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Robert Doyle, philosophe et physicien classique/quantique

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mary.shostakov

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mary.shostakov Membre 426 messages
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Traduction de l'introduction à la nouvelle physique de l'information de Doyle

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Philosophie et Physique

Quelques grandes questions de la philosophie auxquelles la physique moderne et la philosophie de l'information peuvent particulièrement bien répondre, sinon apporter des solutions convaincantes et pratiques, sont exposées ci-dessous. 


Bon nombre de ces questions sont des problèmes du 20e siècle que des philosophes comme Ludwig Witgenstein ou Bertrand Russell ont appelés « puzzles philosophiques » ou « pseudo-problèmes ». Les philosophes de l'analyse linguistiques ont pensé que ces problèmes pouvaient être « dissouts » et révéler ainsi qu'ils n'étaient causés que par une utilisation fautive de la langue. Gilbert Ryle a avancé qu'ils n'étaient que des « erreurs de catégorie » pouvant être évitées par des « analyses conceptuelles » prudentes. Son analyse du « concept d'esprit » a conclus que l'esprit n'existait tout simplement pas ! … La nouvelle méthodologie de l'information permet de remettre ces problèmes de l'avant en considérant qu'ils sont importants, qu'ils peuvent être analysés, que des solutions potentielles peuvent leur être apportées et que des tests expérimentaux peuvent s'appliquer à certains de leurs éléments.

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Problèmes de la philosophie classique


Problème du libre arbitre

Depuis 1884, avec William James, un modèle de libre arbitre « à deux paliers » à été proposé par deux bonne douzaines de penseurs. Ces deux paliers sont :   d'abord le « libre », puis « l'arbitre » ; ou d'abord le hasard, puis le choix ; ou encore, d'abord la multiplicité des possibilités, puis l'unicité de la réalisation. La solution la plus crédible et la plus pratique à ce problème de libre arbitre vieux de 2400 ans est apportée par le modèle du cogito de la philosophie de l'information, dans lequel le premier palier est représenté par un processus aléatoire crucial. 


Problème de la valeur

La philosophie de l'information définit l'origine fondamentale de la valeur par-delà l'humain et les dieux qu'il a imaginé, par-delà la Terre et par-delà la vie pour reporter cette origine sur une « providence » cosmique créant des structures d'information stables appelées Ergo. Notons que si la mécanique quantique est vue comme quelque chose qui n'ajoute que de l'indéterminisme au monde, elle est aussi la cause d'une stabilité remarquable dans la plupart des structures d'information.


Problème de la connaissance (épistémologie)

Pour être plus précis, ce problème est celui de certaines connaissances, partant du principe que nos moyens de perception sont limités et faillibles. Au lieu de s'appuyer sur un langage logique visant à débattre de la vérité d'une croyance justifiée, la philosophie de l'information cherche dans le cerveau les structures d'information correspondant aux structures du monde et des autres cerveaux.


Problème de la causalité mentale

Ce problème est résolu en montrant comment un système de traitement de l'information lié à la vie émerge de la matière, et comment l'esprit émerge de la vie. Dans les deux cas, il y existe une causalité « allant du haut vers le bas » et commandant l'agencement des atomes par un système de niveau de traitement supérieur de l'information. Il existe également un bruit thermique et quantique dans les blocs de niveau inférieur d'une causalité « allant du bas vers le haut ». Il n'y a cependant pas de flux ascendant de l'information. L'émergence de la vie à partir de la matière, c'est « de l'ordre issu de l'ordre », comme le disait   Schrödinger en parlant de « vie alimentée par la néguentropie » (par déphosphorylation de l'adénosine triphosphate). L'émergence de l'esprit à partir de la matière est « de l'information pure issue de l'ordre ». Et l'information est l'étoffe de la pensée.


Problème de la conscience

Ce problème peut se définir en termes d'information décrivant une entité vivante (ou un ordinateur doté d'une conscience artificielle) réagissant à l'information caractérisant l'environnement, en particulier celle qui change. C'est la « conscience de l'information ». 


