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jimmy45

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Tout ce qui a été posté par jimmy45

  1. jimmy45

    Ca bouge en Israël

    Esquive après avoir repris la propagande israelienne à son compte Je voulais qu'elle le fasse pour lui mettre sa logique dans le cas inverse et qu'elle comprenne le problème avec cette logique de la vengeance. Le problème c'est qu'on en sort jamais.
  2. Aucune âme à perdre, propagande pour justifier des choix qui ne servent que l'ambition irréaliste de Roussel. Il veut être candidat et tant pis si la droite ou l'extrême droite gagne. Le PCF est manipulé par Roussel et ses amis depuis des années, tantôt jouant sur l'identitaire, la renaissance du PCF libérée du joug de Mélenchon, comme si Mélenchon avait quoi que ce soit avoir avec l'état dans lequel le PCF se trouve depuis des années.
  3. jimmy45

    Ca bouge en Israël

    Donc les crimes de l'armée israelienne justifient les crimes du hamas ? Tu es à deux doigts de faire l'apologie du terrorisme là.
  4. jimmy45

    Ca bouge en Israël

    Donc les crimes du hamas justifient les crimes israeliens ?
  5. jimmy45

    Ca bouge en Israël

    Tu veux dire ? Tu lui fais un procès d'intention. Il envoie juste valdinguer tout un discours en mettant en avant des évidences. Le fait de prévenir par exemple est clairement de la propagande, ça n'empêche pas d'avoir des milliers de morts sous les bombes, femmes et enfants. Et si c'était le cas quel serait l'intérêt militairement ? Et personne ne peut croire qu'ils savent où se cachent les membres du hamas quand ils frappent des bâtiments civils. Ce sont évidemment des tirs à l'aveugle et dans le but de semer la terreur. Et quand tu entends le discours de l'extrémiste israélien que j'ai posté plus haut, tu peux te demander si tout ça ne va pas justifier l'annexion de la bande de gaza. C'est en tout cas ce qu'il prône. Il dit qu'il en a rien à foutre des 2 millions de palestiniens, et rien à foutre des droits de l'homme, en gros que la seule façon d'être débarrassé du pb c'est de se débarrasser des palestiniens dans leur ensemble.
  6. jimmy45

    Ca bouge en Israël

    Regarde l'interview du comédien palestinien que j'ai posté au dessus.
  7. jimmy45

    Ca bouge en Israël

    On ne verra jamais ce type de dialogue dans un média français : Un ressortissant palestinien ... c'est déjà exclu ... mais qui pose des questions dérangeantes, là ce serait direct intervention de Darmanin et accusation d'apologie du terrorisme. Moi je trouve cette personne très touchante par le désespoir et la colère contenue qu'il manifeste au travers de son humour : https://www.facebook.com/watch?v=348953427693178
  8. Si quelqu'un a la vidéo en dehors de facebook je suis preneur.
  9. https://www.facebook.com/monthouel/videos/1042077320363391 "Moi je me fiche éperdument des 2 millions de gazaouis, ce qui m'importe aujourd'hui c'est la vengeance des 1300 israéliens" "On ne doit pas se soucier ni des droits de l'homme, ni de la pensée progressiste, ni du mondialisme, on doit avancer en tant que juifs." Il parle de vengeance, d'annexer la bande de gaza, et de génocide des palestiniens. Voilà ce qui passe à la la télévision, et aucune levée de bouclier, aucun hurlement, aucun crie d'orfraie. Ce genre de discours là malgré toute l'horreur qu'il y a derrière, ça passe crème. Pas d'intervention de Darmanin. Aucune réaction d'effroi des journalistes.
