Adulescence
J'approche les gonzesses que sous cocaïne
Et quand j'ouvre la bouche, pas un mot ne vient
Comme si j'avais sniffé de la vraie farine
Donc je détale en courant comme un vrai vaurien ;
Si jamais une donzelle ose m'aborder,
Je lui demande à combien elle fait la pipe
Ou dis que sa caméra est très bien fardée
Mais qu'elle essaie sa blague sur un autre type.
"Et va te faire, connasse !"
Je suis tellement actif que mon alibi
Pour l'indue disparition des menstruations
De ma voisine atteinte de trypophobie
Laissant le premier con vu lui combler l'oignon
Et lui semer sa graine de gland en forêt,
C'est l'historique des films de boules matés
Rien qu'avec ma paluche droite pour pleurer
Pendant que je l'entendais se faire sauter.
Mais bon ça, c'était avant...
Fini d'être romantique et spirituel,
Je me défonce la tête aux spiritueux
Vu que la satisfaction est perpétuelle
Quand les ballons tournent aux cercles vertueux ;
La nuit est un éternel recommencement,
Je fais le tour des boîtes afin d'embourber
La première schneck qui donne un consentement
Ou l'oublie dans un whisky tout juste gerbé.
Tiens, en parlant de gerber...
Je rends plus de galettes qu'une femme enceinte
D'ailleurs, j'en ai sûrement engrossé certaines,
La capote est pas toujours sûre sous absinthe,
Mais dès l'engin hors de leur cavité pelvienne,
Je sors aussi de leur vie et les perds de vue ;
Et je suis irresponsable et con par essence,
Je ne reconnaîtrais pas un gosse imprévu,
V'là seulement que j'entre dans l'adulescence.
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