

jimmy45
Membre-
Compteur de contenus
11 010 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
5
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par jimmy45
-
Faites donc preuve d'un peu de discernement. Ce n'est pas parce qu'il y a encore des journalistes qui agissent en contre pouvoir que pour autant vous pouvez en faire une généralité et nier qu'ils sont majoritairement au contraire des chiens de garde et des officines du pouvoir en place, en tout cas d'une certaine oligarchie qui se partage le pouvoir. Et vous ne pouvez raisonnablement pas mettre dans le même panier des émissions sur youtube et la télévision. Un média permet de parler aux autres à distance. C'est un moyen. Et oui à ce titre il permet de ressortir des affaires. Mais dans l'autre sens cela peut être aussi un moyen pour diffuser de la propagande, et on ne connait que trop bien la capacités de nos médias à agir en chiens de garde du système, à aider à faire élire un Macron, en faisant sa publicité d'un côté, et en lui opposant une Lepen facile à neutraliser de l'autre. C'est un pouvoir illégitime car il ne procède pas la volonté générale, mais de volontés particulières. L'accès aux médias de masse par exemple est sous le contrôle d'un petit nombre de personnes, qui peuvent ainsi avantager ou désavantager qui ils veulent en leur donnant des tribunes pour s'exprimer. Par leurs éditoriaux ils veulent nous dire quoi penser. Par leur ligne éditoriales, ils choisissent quelles informations nous devons connaître et celles que nous ne devons pas connaître. Et le manque de pluralité n'arrange rien. La concentration de la propriété des grands médias dans les mains de milliardaires leur donne un pouvoir considérable sur les croyances collectives. Et comme tout pouvoir illégitime, c'est qqchose qu'il faut absolument combattre. Il faudrait une sorte de laïcité pour les médias. Ah d'accord je n'y avais pas pensé effectivement. C'est un pouvoir illégitime aussi. Toute personne ou tout groupe qui tente d'influencer directement les décideurs sans passer par le débat publique et le vote, soit par l'intimidation, soit par le chantage, soit par la corruption, c'est clairement pour moi qqchose qu'il faut combattre. Que les gens se regroupent pour défendre des choses en commun c'est une liberté fondamentale. Mais c'est dans le débat public qu'ils doivent les défendre. Ils sont totalement en roue libre. Le traité transatlantique. Les menaces publiques à la Russie. La soumission à l'OTAN. Les directives ultra libérales. Les traités austéritaires et autoritaires. Je veux bien que sur certaines questions ils soient coincés par des désaccords politiques, mais sur l'essentiel, et les questions les plus importantes, ils sont clairement en roue libre. Le vote tous les 5-6 ans n'est pas un contre pouvoir. On connait la chanson. Comme on l'a vu avec cette élection il y a tellement de choses en jeu que l'on peut se retrouver avec les mêmes malgré le fait qu'on les rejette massivement. Un contre pouvoir doit s'exercer immédiatement. Sans quoi l'élu est placé en situation d'irresponsabilité. C'est le problème de la Vème république. NB : Et vous qui vous dites "libéral", pour faire référence au message précédent on comprend que vous faites plutôt partie des hypocrites, car pour un vrai "libéral", la responsabilité est centrale.
-
Le libéralisme est une idéologie inhumaine et son application même partielle ne peut qu'engendrer des malheurs et des problèmes. Il y a deux types de libéraux. Les convaincus, qui sont inhumains et dangereux, il ne faut absolument pas les mettre au pouvoir. On se souvient par exemple de la crise économique et sociale de 1929, où par idéologie les gouvernants américains ont laissé des grandes banques faire faillite, ne prenant pas en compte tout le mal que cela a fait aux gens qui se sont retrouvés sans emploi ou sans argent, avec les gens qui mourraient de faim. Ils ont fort heureusement très rarement le pouvoir. Les hypocrites, qui instrumentalisent cette idéologie pour justifier leurs politiques, et qui en réalité ne sont pas prêts à se séparer des pouvoirs de l'état, surtout quand ceux-ci leurs permettent de s'enrichir et de conserver leurs privilèges. Ces gens veulent tout privatiser, car les marchés publics représentent des milliards de milliards d'euros en flux, avec toute la population en clients potentiels, c'est une mine d'or pour ceux qui ont les capacités financières de les exploiter ( ex privatisation des retraites vers les retraites complémentaires ). Ce sont eux qui ont généralement le pouvoir.
