Criterium

Si vous remontez aux premières pages du topic, vous trouverez même du classique fantastique, qui a personnellement ma préférence à la SF et à la fantasy. :blush: Chirona, c'est un bel extrait mais pourquoi l'avoir posté comme ça?

Je me suis toujours demandé si à la base c'était vraiment un motif religieux ou si on n'avait pas voilé par une raison religieuse le vrai enjeu, c'est-à-dire enlever tout le plaisir de l'acte sexuel - voire le rendre douloureux et éprouvant, ne serait pas une manière de s'assurer que les femmes n'aillent pas voir ailleurs ni même s'abandonner à la luxure (vers laquelle, évidemment, selon les cultures machistes, les femmes sont irrémédiablement attirées). En fait, je crois que beaucoup d'hommes meurent de trouille depuis la nuit des temps et tentent de se rassurer comme ils peuvent, souvent très mal. (et dire qu'après on tolère des propos comme ceux de Lapinkiller ou d'ice scream...)

Savannah, la gravité de l'acte dépend des endroits ; certaines cultures n'en retirent qu'un bout - ce qui à mon avis est déjà gravissime - d'autres entièrement. La raison évoquée est religieuse et est l'équivalent féminin de la circoncision. Dans ces croyances, "l'humain est inachevé, immature" ; le but est de "retirer le dernier élément masculin des femmes - le clitoris - et de retirer le dernier élément féminin des hommes - le prépuce - afin que chacun soit pleinement de son sexe". Sauf qu'évidemment, le prépuce comme le clitoris ne sont pas des parties du corps qui "trahissent son sexe" mais des endroits particulièrement sensibles qu'il serait tout à fait normal de conserver. Les conséquences de la perte du clitoris sont bien plus graves que celles de la perte du prépuce (et peuvent aller jusqu'à rendre l'acte sexuel quelque chose d'affreusement douloureux). :blush:

Je n'ai fait aucune attaque personnelle envers toi! :blush: Tu lis mes posts de travers, je n'ai jamais dit que quelqu'un qui s'opposait au féminisme était un misogyne! (tout comme tu n'as pas compris le "penser globalement de façon contraire à la population" qui qualifiait un échantillon et non pas la population, etc.) Tu es paranoïaque? Je crois surtout que la plupart des gens sont lassés de voir ces pseudo-débats systématiquement partir en sucette, et ne prennent plus la peine de répondre à ceux qui sous couvert de dénoncer "le fait qu'il y ait un sexisme anti-hommes dont on ne parle jamais!", nient le sexisme anti-femmes et s'en prennent au féminisme (sans même voir qu'il n'y certainement pas UN féminisme mais plusieurs, certains condamnables et d'autres louables). Dénonce donc mes "attaque personnelles" à la modération.

Il ne suffit pas de dire "idéologie dominante" pour prouver ses assertions. D'autre part, la non-représentabilité d'un échantillon de population ne signifie pas que cet échantillon pense globalement d'une façon contraire à la population, donc cela ne te donnait pas raison. Les machistes sont légion, et c'est révélateur que tu me suggères que je fasse partie des personnes les exécrant. De plus, ce n'est pas parce qu'il y a une idéologie dominante qu'elle s'assume pour autant. Beaucoup de gens vont avoir des réflexions et comportements clairement machistes mais refuseront net de se déclarer tels - y compris des hommes battant leur femme. Le fameux "elle l'avait bien mérité"... quel est ton but? As-tu croisé des féministes particulièrement hargneuses? Es-tu un homme battu? Veux-tu dire qu'il n'y a pas de femmes battues et que tout une chacune est libre de porter une jupe sans craindre les insultes (et pas qu'en cité)? Que cherches-tu vraiment à nous prouver? Si c'est juste que le sexisme n'est pas exclusivement de la misogynie, on est tous d'accord! Si c'est pour dire qu'il y a plus de misandrie que de misogynie dans ce pays ou dans le monde en général, tu devras le prouver, et pas par "des impressions", ni par des "ce que je vois dans la vie" - ce ne sont pas des argument valables ni objectifs.

