Ne cueille pas cette fleur, fragile Vivante.
Aux désirs des entrailles elle ne servira pas.
Laisse la en paix, Belle, fraîche et flamboyante
Aux milles couleurs. Tends ton cœur, écoute là.
Sent sa petite présence emplir ton être.
En ces heures où gouvernent trop les paraîtres
Oubli un peu les étranges manèges tournoyants
Dans le regard de la fleur éclose - Envoûtant.
Étend toi près d'elle, avec délicatesse.
Cherche aux cieux les réconforts à ta détresse,
Dans l'argent d'une lune éteinte. Inspire lentement.
Ta résistance est vaine, dans tes veines maintenant
Coule le courrant chaud des ivresses enfouies.
Qu'importe. Expire la douleur et part avec lui.
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