Problème du mal et de la théodicée

« If God is Good He is not God. If God is God He is not Good. » (Archibald MacLeish) (Si Dieu est bon, il n'est pas Dieu. Si Dieu est Dieu, il n'est pas bon, le jeu de mots en moins). La question n'est pas de savoir si Dieu existe, mais de savoir si la bonté existe. La solution se trouve dans la dualité d'un monde habité à la fois par le bien et le mal. Si l'information ergodique est un bien, objectivement, alors la destruction entropique de l'information est « l'incarnation du mal », comme le dit Norbert Wiener.


Problème de l'immortalité

La philosophie de l'information s'attache à deux sortes d'immortalité. Celle de la survie matérielle de l'information génétique et celle de la survie des idées à travers toutes les connaissances et tous les artefacts. La survie de certains éléments d'information contenus dans la molécule l'ADN est « l'approximation » la plus durable d'une immortalité du vivant.


Problème de l'induction

Nous savons aujourd'hui que Hume a raison de dire que l'induction ne permet pas d'atteindre une vérité avec la certitude la plus absolue. Mais l'induction peut (comme l'expérience) mettre en lumière des probabilités et des statistiques plaidant pour ou contre les hypothèses et les théories de la philosophie de l'information.


Problème de la métaphysique

Existe-il des principes premiers, inévitables, a priori, de la philosophie et donc de la science ? Réponse : Des axiomes et des hypothèses peuvent permettent de lancer toute pensée et tout raisonnement. Ils représentent les motifs d'un exercice sur le minimalisme de l'information. Ou sur le minimum pouvant se dire des choses.


Problème du corps-esprit

Ce problème est résolu par le modèle appelé « Somme », qui explique comment une information abstraite, une idée ou une connaissance est intégrée à l'esprit humain et comment les idées pures agissent sur le monde physique. L'information n'est ni de la matière, ni de l'énergie, mais elle a besoin de matière pour exister et d'énergie pour être communiquée. L'information, c'est l'esprit de la corporéité. C'est ce qui s'approche au plus près d'un esprit ou d'une âme compréhensible par la science. Lorsque nous mourrons, c'est l'information nous concernant qui est perdue. Le modèle d'enregistreur reproducteur d'expérience de pensée de la philosophie de l'information est plus simple, mais plus efficace que les modèles informatiques de la pensée des sciences cognitives.


Problème du monisme et la dualité.

Le monde forme-t-il une unité ou une dualité ? Il est en fait une remarquable dualité idéel-matériel, être-devenir, esprit-matière, sur la base d'un « monisme neutre » pouvant se voir comme l'union des « pensées » et des « choses » formant le fond d'une « pure expérience », selon le terme créé par William James pour nommer le processus d'information produisant un isomorphisme approximatif de ce qui est au monde ou qui est de la connaissance intégrée à l'esprit.


Problème de l'altérité pensée

Ce problème est résolu par une compréhension de la communication de l'information entre esprits, de l'accord intersubjectif entre les divers acteurs et solliciteurs de la société et des relations entre les idées et les objets mis en commun dans le monde physique.


Problème de l'opposition entre ce qui est et ce qui devrait être

Ce qui est ne permet pas de déduire ce qui devrait être. Les descriptions ne conduisent pas à des prescriptions. La science ne permet de fonder aucune éthique. L'humain est la mesure de toute chose. Rien ne représente le bien ou le mal. Seule la pensée permet de prendre parti à ce sujet. Nous pouvons accorder de la valeur à l'information.


Problème des universaux

La question décisive posée par Porphyre de Tyr, « Est-ce que les catégories existent », peut être vue sous l'angle d'un isomorphisme informationnel entre les idées et les choses du monde.

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mary.shostakov Membre 426 messages
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Problèmes de la physique moderne


La flèche du temps

Arthur Stanley Eddington a lié la « flèche du temps » à la direction de l'augmentation de l'entropie et de la seconde loi de la thermodynamique. Cette augmentation caractérise aussi l'information, qui augmente donc elle aussi. L'augmentation a lieu sur une « flèche rayonnante » (comme s'il existait des ondes d'éloignement sphérique), parce que les ondes de rapprochement sphérique sont impossibles. Mais il n'y a en réalité aucune onde d'éloignement sphérique tangible, car ce type d'onde ne peut être révélé que par la détection d'un rayonnement électromagnétique, et il n'y pas de théorie de champ unifié dans ce domaine parce qu'il n'y a pas de champ correspondant à cette théorie. Il n'y a que des particules et des moyennes les concernant.


