J'en veux à la terre entière
J'en veux au mec du d'ssus d'avoir une gonzesse,
J'en veux à sa nana d'accéder au rideau ;
J'en veux à mes voisins, en rabattant les fesses*
Ils crient à tous les coups plus fort que mon porno.
J'en veux à ma mère de m'avoir mis au monde,
J'en veux à mon père de l'avoir fécondée ;
J'en veux à mes parents sans qui à la seconde
Je me déglinguerais sous un métro bondé.
J'en veux au spermato qui a gagné la course,
J'en veux à l'ovule y ayant succombé ;
J'en veux au zygote qui m'a privé des bourses
Dont j'aurais besoin pour quand même me plomber.
J'en veux aux meurtriers de pas m'avoir choisi,
Aux cordes chiées du ciel de pas vouloir me pendre,
À ce connard de Dieu pour cette vie moisie,
À la terre entière de ne pas me la prendre.
* Référence à Brassens dans Le Bulletin de santé :
"C'est beau, c'est généreux, c'est grand, c'est magnifique !
Et, dans les positions les plus pornographiques,
Je leur rends les honneurs à fesses rabattues
Sur des tas de bouillons, des paquets d'invendus."
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