple a son propre mode de fonctionnement, l'essentiel étant que les deux soient sur la même longueur d'onde.

Absolument !

Faire des activités sans son conjoint me semble à moi aussi bénéfique pour le couple et ça n'entache aucunement la bonne harmonie du couple, bien au contraire ! Se manquer mutuellement fait apprécier les retrouvailles et pimente du coup la vie de couple. Absolument ! C'est tout à fait ça, il a totalement raison !

Il y a quitter et... quitter, comme on s'emploie à te l'expliquer, Marpletree et moi-même.

Cependant, je comprends tout à fait ce mode de fonctionnement du couple, permettant d'éviter une certaine routine pouvant à la longue nuire au couple. "se manquer" de temps en temps permet au couple de merveilleuses retrouvailles et le re-booste de bénéfique façon.

Voilà, toi au moins tu m'as comprise.

Je ne parlais pas d'une "quittation" en bonne et due forme mais d'une séparation temporaire pour x ou y raison, laquelle séparation faisant prendre pleinement conscience à quel point l'autre nous manque ou... pas, étant le-la premier-e étonné-e de n'éprouver aucune sensation de manque. Une séparation de courte durée (le temps d'une soirée et d'une nuit, par exemple) est un intéressant révélateur quant à l'état amoureux de son couple, en tout cas de son point de vue à soi.

Me suis relue et me suis trouvée claire, pourtant !

Apprendre que son père est à la fois son père et son grand-père et que sa mère est la fille de ce père/grand-père... difficile de se construire sereinement avec une telle histoire familiale, je pense !

Comment peut-on concevoir, ne serait-ce même qu'envisager un seul instant d'avoir une relation sexuelle avec son enfant, voilà qui me dépasse moi qui suis mère quatre fois et ayant deux fils !!

Il s'agit d'un père et de sa fille, bon sang !! Il s'agirait d'une mère et de son fils, ma réaction serait la même !! Je ne comprends pas que l'Espagne autorise l'inceste non, je ne comprends vraiment pas !

Ah ? Aurais-je manqué de clarté ?

C'est quand on souffre de l'absence de l'autre, oui... "loin des yeux, loin du coeur", c'est donc que l'on n'aime pas vraiment l'autre si à peine quitté, on l' "oublie" déjà en ne ressentant pas de manque...

Il y a des signes qui ne trompent pas, des preuves de l'amour au quotidien de la vie du couple qui se passent de mots pour l'exprimer, cet amour. Ce sont tous ces petits gestes, toutes ces attentions faisant que l'on n'a pas l'ombre d'un doute quant à l'amour que l'on nous porte.

Ah ça y est, j'ai trouvé (vive le livre "Concordance" !) : "les méchants sont pervertis dès le sein maternel" (Psaumes 58)

Pourtant une parole très dure, difficile à entendre et à admettre dit : "certains sont maudits dès le sein maternel" (avant la naissance, donc) je ne sais plus si c'est dans "Psaumes".

Je trouve tellement dommage de méconnaître le sens profond du baptême... C'est cela.

Le baptême chrétien n'est pas une question de foi, selon vous ?? En lisant cela, on comprend mieux pourquoi certains parents font baptiser leurs bébés par tradition familiale, sans attacher d'importance au sens profond du baptême.

a - La foi fait que parfois (en tout cas ce fut mon cas) on trouve la religion (dans mon cas, l'Eglise chrétienne) conforme à ses attentes mais il y eut effectivement un cheminement spirituel qui mena à ce choix. Je n'ai pas "imposé" l'Eglise que j'ai choisie à mes enfants, je les ai placés à l'entrée d'un chemin et leur ai montré une certaine direction ; à présent que ce sont de jeunes adultes, ils et elles ont fait leur choix. b - Le baptême étant (selon l'Enseignement biblique) : la mort du "vieil homme" en soi au profit de la créature nouvelle régénérée en Christ et purifiée par l'eau du baptême, il doit être fait en toute connaissance de cause et ce doit être un choix mûrement réfléchi. Je n'ai pas fait baptiser mes enfants ; ils et elles demanderont (ou pas) à être baptisés si un jour il est important pour eux de l'être, baptisé. c - Faire baptiser son enfant par crainte de la mort est l'une des mauvaises raisons incitant des parents (pas forcément croyants, d'ailleurs) à vouloir que leur bébé soit baptisé. Quand on lit les passages de la Bible où l'on voit la tendresse que Jésus avait pour les petits enfants, lequel Jésus disant qu'il fallait être comme un petit enfant pour entrer dans le Royaume des cieux, on n'a aucun doute quant à ce qui se passerait en cas de mort de son bébé.

Lorsque l'on considère que l'Eglise chrétienne que l'on a choisie est la famille spirituelle dans laquelle on entre, on considère tout naturellement les membres de cette "famille" comme ses frères et soeurs, en la foi donc.

Retrouver ses frères et soeurs en la foi lors d'un culte dominical (par exemple) permet de se retirer du monde, l'espace d'un instant... d'en oublier la folie, la violence et le bruit... de se ressourcer, de reprendre des forces. Le chrétien n'est pas fait pour être seul, il a besoin de retrouver de temps en temps sa famille spirituelle.

C'est pour cela que, mue par ma foi, j'ai ressenti le besoin d'entrer dans la famille spirituelle de mon choix, afin d'y côtoyer des "frères et soeurs en la foi" habités par la même croyance que moi.

Evidemment que si mais encore faudrait-il qu'ils prennent conscience de leur non-respect ressenti comme tel par leur compagne car si celles-ci se taisent, subissant en silence sans jamais manifester ni colère ni déception ni souffrance morale et physique, ils pensent que tout va bien pour leur compagne.

Dans leur propre intérêt (afin d'être entendues et respectées par leur compagnon), elles devraient tenter de remédier à cet état de fait.

J'entends ce que tu dis là et je suis même assez d'accord avec tes dires mais les choses sont plus complexes que ça car malheureusement, on n'est pas tous égaux quant à la force de caractère ; sans compter que d'autres facteurs peuvent interférer et faire que l'on ne réagit pas comme on le devrait.