-
Le pouvoir judiciaire est à deux vitesses, la plupart des affaires sont étouffées ( ex clairstream ) ou punies de manière dérisoire ( ex Juppé une inéligibilité de 5 ans seulement alors qu'il aurait du être inéligible à vie ). Ce qui fait qu'ils se sentent intouchables. Le pouvoir médiatique est illégitime. Et il est plus une extension du pouvoir en place ( collusions, concentration de la propriété des médias dans les mains de quelques milliardaires qui s'en servent pour leur propagande etc ... ). La société civile ce n'est pas un pouvoir et encore moins un groupe. Vous voulez sans doute parler de la "pression populaire". C'est un contre pouvoir mais qui ne s'organise pas, que personne ne contrôle. Et plus les politiciens se sentent au dessus du reste de la population, moins cela a de prise sur eux. On le voit avec l'UE qui permet justement de transformer la société avec des décisions si éloignées du peuple qu'ils sont en roue libre. Le pb ne tient pas à la majorité absolue mais à la possibilité de concentrer le pouvoir exécutif et législatif et à l'absence de contre pouvoirs pour les citoyens pour mettre les "représentants" devant leur responsabilité. Quel article puant de désinformation. L'auteur nous fait son petit roman de la réalité pour dénigrer une nouvelle fois Mélenchon et la France insoumise. Ce n'est pas à votre honneur PACSOU de relayer ce genre de désinformation.
-
Vous avez toujours la possibilité de faire élire des députés de la France insoumise si vous voulez cette constituante. Une cohabitation Macron - Mélenchon cela serait intéressant
-
Jacky c'est vous qui me semblez incompétent sur le sujet. La confusion des pouvoirs entre l'exécutif et le législatif équivaut quasiment à avoir les pleins pouvoirs. Ce sont les deux pouvoirs les plus importants. La déclaration des droits de l'homme l'indique très clairement, s'il n'y a pas de séparation des pouvoirs, il n'y a pas de constitution. Cela signifie que toutes les règles que l'on peut mettre en place ne servent à rien. Le pouvoir devient incontrôlable et irresponsable. D'autant plus que le président et son gouvernement ne représentent qu'une minorité de la population. Cette minorité va pouvoir appliquer sa volonté sans discussion. C'est clairement une dérive dictatoriale. On l'a vu ces 20 dernières années, on a des gouvernements avec des majorités absolues qui imposent des politiques et des lois qui n'ont jamais été validées par les citoyens et même en contradiction avec le programme qu'ils ont défendu pour se faire élire. Et quand ils n'avaient pas la majorité absolue à l'assemblée ils n'ont jamais hésité à passer en force via le 49-3.
-
Bonjour, il ne vient pas de nul part. Comme Macron il fait parti des jeunes espoirs politiques français sélectionné par les Etats-unis : https://fr.wikipedia.org/wiki/French-American_Foundation Et ils ont tous les deux été invités à la réunion annuelle du groupe de Bilderberg tant décrié par la complosphère comme un "gouvernement mondial".