  10. Je n'avais pas compris que tu parlais des victimes israeliennes, ben non ils n'étaient pas en guerre, c'est pour ça qu'on parle de crimes de guerre. J'en ai un peu marre d'avoir à subir des attaques aussi infamantes alors que tout est clair dans ce que je raconte. La guerre elle est entre l'état Israelien qui est l'occupant et les populations palestiniennes qui ont choisit la lutte armée pour se libérer de cette occupation. Tous les israeliens et tous les palestiniens ne sont pas en guerre et essaient de vivre malgré tout ce qui se passe. Il y a même des palestiniens qui continuent de défendre une solution politique ( Le Fatah et l'autorité palestienienne en Cisjordanie ). Et d'autres partis opposés au Hamas à Gaza. Mais tuer des civils désarmés ce n'est pas de la lutte, ce sont des crimes. Ils ont une telle haine qu'ils désignent les civils comme complices. Le Hamas veut récupérer toute la palestine et détruire totalement Israel et tous les juifs en Palestine. Ce sont clairement des extrémistes. Tu n'as tjrs pas vu dans mes nombreux messages qu'on parle de crimes de guerre ?
  11. Comme dans toute guerre tout le monde n'est pas en guerre. Ce n'est pas moi qui l'invente, c'est un conflit entre une puissance militaire qui occupe des territoires après les avoir envahit et qui les colonise, et les populations qui vivent sur ces territoires occupés et qui sont à la merci de cette armée. Parmi ces populations il y en a qui choisissent la lutte armée. Et malheureusement, ce sont les extrémistes du hamas qui agrègent tous ces gens. Tu auras beau essayer de tourner ça en terrorisme ce ne sont pas des personnes de l'intérieur d'Israël qui ont commis des attentats, ce sont à priori des combattants venus de gaza, du Liban ou de l’Iran. Ils ont dû prendre d’assaut ou passer par dessus des murs mis en place par Israël tout autour de gaza pour pouvoir pénétrer sur le territoire israélien et commettre leurs crimes. Il y avait d'après les autorités israëliennes plus d'un milliers d'assaillants. Si s'en prendre à des civils et prendre des gens en otage fait partie du terrorisme, ce sont aussi des crimes de guerre quand cela arrive dans un tel contexte. On s'en foutrait de la sémantique utilisée si derrière il n'y avait pas toute une propagande politique. Parler de terrorisme, comme le fait Netanyaou, c'est non seulement invisibiliser tout ce contexte et donc dédouaner Israël de ses responsabilités dans les violences qui ont lieu depuis plus de 70 ans dans cette région, et c'est justifier leurs propres crimes. Et tu le vois fait nouveau cela sert aussi d'excuse à une répression contre tous ceux qui défendent la cause palestinienne ou même qui veulent simplement exprimer leur solidarité alors qu'il y a des milliers de morts femmes et enfants sous les bombes israéliennes. La tragédie c'est que tout le monde pourrait vivre en paix et en sécurité s'il n'y avait pas des extrémistes de part et d'autre.
  12. J'en sais rien, est-ce que tu comprends mon analogie ? Ce professeur en droit le dit lui même, cela ne le gène pas de parler de terrorisme mais ce n'est pas sa préférence car cela n'a pas de sens en droit international et vis à vis du contexte. Tu peux qualifier ces actes de terrorisme, mais cela n'apporte rien si ce n'est de la confusion non seulement vis à vis du contexte mais aussi dans la réalité de l'attaque, c'est carrément une armée qui a attaqué et qui s'en est pris aux civils.
