L inconscient

il y a 10 minutes, Stella Maris a dit :

Collector.

Ordinateurement (quoi ?, j'ai le droit,  ), je ne me sers pas de mon cerveau, mais de ceux d'autrui. Je te traduis en clair, la substantifique moelle de ma remarque : si tu pouvais mettre un lien hypertexte (j'ai bon ?), ça serait le top !

Le 11/11/2024 à 20:47, Ptitissus a dit :

Conservation d un lien permanent

754891190 

43-59-59-11-7-21 

3-10-21-40-9-500-500 

9 suspension numérique

O.K. !! J'avais pas vu,    .

Le 16/11/2024 à 09:02, Ptitissus a dit :

Une satiété de 65€ te permet une dépense de 65€ cinq mois plus tard.

La poche N'encaisse qu une fois..la ligne commerciale est comme un couteau à cran d arrêt qui s ouvre vers l extérieur juste avant de le mettre à la poche.

Le 07/11/2024 à 08:40, Jean-EB a dit :

On dirait Fraction qui a fait un AVC.

Là, moi je penserais plutôt à Monsieur Jourdan qui justement veut apprendre l'orthographe...

'Vos yeux beaux d’amour me font, belle Marquise, mourir !"

Le 16/11/2024 à 07:51, Ptitissus a dit :

 

ou :

Il y a 3 heures, Engardin a dit :

ou :

C'est un schéma intéressant mais la réalité doit être bien plus complexe...

Mais celui qui a fait le dessin n'est pas dans le dessin, même s'il s'y représente, etc. Moi aussi, il m'est arrivé de faire des petits dessins (1). Et cela en soi pose des problèmes auxquels on ne pensent pas suffisamment. Lacan était un génie. Mais le Lacan final s'est perdu, en faisant des dessins, des noeuds, etc.

C'est un fait pour moi, ce qui est déjà fort bien. Aujourd'hui, en 2024, il évident que le philosophe et le psychanalyste ne peuvent plus avancer en solitaire.

(1) Je n'en ai conservé qu'un. Je vais essayer de le scanner (et faut me souhaiter bonne chance !).

C'est très ancien. Par exemple, en 4, j'ajouterais " potentiel " à " ... de l'Être, l'infini ontologique et potentiel "

C'est 5 qui fait le dessin !! Ce qui illustre très bien ce que je dis à mon sujet : un éléate après le cogito.

Le trait gris dans la partie émergée de " l'iceberg " n'a pas lieu d'être. Le Sur-Moi (dans cette topique donc) y est synthétiquement avec le reste. Et de façon générale, tout trait en deçà de la conscience (à l'intérieur de " l'iceberg ", le corps du Sujet) pose d'emblée un problème irréductible. Etc ...

Il y a 1 heure, Neopilina a dit :

Lacan était un génie. Mais le Lacan final s'est perdu, en faisant des dessins, des noeuds, etc.

Ce à quoi j'aimerais ajouter. Lacan et une multitude de français qui se sont tous illustrés de la façon la plus notoire, y compris jusqu'aux artistes (des peintres, des poètes, etc.) au XX° siècle ont été intoxiqués, entravés, diminués par Kant et Hegel (via Kojève et Koyré). C'est un très très grand regret.

il y a 6 minutes, Neopilina a dit :

Ce à quoi j'aimerais ajouter. Lacan et une multitude de français qui se sont tous illustrés de la façon la plus notoire, y compris jusqu'aux artistes (des peintres, des poètes, etc.) au XX° siècle ont été intoxiqués, entravés, diminués par Kant et Hegel (via Kojève et Koyré). C'est un très très grand regret.

Le génie garde des réserves... Histoire de confrontation,de déroulement ;les aptitudes à cerner les plus hautes logiques ne font de fruits seulement dans lits de connaissances propres ,un légitime attribut à la vue d un désirs sage ,l idée ne doit pas se refuser mais simplement se diffuser avec légèreté; Compris dans une tempête sans affront.

il y a une heure, Ptitissus a dit :

Compris dans une tempête sans affront.

J'ai conscience que j'ai beaucoup de progrès à faire à ce sujet. Sade, comme tout le monde, a vieilli, il reconnaît qu'il est très " inflammable " sexuellement. Je suis très inflammable, " tout court ".

Je reviens à Lacan et tellement d'autres en France au XX° siècle. Fondamentalement, Kant et Hegel sont des prisonniers du cogito en l'état, celui du " Discours ". Si un de ces individus était en mesure d'en sortir (et j'en vois), il ne l'a pas fait à cause de l'influence de Kant et de Hegel.

Il y a 12 heures, Neopilina a dit :

J'ai conscience que j'ai beaucoup de progrès à faire à ce sujet. Sade, comme tout le monde, a vieilli, il reconnaît qu'il est très " inflammable " sexuellement. Je suis très inflammable, " tout court ".