-
Il faudrait que je comprenne ce que vous essayez d'exprimer pour pouvoir vous répondre. Bien sûr que si c'est ça. Vous n'envisagez le changement qu'à travers une majorité absolue qui impose la totalité de sa volonté sans aucune contestation possible. Hors il faut ouvrir votre esprit à l'idée que dès lors qu'il n'y a plus de majorité absolue et que toutes les volontés peuvent s'exprimer, cela n'empêche absolument pas qu'il puisse se dégager une orientation générale, et ce malgré le fait que les majorités changent selon les sujets. C'est peut être plus parlant en faisant une analogie avec la physique. Quand vous additionnez plusieurs forces allant dans différentes directions. La résultante n'est pas forcément une force nulle. Elle peut être une force d'une intensité plus ou moins grande allant dans n'importe quelle direction. Bien que j'aimerai que tout ce que la FI propose soit appliqué parce que mon adhésion à son programme est grande, je suis démocrate, et je peux accepter qu'une partie de ses propositions soit rejetée. Et si une proposition qui constitue le coeur de son programme est rejeté. En tant que démocrate j'en tirerai la conséquence que les gens ne veulent pas de ce projet et je trouverai normal que le gouvernement démissionne et que de nouvelles élections soient organisées. Je suis intimement persuadé qu'une majorité absolue de la population voudrait passer à la VIème république et organiser une constituante. Pas bien moins que les autres candidats et que même Macron, ce qui laisse les choses ouvertes. Vous vous servez abusivement des "places" pour essayer de rendre les choses plus tranchées, mais ce n'était pas le cas. La population s'est divisée sur 4 candidats dans des proportions équivalentes. Vous voyez on peut parfois être d'accord. Non la démocratie ce sont des principes. Ensuite nos systèmes politiques sont plus ou moins démocratiques. N'inversez pas les choses.
-
Je regardais les résultats à Hénin Baumont en 2012 : http://www.lexpress.fr/resultats-elections/legislatives-2012-henin-beaumont-11eme-circonscription-62110_314535.html Comment se fait-il que Mélenchon arrive 2ème, et que pourtant cela soit le candidat PS qui ait participé au second tour ?
-
Je ne tomberai pas dans votre piège. J'ai déjà très largement expliqué les alternatives qui existaient sur la question européenne et démontré que vos affirmations étaient fausses. Ici n'importe qui comprend qu'à partir du moment où il y a bien une majorité et une minorité sur chaque question, il n'y a rien qui empêche de les prendre, et donc rien qui nous condamne à l'immobilisme. Bref que la peur de l'immobilisme est irrationnelle, qu'elle se fonde sur l'idée qu'il n'y a que la dictature qui permette d'avancer ... Et que c'est en soit déjà bien inquiétant comme positionnement idéologique. Affirmation purement gratuite. Le fait de perdre une élection n'équivaut en rien à un rejet de son projet. Tout comme le fait que Macron ait gagné n'implique absolument pas que les gens aient adhéré à son projet. Le scrutin a départagé les candidats et a donné le pouvoir à Macron. C'est le seul résultat que l'on peut en déduire. Entre les textes et la réalité il y a un monde. Nous voyons bien que la désignation du 1er ministre par le président n'est plus comme à l'origine dans l'esprit de la constitution une formalité administrative, mais que c'est devenu réellement un lien hiérarchique de pouvoir. Le président se met à usurper les fonctions initialement affectées au 1er ministre, et devient dans les faits le chef du gouvernement. Le 1er ministre devient dans les faits son représentant. Et le président se permet de changer de 1er ministre comme bon lui semble. La volonté (générale) de la population n'est pas une volonté unique, il s'agit de volontés contradictoires. Mais sur chaque question je le rappelle il y a toujours forcément une majorité et une minorité. En confiant actuellement l'initiative à la fois au gouvernement et à la fois au parlement pour les lois permet de partager la possibilité d'orienter le pays entre toutes les forces politiques. Craindre qu'il ne s'en dégage pas un sens est irrationnel. Il ne faut pas avoir peur de la démocratie. Quand vous craignez de l'immobilisme, c'est de la peur de l'inconnu, rien de plus.