  13. Du point de vue du droit international, c'est évidemment LFI qui a raison depuis le début. Il vaut mieux parler de crimes de guerre. Mais au delà du droit international, ce qui a posé un problème à LFI aussitôt et qu'ils n'ont pas su bien expliquer, c'est qu'il y a un enjeu derrière cette qualification en terrorisme : c'est de faire disparaitre le contexte et donc de faire disparaitre les responsabilités. A la réalité d'un conflit entre une armée d'occupation, d'un état qui continue la colonisation, et des populations qui vivent sur ces territoires occupés à la merci des occupants, ils substituent le récit d'une démocratie innocente qui subit des attaques terroristes. Ce mensonge vise à justifier la poursuite de la répression et les massacres qui sont commis par le gouvernement israélien. Si tu ne sais pas ce qui se passe réellement dans ce conflit qui dure depuis longtemps, tu ne peux pas savoir comment réagir, et quelles solutions apporter au conflit. C'est là où il y a une dimension politique nous concernant. C'est comment la France doit réagir et qu'est-ce que doivent faire notre gouvernement et nos diplomates. Plus globalement, derrière ce chantage au mot terrorisme, il y a une vision manichéenne, et une sommation d'adhérer à la thèse du choc des civilisations. L'enjeu c'est d'empêcher que la France tourne en pays fasciste et raciste qui oppresse les musulmans. ( et pas que, on voit qu'une telle opression vise aussi ceux qui vont s'opposer à cette oppression. Menaces de morts, dénigrement et calomnies, accusations d'apologie du terrorisme, exclusions, interdictions de manifestations de solidarité avec les palestiniens, voilà tout ce qui ici en France ressort de ce chantage.
  14. Le texte ici n'a rien avoir avec ce dont vous parlez. C'est pour ça que je ne comprenais pas Cela ne traite pas de légitimité. Mais du débat sémantique sur le qualificatif à attribuer aux crimes commis par les uns et par les autres. Car vous ne l'avez sans doute pas loupé, les médias et le gouvernement ont imposé le qualificatif de terrorisme pour les crimes du hamas contre les civils israéliens et traitent le conflit qui a lieu là-bas de la même manière qu'ils traitent les actes terroristes subit en France. Et ils ont du mal à parler de crimes quand l'armée israélienne tue des civils palestiniens. Ce que dit ce professeur en droit est très intéressant à ce sujet.
  15. Je ne comprends tjrs pas ce qui est injustifiable ? Se référer au conflit ?
  16. Vous pouvez développez svp ? qui doit se regarder dans la glace et qui cherche des coupables et pas des solutions, parce que là j'ai l'impression que vous inversez totalement la réalité. Mais rien ne t'oblige à lire et à répondre. Si t'as autre chose à foutre bon vent.
  17. Il n'y a aucun prérequis de ce genre. Un conflit entre une armée d'occupation et des populations des territoires occupées rentre dans ce domaine. Mais pour vous répondre il y avait plus de 1000 assaillants. Ce n'est pas une armée conventionnelle et officielle certes. Ca ne change rien. C'est bien l'armée israélienne qui a dû se mobiliser. Les considérations des uns on s'en fout ce qui compte c'est la vérité.
  18. J'ai le droit de m'exprimer, tu n'as pas à me l'interdire, et tu ferais mieux de t'en prendre à ceux qui polluent les médias h24 avec leurs mensonges. Ici c'est un article de médiapart, qui interview un professeur de droit. Tu as quoi comme argument pour dire que ce qu'il dit c'est un mensonge? Lis-donc l'article et informe toi réellement. Souffre de lire un point de vue opposé au tient, ça ne te fera pas de mal.
  19. Je concède le fait que la vérité ça emmerde les menteurs et les manipulateurs. Mais ce n'est pas le but.
  20. Cela colle encore plus totalement à un crime de guerre, en raison du contexte, le fait que ce soit un conflit entre une puissance qui occupe un territoire et les populations qui résident sur ces territoires occupés livrées totalement à la merci de l'armée d'occupation. C'est quand même incroyable, je fais ici une analogie, c'est comme si on parlait du soleil et que vous me racontiez que cela colle totalement à la définition d'une boule de feu, et que vous ne vouliez pas entendre parler et que vous nous reprochiez de parler d'étoile. J'ai moi aussi un lien qui dit exactement la même chose qu'on vous raconte depuis le début : https://www.mediapart.fr/journal/international/151023/terrorisme-crimes-de-guerre-ou-crimes-contre-l-humanite-les-mots-justes-pour-qualifier-les-violence Justement, ils sont en état de guerre. D'où l'importance du contexte.
