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Criterium

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Tout ce qui a été posté par Criterium

  1. Hacks windows? Hm-hmm..

    .

    Kr!t3rIVm

  2. Je profite de mon passage sur ton profil pour te laisser un petit mot, et un compliment par la même occasion, saluant tes nombreuses interventions intelligentes sur un certain nombre de sujets. Cela fait plaisir °(^^)°

  3. Torange, si tu as aimé ce livre de Chaudelos de Laclos, je te recommande Aline et Valcour du marquis de Sade : ici rien de grivois, un roman épistolaire rempli de belles lettres d'amour et de passionnants récits de voyages, où utopies rousseauistes côtoient humour et philosophie des Lumières. C'est plus long, mais c'est un régal. :blush:
  4. Mais Marina n'était pas partie à l'étranger, juste oubliée dans le congélateur de la cave... m'enfin <3

  5. Deiz ha bloaz laouen, Bran ruz!

  6. Nous aimons ou nous n'aimons pas ; toi tu aimes, moi beaucoup moins, c'est tout :blush: J'ai fini ma lecture, je peux en dire un peu plus maintenant. Je trouve qu'au fil des pages, les caractères de la concierge Mme Michel et de la jeune fille Paloma s'individualisent, plus qu'au début ; peut-être par contraste avec le fait que M. Ozu soit vraiment celui qui - au niveau des goûts (Tolstoï, Japon) - soit le plus proche de Mme Michel. Sinon, j'ai trouvé le personnage de la grande s¿ur crédible, moi, sans doute parce que j'ai croisé par le passé des jeunes filles comme cela. SPOILER : si vous n'avez pas lu le livre, ne lisez pas ce qui suit La fin est un peu décevante ; d'une part, ça me conforte dans l'idée que l'histoire n'est là que pour donner un cadre (vite placé, statique, vite détruit ; je n'ai rien contre les romans statiques, mais ils sont plus ardus à rendre captivants), d'autre part, tout le monde s'attendait à ce que celle qui se sent enfin vivre soit celle qui meurt et que celle qui souhaitait se suicider apprenne à vivre. Rien d'exceptionnel dans les réflexions philosophiques, dans le fond ni la forme - je n'ai rien contre le style finement ciselé en général, au contraire j'aime beaucoup (bien moins quand je sens que l'auteur surjoue de façon peu naturelle, ce qui me semble être un peu le cas). Il y a quelques passages savoureux, et l'ensemble se lit très bien ; mais dans l'ensemble : Je m'en rends d'autant plus compte que je viens de commencer un roman d'un auteur que j'aime bien, et donc d'expérimenter le contraste : scié dès la première page (je ne dis pas le nom de l'auteur, cela évite que l'on fasse une comparaison, ce qui serait un non-sens : époque différente, style différent, intention différente, taille différente, langue différente...)
  7. Ooh, bon choix, c'est à mon avis le meilleur ou l'un des meilleurs d'Arturo Perez-Reverte. :blush: Un livre qui sent le vieil in-octavo, une enquête de bibliophiles et des pistes qui s'entrelacent... Pour ceux qui ne le sauraient pas, c'est le livre qui a été porté à l'écran sous le nom de la Neuvième Porte, avec Johnny Depp dans le rôle de l'(anti)-héros Corso.
  8. Je suis en train de lire ce livre ; comme je ne l'ai pas encore achevé, je ne vais pas dire que j'aie un avis définitif dessus - cependant, je tends vers ce que dit enteles. Un style ampoulé ne me déplaît pas lorsqu'il s'adapte à l'histoire ; certains faits extraordinaires ou sujets nobles méritent une mise en forme riche et travaillée. Cependant, lorsque l'on décrit de cette manière ciselée des personnages et événements que l'on veut ordinaire, il est facile de tomber dans l'incongru. Et c'est ce que je ressens en lisant ce livre. Je n'ai pas besoin de dictionnaire pour comprendre son vocabulaire, mais je ne peux m'empêcher d'avoir la sensation d'une certaine fatuité, d'une certaine pédanterie dans le choix de ses mots et de ses tournures de phrases : j'ai la nette sensation que c'est fait pour "impressionner". Ceci-dit, ce n'est pas trop mal fait, car ça n'a pas gêné la compréhension et la vitesse de lecture, tout du moins pour moi. Idem, la différence entre les deux héroïnes est parfois ténue ; les gens parlent et pensent de la même façon, qui est la même façon que l'auteur écrit. Cela donne une touche peu naturelle. Et les multiples discours à l'encontre de la vie, de l'opposition de classes sociales, de la philosophie et de son élitisme, au final sont plus des raccords de pensées profondes de l'auteur elle-même qui les a raccordées par une histoire qui sert plus de cadre que d'histoire - une conjonction. Certaines pensées sont savoureuses, d'autres sont très débattables (les animaux comme ne ressentant que plaisir et douleur sans conscience : malheureusement, l'auteur n'a pas assez lu de livres d'éthologie). Et le côtoiement entre style ampoulé et sujets plus vulgaires, parfois, donne une touche de burlesque. Mes mots sont durs, je dois les nuancer : le livre se lit bien, la lecture reste plus agréable que beaucoup d'autres romans modernes (je dois préciser que j'aime beaucoup les classiques et n'aime généralement pas du tout la littérature moderne, disons à partir de la seconde moitié du XXème). L'omniprésence de l'auteur et la sensation qu'elle avait quelque chose à nous prouver, sont gênants malgré tout. :blush: En somme, je pense que ce livre a marché à cause de la trame (un contact intergénérationnel entre une vieille atypique et une jeune enfant, c'est porteur, Gary/Ajar l'a fait comme tant d'autres), du style travaillé (le lecteur se sent intelligent en admirant l'auteur), du buzz, du titre élégant. Avis donc mitigé, sous réserve de grosses surprises d'ici la fin de ma lecture.
  9. Ton topic de vandale est très amusant, espèce de parasite =) Et dire que les gens te croient °(^_^)°