-
Mélenchon a 64 ans Tout ce qu'il fait c'est pour les générations qui viennent. La FI représente un mouvement citoyen hors partis politiques c'est une recomposition de la gauche. Le front de gauche avait le même but, et il est mort justement parce que les partis n'ont pas voulu l'ouvrir beaucoup plus aux citoyens. Historiquement la FI est la 3ème tentative de cette recomposition de la gauche. La 1ère fut la tentative en 2007 initiée par la dynamique de la victoire du "non" en 2005, et qui en est l'acte fondateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_national_d'initiative_pour_un_rassemblement_antilibéral_de_gauche_et_des_candidatures_communes La 2ème fut le front de gauche. La 3me tentative fut la bonne avec la France insoumise. Que Mélenchon se soit imposé peu à peu comme la figure de ce mouvement ne tient pas qu'à une volonté de Mélenchon. On peut dire que toutes les personnes qui auraient pu apporter leur aide se sont débrouillées toutes seules pour s'en retrouver exclues. Rappelez-vous José Bové qui a un temps été envisagé comme la future figure du mouvement et qui a préféré rejoindre EELV ... Ou ensuite Montebourg, Hamon, qui ont préféré rester au PS et aller dans le gouvernement de Hollande. Et le PCF qui n'a jamais voulu rompre avec le PS jusqu'à la fin ( il voulait participer à leurs primaires ) et qui a conduit à l'échec du front de gauche. Dans des relations n'oubliez pas qu'il y a au minimum deux personnes. Alors ne faites pas preuve de malhonnêteté en rejetant la faute sur une seule personne. Mélenchon a eu le mérite de tenir le même cap tout ce temps, d'être parmi les seuls à y croire quand on était au plus bas. Maintenant on a une vraie gauche en capacité de gouverner. Il ne manque pas grand chose. Quitter le PS. Essayer de construire envers et contre tout une nouvelle gauche recomposée. Et finir par y parvenir. Tout ça en 12 ans. Prétendre que cela relève du carriérisme est juste absurde. On a la typiquement l'oeuvre de gens de convictions qui cherchent à bouleverser les lignes. C'est à l'extrême opposé du carriérisme. Mélenchon aurait pu rester au PS, adopter le discours de la majorité, et obtenir des postes de ministres. Là cela aurait été du carriérisme. Et vous en avez de nombreux exemples.
-
En tout cas, à la question Mélenchon va-t-il tuer la gauche, on a eu notre réponse. Au contraire, il l'a fait renaître de ses cendres, après que les politiques de Hollande l'ait complètement détruite. Il faut que les autres partis ( PS, EELV, PCF ) cessent leurs hostilités en réaction à cette recomposition de la gauche, et acceptent d'évoluer eux aussi. Car il faut faire un vrai travail de reconquête des idées si on veut être majoritaires un jour dans ce pays. Et ce n'est pas possible si tout le monde se tire dans les pattes.
-
Cette peur de l'immobilisme est irrationnelle. A partir du moment où la population est représentée dans toute sa diversité, cela n'empêche absolument pas que sur chaque question particulière il existe toujours une majorité et une minorité. Bien évidemment, les projets les plus éloignés de la volonté de la population seraient bloqués, et c'est ça qui vous effraie. Car on se rendrait compte que ce qui passe pour être majoritaire est en réalité foncièrement rejeté par la population.