L'intrication des particules

L'intrication des particules est un mystère de la physique quantique qui semble permettre à l'information d'aller plus vite que la lumière sur de grandes distances. Cette propriété nommée « non-localité » a été découverte en 1905 par Albert Einstein. La physique de l'information montre que même de   l'information sur des probabilités (ou des possibilités) émerge au même moment à des points séparés dans l'espace, une signal peut avoir lieu sans dépassement de la vitesse de la lumière, puisque ce qui est transmis n'est ni de la matière, ni de l'énergie.


Mystère de l'effondrement de la fonction d'onde

Ce mystère est une question de possibilités, de probabilités et de réalité. Le mystère de l'effondrement de la fonction d'onde à deux particules de l'expérience d'Einstein-Podolsky-Rosen (EPR) est le même que celui de l'expérience à deux fentes, sauf qu'avec le premier, seulement deux particules se caractérisent instantanément et simultanément malgré leur éloignement spatial. Cela peut être vu en reformulant le paradoxe de l'EPR pour y ajouter un cadre de référence préférentiel dans lequel la source des particules intriquées et les observateurs de l'expérience sont au repos.
Lorsque des particules identiques et indiffférenciables sont intriquées, la désintrication qui suit se produit de façon symétrique et synchrone dans un cadre de référence préférentiel dans lequel la source de l'intrication (et la moindre possibilité de mouvement) est au repos. Le paradoxe de l'EPR est causé par un observateur introduisant une asymétrie là où il n'y en a pas.


L'horizon événementiel et le caractère plat de l'univers

L'univers est plat parce qu'il a été créé à partir d'un univers vide, qui est plat lui aussi. La question de Leibniz, « Pourquoi y a-t-il quelque chose et pas rien » peut trouver une réponse simple. L'univers est fait de quelque chose et de l'exact opposé de ce quelque chose. La solution du problème de l'horizon événementiel consiste à accepter l'idée d'Einstein voulant que l'effondrement de la fonction d'onde « se déplace » plus vite que la lumière. Lorsque la fonction d'onde universelle Ψ s'effondre au moment t = 0, la partie extérieure à notre horizon événementiel a été « informée » du fait que c'était le moment de démarrer.


« Interprétation » de la mécanique quantique

L'interprétation de la mécanique quantique par la philosophie de l'information correspond à la somme de l'interprétation de Copenhague, PLUS celle de l'information, MOINS celle de l'observateur conscient. La philosophie de l'information interprète la fonction d'onde ψ comme une fonction de « possibilités ». Elle accepte le principe de superposition, l'axiome de la mesure et le postulat de la projection de la mécanique quantique standard. Mais elle part du principe voulant qu'aucun observateur n'est nécessaire pour que se produise l'effondrement de la fonction d'onde.
La théorie de la transformation de Dirac et Jordan nous permet de représenter ψ par sa propre expansion dans une ensemble de fonctions pour lequel la combinaison du système quantique et de l'appareil de mesure possède des « possibilités » de valeurs propres. La mécanique quantique permet de calculer des probabilités pour chacune des ces « possibilités ». Mais pour qu'une telle chose soit un « observable » ( un « beable » de John Bell, c'est-à-dire un « être-capable »), de l'information doit être créée et de l'entropie positive doit extraite de la structure d'information nouvelle en accord avec le processus de création d'information.


Récurrence macroscopique 

Ernst Zermelo a contesté le théorème H de Ludwig Boltzmann (sa dérivation de la seconde loi de la thermodynamique) en disant qu'avec le temps, à la longue, tout système devra revenir à son état de départ et que par conséquent l'entropie devrait finir par diminuer un jour autant qu'elle aura augmenté. La physique de l'information montre au contraire qu'aucune situation absolument identique ne pourra jamais exister de nouveau. L'éternel retour du même de Friedrich Nietzsche est physiquement impossible à cause de l'augmentation de l'information dans l'univers.


