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Tout ce qui a été posté par Jedino
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Je n'avais pas goûté aux délices de Morphée depuis un bon petit moment. Je ne me sentais pas rassasié pleinement depuis l'an passé. Comme si le simple fait de dormir pansait mes soucis. Peut-être est-ce le cas? En tout cas, cela fait un certain bien, tout autant que cela inspire. Il y a des histoires qui dorment en nous depuis longtemps, et qui n'attendent qu'une nuit pour se manifester. Il y avait cette porte. Et puis, ce personnage. Il y avait ce décor qu'on aurait ne voir qu'en mirage. Avez-vous déjà ressenti ce sentiment de déjà-vu au moment où on se remémore un rêve, le matin? Nos nuits ont pour seul souci de s'inspirer de la réalité. D'utiliser des pièces, des détails de notre journée. Ce qui fait qu'il n'y a qu'un pas pour sombrer dans un cauchemar. Mais qu'est-ce qu'un cauchemar, si ce n'est pas nos peurs les plus profondes? Une mise en garde contre nous-même? Ou contre notre passé? Notre avenir? Un rappel douloureux? Une cruauté qu'on s'inflige par erreur? Ou peut-être pour se motiver à changer? Bien sûr, tout irait bien mieux dans ma tête si je m'évitais ce besoin incessant de donner un sens à tout. Mais, dans cette optique là, l'existence perd de son intérêt. Apprendre, apprendre toujours, encore. Voilà à quoi rime, ou devrait rimer, une vie. Au moins celle dont les acteurs sont malheureux. Cela pourrait les rassurer, ou les frustrer, s'ils ne sont pas capables de le supporter. Car le savoir a un poids. Tout comme la vie semble porter ceux qui l'embrassent. L'un comme l'autre, il est possible de le perdre. Je n'ose imaginer ce qu'on peut penser lorsqu'on se sent abandonné par ces ailes qui nous aidaient auparavant à avancer. Mais je sais qu'il vaut mieux perdre son savoir que la vie. Cette parole sonne mal venant de moi, et pourtant. Peut-être que je suis plus en vie que je crois l'être?
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C'est un effet de style, z'avez rien compris :D
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Les artistes sont incompris de nos jours. S'exprimer est un mal. Les symboles sont si supérieurs. Et bien, moi, je vous renvoie au film "V for Vendetta". Mais je suis jeune, j'comprends rien à ces trucs là. Allez, une petite citation (c'est plus facile pour moi, je ne sais pas avancer mes propres idées) : "Le bâtiment est un symbole, tout comme le fait de le détruire. C’est le peuple qui valorise les symboles. Isolé, un symbole est dénué de sens, mais soutenu par toute une foule, le fait de détruire un édifice peut changer le monde."
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Invite-moi, rien qu'une fois, que je t'emmène plus loin que tout, plus loin que nous. Viens, viens avec moi : je t'apprendrai comment vivre ta vie. Allez, viens, nous partons en voyage, là où les fleurs sont toutes l'année ouvertes, et où le bonheur sourit... La première étape consiste à prendre la vie comme poésie, et non comme philosophie : comment veux-tu être heureux dans une quête maladive pour la sagesse et la vérité? Il n'y a que la beauté et la justesse de tout, d'un tout, qui te permettra d'obtenir ce que tu cherries. La seconde consiste à ne plus te contenter d'y croire, mais de le savoir : comment veux-tu t'épanouir d'un fait dont tu doutes et ne crois que maladroitement? Il n'y a que l'assurance et la certitude qui te guideront vers cette précieuse destination. Si tu arrives à trouver avec ceci une certaine satisfaction, une suffisance, tu peux espérer un jour acquérir cette douce illusion dont tes convictions feront qu'elle existe à tes yeux. Dans le cas échéant, tu ne resteras qu'un homme, un de ces souffrants dont on aime plaindre, mais dont on se moque complètement.
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être marié et séduire ? pourquoi ?
Jedino a répondu à un(e) sujet de ORCHIDEE42 dans Amour et Séduction
Tant que personne ne savait, il y avait équilibre. Tout le monde y trouvait plus ou moins son compte. Bien sûr, la tromperie a fait que ça n'a pas pu durer. Mais c'est tout. -
être marié et séduire ? pourquoi ?