Objectivement, je ne peux pas répondre (comme tu le dis, sans bases numériques ni statistiques). Subjectivement, je trouve que les deux sont à la baisse : le sexisme anti-femmes car leur place est mieux reconnue et beaucoup d'usages patriarchaux sont dénoncés et commencent à sortir des m¿urs (mais pas partout! Dans certains pays, c'est le contraire). Et le sexisme anti-hommes est bien moindre qu'à certaines périodes du XXème siècle ou les courants féministes se radicalisaient, rencontrant une opposition plus forte de la société (jusqu'à arriver à des choses comme les feminazis américaines... courants tout à fait affligeants, je partage votre avis là-dessus). En revanche, ce que je constate, c'est que depuis que des gens comme Eric Zemmour et Alain Soral ont écrit des pamphlets contre le féminisme et la féminisation de la société, de plus en plus de gens redeviennent sexistes sous prétexte de "reconnaître le sexisme anti-masculin" - ce qui est louable - servant de prétexte à des m¿urs machistes - ce qui l'est moins, surtout quand on les appuie par des explications pseudo-évolutionnistes comme c'est souvent le cas.

Qu'il y ait du sexisme anti-masculin, on est tous d'accord : oui, et c'est mal. Par contre, comment peux-tu comparer de façon numérique ou quantitative le sexisme masculin et le sexisme féminin? Tu juges sur des posts apparus sur forumfr? Et d'ailleurs, en quoi la population d'un forum est-elle vraiment représentative d'une société ou de plusieurs sociétés? Ces jugements me paraissent extrêmement subjectifs - les dinosaures machos, comme tu les appelles, sont encore légion!

Et paf, on est reparti dans un débat pour dire "waah, y'a des hommes qui souffrent aussi" - c'est évident, et c'est tout autant à condamner que toutes les autres formes de sexisme. Lorsque j'ai dit que le sexisme envers les femmes était plus grave, c'est qu'il est présent dans la plupart des sociétés modernes (et anciennes) - les exceptions se comptent souvent sur les doigts d'une main - et qu'il est bien plus important en nombre. A moins que l'on ne compte affirmer sérieusement que plus d'hommes sont battus et discriminés au quotidien... et s'il n'y a pas de statistiques sur le sujet, il faudra songer à expliquer pourquoi certains ont un ressenti plus important des violences faites aux hommes du fait qu'ils soient hommes (et célibataires) et certaines un ressenti plus important des violences faites aux femmes (du fait qu'elles soient femmes?). Encore un débat très très intéressant qui s'annonce sur forumfr.... :blush:

Il est solvable? :blush: Certaines nouvelles du recueil de Robert Bloch sont, elles, réussies et très agréables à lire, comme L'étrange voyage de Richard Clayton ou Manuscrit trouvé dans une maison abandonnée...

Elle est mauvaise parce qu'elle n'explique en rien ce qu'est le sexisme, qui n'est certainement pas réductible à la discrimination envers les femmes - mais aussi à celle envers les hommes et envers le transgenre, travestis et transsexuels. En cela elle est sexiste. Ce que je disais, c'est que ce n'est pas pour autant qu'il y ait autant - ni le même - sexisme envers les hommes et envers les femmes ; dans les faits, le sexisme envers les femmes est beaucoup plus grave, présent, et ubiquitaire. Cela ne signifie pas pour autant que quiconque devrait accepter les autres formes de sexisme. Elle est également mauvaise car elle ne décrit pas l'histoire du mot "sexisme", qui pourtant - comme tous les mots désignant des courants - est un peu flou et prompt à être utilisé de façon un peu vague (l'exemple le plus criant, ce sont des mots comme "capitalisme" qui ne signifient plus rien lorsque chacun y met sa "vision personnelle" et tout le monde ignore son histoire et ses courants ; il en va de même pour le féminisme et d'autres choses)

Oui, cette définition est mauvaise ; quant à y voir la germe d'un innommable et indicible sexisme envers les hommes... :blush: Tu t'entendras très bien avec Lapinkiller, tu devrais aller voir les topics qu'il a créé à ces sujets.