  10. Laguardia a dit l'essentiel, en peu de mots : il existe des loges féminines, il existe des loges mixtes, il existe des loges masculines. N'exposer au public que les loges masculines en insistant sur le fait que les femmes n'y ont en principe pas de droit d'appartenance (et sur le fait qu'en dépit de cela, certaines loges pourtant masculines ont contrevenu à cette règle ce qui a valu des démarches internes apparentées à des procès), c'est comme à chaque fois que l'on n'expose qu'une partie d'une information : une désinformation. Ne reste plus qu'à se demander pourquoi on aime tant à percevoir la franc-maçonnerie comme une organisation obsolète et rétrograde (le "on" n'indiquant pas seulement les médias qui relaient l'information mais plutôt pourquoi inconsciemment on a tendance à être choqués et à noircir l'opinion que l'on avait de la franc-maçonnerie, organisation que pourtant beaucoup ne connaissaient pas - ou en avaient vaguement entendu parler - avant de lire cet article (sur le Monde, sur Rue89 également) ). :blush: (je viens de me relire et je veux éviter tout quiproquo : je ne suis pas franc-maçon)
  11. Raa, oui, me voilà Gros-Jean comme devant °(^_^)° Pour me racheter, je vais donc expliciter les termes d'émaux, de métaux et de fourrures. Emaux : ce sont les couleurs usuelles ; azur, gueules, sable, sinople, pourpre (plus rare) (à noter que dans les ouvrages noirs et blanc, les couleurs sont remplacées par des rayures diverses, chacune représentant une couleur précise) Métaux : or et argent, deux couleurs claires. Fourrures : hermine (blanc tacheté de noir présent sur presque tous les blasons bretons), vair.. (il y a des fourrures très rares également, comme la contre-hermine ou le contre-vair). Une couleur très particulière, qui compte "à part", la carnation, qui représente un rose typique de la couleur de la chair (comme son nom l'indique). Egalement, cas particulier, la mention "au naturel", qui signifie qu'une pièce, généralement un animal ou un végétal, est représentée avec ses couleurs réelles (et donc diverses et variées), à la façon d'un dessin.
  12. A l'occasion d'un passage-éclair... J'aime bien ce profil, Diane. Culture et modestie : deux choses belles qui commencent à cruellement nous manquer...

  13. Oooh, ce topic qui remonte est la preuve que parfois cliquer sur "Nouveaux messages" procure de bonnes surprises. J'aime beaucoup l'héraldique, et ai plusieurs livres anciens traitant du sujet chez moi. Pour ajouter quand même quelque chose au topic... le pourquoi d'un tel vocabulaire technique s'explique par le fait qu'en principe, un blason se décrit de façon non ambiguë, d'une seule manière nette et précise. L'acte de déchiffrer un blason, de le décrire/lire (à l'origine à voix haute), est le blasonnement. Autre curiosité : on ne met en principe pas un émail sur un autre émail, ni un métal sur un autre métal, ni une fourrure sur une autre fourrure. A l'origine, c'était pour s'assurer d'un contraste suffisant entre les différentes parties du blason. Pourtant, quelques rares exceptions subsistent ; mais il fallait les justifier, car ce sont des violations héraldiques. Un de ces exemples, c'est le blason de Jérusalem d'argent, à la croix potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes du même. J'en profite pour donner une bonne adresse aux passionnés du sujet habitant à ou près de Paris, la librairie Saffroy, spécialisée en héraldique (autant l'héraldique européenne dont il est question ici, que la japonaise).
  14. Viiiingt-ciiiiinq ans, c'est l'âââge le plus beau ;

    Quand on pousse si vite, ô mon âââme...

