C'est étonnant comme parfois, l'on se dit : “j'aimerais trouver un auteur qui ait osé cette approche, cette chose, ces mots.” — et que l'on le(s) trouve, aussitôt après. Sans chercher. Comme si cela venait à nous, au moyen de l'intuition. Cela m'est arrivé dernièrement ; ayant réalisé à quel point une partie de mes romans favoris pouvaient être interprétés dans le même schéma (grossièrement résumé : la quête de transcendance et des paradoxes que cela implique, par un homme solitaire et introverti, intelligent, par la réalisation d'un travail d'enquête, au cours de laquelle il rencontre une ou deux figures féminines pouvant correspondre à son anima, pour découvrir à la fin que tout est vain, toujours vain, et vanité du monde”), je me posais la question d'un parallèle à ce schéma d'initiation : les initiations féminines. — Et je tombe sur Paulina 1880 de Pierre-Jean Jouve, ou, dans un style moins mystique, l'Amant de Duras ou Bonjour tristesse de Sagan.
— J'ai envie de lire des Vies de Saintes.
Et Georges Sand.