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La vie, c'est quand même un truc joli


Jedino

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Avec un billet, tu t'achètes tout ce que tu veux : à manger, à t'occuper, à aimer, à vivre.

Tu peux aussi le jeter, le brûler, le perdre, le donner.

Bref, il a de nombreuses fonctionnalités.

Ce qui est d'autant mieux, c'est que depuis la mondialisation, il a un côté universel permettant d'acheter étranger. Faut dire qu'avant, fallait se cantonner au français. C'était pas gagné.

Mais soyons sérieux, et racontons ce dont il n'y a rien à raconter :

Il était une fois une histoire. Nous ne savons ni de quoi, ni de qui. En fait, nous n'en savons rien, sinon qu'elle est. Ce qui, contrairement à ce que l'on peut penser, est déjà pas mal du tout. Nous aimerions connaître ses tenants et ses aboutissants et, pourtant, nous ne pouvons qu'ignorer ce qui la compose. Au fond, cela n'importe pas tant, à nos yeux. Nous ne recherchons pas vraiment une histoire, mais plutôt une situation à la fois particulière et commune. Particulière parce que différente, et commune parce que fondée sur un socle qui fait notre intérêt. La lecture ne tient pas de la raison, mais du sensible. Et ceci, pour tous les genres. Pourquoi? Parce que nous n'adhérons qu'à ce qui, de prêt ou de loin, nous affecte, dans le sens où ce qui ne nous ressemble pas ne nous marque pas. Nous le lirons sans rien en retenir. Voilà pourquoi cette histoire ne comporte pas le moindre intérêt, si ce n'est celle d'exister, sans réellement exister. Elle aura ce don peut-être unique de plaire sans en être capable. Ou alors, elle aura l'effet inverse. Difficile, pour moi, d'en juger. La seule chose que je puisse remarquer, c'est que, même cette histoire, qui n'en est pas une, possède deux finalités hypothétiques, finalités qui tiendront surtout, ici, de ma façon d'assembler les mots et de rassembler les idées. Mais cela passera bien au-delà de celui qui cherche la poésie du vers et la frivolité amoureuse.

Que puis-je faire face à moi-même? Que puis-je faire face à la vie, et à sa mélodie? Si, comme tout art, elle a de ses qualités qui frappent les esprits les plus égarés, elle ne dépend, malheureusement, ou non, pas de moi. Il ne tient qu'à moi d'apprendre à l'écouter. Mieux que je ne l'écoute déjà. Ou plutôt, l'entende, car je n'ai pas réussi à atteindre cette attention que nécessite cet exercice.

Mais, qu'elle est cette obstination à vouloir se cultiver?

Pourquoi tenons-nous tant à posséder des connaissances inutiles?

Question de concurrence?

D'avidité?

A l'heure actuelle, nous le faisons pour des raisons que je considère mauvaises. Le savoir n'est pas une médaille, et il n'est pas un billet. ll n'est que la sublimation d'un esprit se souhaitant davantage éveillé qu'il ne l'est.

Foutue époque où tout n'est que marchandise. Même les idées.

Alors, continuons, oui, continuons. Un jour viendra où, de cette fausse raison, nous passerons à la juste déraison. Seule la folie peut sauver ce qui, au demeurant, se meurt de n'être que trop peu vivant. Monstre perfide et affamé d'hommes dépravés.

Si vous n'y comprenez rien, estimez-vous heureux : lorsqu'on comprend l'incompréhensible, on finit par être soupçonné. De quoi? De ne plus être comme on était. Désuet. Uni. Conditionné.

Ensemble de termes inutilement raccordés pour simuler un semblant de texte raisonné.

19 Commentaires


Commentaires recommandés

Je trouve qu'il y a du mieux niveau titre. C'est à l'opposé de ce que je pense mais au moins, ça ne me rappelle pas une chanson ignoble.

Avec un billet, tu t'achètes tout ce que tu veux : à manger, à t'occuper, à aimer, à vivre.

Attends, tu te fais du fric avec les articles de ton blog !? Comment tu fais ?

Mais, qu'elle est cette obstination à vouloir se cultiver?

Pourquoi tenons-nous tant à posséder des connaissances inutiles?

D'où te viennent ces questions ? Tu viens d'attaquer les bouquins que tu dois lire pour la rentrée, peut-être ? :p

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Je progresse! Me voilà rassuré :D

Bah, si tu passes les mille gonzesses, tu passes sur arte, et là, c'est la consécration ;)

J'ai commencé un livre sur l'histoire de France. Rien à voir, quoi! Mais, elles me viennent essentiellement de ma tête, tu sais. :o°

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Si je comprends bien, Jedino, au lieu de chercher à faire de l'argent, tu conseilles de sombrer dans la folie, que tu considères comme un monstre perfide et affamé ? Je suis perplexe. N'y a-t-il pas un troisième voie ?

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Bonjour

vivre sans culpabiliser à chaque instant c'est faire preuve de self control.

Alors la troisiéme voie serait à mon sens vu que je m'efforce à l'appliquer avec plus ou moins de succés ( c'est en rapport avec le

stress généré par ma fréquence respiratoire ) l'indépendance nonchalante ou si tu préféres la détente dans l'action sinon je peux

aussi la faire en anglais " take a break in the rush "

A chacun sa croix la mienne est en or massif

le musicien ce grand compositeur

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Tu vois petit c'est quand maman te donne à manger que tu t'aperçois à quelle point tu es dépendant des autres

et je ne te vois pas non plus en diogéne

Alors là vois tu petit ton raisonnement est tronqué de par ton assistanat larvé

le musicien qui te comprend mais te désaprouve

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Je ne nie ni ma dépendance des autres, ni mon caractère commun.

Pourquoi vouloir me donner la peau que je n'ai pas? Pourquoi prendre ce ton méprisant alors que je ne fais que discuter avec toi? Pourquoi me juger?

Si être larvé, c'est avoir du respect et s'exprimer, je me sens bien en tant que larve.

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Avec un billet, tu t'achètes tout ce que tu veux : à manger, à t'occuper, à aimer, à vivre.

Tu peux aussi le jeter, le brûler, le perdre, le donner.

Bref, il a de nombreuses fonctionnalités

Ce n'est pas le billet qui est en cause, mais l'usage qu'on en fait; comme pour toutes choses!

C'est l'homme qui pourrit ou perverti les inventions et les découvertes ...

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@lemusicien: l'assistanat est la conséquence du système capitaliste avec protection sociale, ce n'est pas un phénomène individuel

Trop chére éxistence,

C' est ce à quoi tu me fais penser

L'assistanat est une tare que tu as enfoui au plus profond de ton esprit, mais voila t'il pas qu'il ressurgit et te fait réagir comme la plupart

du commun des mortels c'est pas moi c'est l'autre ou le systeme pardi.

Cependant l'assistanat est d'abord intellectuel il faudrait commencer à te dépasser avant de te faire repasser.

le musicien l'ami des ames de bonne volonté

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