  21. « Terrorisme », « crimes de guerre » ou « crimes contre l’humanité » ? Les mots justes pour qualifier les violences https://www.mediapart.fr/journal/international/151023/terrorisme-crimes-de-guerre-ou-crimes-contre-l-humanite-les-mots-justes-pour-qualifier-les-violence Depuis l’attaque lancée par le Hamas sur Israël et la riposte de l’État hébreu, chaque camp accuse l’autre d’avoir frappé des populations civiles innocentes, de les avoir prises en otages ou de les avoir bombardées. Comment qualifier juridiquement ces faits ? Quelles différences y a-t-il entre crime de guerre, crime contre l’humanité et acte terroriste ? Depuis l’attaque menée par le Hamas contre Israël, samedi 7 octobre, et la riposte implacable de l’État hébreu enclenchée dès le lundi, les accusations réciproques fusent : crimes de guerre, crimes contre l’humanité, voire génocide, et bien entendu terrorisme. Chacun des camps accuse l’autre de s’être attaqué à des populations civiles, dont des enfants, de les avoir prises en otages ou de les avoir bombardées. Alors que la riposte israélienne à l’attaque du Hamas ayant fait plus de 1 200 morts ne semble que débuter, elle a déjà fait plus de 2 200 victimes côté palestinien. De nombreux civils figurent parmi les morts, les blessés, les otages pris par le Hamas et les familles déplacées par les bombardements israéliens dans une bande de Gaza assiégée. Que valent ces accusations au regard du droit international ? Comment qualifier les violences et les exactions commises depuis une semaine ? De quel recours disposent les victimes et que risquent les coupables ? Comment qualifier les faits ? Julia Grignon, professeure de droit international humanitaire à l’université Laval et directrice de recherche à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (Irsem), commence par poser les bases des actes punissables. « En droit international, il y a quatre crimes : l’agression, le crime de guerre, le crime contre l’humanité et le génocide », explique-t-elle. « L’agression ne nous intéresse pas dans cette situation. Le crime de guerre est une violation d’une des conventions de Genève commise dans le cadre d’un conflit armé. Le crime contre l’humanité est une attaque généralisée et systématique contre une population civile. Il peut être commis en temps de paix, contrairement au crime de guerre. Et le génocide est la destruction de toute une partie d’une population. » « Ces qualifications ne s’excluent pas mutuellement, précise Julia Grignon. Un meurtre peut constituer un crime de guerre, commis dans le cadre d’un crime contre l’humanité ou d’un génocide. » Avant de se prononcer sur les derniers événements, la juriste tient à rappeler que ceux-ci s’inscrivent « dans un conflit préexistant ». « Depuis 1967, la Cisjordanie et le plateau du Golan et la bande de Gaza sont des territoires occupés. Ce n’est pas moi qui le dis, mais la Cour internationale de justice (CIJ) dans un avis de 2004. » Ce statut de territoires occupés octroie à ceux-ci certains droits garantis par le droit humanitaire visant à protéger leurs « populations placées dans une situation de grande vulnérabilité car elles se trouvent sous le contrôle d’une puissance occupante », poursuit Julia Grignon. « Depuis la décision de la CIJ, précise-t-elle, les choses ont pourtant changé. En 2005, l’armée israélienne s’est retirée unilatéralement de la bande de Gaza, peut-être pour ne plus être considérée comme une puissance occupante. Elle conserve cependant toujours un contrôle total, terrestre, maritime et aérien. La doctrine estime donc que la bande de Gaza est un territoire occupé. » C’est donc « dans le cadre de ce conflit préexistant que, le 7 octobre dernier, un groupe armé de ce territoire occupé a mené une attaque de grande ampleur », reprend la juriste. « Sur les actes en eux-mêmes, c’est le droit humanitaire qui s’applique. » Et dans le cadre de l’attaque du Hamas, sa violation est évidente. « On peut attaquer des militaires, mais pas des civils. On peut détenir des gens mais pas commettre des prises d’otages. Des personnes peuvent être tuées – il faut être réalistes, nous sommes dans le cadre d’un conflit armé –, mais le meurtre et les exécutions sont interdits. Concernant l’attaque du Hamas, les faits sont là. Exécuter de civils, femmes et enfants, à bout portant, c’est abominable. » « Concernant la riposte, ajoute la juriste, pour l’instant l’armée israélienne bombarde massivement la bande de Gaza. Si elle cible une position du Hamas, c’est un objectif militaire et elle peut frapper. Même si c’est une base installée dans un bâtiment civil, Israël a le droit de riposter. En revanche, on n’a pas le droit de bombarder des civils. La question de savoir si toutes les frappes israéliennes ont touché des bases du Hamas va donc se poser. Il y a par exemple une mosquée qui a été frappée. Y avait-il des membres du Hamas à l’intérieur ? » « Nous sommes dans une situation de conflit armé au sein duquel les attaques du Hamas et la riposte d’Israël pourraient relever de crimes de guerre, abonde Marina Eudes, professeure de droit international au Centre de droit international de l’université Paris-Nanterre. Dans le cas du Hamas, les actes de terrorisme sont interdits et s’en prendre à des civils est un crime de guerre. Concernant la riposte israélienne, il y a eu des bombardements de zones civiles et il y a en plus la mise en place d’un blocus qui pourrait, à terme, mettre en danger la vie de personnes. Et ce alors qu’Israël a ratifié la quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre. » « Le siège n’est pas interdit en soi, complète Julia Grignon. On va cependant regarder les effets produits par le siège, s’il va affecter la population dans un sens contraire aux droits humains. » Ainsi, « provoquer une famine est interdit ». De même, « on n’a pas le droit d’interdire l’assistance humanitaire ». « Lorsque l’on coupe l’électricité pour toute la population, cela va toucher également, par exemple, les hôpitaux, poursuit la juriste. Et lorsque leurs groupes électrogènes seront à court d’essence, cela mettra en danger la vie de patients, comme ceux placés en réanimation. » Est-il déjà possible de déterminer dans quelles catégories de crimes entrent les éventuelles exactions commises par les deux camps ? « Je ne fais pas de gradation dans l’horreur », pose en préambule Julia Grignon. « Il y a à l’évidence des crimes de guerre », constate ensuite la juriste. Mais pour aller plus loin et caractériser un crime contre l’humanité, il faudra « prouver qu’il y a eu une attaque généralisée et systématique contre une population civile », pointe la juriste. « Ce qui est déjà plus difficile à prouver juridiquement. Je ne nie pas qu’il puisse y avoir des crimes contre l’humanité, insiste-t-elle. Mais c’est pour cela que les juges prennent du temps pour enquêter. Il faut se méfier des déclarations politiques. » Les enquêteurs pourront par ailleurs éclairer les faits à la lueur des déclarations des responsables politiques et militaires de deux camps. Comme celle du ministre israélien de la défense Yoav Galant dans laquelle il affirme combattre « des animaux humains ». « C’est abominable de parler comme cela, estime Julia Grignon. C’est comme le fait de déclarer que l’on ne fera pas de quartier. C’est interdit par le droit international. » La charge symbolique de l’accusation de terrorisme Reste la qualification de terrorisme. Pour Johann Soufi, avocat international, la question ne se pose pas au niveau du droit international. « Le concept de terrorisme relève principalement du droit national, car il fait l’objet d’une instrumentalisation politique généralisée au niveau international », explique celui qui a été, notamment, procureur international en Ukraine et chef du bureau des affaires juridiques de l’agence de l’ONU pour les réfugié·es de Gaza. « Un pays comme l’Iran, par exemple, considère que toute personne qui s’oppose au régime est un terroriste. Et n’importe que régime autoritaire sait que “la lutte contre le terrorisme” est le meilleur prétexte pour s’attaquer aux libertés publiques et aux opposants. » Il n’existe d’ailleurs aucune définition universelle du terrorisme. « Il y a bien eu des tentatives, précise Johann Soufi. Mais elles ont toutes échoué, principalement en raison de deux obstacles. Le premier est la notion de “terrorisme d’État”. Certains pays