Le problème de la mesure

La philosophie de l'information explique comment les instruments de mesure, qui sont habituellement des objets macroscopiques possiblement traités par une physique classique « adéquatement déterminée », peuvent communiquer de l'information sur le monde microscopique des atomes et des particules subatomiques comme les électrons et les photons de la physique quantique. La raison pour laquelle il n'existe pas de superposition (avec par exemple le chat de Shrödinger), c'est que lorsque la « fonction des possibilités » ψ devient réelle, l'entropie est extraite de la structure d'information « déterminée adéquatement », les amplitudes de probabilité deviennent des probabilités et la superposition avec les interférence n'est plus une « possibilité ».


« Effondrement » de la fonction d'onde.

Cet effondrement peut se produire chaque fois qu'il y a une interaction entre la matière et l'énergie (ou la matière et la matière). Les mesures sont de minuscules fraction de l'ensemble total des interactions. L'univers est son propre observateur.


Réversibilité microscopique

Joseph Loschmidt a contesté lui aussi le théorème H de Ludwig Boltzmann (sa dérivation de la seconde loi de la thermodynamique) en disant que si le temps s'inversait, l'entropie diminuerait. Dans un premier temps Boltzmann a été d'accord, mais par la suite il a défendu le principe de l'augmentation de l'entropie en se basant sur des probabilités sur l'hypothèse d'un « désordre moléculaire ». Un traitement mécanique-quantique de collisions binaires (à deux particules) a confirmé l'hypothèse du « désordre moléculaire » de   Boltzmann. La physique de l'information explique l'origine de l'irréversibilité, confirmant l'idée d'Albert Einstein voulant que les processus élémentaires de l'interaction entre la matière et le rayonnement ne se caractérise par aucune inversion. Tout rayonnement d'onde de rapprochement sphérique est par exemple impossible.

 

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hybridex Membre 9 599 messages
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Tout ça tout ça!

Que du lourd et même du très lourd bien des affirmations complexes pas si faciles à comprendre et encore plus à vérifier

Sous le non d'un "illustre" inconnu d'internet!

Difficile de prendre ce sujet au sérieux.

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Membre, 153ans Posté(e)
Flower00 Membre 4 716 messages
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Le 24/04/2025 à 20:32, mary.shostakov a dit :

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Problèmes de la physique moderne


La flèche du temps

Arthur Stanley Eddington a lié la « flèche du temps » à la direction de l'augmentation de l'entropie et de la seconde loi de la thermodynamique. Cette augmentation caractérise aussi l'information, qui augmente donc elle aussi. L'augmentation a lieu sur une « flèche rayonnante » (comme s'il existait des ondes d'éloignement sphérique), parce que les ondes de rapprochement sphérique sont impossibles. Mais il n'y a en réalité aucune onde d'éloignement sphérique tangible, car ce type d'onde ne peut être révélé que par la détection d'un rayonnement électromagnétique, et il n'y pas de théorie de champ unifié dans ce domaine parce qu'il n'y a pas de champ correspondant à cette théorie. Il n'y a que des particules et des moyennes les concernant.


L'intrication des particules

L'intrication des particules est un mystère de la physique quantique qui semble permettre à l'information d'aller plus vite que la lumière sur de grandes distances. Cette propriété nommée « non-localité » a été découverte en 1905 par Albert Einstein. La physique de l'information montre que même de   l'information sur des probabilités (ou des possibilités) émerge au même moment à des points séparés dans l'espace, une signal peut avoir lieu sans dépassement de la vitesse de la lumière, puisque ce qui est transmis n'est ni de la matière, ni de l'énergie.


Mystère de l'effondrement de la fonction d'onde

Ce mystère est une question de possibilités, de probabilités et de réalité. Le mystère de l'effondrement de la fonction d'onde à deux particules de l'expérience d'Einstein-Podolsky-Rosen (EPR) est le même que celui de l'expérience à deux fentes, sauf qu'avec le premier, seulement deux particules se caractérisent instantanément et simultanément malgré leur éloignement spatial. Cela peut être vu en reformulant le paradoxe de l'EPR pour y ajouter un cadre de référence préférentiel dans lequel la source des particules intriquées et les observateurs de l'expérience sont au repos.
Lorsque des particules identiques et indiffférenciables sont intriquées, la désintrication qui suit se produit de façon symétrique et synchrone dans un cadre de référence préférentiel dans lequel la source de l'intrication (et la moindre possibilité de mouvement) est au repos. Le paradoxe de l'EPR est causé par un observateur introduisant une asymétrie là où il n'y en a pas.


