De la feuille à l'homme, dans un algorithme invisible, borné dans une matrice.

D'une feuille, tu vis ; d'une feuille, tu écris ; d'une feuille, tu t'appuies. Tu écris une justice, une science et des valeurs qui s'inscrivent. D'une feuille, tu te maudis, du mépris. Vois-tu le cycle ? D'automne à l'hiver, c'est fini. Une branche te ressuscite, tu t'appuies, mais la lumière te brûle. Tu vieillis. De l'H₂O, tu vis, mais tu coules, et le vent te souffle. Sur quoi je m'appuie ? Mon arbre de vie !

Bien fort qu’il soit, il n’est que racine. À six pieds sous terre, je réalise : d’un, on fait une paire ; d’une paire à trois, une famille. À quatre, on transmet, puis on s’égare, jusqu’à cinq cycles d’une journée pour prier la grâce d’être en vie. À six, on découvre nos chiffres, de sept merveilles pour y trouver le huit de l’infini. À neuf, on s’arrête à la frontière d’être humble à nos acquis. De dix au bout des doigts, que vaut un et zéro ? Qui nous sépare ?

Je dis qu’il y a un seul créateur, qu’il nous enfouit dans ce zéro, d'une multitude de combinaisons. Tel est l’algorithme d’une vie, écrit sur l’arbre de vie. Et je ne suis qu'une feuille qui s’inscrit dans ce cycle algorithmique qui s’étend de un à l’infini.

Si seulement tu réalisais à tel point qu'on est petit, d'un point si grandement connecté à la miséricorde qui nous lie bien au-delà d’une ferraille à bout de vie qui tombe au veau d'or à sa Mercy.

Quel gâchis de laisser un billet dicter le destin de ma vie quand mes mains sont capables d’écrire la valeur de ma vie. Le destin tombe du ciel, l’argent non. Crois-le ou pas, ton existence est ton destin entre tes mains, et c’est encré dans le ciel avec une valeur plus forte que celle qu’ils comptent entre leurs doigts.
Je reviens à mon un et mon rien, tu vois : il ne peut y avoir qu’un seul pour faire le tout. L’exprimer par la feuille, à la Bhāskara, de l’un à l’autre dans nos écrits est une Baraka, sans second degré de Brahmagupta, d’un zéro à la vie. C’est un don parmi d’autres, pour ne pas perdre la lumière après avoir éclairé nos vies et assombri nos nuits, d’un ciel qui perd ses étoiles à vue de nez, au fil des siècles qui nous relient.

Mais pourquoi se sentir concerné à la cause ? Je n’ai pas choisi ma famille, donc suis-je qui je suis ? Où suis-je devenu ce que je suis ? Mais par rapport à qui je suit* ? C’est ce fameux cercle vicieux où on peux choisir de fermer les yeux pile ou face à la lumière on fais volte-face à une vérité, si simple au sens de l’existence dans ce cycle algorithmique d'un point et zéro déjà inscrit.

Si tu comprends la solitude, tu te fais mal. S'isoler pour la raison, c'est plus sage que de rester dans le vide, à vibrer sans cesse, au secours sans recul ! Le savoir ne se construit pas dans le vide, mais il s'en inspire pour faire vivre ceux qui rêvent toujours éveillés dans un monde qu'ils n'ont pas choisi, en oubliant les autres.

L'être humain est un survivant.

L'être humain de demain survit en étant un, et non seul. Celui d'hier gaspillait seul avec les autres, oubliant les enfants de leurs enfants.

Suit*: FAUTE D'ORTHOGRAPHE VOULU.

J'espère que vous avez apprécié cette petite lecture. J'apprends, donc je vous demande pardon d'avance si j'ai commis des fautes d'orthographe involontaires.

il y a 31 minutes, Bourrdouga a dit :

Je n’ai pas choisi ma famille, donc suis-je qui je suis ? Où suis-je devenu ce que je suis

@Padnom j'avoue que je n'ai pas compris le sens de ce message ?

Mais je suppute que je ne suis pas le seul à ne pas avoir compris la prose ? 

Salut à toi, vieille branche!

La solitude est une amie bienveillante et réparatrice  pour le convalescent qui ne  s'est que trop confronté à la multitude. Dans la solitude on trouve le silence qui apaise les nerfs, le repos qui régénère le souffle, l'absence de choc qui  reconstitue le corps, la paix qui calme l'esprit.

Chéris -la donc comme une alliée plutôt que de la considérer comme une ennemie: il faut parfois échapper aux trépidations d'un  monde qui t'outre -sollicite, épuisant ton énergie, usant ta force nerveuse, pompant tes ressources, rabotant tes pieds en courses éperdues, usant ton coeur en une foultitude d'émotions diverses.

Tu es seul? Profites -en pour te recentrer, faire de toi ta priorité, et puis, apprends à t'octroyer du repos, des loisirs, à cultiver ton jardin, à prendre soin de ton apparence car tu n'as de temps que pour toi ...

Bonjour,

Ce texte est une autre version de celui posté en philosophie ,,,

Je crois comprendre que l'auteur, souhaite une reconnaissance de sa personne ,,,

Il y a donc un curieux mélange d’histoire de l'arbre et de la feuille, des chiffres,

de la religion, ce qui pourrait être plaisant, si ce n'était pour arriver au fait que

l'argent et ceux qui en ont le pouvoir, restent indifférents au génial auteur, qui

nous convoque a son génie , ou au besoin de reconnaissance qu'il souhaite ,,,

ce qui étonne c'est le réflexe de dire en synthèse que l'on est rien tout seul ,,,

hors en psychologie de base, chacun sait qu'il faut se dépasser soi-même,

afin de ne plus être le centre d'intérêt de ses réflexions (ne pas être égotique),

ce qui ouvre la voie, vers les autres ,,, en restant face a soi, nous sommes dans

une posture d'orgueil ,,, c'est une question de dosage l'orgueil n'est pas malsain

en soi, pour une implication dans son travail par exemple ,,, c'est juste qu'il ne

faut pas en abusé ,,, dans certain pays d’Afrique, c'est une attitude, qui oppose

beaucoup de monde la fierté exacerbée de ceux qui pense être le meilleur

« pote » d'un Dieu ,,,

Moi avec la feuille et les chiffres me vient en tête 123 nous irons au bois 456 ceuillir des cerises...

Ok  

De la feuille de vigne on en arrive à finir  sous un tapis de feuilles.