« Le vrai lieu est un rapport au monde »

Il y a 4 heures, bouddean a dit :

La question que je me pose : 

Si une seule personne n'est pas à sa place , toutes les autres ne sont elles pas décalées ? 

Comme ça je dirais non. Notre place est avant tout un rapport personnel à notre histoire et au monde. 

Il y a 3 heures, Don Juan a dit :

autant de faussetés en aussi peu de lignes...

Les autres pourtant y participent. En nous accueillant, en nous rejetant, en nous considérant comme un semblable ou comme un étranger.... L'autre participe à notre construction et donc à notre place dans ce monde.

Il y a 20 heures, Axo lotl a dit :

on ne pourrait pas s'émanciper des autres ? ne pas quitter une famille dysfonctionnelle ? de pas quitter un quartier de merde ? ne pas devenir ce que nos parents ont pu définir pour nous ? Mais pour autant il y a des exemples de gens se sont émancipés, les femmes par exemple. Elles ont finis par quitter la place dictée par le patriarcat. Les noirs américains se sont émancipés de l'esclavage et dans la lutte ont acquis petit à petit leur droit et continuent de le faire ? idem pour les homosexuels... 

 

Quand on quitte un groupe, on intègre un autre groupe. Robinson Crusoé a failli devenir fou, mais Vendredi....

il y a une heure, Axo lotl a dit :

 

Les autres pourtant y participent. En nous accueillant, en nous rejetant, en nous considérant comme un semblable ou comme un étranger.... L'autre participe à notre construction et donc à notre place dans ce monde.

S'il fallait l'accord des autres pour occuper sa juste place c'est que ce ne pourrait être la juste place, la juste place est celle qui par nature nous est réservée. Cela me fait pensée à une philosophie digne de la Corée du nord.

Si ce sont les autres qui déterminent notre identité, alors ce ne sera jamais une identité proche de la vérité de notre être. Au contraire, c'est contre les autres qu'on peut sans doute trouver sa propre identité, contre les autres et avec notre rapport intime au monde, lorsque le monde n'est pas compris par le regard des autres. Le monde, c'est autant tout ce qui il y a dans l'univers que l'arbre voisin ou la fourmi et l'écureuil, voilà, me semble t-il avec quoi nous avons une possibilité de nous découvrir une identité.

Appartenir à un groupe est loin d'être un besoin ou un instinct, c'est plutôt la source de tous les soucis. Si l'homme est un animal grégaire, s'il peut vivre quelque chose d'harmonieux et de sensé avec d'autres humains, c'est avec certaines condition dont "l'appartenance" ne fait pas partie. On n'appartient pas à un groupe, on est ou pas dans l'âme d'un groupe. Ce qui signifie qu'on nourrit cette âme autant qu'elle nous nourrit.

Il y a 15 heures, Lowy a dit :

Croyez vous ? Existons nous par rapport à l'appartenance à un groupe ? pour moi c'est non.

Robinson Crusoé, je vous reconnais.

Il y a 5 heures, Don Juan a dit :

autant de faussetés en aussi peu de lignes...

Vos lignes sont tordues. Un ignorant qui juge.

il y a 52 minutes, Don Juan a dit :

S'il fallait l'accord des autres pour occuper sa juste place c'est que ce ne pourrait être la juste place, la juste place est celle qui par nature nous est réservée. Cela me fait pensée à une philosophie digne de la Corée du nord.

Si ce sont les autres qui déterminent notre identité, alors ce ne sera jamais une identité proche de la vérité de notre être. Au contraire, c'est contre les autres qu'on peut sans doute trouver sa propre identité, contre les autres et avec notre rapport intime au monde, lorsque le monde n'est pas compris par le regard des autres. Le monde, c'est autant tout ce qui il y a dans l'univers que l'arbre voisin ou la fourmi et l'écureuil, voilà, me semble t-il avec quoi nous avons une possibilité de nous découvrir une identité.

Appartenir à un groupe est loin d'être un besoin ou un instinct, c'est plutôt la source de tous les soucis. Si l'homme est un animal grégaire, s'il peut vivre quelque chose d'harmonieux et de sensé avec d'autres humains, c'est avec certaines condition dont "l'appartenance" ne fait pas partie. On n'appartient pas à un groupe, on est ou pas dans l'âme d'un groupe. Ce qui signifie qu'on nourrit cette âme autant qu'elle nous nourrit.

je ne dis pas qu'il faut l'accord de l'autre, je dis que l'autre joue un rôle, influence, notre place. Lorsqu'un parent dit à son enfant, qu'il n'en voulait pas, qu'il est un accident, cela va jouer sur la construction de la personne durant son enfance, son adolescence, voir sa vie d'adulte, avec un sentiment de "non-existence".  La seule place qui nous est réservée par la nature est d'être un mammifère qui doit se vivre et se reproduire. 

Nous sommes heureusement bien plus que ça.

de la même façon, je ne dis pas que les autres déterminent notre identité, mais ils jouent un rôle dans la construction de cette identité.

le sentiment d'appartenance n'est pas le fait d'appartenir à un groupe, c'est le fait de se reconnaitre dans les autres membres de ce groupe, d'avoir un quelque chose commun avec ses autres, c'est un moyen de lutter contre la solitude aussi.

il y a 22 minutes, Axo lotl a dit :

je ne dis pas qu'il faut l'accord de l'autre, je dis que l'autre joue un rôle, influence, notre place. Lorsqu'un parent dit à son enfant, qu'il n'en voulait pas, qu'il est un accident, cela va jouer sur la construction de la personne durant son enfance, son adolescence, voir sa vie d'adulte, avec un sentiment de "non-existence".  La seule place qui nous est réservée par la nature est d'être un mammifère qui doit se vivre et se reproduire. 

Nous sommes heureusement bien plus que ça.

de la même façon, je ne dis pas que les autres déterminent notre identité, mais ils jouent un rôle dans la construction de cette identité.

le sentiment d'appartenance n'est pas le fait d'appartenir à un groupe, c'est le fait de se reconnaitre dans les autres membres de ce groupe, d'avoir un quelque chose commun avec ses autres, c'est un moyen de lutter contre la solitude aussi.

Mais je n'ai pas réagi à tes mots. Ces mots de moi sont en réaction aux mots de Talon 1, c'est bien ce qu'il dit..

Le 16/03/2025 à 13:20, Axo lotl a dit :

Avec Être à sa place, la philosophe interroge les tensions entre ancrages et ailleurs, racines et voyages, conquêtes de soi et exils. L’auteure invite à refonder nos rapports aux espaces et aux autres.

En quoi les personnes sont-elles définies par leurs lieux de naissance et de vie, leur place dans la société ? Loin des identités fixées, les notions de place et de déplacement peuvent être repensées en politique de façon dynamique, affirme la philosophe Claire Marin dans son dernier essai (1). Si notre vrai lieu est un rapport à construire au monde et aux autres, elle rappelle que, pour le trouver, il faut partir d’une place reconnue solidairement, comme les douloureuses ­expériences des SDF ou des exilés le soulignent.

C’est en effet la question de l’identité qui se joue dans ce concept de place, une identité pensée dans la relation au monde extérieur, aux autres. Elle passe par la reconnaissance d’une place légitime dans les espaces familiaux, professionnels, mais aussi politiques, avec des questions d’engagement et de responsabilité collective. 

La place est un équilibre entre un ancrage et une envie d’ailleurs, d’altérité.

https://www.humanite.fr/en-debat/philosophie/claire-marin-le-vrai-lieu-est-un-rapport-au-monde-747307

 

Et vous, où en êtes vous de votre place dans cette vie, ce monde ? 

 

Axo? Ici la terre ...

"Où"... le  Voilà bien là l'indéfinissable et pourtant bien vivant endroit commun à tous... Là, la vie aurait pris racine. Nous ne sommes que là et nulle part ailleurs... nos envies nous emportent, nos peurs nous ramènent... notre lassitude nous égare.... l'équilibre? ce tyran....

Il y a 22 heures, lumic a dit :

 Qu ' est ce qui pourrait rendre plus heureux est une question parfois inutile alors que l ' on peut très bien se satisfaire de son existence ...

Je pense que c'est une question trés utile qu'il faudrait se poser

Se satisfaire de son existence: se rassurer?

Il y a 22 heures, lumic a dit :

Vous dites que l ' on ne peut pas se soustraire à l ' humanité ? C ' est certainement vrai mais apprendre à s ' y détacher peut être source de joie et de bonheur histoire d ' échapper à un certain conditionnement sur les esprits ...

Je suis d'accord: échapper non pas au conditionnement , mais à la pression des autres , le poids du monde...

@lumic votre intervention m'a fait réfléchir à un truc: Merci.

Il y a 8 heures, Talon 1 a dit :

Robinson Crusoé, je vous reconnais.

Non...^^

Le 17/03/2025 à 21:18, Lowy a dit :

 

Je suis d'accord: échapper non pas au conditionnement , mais à la pression des autres , le poids du monde...

 

Est-ce que c'est une forme d'attachement que de subir la pression de son entourage?