L'horizon événementiel et le caractère plat de l'univers

L'univers est plat parce qu'il a été créé à partir d'un univers vide, qui est plat lui aussi. La question de Leibniz, « Pourquoi y a-t-il quelque chose et pas rien » peut trouver une réponse simple. L'univers est fait de quelque chose et de l'exact opposé de ce quelque chose. La solution du problème de l'horizon événementiel consiste à accepter l'idée d'Einstein voulant que l'effondrement de la fonction d'onde « se déplace » plus vite que la lumière. Lorsque la fonction d'onde universelle Ψ s'effondre au moment t = 0, la partie extérieure à notre horizon événementiel a été « informée » du fait que c'était le moment de démarrer.


« Interprétation » de la mécanique quantique

L'interprétation de la mécanique quantique par la philosophie de l'information correspond à la somme de l'interprétation de Copenhague, PLUS celle de l'information, MOINS celle de l'observateur conscient. La philosophie de l'information interprète la fonction d'onde ψ comme une fonction de « possibilités ». Elle accepte le principe de superposition, l'axiome de la mesure et le postulat de la projection de la mécanique quantique standard. Mais elle part du principe voulant qu'aucun observateur n'est nécessaire pour que se produise l'effondrement de la fonction d'onde.
La théorie de la transformation de Dirac et Jordan nous permet de représenter ψ par sa propre expansion dans une ensemble de fonctions pour lequel la combinaison du système quantique et de l'appareil de mesure possède des « possibilités » de valeurs propres. La mécanique quantique permet de calculer des probabilités pour chacune des ces « possibilités ». Mais pour qu'une telle chose soit un « observable » ( un « beable » de John Bell, c'est-à-dire un « être-capable »), de l'information doit être créée et de l'entropie positive doit extraite de la structure d'information nouvelle en accord avec le processus de création d'information.


Récurrence macroscopique 

Ernst Zermelo a contesté le théorème H de Ludwig Boltzmann (sa dérivation de la seconde loi de la thermodynamique) en disant qu'avec le temps, à la longue, tout système devra revenir à son état de départ et que par conséquent l'entropie devrait finir par diminuer un jour autant qu'elle aura augmenté. La physique de l'information montre au contraire qu'aucune situation absolument identique ne pourra jamais exister de nouveau. L'éternel retour du même de Friedrich Nietzsche est physiquement impossible à cause de l'augmentation de l'information dans l'univers.


Le problème de la mesure

La philosophie de l'information explique comment les instruments de mesure, qui sont habituellement des objets macroscopiques possiblement traités par une physique classique « adéquatement déterminée », peuvent communiquer de l'information sur le monde microscopique des atomes et des particules subatomiques comme les électrons et les photons de la physique quantique. La raison pour laquelle il n'existe pas de superposition (avec par exemple le chat de Shrödinger), c'est que lorsque la « fonction des possibilités » ψ devient réelle, l'entropie est extraite de la structure d'information « déterminée adéquatement », les amplitudes de probabilité deviennent des probabilités et la superposition avec les interférence n'est plus une « possibilité ».


« Effondrement » de la fonction d'onde.

Cet effondrement peut se produire chaque fois qu'il y a une interaction entre la matière et l'énergie (ou la matière et la matière). Les mesures sont de minuscules fraction de l'ensemble total des interactions. L'univers est son propre observateur.


Réversibilité microscopique

Joseph Loschmidt a contesté lui aussi le théorème H de Ludwig Boltzmann (sa dérivation de la seconde loi de la thermodynamique) en disant que si le temps s'inversait, l'entropie diminuerait. Dans un premier temps Boltzmann a été d'accord, mais par la suite il a défendu le principe de l'augmentation de l'entropie en se basant sur des probabilités sur l'hypothèse d'un « désordre moléculaire ». Un traitement mécanique-quantique de collisions binaires (à deux particules) a confirmé l'hypothèse du « désordre moléculaire » de   Boltzmann. La physique de l'information explique l'origine de l'irréversibilité, confirmant l'idée d'Albert Einstein voulant que les processus élémentaires de l'interaction entre la matière et le rayonnement ne se caractérise par aucune inversion. Tout rayonnement d'onde de rapprochement sphérique est par exemple impossible.