    La vie deviiiient un mélodraaaame.

  15. Entends-tu par réalisme magique la continuité du mouvement né avec Bergier et Pauwels dans la revue Planète dont le credo pourrait être résumé par "Tout pourrait être possible" (à l'origine de ce bon mot, Umberto Eco), revue qui a présenté au monde des auteurs fantastiques jusqu'alors bien moins connus, comme Borges? Je suis curieux :) Je suis en train de lire La fin des temps de Haruki Murakami ; un collègue me l'avait prêté il y a déjà quelque temps, j'avais lu les cinquante premières pages sans avoir trop accroché, et je m'y suis remis dernièrement. Il y a de nombreuses petites parties que j'aime bien, mais dans l'ensemble je n'accroche toujours pas trop. Les chapitres alternent (une mode) entre l'histoire d'un informaticien-cryptographe mandaté par un mystérieux vieux savant, étudiant l'acoustique et les crânes de mammifères, et l'histoire d'un inconnu amnésique qui débarque dans une ville fortifiée peu peuplée, morne et oisive, qui se sépare de son ombre et devient liseur de rêves. Ces quelques mots devraient vous suffire à deviner la forte influence poétique et surréaliste (si on peut l'appeler comme cela) du texte. Oh, quelque chose d'amusant, je me suis demandé si c'est parce que je savais que l'auteur était japonais que j'ai l'impression de relever des métaphores très japonaises (discours sur le coeur et les pins, opposition entre la beauté de la nature sauvage et les immeubles cyclopéens d'entreprises incompréhensibles). :blush: Et je lis de temps en temps quelques poèmes en prose de Baudelaire, j'ai nommé Le Spleen de Paris ; une flopée de portraits oniriques, décrits avec des mots soigneusement choisis qui rendent évidente l'influence qu'a eu Poe sur Baudelaire (enfin, aux dires de ce dernier, il a plutôt été surpris en découvrant Poe, de façon foudroyante, car plus il le lisait, plus il avait l'impression qu'ils fonctionnaient, pensaient, percevaient les choses de la même manière : si on le croit, on n'est pas obligé de parler d'influence - ... disons sympathie alors). J'aime vraiment beaucoup, moi aussi je découvre de façon foudroyante à quel point beaucoup de ces textes résonnent avec moi (et ça ne fait pas de moi un gothique pour autant, de ceux qui ne jurent que par les Fleurs du Mal et Schopenhauer, sans forcément les avoir lus...). J'ai une tonne de bouquins achetés et pas encore commencés qui traînent sur le bord de mon lit
  16. *bou* Tu vas bien? Je serai de passage ce soir, on se croisera peut-être dans les parages.

  17. J'avais plein d'autres aspirations que le Net, en fait (et j'étais passé sur le tchat régulièrement l'autre fois surtout parce que c'était ma semaine de vacances). Voilà pourquoi on se croise moins souvent, ô belle HIS.

  18. J'ai commencé mon premier Marc Lévy, le dernier (Le premier jour)... ma soeur me l'a prêté. Ca se lit bien, j'aime bien pour le moment (et je pressens déjà l'histoire d'amour entre la fille archéologue débrouillarde et l'astrophysicien-rêveur, mais sachant que les amours de Levy sont tristes ou impossibles, je me demande où est-ce que cela va clocher ; première hypothèse, selon ce qu'ils vont découvrir sur "Où commence l'aube?" (comprendre le temps), ou seconde hypothèse, quelque chose qui aura un rapport avec le quasi-fils-adoptif-éthiopien de l'archéologue). Butterflyz, tu te rends compte, je me mets même au Lévy, il y a donc quelque chose qui ne va pas. :smile2: Et à part ça, plein d'autres livres dont je parlerai plus tard.
  19. Merci wazu du commentaire qui m'a fait plaisir, ô pot-de-nutella °(^_^)°

  20. C'était un mot en breton pour te demander si tu le parlais =) Je remplace donc par un "Bonjour"!

  21. Oui, je me suis enfui loin des forums internets; travail, lecture, autres aspirations... °(><)°

    Au passage, as-tu reçu mon mail (sur orange)? Oh, et encore: le blog du crayon risque de renaître, j'ai de l'inspiration. Et j'ai refait le rêve, j'ai peur. *tremble*

  22. Oooh, tu me fais les gros yeux °(><)°

  23. Méé je te reconnais, Parasite =)

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