Passiflore

J'entends l'idée mais... à ceci près que l'on écrit ici à des vivants enfin... je pense !! à des personnes vivantes capables de nous lire et de nous répondre, ce n'est pas du tout pareil !

Moi et ce, bien que je sois habitée par la foi chrétienne ou plus exactement, justement parce que je suis habitée par cette foi. Les morts sont désormais dans une autre dimension, MES morts sont dans une autre dimension et ils me sont désormais inaccessibles. Je les garde dans mon coeur, dans mes pensées mais leur demander leur aide ne servirait à rien car ils ne pourraient les entendre, mes appels à l'aide.

Cela part d'une bonne intention mais... les défunts étant désormais dans une autre dimension (spirituelle celle-ci), ils ne peuvent ni nous voir ni nous entendre et heureusement car sinon, comment pourraient-ils être dans le Repos ? Je pense qu'il ne faut surtout pas chercher à les "déranger", à entrer en contact avec eux, de toute façon on n'y réussirait pas.

Et ce travail sur soi jamais ne finira, il ne faudra jamais y mettre un terme. Quelle chance tu as eue !!!.......

Assez d'accord avec vous et pourtant, je ne suis pas du genre à raisonner au ras des pâquerettes mais il est question ici de la notion de "si" et de points que l'on aurait aimé pouvoir changer et ce peut être intéressant pour soi de réfléchir à cela, même si l'on sait pertinemment qu'il nous est impossible de retourner vers le passé pour modifier certains de nos choix, voire changer le cours de notre vie.

Pareil en ce qui me concerne, je prends l'entière responsabilité de mes échecs, de mes erreurs, les assume et je ne veux surtout pas les oublier afin de ne pas refaire les mêmes.

J'avoue, vous m'avez semblé l'être un tantinet dans ce sujet, m' "obligeant" à me re-répéter (ce que je n'aime pas devoir faire) et d'ailleurs cela m'a étonnée de votre part, vous dont j'apprécie la plupart des écrits.

C'est faire le choix de ne pas blesser la personne en tenant compte de son avis, de son choix de ne pas savoir, ce qui relève (selon les principes et les valeurs que je prône et mets de mon mieux en pratique) du respect.

Oui moi aussi, si l'on me demande mon avis je le donne mais tout dépend de la personne qui me pose la question. Si, connaissant bien la personne, je sais qu'elle est du genre à chercher des crosses, j'éviterai de lui répondre. Non pas parce que je n'ai pas le courage de mes opinions mais tout simplement pour éviter une polémique qui ne mènera à rien et aussi pour ne pas donner une occasion de plus à cette personne d'exprimer son côté agressif, belliqueux.

À des époques différentes de mon passé, des lieux où jamais je n'aurais dû me rendre. Malheureusement, il est impossible de revenir en arrière et de faire d'autres choix que ceux qui furent faits. Avec des "si", on peut juste réécrire l'histoire mais à quoi bon ?

Si la personne ne veut pas entendre ce que l'on aimerait lui dire, lui apprendre, on doit respecter son choix, question de respect sauf, bien entendu, s'il s'agit de quelque chose de gravissime (si par exemple on la pensait en grand danger). Comprenez-vous mieux, dit ainsi, le fond de ma pensée ?

Ah mais je suis tout à fait d'accord avec vous selon le cas que vous relatez, du même ordre que celui relaté hier par @eriu et je pense que tout le monde ne peut qu'être d'accord lorsqu'il est question d'inceste ou de pédophilie, je n'ai pas l'ombre d'un doute à ce sujet ! N'avez-vous donc pas lu attentivement mes divers écrits ?? Mon témoignage à moi n'est absolument pas de cet ordre-là !! Oui j'ai respecté le choix de ma fille mais je le re-répète: cela n'a strictement rien à voir avec les exemples évoqués par @eriu et vous, ce n'est pas du tout du même ordre de gravité ! Si je pensais l'un de mes enfants en danger, vous croyez vraiment que je pourrais me taire ???