Je reviens à Lacan et tellement d'autres en France au XX° siècle. Fondamentalement, Kant et Hegel sont des prisonniers du cogito en l'état, celui du " Discours ". Si un de ces individus était en mesure d'en sortir (et j'en vois), il ne l'a pas fait à cause de l'influence de Kant et de Hegel.

A une époque, disons il n'y a qu'une vingtaine ou trentaine d'années j'ai lu des kilomètres de Lacan... Parfois incompréhensible,, embrouillé a dessein et parfois d'une intelligence et d'une subtilité rares.... Il y avait aussi parfois un côté... farceur chez lui... 

J'en ai retenu surtout son fameux : "je suis là où je ne pense pas"... (si je me souviens bien ! ) et sa notion du "phallus signifiant" indépassable à mon avis (pour le moment parce que systématiquement rejetée comme insupportable par notre époque bien-pensante ?)... L'intelligence et l'esprit lui-même auraient à voir (toujours), seraient en relation  avec les (nos) pulsions sexuelles pour faire simple. (Qui en seraient même à l'origine...)

Ce n'est plus à la mode et on se condamne ainsi à ne plus rien comprendre vraiment...  

Les conceptions, compréhensions physico-chimiques ont écrasé les symboliques dont on ne veut plus entendre parler ! On ne veut plus voir que l'esprit au delà du chimique se nourrit (se motive) de symboles...

Il y a 7 heures, Engardin a dit :

Parfois incompréhensible,, embrouillé a dessein et parfois d'une intelligence et d'une subtilité rares.... Il y avait aussi parfois un côté... farceur chez lui... 

Très farceur, primesautier, gai, insolent, etc. (comme Sade, mais ça se voit un peu moins chez lui : il a passé 1 jour sur 3 de sa vie enfermé). Le Lacan final est plus sombre, il devient hermétique, ésotérique.

Il y a 7 heures, Engardin a dit :

J'en ai retenu surtout son fameux : "je suis là où je ne pense pas" ...

La culture philosophique de Lacan était immense, il comprend très bien ce qu'il lit, avec ce tropisme philosophique, il aurait pu écrire, et moi j'écris : " Le " Je " est là où je ne pense pas ".

Il y a 7 heures, Engardin a dit :

Les conceptions, compréhensions physico-chimiques ont écrasé les symboliques dont on ne veut plus entendre parler ! On ne veut plus voir que l'esprit au delà du chimique se nourrit (se motive) de symboles.

Si on continue comme ça, il n'y aura plus de psys mais seulement des neuro-pharmacologues. Les patients seront des zombies et ces braves gens seront capables de nous dire sans rire qu'ils sont guéris. Bien évidemment pas question de " cracher sur les ordonnances " (moi aussi, j'ai enduré, 1), mais ce n'est pas elles qui guérissent, font progresser le Sujet.

(1) Et c'est cela qu'il faut comprendre quand Homère nous dit qu'Ulysse " endure ", ceci compris, tout s'éclaire.

Il y a 17 heures, Neopilina a dit :

Très farceur, primesautier, gai, insolent, etc. (comme Sade, mais ça se voit un peu moins chez lui : il a passé 1 jour sur 3 de sa vie enfermé). Le Lacan final est plus sombre, il devient hermétique, ésotérique.

La culture philosophique de Lacan était immense, il comprend très bien ce qu'il lit, avec ce tropisme philosophique, il aurait pu écrire, et moi j'écris : " Le " Je " est là où je ne pense pas ".

Si on continue comme ça, il n'y aura plus de psys mais seulement des neuro-pharmacologues. Les patients seront des zombies et ces braves gens seront capables de nous dire sans rire qu'ils sont guéris. Bien évidemment pas question de " cracher sur les ordonnances " (moi aussi, j'ai enduré, 1), mais ce n'est pas elles qui guérissent, font progresser le Sujet.

(1) Et c'est cela qu'il faut comprendre quand Homère nous dit qu'Ulysse " endure ", ceci compris, tout s'éclaire.

Un coeur c'est bien mais je préfère le dire : On est d'accord ! 

Pour le je où l'on ne pense pas, Lacan avait bien sûr relevé le fameux "je est un autre" de Rimbaud... je voulais le signaler et puis j'ai oublié...

La pensée, l'esprit seraient à comprendre comme une simple faculté périphérique, accessoire, anecdotique (et consciente !) du sujet. Le sujet comme... une force (physiologique, matérielle) sans contenu signifiant, sans signification qu'elle même... que son affirmation.

Il y a 7 heures, Engardin a dit :

La pensée, l'esprit seraient à comprendre comme une simple faculté périphérique, accessoire, anecdotique (et consciente !) du sujet.

Sur mon petit dessin ci-dessus, l'inconscient, du psy, l'a priori, du philosophe, se trouve bien entre l'extérieur et la conscience : c'est bien comme ça que tout ça fonctionne. L'immense majorité des informations échangées entre deux Sujets, l'un en présence, physique, de l'autre se fait inconsciemment (d'où pas mal de " soucis ", hors de propos ici, lors des échanges sans présence physique). Le Cyclope de l'Odyssée, c'est le Grand Oeil du Sujet (et c'est vrai qu'il en voit des choses ...) mais qui ne se voit pas.

il y a 20 minutes, Neopilina a dit :

Sur mon petit dessin ci-dessus, l'inconscient, du psy, l'a priori, du philosophe, se trouve bien entre l'extérieur et la conscience : c'est bien comme ça que tout ça fonctionne. L'immense majorité des informations échangées entre deux Sujets, l'un en présence, physique, de l'autre se fait inconsciemment (d'où pas mal de " soucis ", hors de propos ici, lors des échanges sans présence physique). Le Cyclope de l'Odyssée, c'est le Grand Oeil du Sujet (et c'est vrai qu'il en voit des choses ...) mais qui ne se voit pas.

"lors des échanges sans présence physique.."

Oui au début je suis resté allergique pendant des années à toutes ces figures : je trouvais ça con parce que tout ficelé, tout préfabriqué... et pas par moi ! et puis un beau jour, j'ai trouvé que dans la mesure où l'on n'est pas en présence, ça amorti bien ce qu'on dit ça permet une distanciation et ça évite de se prendre trop au sérieux. Ca mime un peu une présence...

il y a 27 minutes, Engardin a dit :

Oui au début je suis resté allergique pendant des années à toutes ces figures : je trouvais ça con parce que tout ficelé, tout préfabriqué... et pas par moi ! et puis un beau jour, j'ai trouvé que dans la mesure où l'on n'est pas en présence, ça amorti bien ce qu'on dit ça permet une distanciation et ça évite de se prendre trop au sérieux. Ca mime un peu une présence...

Je suis complétement d'accord avec ça. A priori, à l'écrit, je suis assez " conservateur " (1). Sauf qu'à l'usage, la déperdition que j'ai évoqué lors des échanges numériques, " nouveaux ", a des effets considérables. Ces communications sont d'emblée amoindries, il faut y songer.

(1) J'ai appris que le correcteur de Charlie-Hebdo, Mustapha Ourrad, assassiné, était un ennemi juré du point virgule, etc. Ça faisait des lustres que j'ai chassé le point virgule de ma prose !

Il y a 15 heures, Neopilina a dit :

Je suis complétement d'accord avec ça. A priori, à l'écrit, je suis assez " conservateur " (1). Sauf qu'à l'usage, la déperdition que j'ai évoqué lors des échanges numériques, " nouveaux ", a des effets considérables. Ces communications sont d'emblée amoindries, il faut y songer.

(1) J'ai appris que le correcteur de Charlie-Hebdo, Mustapha Ourrad, assassiné, était un ennemi juré du point virgule, etc. Ça faisait des lustres que j'ai chassé le point virgule de ma prose !

<Je suis pas à l'aise moi non plus avec ce point virgule ! Je le sens pas !  il coupe sans couper... soit on coupe pas et une virgule suffit soit on coupe et on commence une autre phrase ! 

Bonjour à tous et toutes, ce que je crois avoir compris de 'inconscient c'est que il est à la fois "la chaine des inconscients" de Freud et aussi "l'Autre" de Lacan. Ces deux là seraient identiques selon mon vécu et il serait vain je crois de tenter de les différencier ou à défaut une perte de temsp certaine car ils ne s'opposent pas dans leurs définitions.

Là où Lacan insiste c'est le concept de la jouissance. Jouissance passant par touttes sortes de plaisirs qui jusque preuve du contraire me semble être notre nature, ce ou ces plaisirs recherchés tout le temps et ce, jusque en dehors même du où des seuls symptômes qui nous font opter pour telle ou telles jouissances fussent elles destructrices et pour soi et pour notre entourage sur le plan psychologique.

Un plaisir omniprésent mais pas à la manière égoïste ou auto centrée des hédonistes pour résumer vite fait car mourir pour la cause est tout sauf égoïste. Ou même dans le cadre d'un sacrifice pour que quelqu'un vive et là il devient difficile de prouver que nos recherches de plaisirs soient uniquement égoïstes ou strictement auto centrées sur nous. Mais il reste vrai que mourir pour la cause et à cause de cette nuance qu'est la satisfaction d'y arriver, le plaisir reste notre principal but ce qui n'est pas un mal en soi si on accepte la règle du jeu.

Juste notre nature et de ce point de vue je suis ou serais une sorte d'hédoniste convaincu mais avec des nuances.

Là où c'est fantastique avec l'inconscient c'est que justement cela se passe à notre insu si l'on y prête pas attention. Et l'analyse révèle et les plaisirs destructeurs qui sont de l'ordre du symptôme inconscient quitte même à ce que le corps cause de lui même et, aussi une façon de s'en libérer de cette destruction.

Encore faut il tomber sur une personne ad-oc du côté des analystes. J'ai eu pour ma part Jacques Durandeaux qui était aussi prêtre et philosophe et professeur à Stan là où Lacan à fait ces études.

Il est DCD en 21 mais peu importe c'est la vie et il me manque aussi cruellement.