Mea culpa, je voulais écrire "vouvoiement", et j'ai échoué. Si tu/vous veux/voulez lire un avis sur comment améliorer la poésie de nos jours, je renvoie à un topic malheureusement ignoré et oublié que j'avais fait il y a quelques temps, sur la poésie en prose: http://www.forumfr.com/sujet320974-la-poesie-en-prose.html A mon avis, de nos jours l'on se contente de faire quelques vers et on en oublie l'essentiel : la qualité du fond (les images...) et de la forme (l'expression de celles-ci...). Ceci s'adresse à la plupart des autres forumeurs postant en section poésie, d'ailleurs. :blush:

Je vois que je vous ai vexée, pour mériter le tutoiement et un puéril "comparons nos poésies!". Je n'ai pas le droit d'avoir un avis négatif, donc? Je l'ai d'ailleurs explicité, au lieu d'écrire un bref "je n'aime pas". Me répondre qu'il aurait mieux valu ne rien écrire serait nier l'utilité et l'existence de ce genre littéraire qu'est la critique, et ce serait grave pour quelqu'un qui se considère poétesse.

Le ressenti est peut-être riche, mais la forme est très pauvre d'un point de vue poétique. Faire rimer "éveille" et "émerveille", "yeux" et "bleu", "âme" et "infâme", est plus souvent l'indice d'un pastiche, mais je n'ai pas l'impression que ç'ait été le cas. La petite fleur bleue est décidément fleurie.

Que les grands esprits se rassurent, le rituel est non seulement copié/collé de forums d'adolescents wannabe-occultistes d'ailleurs sur Internet (et de nombreux indices laissent à penser que c'est une libre-traduction de l'anglais), mais un ramassis de clichés pittoresques allant du plus mauvais (la pleine lune, l'encre rouge) au plus croustillant (mélange informe de latin, de poésie anglo-saxonne, de noms hébreux) détail. Que tous les curieux ayant du temps à perdre pratiquent ce rituel, et surtout qu'ils profitent bien des pouvoirs ainsi acquis, dont on ne doute pas qu'ils seront immenses et débridés. :blush: (Cela me surprend d'ailleurs que personne ne semble remarquer que tretradivinite semble parler une autre langue dans chacun de ses posts et pourtant nous gratifie d'un rituel complet sans trop de fautes d'orthographe)

Moi, je me sens mal, mais je doute que l'on ait quoi que ce soit à en faire. :blush:

Il y en a déjà un grand nombre, et d'innombrables variantes : c'est aussi la preuve qu'on ne fait pas une Eglise qu'avec un dogme ni même une phrase fondatrice, mais avec un ensemble de rituels et une vie de communauté. :blush:

J'en profite pour donner mon avis sur le livre d'Ira Levin, Un bébé pour Rosemary. Bien que la lecture soit fluide et pas désagréable, c'est malheureusement le premier exemple qui me tombe entre les mains d'un livre qui est moins bien que l'adaptation cinématographique qui en a été tirée. Le style est assez plat et ingénu, la racine de tannis omniprésente, et la fin (que je ne dévoilerai pas) est quand même écrite de façon assez décevante ; de plus, c'est une de ces fins que l'on aurait pu sous-titrer avec "Tenez-vous bien! Il y aura une suite!" - ce fut effectivement le cas, je crois qu'Ira Levin a enchaîné avec Un bonheur presque parfait et L'enfant de Rosemary (je ne suis plus certain des titres). J'ai lu une nouvelle du recueil de Robert Bloch chez NeO (une édition de fantastique méconnu et à connaître, parue dans les années 1980 et maintenant épuisée et assez rare) : Les yeux de la momie. La nouvelle éponyme est plutôt décevante, téléphonée. Je lirai les autres de temps en temps, au fur et à mesure. En attendant, je ré-attaque Umberto Eco et son Nom de la rose :blush: