Quelle est la vie d'une personne bipolaire ?

"Je suis un malade mental", écrit Nicolas Demorand dès la première ligne de son livre Intérieur nuit, publié en mars 2025 aux éditions Les Arènes. "Je ne voulais pas d'euphémisme, explique le journaliste. J'aurais pu écrire 'Je suis un patient qui souffre d'un trouble bipolaire', mais ça n'est pas vrai ! Je suis un malade mental, c'est comme ça que je le vis, c'est comme ça que je le souffre, et c'est comme ça que je le dis à mes proches." Un choix de formulation assumé pour briser ce qu'il appelle "le mur de la honte et de la peur". Ces murs-là, dit-il, "on ne les casse pas en chuchotant, on les casse en disant les choses avec une certaine force. Et ça a été libérateur".

Il évoque ces mille petits exemples de la vie quotidienne, ces dîners que l'on annule au dernier moment sous de faux prétextes qui dissimulent l'effondrement. "Je suis malade, au nom de quoi devrais-je mentir ? Quelqu'un qui a un cancer ou une hépatite ne ment pas !" Il a donc choisi de nommer la maladie, avec un objectif, "la révolution de la banalité" : "J'aimerais qu'on regarde les gens bipolaires avec un œil banal".

La bipolarité se caractérise par des variations pathologiques de l'humeur entre dépression profonde et phases d'excitation anormale.

Concernant les phases de dépression, Nicolas Demorand parle d'une "déchéance physique et psychique monstrueuse" et de l'incapacité de faire quoi que ce soit  [...]

Quant aux phases maniaques, il décrit des nuits d'insomnie totale, et pourtant, "une énergie absolument folle" : "Votre corps est objectivement fatigué, mais c'est votre cerveau qui est en pilotage automatique.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-du-lundi-14-avril-2025-6999906

Je pense que leur vie est surtout de le caché. Ce qui n'est pas supposé.

Il y a 1 heure, January a dit :

"Je suis un malade mental", écrit Nicolas Demorand dès la première ligne de son livre Intérieur nuit, publié en mars 2025 aux éditions Les Arènes. "Je ne voulais pas d'euphémisme, explique le journaliste. J'aurais pu écrire 'Je suis un patient qui souffre d'un trouble bipolaire', mais ça n'est pas vrai ! Je suis un malade mental, c'est comme ça que je le vis, c'est comme ça que je le souffre, et c'est comme ça que je le dis à mes proches." Un choix de formulation assumé pour briser ce qu'il appelle "le mur de la honte et de la peur". Ces murs-là, dit-il, "on ne les casse pas en chuchotant, on les casse en disant les choses avec une certaine force. Et ça a été libérateur".

 

Il évoque ces mille petits exemples de la vie quotidienne, ces dîners que l'on annule au dernier moment sous de faux prétextes qui dissimulent l'effondrement. "Je suis malade, au nom de quoi devrais-je mentir ? Quelqu'un qui a un cancer ou une hépatite ne ment pas !" Il a donc choisi de nommer la maladie, avec un objectif, "la révolution de la banalité" : "J'aimerais qu'on regarde les gens bipolaires avec un œil banal".

 

La bipolarité se caractérise par des variations pathologiques de l'humeur entre dépression profonde et phases d'excitation anormale.

Concernant les phases de dépression, Nicolas Demorand parle d'une "déchéance physique et psychique monstrueuse" et de l'incapacité de faire quoi que ce soit  [...]

Quant aux phases maniaques, il décrit des nuits d'insomnie totale, et pourtant, "une énergie absolument folle" : "Votre corps est objectivement fatigué, mais c'est votre cerveau qui est en pilotage automatique.

 

 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-du-lundi-14-avril-2025-6999906

 

J'ai regardé l'émission de Léa Salamé au cours de laquelle le journaliste a évoqué sa maladie. C'est assurément un enfer. Incompris jusqu'à il y a peu, même par la médecine.

J'ai eu un collègue bipolaire il y a un certain nombre d'années de cela, alors que ce terme de bipolarité ne circulait pas. Neurasthénique, grand dépressif, mentalement perturbé et tant d'autres qualificatifs l'ont poursuivi. J'ai entendu quelqu'un dire de lui "il est fêlé ce type-là" tenant pour preuve de cette affirmation les changements d'humeur de ce collègue qui était aussi parfois surexcité et montrant une forme d'hilarité excessive.

Nous étions tous démunis face à ses changements d'humeur, à ses abattements, sa fatigue et j'avoue qu'on l'a même soupçonné de se droguer. C'était déroutant et il y a une époque proche de nous où l'on ne savait absolument rien de cette maladie mentale, oui osons le dire.

Et surtout les médecins ne savaient pas la traiter. Ce collègue a fait des cures de sommeil en milieu hospitalier, on l'a gavé de médicaments etc...

Quand on a enfin mis un mot sur ces maux on a fait une grande avancée.

C'est aussi l'enfer à vie pour les proches surtout lorsque la méchanceté et la perversité du caractère est dominant chez le bipolaire. Mais ceux-là on n'en parle pas...

«Je deviens léthargique, j’ai des angoisses, des idées suicidaires» : Lise, 42 ans, bipolaire, raconte ses hauts vertigineux et ses bas abyssaux

https://madame.lefigaro.fr/societe/je-deviens-lethargique-j-ai-des-angoisses-des-idees-noires-suicidaires-lise-42-ans-bipolaire-raconte-ses-hauts-vertigineux-et-ses-bas-abyssaux-20250411

Le 17/04/2025 à 11:16, January a dit :

 raconte ses hauts vertigineux 

 

Et pendant ces hauts vertigineux, ils se croient tout puissants, désinhibés et croient qu'ils ne sont pas malades puisqu'ils pensent pouvoir décrocher la lune avec leurs dents (si, si..) et arrêtent de prendre leurs médocs et donc arrivent les bas abyssaux .. ils font super ch...er les autres...