veulent que l’on puisse qualifier d’actes terroristes des opérations de terreur commises par des États, tandis que d’autres s’y opposent formellement. » « Le second obstacle est la reconnaissance des actes conduits par les “mouvements de libération nationale”. Des États, souvent anciennement colonisés, estiment que, dans la définition du terrorisme, il faut conserver une certaine marge de manœuvre en excluant les mouvements de lutte armée contre un occupant, et ce même lorsqu’il use de la terreur. Et c’est là également un point de dispute central dans le conflit israélo-palestinien. » En France, pourtant, cette question est d’une sensibilité extrême. Pourquoi la reconnaissance du caractère terroriste de l’attaque du Hamas est-elle si importante pour toute une partie de la classe politique ? En quoi cette qualification serait-elle plus grave que le crime contre l’humanité ou le crime de guerre ? Et, en miroir, pourquoi certains dirigeants de La France insoumise s’obstinent-ils à refuser d’employer le terme « terroriste » ? « Ça ne me dérange pas d’utiliser, pour qualifier les actions du Hamas, le terme “terroriste”, mais d’une manière générique, explique Johann Soufi. L'attaque du 7 octobre visait effectivement à créer la terreur dans la population israélienne. Et ça ne me choque pas qu’on qualifie le Hamas de groupe terroriste. » « En revanche, poursuit l'avocat, d’un point de vue juridique, je ne préfère pas utiliser ce terme, qui ne correspond pas à grand-chose au niveau du droit international humanitaire. Je ne comprends pas forcément la symbolique recherchée. Qu’est-ce que ça ajoute à la condamnation ? » « Je trouve que c’est un débat déshonorant, à la fois pour la France et Israël, s’agace de son côté Julia Grignon. Vu ce qu’il se passe sur place, le fait que ce qui occupe la vie politique française est de savoir si oui ou non ou peut qualifier ces actes de terroristes est désolant. » « Les actes du Hamas peuvent bien entendu être qualifiés de terroristes, ajoute la juriste. Je n’ai aucun problème avec ça. Mais ils peuvent aussi être des crimes de guerre, ou les deux, voire des crimes contre l’humanité. La qualification terroriste n’apporte rien. » Marina Eudes souligne de son côté que ce caractère symbolique du terrorisme s’est développé « depuis les attentats du 11-Septembre. Le terme terroriste a acquis un caractère encore plus infamant, qui a fini par prendre le pas sur toute autre qualification ». En outre, si elle n’a pas d’incidence en droit international, la qualification terroriste ouvre bien souvent la voie, au niveau national, à des procédures dérogatoires au droit commun. « Au niveau des juridictions nationales, beaucoup de pays ont adopté des législations d’exception, avec des procédures simplifiées permettant de réprimer plus vite et plus fort », rappelle Marina Eudes. Johann Soufi pointe également une particularité nationale en France liée au traumatisme de l’attaque du Batalcan en 2015. « Ça fait appel à une émotion familière. Ce qui s’est passé en Israël, lors de l’attaque de la rave party, ça fait écho à ce qu’ont vécu les Français. Alors que c’est un contexte différent. » Quelle juridiction compétente ? Une fois que les crimes commis durant le conflit ont été caractérisés, comment les sanctionner ? Quelle juridiction est compétente, et dans quelles conditions ? « En premier lieu, il y a une responsabilité de chaque État de punir les auteurs des crimes commis sur son territoire », explique Johann Soufi. En l’espèce, l’État israélien serait le premier à être légitime pour enquêter sur les exactions commises sur son sol. « Mais les autres États peuvent également agir », ajoute l’ancien procureur international. Chaque pays a tout d’abord une compétence pour enquêter sur les actes commis sur ses ressortissantes et ressortissants. C’est ainsi qu’en France le Parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé, le jeudi 12 octobre, avoir ouvert une enquête, notamment pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste ». Il existe également en droit international un principe de « compétence universelle » autorisant chaque État à se saisir de certains crimes particulièrement graves, de