Il est vrai que "renaissance", vu le déclin du pays, ça fait plutôt rire jaune...

Certaines situations exigent la vérité, s'il y va de la sécurité d'une personne ou d'un enfant, tel l'exemple donné par @eriu mais moi je vous parle du cas moins grave (tel ce que j'ai relaté) où la personne ne VEUT tout simplement pas qu'on lui dise ce que l'on sait, opposant un "non" catégorique. Prendriez-vous le risque de provoquer une brouille entre vous et l'un de vos enfants si vous étiez confronté à cette situation et que vous ne teniez aucun compte de son refus ? C'est à cette question précise que j'aimerais que vous répondiez, s'il vous plaît.

Du fait qu'il est question là de la protection d'un enfant, il est impératif que le parent ouvre les yeux sur les horreurs subies par son enfant afin qu'il soit mis hors de danger. Ce parent DOIT savoir et ce, même s'il refuse obstinément de voir la réalité en face. Je pense que tout le monde est d'accord quant au côté inacceptable de la non-assistance à enfant en danger.

C'est surtout un manque flagrant de respect envers la personne puisque l'on ne tient aucun compte de son avis, de son refus.

Oui et aussi la remise en question de soi.

Ah, dommage. Si on en a l'envie, surtout ! Si "parfaire la connaissance de soi" et améliorer ce qu'il nous paraît nécessaire d'améliorer signifie quelque chose pour nous.

Eh bien si justement ! N'avez-vous pas pris la peine de lire mon témoignage concernant ma fille cadette et moi-même ? J'aurais aimé tout lui dire, qu'elle sache tout, afin qu'elle comprenne ma prise de position à l'égard de mon père, son grand-père mais elle a refusé catégoriquement. Je ne pouvais pas faire autrement que de respecter sa décision. Ma fille a du caractère (elle est bien la fille de sa mère !) et je sais qu'elle m'en aurait voulu si je n'avais pas tenu compte de son refus, cela aurait risqué de ternir (casser ?) quelque chose entre nous et cela m'est inconcevable. Je la comprends d'autant mieux que je ne tolérerai pas moi non plus qu'on ne respecte pas l'une de mes décisions.

Non eriu, la méconnaissance de certains faits ne la met absolument pas en danger. S'il y avait eu danger pour ma fille, je n'aurais pas hésité une seconde. Lorsque j'ai demandé à ma fille si elle souhaitait que je lui rappelle certaines choses et que je lui apprenne ce qu'elle ne savait pas, elle m'a opposé un "non" catégorique, ajoutant que si je lui disais tout, cela modifierait sûrement son attitude envers son grand-père, voire la dissuaderait de le revoir. Je lui ai dit que telle n'était pas mon intention (la pousser à ne plus jamais le revoir) et j'ai donc respecté sa décision. Elle m'en aurait voulu si je ne l'avais pas respectée sa décision et elle aurait eu raison de m'en vouloir. Il n'y a aucun problème entre ma fille et moi, je n'allais pas risquer d'en provoquer un, je m'en serais énormément voulu et je n'aurais pu m'en prendre qu'à moi-même du fait que j'aurais été la seule responsable de la brouille que j'aurais provoquée par mon entêtement.

Si vous n'y parveniez pas à le faire changer d'avis, s'il vous opposait un "non !" catégorique: "non Papa, je ne VEUX pas savoir !" passeriez-vous outre son interdiction ?

Selon vous, si je comprends bien le fond de votre pensée, tous les hommes seraient infidèles ?? Ce n'est pas parce que vous, vous l'avez été (simple supposition de ma part) que tous les hommes le sont.

Voilà, tout simplement !

Ah bon ?? Je cherche à donner de moi ici sur le forum une image de... perfection ?? Tu dois me lire en diagonale, ne pas me lire attentivement ou ne pas me lire du tout, pour dire une énormité pareille !

Pas grave, je le suis (audible) pour ceux qui m'apprécient ou m'aiment et qui croient en ma sincérité et c'est cela qui m'importe.