-
Elle a raison. La démocratie n'a de sens que dans le cadre d'une séparation des pouvoirs. Je m'explique. Si la démocratie c'est la supériorité de la volonté du peuple sur toute volonté particulière. Quand il s'agit de transformer cette volonté ( que l'on appelle la volonté générale ) en loi, il faut passer par de la représentation. Se pose donc le problème de la médiation de cette volonté. Car si on confie à une personne la fonction de prendre des décisions avec pour mandat d'appliquer cette volonté, cette personne peut très bien prendre des décisions contraires à cette volonté, et c'est d'autant plus possible que dans la Vème république les élus sont plutôt placés en situation d'irresponsabilité, leur mandat n'est pas impératif, ils n'ont pas vraiment de comptes à rendre aux citoyens et comptent sur l'amnésie des gens tous les 5 années et l'opacité de toutes ces décisions pour le reste de la population pour faire en réalité ce qu'ils veulent jusqu'à la prochaine élection. Donc pour qu'un "représentant" ne trahisse pas le mandat qui lui a été confié, on ne peut pas compter sur sa seule bonne foi. Il faut nécessairement que les institutions le contraignent à agir dans ce sens. C'est tout l'intérêt de la séparation des pouvoirs. Car seul en réalité un pouvoir peut contraindre un autre pouvoir à appliquer la volonté générale du peuple. Cette séparation des pouvoirs prend des formes multiples. Et il manque très clairement dans cette Vème république des moyens pour la population de contrôler ce que font les élus et de les mettre devant leurs responsabilités. Mais la séparation des pouvoirs entre le gouvernement et l'assemblée législative reste un fondamental. Le gouvernement incarne la volonté d'une minorité de personnes ( ou on parle de "majorité relative" par pur euphémisme ). L'assemblée, elle, est censée représenter les volontés du peuple dans toute sa diversité. Si le gouvernement est normalement cantonné aux pouvoirs exécutifs. Il possède néanmoins le pouvoir privilégié de présenter des propositions de lois, qui lui permettent d'orienter le débat politique. Et aussi de définir le budget de l'état, qui définit les moyens matériels concrètement à l'application des lois et au fonctionnement de l'état. L'assemblée, si sa prérogative principale reste d'écrire et de voter les lois, et aussi dans une moindre mesure d'en proposer à son tour, elle a aussi pour tâche d'en contrôler l'application ( et donc de vérifier que le pouvoir exécutif applique bien les lois et met bien les moyens matériels nécessaires à leur application ) et de voter le budget ( ce qui est absolument central ). Elle a donc un rôle de tempérance vis à vis du gouvernement et de contre pouvoir pour la population qui n'est pas représentée par le gouvernement. Le fait qu'elle représente l'ensemble de la population fait qu'elle est plus à même de représenter les rapports de force politiques selon chaque question particulière. Là où le gouvernement en est incapable vu qu'il ne représente que la volonté d'une minorité de personnes rassemblées politiquement. A partir du moment où l'assemblée et le gouvernement deviennent la même entité, par exemple s'ils sont contrôlés par le même parti politique, ou s'ils se coalisent entre eux, il n'y a plus de séparation des pouvoirs effective. La volonté qui anime le gouvernement, et qui je le rappelle est la volonté d'une minorité de personnes, n'a plus aucun obstacle, n'est plus tempérée par personne pour s'appliquer, et les volontés du reste de la population n'ont plus aucune chance de s'appliquer. Nous ne sommes plus dans une configuration démocratique, car le reste de la population, pourtant bien plus importante en nombre, n'a plus dutout voix au chapitre et ne peut plus contrôler ce que fait le gouvernement. C'est une des raisons pour laquelle la Vème république se rapproche plus de la monarchie que de la démocratie. Le pouvoir présidentiel étant l'autre raison principale. Le scrutin majoritaire a cela de pervers qu'il favorise le principal groupe politique, celui qui arrive en tête, en lui donnant une prime en nombre de sièges suffisamment conséquente pour lui donner une majorité absolue, et il n'a besoin pour cela je le rappelle que d'avoir une majorité relative, c'est à dire d'arriver comme 1er dans le nombre de voix obtenu, peu importe si de manière absolue il ne représente qu'une partie de la population très minoritaire. Cela fausse donc totalement la représentation à l'assemblée, d'autant plus si le "découpage" des circonscriptions est optimisé dans ce sens, et sa vocation à "représenter" l'ensemble de la population dans sa diversité est complètement bafouée. S'il n'y a pas de séparation des pouvoirs, il ne peut pas y avoir de démocratie. La volonté particulière des gens à qui on confie le pouvoir primera toujours sur la volonté du peuple, tout simplement parce que personne n'agit contre sa propre volonté sans que quelqu'un d'autre ( sans qu'un pouvoir, ici un contre pouvoir ) ne l'y oblige.