Jedino a répondu à un(e) sujet de ORCHIDEE42 dans Amour et Séduction
Parce que l'inconnu et le changement attire. Le quotidien finit par lasser un peu, alors on cherche du nouveau, du neuf. Mais ça n'empêche pas d'être triste quand celle avec qui on partage le quotidien depuis un moment part. Ca brise un certain équilibre. -
Fais de ta vie un rêve, un souvenir auquel tu souriras quand viendra le temps où tu ne pourras plus qu'y songer longuement. N'abandonne pas, car tu pourrais regretter de ne pouvoir sourire à tes erreurs et tes bêtises, de ne pas pouvoir vivre ce moment de la vie où qui n'est qu'un lent rappel de notre éphémère passage. Oui, mon ami, si tu me lis, n'oublie pas. Tes combats seront ta fierté, une fierté qui sera égal pour les journées victorieuses et les nécessaires défaites. Rassure-toi, c'est une période de notre existence qu'il est souvent difficile à affronter, car rien ne fonctionne plus comme on le souhaiterait. Les remords, les regrets, les souffrances. Tous ces détails qu'on croyait enfui pour l'éternité se prenne au jeu de remonter, comme pour taquiner le reste d'un nous-même, un restant de ce qu'on était par le passé. Surtout, ne t'avoue pas vaincu, et prends pleinement par de cette dernière épreuve. Il ne faut pas se laisser abattre alors que tu es si proche de la fin du chemin. Un chemin où tu as mainte fois buté. Un chemin que tu as du apprendre à surmonter. Un chemin pourtant sinueux et déroutant où tout le monde n'arrive pas au bout. N'est-ce pas suffisant pour te convaincre de poursuivre sans chercher inlassablement à t'arrêter? Ne penses-tu pas que concrétiser tous ses efforts serait une concrétisation bien méritée? Fais de ta vie un de ces voyages, la destination idéale d'un marathon perpétuel. Chaque coureur, aussi bon et doué soit-il, finit par prendre sa retraite, prendre du repos, changer ses activités, pour s'occuper différemment, ne pas sombrer dans l'ennui. Même eux, ces athlètes, se voient contraints de faire des pauses, de prendre le temps de souffler, pour mieux recommencer. Je ne peux pas te promette que tu te remettras à courir à te dépasser, mais je peux essayer de te prouver que la vieillesse n'est qu'une pause, certes imposée. Seulement, il te faut faire à l'idée que, si tu as coursé le bonheur toute ta vie, il te faut bien prendre une heure à profiter du calme et du repos, de l'étrange plénitude et de la sérénité. Laisse les autres prendre le relais. Tu t'es bien assez fatigué. Et j'admire ton parcours, ta témérité, cette singulière hargne à sans cesse rendre la route fréquentable, pour toi et pour les autres, et surtout pour les autres, ces inconnus dont tu ne connais pas même l'identité, et pour qui tu as tenté, au mieux que tu le pouvais, rendre viable une vie à peine vivable.
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Je me sens vide et inutile. Finis et au bout du fil. Suis-je à ce point désespéré? Si je ne peux plus croire en la vie et son berceau vertueux, dois-je nécessairement me diriger vers les terres battues de la mort? A en croire les gens d'ici, c'est un tort. Mais qui des deux est vraiment le plus fort? Rien ne permet de rendre l'existence heureuse. Rien mis à part ces foutues illusions. Ces espoirs dont on s'éprend sans véritables raisons. Fut un jour encore proche, j'aurais souhaité qu'on me vienne en aide, qu'on me tende une main pour me hisser à nouveau à terre. Mais si j'ai pu trébucher plus tôt, je n'ai jamais trouvé de quoi me rattraper durant ma chute. C'est une mort lente et difficile, une noyade dans les excès et la souffrance. J'étouffe. L'air ne me vient plus. L'oxygène semble me fuir. Tout devient flou. Tout devient noir. Je ne reconnais plus rien. Je n'ai jamais rien connu. Est-ce une étoile du soir qui m'emporte ainsi dans la froideur de l'espace? Si je ne sais pas où je vais, si je ne sais d'où je viens, je sais que je vais aller encore un peu plus loin. Ne serait-ce que parce que je n'ai pas le choix : je me dois d'avancer dans l'obscurité d'un avenir pouvant être sans moi. Néanmoins, je vous avouerais que tout ceci me laisse indifférent, que mon cœur semble saignant, saillant, alors qu'on n'y trouve que vide et trépas, pourriture et poussières étoilées.
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Merci chateau. Tant d'idées. Tant de temps à tuer. Et pourtant, aucun courage, aucune volonté. J'aurais tellement aimé rattacher ces brides de pensées pour en faire une histoire à lire ou écouter. Je me déteste. Moi et mon impuissance.
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Une heure. Je suis à une heure de ma prochaine épreuve. Et pourtant, aucun stress. Aucun signe. C'est peut-être parce que j'attends autre chose, que j'espère autre chose. Je vous souhaite une bonne journée, je ne sais pas trop quoi dire, encore moins quoi écrire. C'est peut-être là le signe de mon stress, n'est-ce pas? En tout cas, tout va s'accélérer, s'emballer, à mesure qu'on s'en approche. Je n'ai pas le don d'être tout à fait tranquille quand j'arrive vers l'inconnu ou vers l'importance. Importance que je n'accorde pas. Pas encore. Peut-être jamais. Il est difficile de connaitre la suite, l'avenir. On ne peut qu'espérer, chercher à se motiver, à trouver les raisons qui feront qu'on y arrivera. La vie est vraiment un perpétuel combat. Un combat acharné où il faut prévoir le lendemain, plutôt que de pouvoir profiter du soir au matin, celui qui est bien présent, là.
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S'il y a équilibre, il n'y a pas forcément égalité. Si chacun y trouve son compte, ce n'est pas pour autant qu'on a tous la même chose. L'égalité est une notion irréaliste à mon sens. Et s'il y a dominant et dominé, il y a nécessairement, en tout cas dans le cas humain, un moment où la population dominée voudra faire tomber ceux qui dominent, pour une raison, ou une autre. Pour une question obsolète d'égalité? Au fait, Aaltar, j'espère que ça ne pose pas problème tous ces commentaires.
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http://www.youtube.com/watch?v=8s1tG2Gr4Wc&feature=related
