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#MeTooPolice : Enquête sur les violences sexuelles commises par les forces de l’ordre.

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Marcuse

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Membre, 25ans Posté(e)
Marcuse Membre 494 messages
Forumeur alchimiste ‚ 25ans‚
Posté(e)

Harcèlement, agressions sexuelles, viols… L’uniforme n’empêche pas les violences sexuelles. Pire : il les facilite. Au terme d’un an d’enquête, Disclose présente #MeTooPolice. Six épisodes sur les violences sexuelles commises à l’ombre des commissariats et gendarmeries où le ministère de l’intérieur a laissé l’impunité s’installer.

429 victimes, 215 agresseurs : révélations sur les violences sexuelles commises par les forces de l’ordre

Collègues de travail, plaignant·es, gardé·es à vue… Disclose a retrouvé 429 victimes de violences sexuelles perpétrées par des policiers ou des gendarmes partout en France. D’après notre enquête, ces affaires, qui vont du harcèlement sexuel au viol, impliquent 215 fonctionnaires, tous grades confondus. Leur point commun : ils ont abusé de leur pouvoir pour arriver à leurs fins et imposer le silence. Le ministère de l’intérieur laisse faire, en toute impunité.

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 596 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, Marcuse a dit :

Harcèlement, agressions sexuelles, viols… L’uniforme n’empêche pas les violences sexuelles. Pire : il les facilite. Au terme d’un an d’enquête, Disclose présente #MeTooPolice. Six épisodes sur les violences sexuelles commises à l’ombre des commissariats et gendarmeries où le ministère de l’intérieur a laissé l’impunité s’installer.

429 victimes, 215 agresseurs : révélations sur les violences sexuelles commises par les forces de l’ordre

Collègues de travail, plaignant·es, gardé·es à vue… Disclose a retrouvé 429 victimes de violences sexuelles perpétrées par des policiers ou des gendarmes partout en France. D’après notre enquête, ces affaires, qui vont du harcèlement sexuel au viol, impliquent 215 fonctionnaires, tous grades confondus. Leur point commun : ils ont abusé de leur pouvoir pour arriver à leurs fins et imposer le silence. Le ministère de l’intérieur laisse faire, en toute impunité.

 

C’est une présentation des faits totalement mensongère et digne des « intellectuels » de LFI.

Il s’agit théoriquement des violences sexuelles commises par les forces de l’ordre dans le cadre de leurs fonctions.

Il faut les reprendre dans l’ordre. En considérant, selon le titre de l’intervention, qu’il s’agit de violences sexuelles commises par des forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions.  

182 cas commis entre collègues dans des commissariats ou des gendarmeries. Cas entrant vraiment dans cette catégorie de flics coupables du délit reproché.  

78 cas commis entre conjoints ou conjointes et ex-conjoints ou ex-conjointes, ou entre membres d’une même famille.  C’est-à-dire en bon français qu’il s’agit d’une affaire regrettable, mais d’une affaire de famille se réglant dans les locaux du commissariat ou de la gendarmerie. Pas d’une affaire de violences sexuelles commises par des forces de l’ordre dans le cadre du leur mission.

75 cas commis contre des gardés à vue ou des interpelés, ou des personnes interpelées dans l’espace public.  Cas qui correspondent, eux, parfaitement au sens du titre.

57 cas de plaignantes femmes victime d’un agent qui recueillait leur plainte. Idem les précédents.

Et 37 cas « autres », ni collègues, ni plaignantes.   Qui entrent dans les comptes des violences sexuelles en cause.

Ce qui signifie que dans ce calcul, seules 351 cas correspondent à la définition, et non 429. Mais surtout, ces chiffres sont ceux de tous les actes cumulés de violence sexuelle exécutés dans les commissariats ou les gendarmeries depuis l’année 2012.

Ce qui signifie, en gros, sur une durée de 13 ans. Soit  une moyenne de 27 cas par an.

Sachant qu’il y a en France quelques 225 000 policiers et gendarmes, pour 27 cas par an de violences sexuelles dans des locaux des forces de l’ordre, l’on ne peut que constater que la présentation spectaculaire que l’on voudrait donner à ces chiffres, n’ont aucun rapport avec la réalité.

Un seul fait par an serait déjà regrettable. Mais le nombre de ceux indiqués par cette source, et principalement la manière dont ils sont présentés, sont totalement fantaisistes.

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Membre, 25ans Posté(e)
Marcuse Membre 494 messages
Forumeur alchimiste ‚ 25ans‚
Posté(e)

Des dizaines de femmes agressées par les agents chargés de recueillir leur plainte

Elles ont franchi les portes d’un commissariat ou d’une gendarmerie pour chercher justice et protection. Au lieu de cela, 57 femmes retrouvées par Disclose ont été victimes de violences sexuelles commises par les fonctionnaires chargés de recueillir leurs plaintes. Révélations, en partenariat avec L’Oeil du 20 heures (France 2), sur un scandale ignoré par le ministère de l’intérieur.

Elles réclamaient justice et sécurité. Elles ont trouvé menaces et humiliations. Et pire encore. À Rouen (Seine-Maritime), en 2018, un policier fait chanter une femme venue porter plainte pour violences conjugales : une photo de sa poitrine en échange de la promesse d’« un bon magistrat » pour juger son dossier. « Tu n’oublies pas mon cadeau. LOL », insiste-t-il par texto. 

À Villeurbanne (Rhône), Fabien G. met toujours la main sur son arme lorsqu’il ordonne à des survivantes de violences intrafamiliales de se déshabiller dans son bureau fermé à clé. Il éclaire ensuite leur entrejambe à la lampe torche : « Je suis méticuleux dans mon enquête », se justifiera-t-il au tribunal, en janvier 2024, face aux huit femmes qui l’accusent d’agressions sexuelles. 

Dans un commissariat de Béziers (Hérault), l’acte de police a également bon dos. En février 2021, Kalim B. demande à une femme témoin dans une affaire de viol de se prêter à une « reconstitution » du crime. Il exige qu’elle se mette à quatre pattes sur un canapé, qu’elle retire son jogging et sa culotte, avant de se masturber devant elle. 

 

https://disclose.ngo/fr/article/metoopolice-des-dizaines-de-femmes-agressees-par-les-agents-charges-de-recueillir-leur-plainte

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