-
Vous mélangez tout. Je connais le vieux poncif sur les régimes parlementaires, basés sur les expériences de la 3ème et de la 4ème république. Le problème de stabilité n'est pas l'absence de majorité mais l'irresponsabilité des députés qui peuvent se coaliser et faire tomber des gouvernements sans avoir à rendre de comptes aux citoyens. Un vieux mensonge qui a la vie dure pour justifier la monarchie constitutionnelle de la 5ème république. En gros comment justifier une dictature avec un faux prétexte et faire passer cela pour de la démocratie. Mais je ne parlais pas dutout de ça, mais du scrutin non pas des législatives mais de la présidentielle. Et je ne parlais pas dutout de proportionnelle. PS : Je vous en supplie arrêtez de faire comme si vous connaissiez toujours tout sur tous les sujets, vous êtes surtout un dictionnaire à vieux poncifs et à idées reçues, c'est vraiment lourdingue.
-
Loin de 1,6 millions sur 45,6 millions
-
Les "petits" candidats sont sous-représentés parce que le scrutin provoque un biais terrible, la dispersion des voix. Et les "gros" candidats sont souvent sur-représentés parce que le scrutin oblige à voter "utile", pour les mêmes raisons. L'exemple de Mélenchon et de Hamon montre un biais différent mais tout aussi néfaste. Ce sont deux candidats qui vraisemblablement pourraient représenter autant de personnes à peu de choses prêt, mais un se retrouve à 19% et perd l'élection, et l'autre se retrouve à 6% et la perd aussi. Si les gens n'avaient pas à partager leurs votes, les deux auraient fait un meilleur score et l'un d'eux aurait peut-être gagné. Certes les gens ont choisit, c'est "démocratique" mais le scrutin comporte des biais qui faussent la représentation, ce qui n'est pas dutout démocratique. Les gens choisissent avec des contraintes contingentes au mode de scrutin qui influe totalement sur leur choix, qui peut les pousser à voter contre leurs préférences politiques. Ce qui n'est pas vraiment l'esprit de la démocratie non plus. Donc quand on veut juger du caractère démocratique ou pas de qqchose, il ne faut s'arrêter aux apparences ( les gens ont voté ! ) il faut aussi regarder tout le reste autour. Et ne parlons pas du pouvoir des médias / des sondages / des financiers / du président qui se prend pour un monarque etc ... Notre Vème république est vraiment finie de chez finie.
-
Un scrutin qui permet d'exprimer des préférences plutôt qu'un scrutin qui t'oblige à choisir qqun au dépend des autres, ça me parait pas mal. Ici j'aurais pu mettre genre Mélenchon en 1er, Hamon en 2ème, et Poutou en 3ème. Et ceux qui préféraient Hamon mettre Mélenchon en 2ème, et les deux candidats auraient eu les deux voix plutôt que de s'en partager une chacun. Après j'ai vu qu'il existait des scrutins du même genre mais un peu plus chiadés qui permettaient de pondérer et d'éviter les biais les plus embêtants qui peuvent en découler. Il n'y a pas de scrutin parfait, mais je crois que le scrutin majoritaire reste l'un des pires vu comment il se retrouve dévoyé. Devoir voter pour le moins pire, quel détournement de l'idée du vote ...
-
Le grand vainqueur du premier tour : les sondages !
jimmy45 a répondu à un(e) sujet de frunobulax dans Politique
En même temps, pour t'avoir lu quelques fois, tu sembles en faire partie. Ce que tu as dit était toujours ce que j'avais déjà lu dans ces médias. -
Ben tout le monde voulait être au second tour contre Lepen pour être sûr de gagner, qu'il n'y ait pas de débat et qu'ils puissent appliquer leurs idées antisociales, antiécologiques et antiéconomiques en prétendant être légitimes et soutenus par les français. Je pense que cela démontre l'absurdité de ce mode de scrutin et à quel point la Vème république est une dérive qui n'a plus vraiment rien de démocratique.