 

Qu'est-ce que tu entends par "l'univers est son propre observateur" ?

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Membre, 83ans Posté(e)
mary.shostakov Membre 426 messages
Forumeur accro‚ 83ans‚
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Le 25/04/2025 à 15:50, hybridex a dit :

Tout ça tout ça!

Que du lourd et même du très lourd bien des affirmations complexes pas si faciles à comprendre et encore plus à vérifier

Sous le non d'un "illustre" inconnu d'internet!

Difficile de prendre ce sujet au sérieux.

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Et il ne s'agit que de l'introduction ! ...

Pour en savoir plus, consulter le blog de Bob Doyle

https://www.informationphilosopher.com/about/

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Il y a 2 heures, Flower00 a dit :

Qu'est-ce que tu entends par "l'univers est son propre observateur" ?

... ... ...

Ce n'est pas moi qui entends cela, c'est Bob Doyle.  Je ne suis que le traducteur de l'introduction à sa Nouvelle philosophie de l'information.

Cela dit, Doyle exprime l'une des 14 interprétations de la physique quantique. Certaines interprétations partent du principe de la présence d'un observateur constatant l'effondrement de la fonction d'onde de la physique quantique Certaines autres interprétations partent du principe qu'aucun observateur n'est nécessaire et que la nature se débrouille seule pour fonctionner à l'échelle microscopique. (Je résume tant que je suis loin d'être sûr de me faire comprendre). Bob Doyle fait partie des défenseurs de l'absence d'observateur. C'est le sens de sa remarque «L'univers est son propre observateur».

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Modifié par mary.shostakov
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Membre, 153ans Posté(e)
Flower00 Membre 4 716 messages
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il y a 5 minutes, mary.shostakov a dit :

... ... ...

Et il ne s'agit que de l'introduction ! ...

Pour en savoir plus, consulter le blog de Bob Doyle

https://www.informationphilosopher.com/about/

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... ... ...

Ce n'est pas moi qui entends cela, c'est Bob Doyle.  Je ne suis que le traducteur de l'introduction à sa Nouvelle philosophie de l'information.

Cela dit, Doyle exprime l'une des 14 interprétations de la physique quantique. Certaines interprétations partent du principe de la présence d'un observateur constatant l'effondrement de la fonction d'onde de la physique quantique Certaines autres interprétations partent du principe qu'aucun observateur n'est nécessaire et que la nature se débrouille seule pour fonctionner à l'échelle microscopique. (Je résume tant que je suis loin d'être sûr de me faire comprendre). Bob Doyle fait partie des défenseurs de l'absence d'observateur. C'est le sens de sa remarque «L'univers est don propre observateur».

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Il dit aussi que l'intrication des particules semble permettre à l'information d'aller plus vite que la lumière, et ça j'ai du mal à le croire.

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Membre, 83ans Posté(e)
mary.shostakov Membre 426 messages
Forumeur accro‚ 83ans‚
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il y a 2 minutes, Flower00 a dit :

 

Il dit aussi que l'intrication des particules semble permettre à l'information d'aller plus vite que la lumière, et ça j'ai du mal à le croire.

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Peux-tu me dire où tu vois ça de sa part (j'ai moi-même du mal à croire une telle chose...)

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Membre, 153ans Posté(e)
Flower00 Membre 4 716 messages
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Le 24/04/2025 à 20:32, mary.shostakov a dit :

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Problèmes de la physique moderne


La flèche du temps

Arthur Stanley Eddington a lié la « flèche du temps » à la direction de l'augmentation de l'entropie et de la seconde loi de la thermodynamique. Cette augmentation caractérise aussi l'information, qui augmente donc elle aussi. L'augmentation a lieu sur une « flèche rayonnante » (comme s'il existait des ondes d'éloignement sphérique), parce que les ondes de rapprochement sphérique sont impossibles. Mais il n'y a en réalité aucune onde d'éloignement sphérique tangible, car ce type d'onde ne peut être révélé que par la détection d'un rayonnement électromagnétique, et il n'y pas de théorie de champ unifié dans ce domaine parce qu'il n'y a pas de champ correspondant à cette théorie. Il n'y a que des particules et des moyennes les concernant.


