Les arbres de séduction massive
Un beau jour Marguerite assise sur un banc
Lisait du Jean Racine à l'ombre d'un chêne
Quand un apollon comme on en fait à la chaîne
Lui fit une démo de son bagout barbant.
Mais au lieu de servir un "Fichez l'camp" cinglant
Au mâle inopportun, la voilà sous le charme,
Paradoxe insensé car derrièr' son vacarme,
L'abruti beau parleur n'était autre qu'un gland.
Cela dit, les atouts de la bêt' primitive,
Ces charmes ancestraux de séduction massive,
Ne demeureront pas l'apanag' des trouducs !
Sentant fort le sapin maintenant je m'active,
Cherche au gré des trottoirs un' bell' plante lascive
Vendant à qui en veut de ces arbres caducs.
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