-
CE n'est pas un plan de relance comme le défend Keynes ( théorie de la demande ) mais un cadeau aux entreprises comme le défendent les libéraux ( thèse de l'offre ) sans contreparties et contrôles, ce qui est revenu comme d'habitude à jeter l'argent par les fenêtres. La France a eu une récession historique, qu'elle ait été la plus faible tient aux amortisseurs sociaux et cela s'est payé par un déficit historique et une augmentation de la dette historique. Et la preuve, elle a été l'économie la plus lente à repartir, du fait des dégâts réels faits à l'économie et atténués par les amortisseurs sociaux. De plus comme l'explique Jacques Généreux, la "relance" était trop faible. Sarkozy, et la presse à ses ordres, vous ont simplement bernés en utilisant des mots "relance / grand travaux" pour désigner le contraire de ce que ces mots signifient réellement, c'est ce qu'on appelle de la novlangue. Il aurait fallu à la place nationaliser les banques pour s'assurer qu'elles rendent bien leurs services à la population et aux entreprises ( parce que ce ne sont pas les banques qu'il fallait sauver, mais le service bancaire ). Séparer les activités bancaires des activités spéculatives afin de faire porter le coût de la crise financière aux seuls responsables et protéger l'économie réelle. Il aurait fallu pour compenser les effets de la récession mondiale faire un vrai plan de relance de l'activité par l'investissement public et par un soutien à la consommation pour créer de l'activité et compenser celle qui était détruite par la mauvaise conjoncture mondiale. Ca c'est réellement une relance à la Keynes. De toute façon, les valeurs de la gauche sont la liberté, l'égalité et la fraternité. Cela suffit à faire le tri.
-
Non il n'a pas appliqué Keynes. Il a appliqué Je donne de l'argent aux entreprises et aux banques sans contreparties, je laisse les banques refaire leurs marges au dépend de l'économie réelle, et je fais supporter tout le poids de la récession économique qui en résulte aux finances publiques et donc à la population.
-
C'est la conséquence des politiques menées par Sarkozy. ( Qui ne sont pas différentes de celles menées dans les autres pays ). La crise des subprimes était une crise purement financière et privée. C'est Sarkozy et les autres gouvernements européens qui ont choisit de la transformer en crise de la dette publique.
-
Le CICE n'a pas débuté au début de l'année, et nous ne sommes pas en fin d'année, aussi on ne peut pas se baser sur 48/3 pour estimer le coût sur une année, mais uniquement sur le coût que cela a entrainé sur une année où il a été pleinement appliqué, ce qui rend l'estimation à 20 milliards par an plutôt crédible. J'associe cette mesure à la hausse du chômage car elle n'a maintenu que 125000 emplois sur le possible 1 million qu'elle aurait pu financer. A moins de jeter réellement l'argent par les fenêtres je ne crois pas que l'on puisse faire pire en matière de rendement et d'efficacité. Alors oui je n'en ai pas de preuve. Mais je ne pense pas prendre trop de risques en disant qu'elle est sans doute à l'origine, en tout cas en partie, de la hausse du chômage, car le rendement de ces 20 milliards avait auparavant 9 chances sur 10 d'être meilleur.