L'intrication des particules

L'intrication des particules est un mystère de la physique quantique qui semble permettre à l'information d'aller plus vite que la lumière sur de grandes distances.
Cette propriété nommée « non-localité » a été découverte en 1905 par Albert Einstein. La physique de l'information montre que même de   l'information sur des probabilités (ou des possibilités) émerge au même moment à des points séparés dans l'espace, une signal peut avoir lieu sans dépassement de la vitesse de la lumière, puisque ce qui est transmis n'est ni de la matière, ni de l'énergie.

Mystère de l'effondrement de la fonction d'onde

Ce mystère est une question de possibilités, de probabilités et de réalité. Le mystère de l'effondrement de la fonction d'onde à deux particules de l'expérience d'Einstein-Podolsky-Rosen (EPR) est le même que celui de l'expérience à deux fentes, sauf qu'avec le premier, seulement deux particules se caractérisent instantanément et simultanément malgré leur éloignement spatial. Cela peut être vu en reformulant le paradoxe de l'EPR pour y ajouter un cadre de référence préférentiel dans lequel la source des particules intriquées et les observateurs de l'expérience sont au repos.
Lorsque des particules identiques et indiffférenciables sont intriquées, la désintrication qui suit se produit de façon symétrique et synchrone dans un cadre de référence préférentiel dans lequel la source de l'intrication (et la moindre possibilité de mouvement) est au repos. Le paradoxe de l'EPR est causé par un observateur introduisant une asymétrie là où il n'y en a pas.


L'horizon événementiel et le caractère plat de l'univers

L'univers est plat parce qu'il a été créé à partir d'un univers vide, qui est plat lui aussi. La question de Leibniz, « Pourquoi y a-t-il quelque chose et pas rien » peut trouver une réponse simple. L'univers est fait de quelque chose et de l'exact opposé de ce quelque chose. La solution du problème de l'horizon événementiel consiste à accepter l'idée d'Einstein voulant que l'effondrement de la fonction d'onde « se déplace » plus vite que la lumière. Lorsque la fonction d'onde universelle Ψ s'effondre au moment t = 0, la partie extérieure à notre horizon événementiel a été « informée » du fait que c'était le moment de démarrer.


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Interprétation » de la mécanique quantique

L'interprétation de la mécanique quantique par la philosophie de l'information correspond à la somme de l'interprétation de Copenhague, PLUS celle de l'information, MOINS celle de l'observateur conscient. La philosophie de l'information interprète la fonction d'onde ψ comme une fonction de « possibilités ». Elle accepte le principe de superposition, l'axiome de la mesure et le postulat de la projection de la mécanique quantique standard. Mais elle part du principe voulant qu'aucun observateur n'est nécessaire pour que se produise l'effondrement de la fonction d'onde.
La théorie de la transformation de Dirac et Jordan nous permet de représenter ψ par sa propre expansion dans une ensemble de fonctions pour lequel la combinaison du système quantique et de l'appareil de mesure possède des « possibilités » de valeurs propres. La mécanique quantique permet de calculer des probabilités pour chacune des ces « possibilités ». Mais pour qu'une telle chose soit un « observable » ( un « beable » de John Bell, c'est-à-dire un « être-capable »), de l'information doit être créée et de l'entropie positive doit extraite de la structure d'information nouvelle en accord avec le processus de création d'information.


Récurrence macroscopique 

Ernst Zermelo a contesté le théorème H de Ludwig Boltzmann (sa dérivation de la seconde loi de la thermodynamique) en disant qu'avec le temps, à la longue, tout système devra revenir à son état de départ et que par conséquent l'entropie devrait finir par diminuer un jour autant qu'elle aura augmenté. La physique de l'information montre au contraire qu'aucune situation absolument identique ne pourra jamais exister de nouveau. L'éternel retour du même de Friedrich Nietzsche est physiquement impossible à cause de l'augmentation de l'information dans l'univers.