guerre, contre l’humanité ou de génocide, même lorsque ceux-ci ont été commis hors de son sol et qu’aucun de ses ressortissant·es n’en a été victime. Ce principe s’applique cependant différemment en fonction des pays. Longtemps, la compétence universelle française a ainsi été fortement limitée par le principe de « double incrimination » exigeant que l’infraction soit sanctionnée en France et dans le pays d’origine. Ce verrou n’a été levé que par une décision de la Cour de cassation rendue le 12 mai dernier. Enfin, lorsque les poursuites ne sont pas possibles au niveau national, la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye aux Pays-Bas, peut être saisie. « La CPI est là pour assurer une complémentarité, explique Johann Soufi. Il est toujours préférable que les poursuites soient menées au niveau national. La CPI est là lorsque cela n’est possible. » « C’est le cas par exemple quand il y a un problème de légitimité, d’impartialité des poursuites au niveau national, poursuit l'ancien procureur international. Imaginez un Israélien arrêté et jugé en Iran ou un Palestinien en Israël. » Or, il se trouve que la CPI a déjà été saisie par la Palestine qui, bien que ne bénéficiant pas du statut d’État à part entière, a adhéré, en tant qu’observateur, au traité régissant la cour en 2015. Ainsi, peu importe depuis cette date qu’Israël refuse toujours de ratifier ce traité. « Il s’agit d’un critère territorial et personnel, explique Johann Soufi. À partir du moment où les crimes sont commis en Palestine ou par des ressortissants palestiniens, la CPI est compétente pour enquêter. » En février 2021, la CPI a rendu un avis affirmant sa compétence pour traiter des territoires occupés et ouvert la voie à une enquête que la procureure Fatou Bensouda devra mener. Celle-ci est en premier lieu motivée par l’opération « Bordure protectrice » lancée durant l’été 2014 contre Gaza par l’armée israélienne, qui est accusée d’attaques disproportionnées. Mais l’enquête porte également sur des faits postérieurs à cette attaque, commis par l’armée israélienne comme par le Hamas. « Donc les faits en cours sont compris dans cette enquête », insiste Johann Soufi. L’opposition du gouvernement israélien à une enquête internationale poserait tout de même certains problèmes. « À partir du moment où l’État s’oppose à la procédure et refuse de participer, les enquêteurs ne pourront pas par exemple se rendre sur place », explique Johan Soufi. « Alors que l’Ukraine accueille les enquêteurs internationaux à bras ouverts, avec Israël, cela sera beaucoup plus compliqué. » Le 17 mars 2023, la CPI a en effet émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et la commissaire aux droits de l’enfant russe, Maria Lvova-Belova, pour la déportation d’enfants ukrainiens en Russie. Une fois l’enquête menée, la CPI a le pouvoir d’émettre des mandats d’arrêt contre les responsables des crimes qu’elle a pu identifier. Dès lors, « tous les États ont l’obligation juridique de coopérer et de contribuer à son arrestation », précise Johann Soufi. « C’est pour cela que Vladimir Poutine a dû renoncer par exemple à se rendre en Afrique du Sud pour le sommet des Brics. » Pour l’ancien procureur international, il est « tout à fait envisageable » que le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou ou d’autres responsables israéliens se retrouvent dans la même situation. Pourtant, deux ans après l’ouverture de l’enquête, celle-ci semble au point mort. « Le procureur peut enquêter depuis 2021, mais pour l’instant on n’a rien vu venir », regrette Marina Eudes. Alors que la région s’embrase, beaucoup souhaiteraient entendre le procureur prendre position. « Aujourd’hui, tous les regards sont tournés vers la CPI, dont on attend qu’elle réagisse », explique la juriste. Dans une tribune publiée le 21 septembre dernier dans Le Monde, intitulée « Le futur de la Cour pénale internationale se joue aussi en Palestine », dans laquelle il appelait à « accélérer ses enquêtes en Palestine », Johann Soufi pointait un manque de « détermination » en comparaison à l’enquête sur les crimes russe commis en Ukraine qui avait débouché sur un mandat d’arrêt en un an. « La CPI