-
Oui le calcul n'est pas bon. C'est dommage parce que dans l'esprit ils ont raison, et cela donne du grain à moudre pour les gens de mauvaise foi comme DDR. D'abord il faut calculer par rapport au salaire brut pour savoir le nombre d'emplois que cela peut financer : 1850 * 1,25 * 12 = 27750 ( Salaire brut d'1 personne sur 1 an ) 41 milliards / 27750 = 1 477 477 emplois. Ensuite les 41 milliards s'étalent sur plusieurs années, aussi si on doit faire une comparaison il est plus honnête de se référer au coût annuel du dispositif plutôt qu'à son coût total depuis sa mise en place. Et ce coût annuel est estimé à 20 milliards d'euros, pour un coût total depuis 3 ans de 48 milliards d'euros. Donc le vrai calcul devrait être 20 milliards / 27750 = 720 720 emplois. Le CICE est un crédit d'impôt, concrètement il est retiré de l'impôt sur les sociétés si j'ai bien compris. C'est à dire que ce sont des rentrées fiscales en moins pour l'état. Donc la question "où on trouve l'argent" est bête, si l'état ne finançait pas le CICE il aurait chaque année 20 milliards de recettes supplémentaires et pourrait donc potentiellement financer ces 720 720 emplois à temps plein et à 1850 euros net. Je me base sur les chiffres de cette article, disant lui-même les tirer d'un rapport présenté devant le sénat. http://www.latribune.fr/economie/france/le-cice-un-scandale-d-etat-587387.html Cet article estime que le dispositif a quand même réussit à maintenir 125000 emplois, mais il ne nous dit pas combien sont payés ces emplois. Dans tous les cas on est bien loin de ce que l'on pourrait espérer d'une telle dépense et très concrètement cela signifie que cela crée au contraire du chômage ( on retire 20 milliards d'un côté qui maintiendraient potentiellement 720000 emplois ( mais sans doute ces 20 milliards n'étaient pas aussi efficaces on peut en convenir ) pour injecter 20 milliards d'un autre côté qui n'en maintiennent que 125000, effet sur l'emploi négatif => ce qui explique sans doute en partie la hausse du chômage ). Et Osons causer ont raison de pointer du doigt l'incompétence de Macron et la dangerosité de son programme qui veut continuer ce genre de politiques totalement idéologiques. Pour créer des emplois les entreprises ont besoin d'augmenter leur activité, et non pas de crédits d'impôts. Pour rappel, tout emploi supplémentaire évite à l'état de payer un certain nombre de prestations sociales, et rapportent même des nouvelles recettes sous forme d'impôts et de cotisations sociales. Cela signifie que l'on ne prend pas non plus en compte le surcoût de ces politiques inefficaces et créatrices de chômage pour les finances de l'état et de la sécurité sociale. La logique ici n'est pas de dire que l'on peut employer tout le monde comme fonctionnaires, mais que cet argent pourrait potentiellement être beaucoup mieux utilisé, et qu'il l'était sans doute déjà mieux utilisé avant cette mesure étant donné que cela a conduit à une hausse du chômage. Bref la logique vise à montrer que Macron est clairement incompétent en économie.
-
Je suis d'accord. Même si le discours de Macron est creux et plein de langue de bois, il porte un vrai projet politique derrière. C'est le candidat de la continuité de l'UE austéritaire, du néolibéralisme, de l'uberisation, de la financiarisation de l'économie ... C'est clairement la continuité du gouvernement de François Hollande. Mensonge, il n'y a que Marine Lepen qui souhaite le FREXIT. Et on doit je pense beaucoup plus s'inquiéter d'une personne comme Macron qui ne veut rien changer de l'UE actuelle que d'un FRExit. Tout le monde déteste cette UE néolibérale, autoritaire, oligarchique et soumise à la finance. C'est cette orientation de l'UE qui provoque des BRexit. La politique Macron est au contraire l'une des plus brutales qui soit. On se rappelle avec sa loi Macron comment il a mis les gens dans la rue. Le mépris et l'aveuglement habituel des néo libéraux et chantres de la financiarisation. Ce sont leurs politiques qui nous font plonger. Et ils restent persuadés de détenir la vérité c'est assez incroyable une telle fermeture d'esprit et un tel déni de la réalité. Et ca traite les autres d'utopiste, un comble, et le comble de l'argumentation. Casse du droit social. En ne changeant rien à l'UE actuelle on se demande bien comment. Oui c'est normal pour des personnes schizophrènes qui n'assument pas de représenter la droite. Il vaut mieux quand on défend le système ne pas s'attarder sur des questions de fond, car c'est le risque de se révèler pour ce qu'on est réellement. Certainement pas le renouveau, mais la continuité de la fuite en avant néolibérale et dans la guerre économique à une époque où tout le monde s'aperçoit du caractère néfaste de cette idéologie et rejette la financiarisation de l'économie / les inégalités et la précarité qu'elle engendre. Moi au contraire tout ce que j'entends de Mélenchon est pertinent et intéressant et ce n'est pas pour rien qu'il cartonne sur YT.