Le problème de la mesure

La philosophie de l'information explique comment les instruments de mesure, qui sont habituellement des objets macroscopiques possiblement traités par une physique classique « adéquatement déterminée », peuvent communiquer de l'information sur le monde microscopique des atomes et des particules subatomiques comme les électrons et les photons de la physique quantique. La raison pour laquelle il n'existe pas de superposition (avec par exemple le chat de Shrödinger), c'est que lorsque la « fonction des possibilités » ψ devient réelle, l'entropie est extraite de la structure d'information « déterminée adéquatement », les amplitudes de probabilité deviennent des probabilités et la superposition avec les interférence n'est plus une « possibilité ».


« Effondrement » de la fonction d'onde.

Cet effondrement peut se produire chaque fois qu'il y a une interaction entre la matière et l'énergie (ou la matière et la matière). Les mesures sont de minuscules fraction de l'ensemble total des interactions. L'univerRéversibilité microscopique

Joseph Loschmidt a contesté lui aussi le théorème H de Ludwig Boltzmann (sa dérivation de la seconde loi de la thermodynamique) en disant que si le temps s'inversait, l'entropie diminuerait. Dans un premier temps Boltzmann a été d'accord, mais par la suite il a défendu le principe de l'augmentation de l'entropie en se basant sur des probabilités sur l'hypothèse d'un « désordre moléculaire ». Un traitement mécanique-quantique de collisions binaires (à deux particules) a confirmé l'hypothèse du « désordre moléculaire » de   Boltzmann. La physique de l'information explique l'origine de l'irréversibilité, confirmant l'idée d'Albert Einstein voulant que les processus élémentaires de l'interaction entre la matière et le rayonnement ne se caractérise par aucune inversion. Tout rayonnement d'onde de rapprochement sphérique est par exemple impossible.

 

Je l'ai mis en gras

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Membre, 83ans Posté(e)
mary.shostakov Membre 426 messages
Forumeur accro‚ 83ans‚
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Il y a 2 heures, Flower00 a dit :

L'intrication des particules

L'intrication des particules est un mystère de la physique quantique qui semble permettre à l'information d'aller plus vite que la lumière sur de grandes distances.
Cette propriété nommée « non-localité » a été découverte en 1905 par Albert Einstein. La physique de l'information montre que même de   l'information sur des probabilités (ou des possibilités) émerge au même moment à des points séparés dans l'espace, une signal peut avoir lieu sans dépassement de la vitesse de la lumière, puisque ce qui est transmis n'est ni de la matière, ni de l'énergie.

... ... ...

Je ne vois pas que Doyle affirme que l'information permet à l'information d'aller plus vite que la lumière.

«Sembler permettre» ne signifie pas «permettre».

On peut voir le sens de «sembler permettre» comme celui de «donner l'illusion».

Il dit d'ailleurs que cette propriété, qui semble permettre à l'information d'aller plus vite que la lumière (qui donne l'illusion que l'information va plus vite que la lumière), c'est la « non-localité » d'Albert Einstein.

Or, Albert Einstein n'a jamais dit que l'information allait plus vite que la lumière. Sa relativité est d'ailleurs fondée sur cette négation, et c''est le sens de son syntagme «non localité».

Il faut d'ailleurs savoir que Bob Doyle est un scientifique spécialisé en physique quantique qui sort de l'Université Harvard du Massachusetts. 

Je vais changer ma traduction pour lever le doute. À l'avenir le paragraphe consacré à l'indication quantique se lira comme suit :

L'intrication des particules est un mystère de la physique quantique qui donne l'illusion que l'information va plus vite que la lumière sur de grandes distances. Cette propriété nommée « non-localité » a été découverte en 1905 par Albert Einstein. La physique de l'information montre que même de   l'information sur des probabilités (ou des possibilités) émerge au même moment à des points séparés dans l'espace, une signal peut avoir lieu sans dépassement de la vitesse de la lumière, puisque ce qui est transmis n'est ni de la matière, ni de l'énergie.

.

Modifié par mary.shostakov
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Membre, 83ans Posté(e)
mary.shostakov Membre 426 messages
Forumeur accro‚ 83ans‚
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... ... ...

Passé un certaine temps, on ne peut plus corriger ce qu'on a écrit sur le forum.

J'ai commis deux fautes de langue impardonnables. Et elles sont condamnées à rester telle quelle. Tant pis ...

.

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