doit donner l’impression de mener une politique pénale équitable, car elle est l’expression de la volonté de la communauté internationale de lutter contre l’impunité, argumente l’avocat auprès de Mediapart. Il est très important que la CPI tienne compte de cette dimension expressive et traite toutes les situations avec impartialité. » « Or, quand on voit ce qu’il a été possible de faire en Ukraine, et ce qui ne semble pas l’avoir été jusqu’à présent en Palestine, on ne peut que constater une différence dans la manière dont la justice internationale s’applique, poursuit-il. Il ne devrait pas y avoir deux poids, deux mesures. » Entre l’opposition d’Israël à toute enquête indépendante et le manque de volonté de la communauté internationale, les chances de voir aboutir une enquête de la CPI dans les territoires occupés peuvent sembler bien minces. « Je suis encore confiant, assure pourtant Johann Soufi. Cela fait dix-sept ans que je travaille dans ce domaine et que j’ai déjà vu se réaliser des choses que l’on pensait impossibles, comme le mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine. » « Après, je suis conscient des réalités politiques et diplomatiques, admet l’ancien procureur international. J’ai donc une confiance teintée de réalisme. Mais pour la situation en Palestine, la justice internationale est aujourd’hui la seule voie en l’absence de volonté politique de solutionner le conflit. J’aimerais que ce soit la diplomatie, mais ce n’est malheureusement pour l’instant pas le cas. »
  22. Du coup c'est de la calomnie car on ne défend pas le Hamas. Cette accusation de défendre le hamas elle consiste à nous accuser de vouloir nier ou minimiser ses crimes. Toi tu justifies carrément les crimes du gouvernement israélien. Je ne t'accuse pas d'être sioniste. Je pense simplement que tu es raciste et que pour toi la vie d'un arabe ne vaut pas grand chose. C'est là où est l'imposture. Se parer de moralité quand on n'en a aucune ? Obono est maladroite. Elle ne soutient aucunement le Hamas. Elle c'est une personne bien qui défend la paix et la justice. Vous la faites passer de manière malhonnête pour une adepte du terrorisme. Alors que vous, vous êtes véritablement des sociopathes.
  23. Tu sembles incapable de rendre responsable le gouvernement israélien de quoi que ce soit et c'est moi que tu accuses de diversion ? Les crimes du Hamas ne justifient pas les crimes du gouvernement israélien tu t'en rends bien compte ? L'histoire de ce conflit, tout comme les raisons de ce conflit, doivent être compris si on veut agir en conséquence vis à vis de ce conflit. Le récit d'un groupe terroriste qui s'en prend à une démocratie n'a rien avoir avec la réalité de ce conflit. C'est un mensonge qui vise à dédouaner le gouvernement israélien de ses responsabilités, c'est la propagande du gouvernement israélien.
  24. Ben on comprend la révolte mais on n'adhère pas à la forme qu'elle prend. On soutient les gens dans leur dénonciation des violences policières mais on ne soutien pas les émeutes. On défend la paix et ça passe par une remise en cause de l'institution policière. Ici on comprend la résistance à la colonisation et à l'oppression, mais on n'adhère pas à la forme qu'elle prend. On soutient la cause palestinienne, c'est à dire les gens dans leur lutte pour leur liberté mais on ne soutient pas le hamas et ses crimes. On défend la paix et ça passe par une remise en cause de la politique israélienne. LFI n'accepte pas de parler de terrorisme car c'est travestir la réalité et empêcher la compréhension de ce conflit. Parler de terrorisme c'est nier la colonisation et l'oppression qu'ils subissent depuis des années. C'est nier la colonisation de la Cisjordanie en cours. C'est nier les murs et les snipers autour de Gaza, c'est nié l'embargo qu'ils subissent depuis 2007 qui les maintient dans la pauvreté. C'est nier tous les morts qu'il y a chaque année dans les combats qui ont lieu. C'est nier qu'il y a eu des crimes des deux côtés. C'est donc tout simplement nier que c'est Israel qui a les clés de la résolution de ce conflit. Et donc c'est interdire toute solution de paix.
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