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Au village olympique, les Américains profitent de la clinique pour faire un bilan de santé gratuit

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soisig

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Membre, Troll Rural, 33ans Posté(e)
doug1991 Membre 7 442 messages
33ans‚ Troll Rural,
Posté(e)
il y a une heure, Beebee a dit :

C'est ta première intervention sur ce fil. Elle m'a interpelée. J'ai cherché et j'ai trouvé : tu as raison. Tous les pays organisateurs offrent les mêmes services, rien à voir avec "notre" Sécu.

 

Tu ne supposes pas le contraire après justement justifications de ta première affirmation, non? Ou alors j'ai mal compris :hum:.

 

On est en France alors le genre de phare "ne doit pas débourser un seul €" me fait bien rire, la gabegie des dépenses publiques la France est médaillée d'or depuis au moins 50 ans 

Modifié par doug1991
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  • 3 semaines après...
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Membre, 54ans Posté(e)
Easle Membre 4 138 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)
Le 06/08/2024 à 08:58, Pheldwyn a dit :

C'est le principe du profit par l'investissement et la privatisation des moyens de production.

Mais en effet, c'est toas récent : le servage, c'était déjà ça.

Un type qui contre de quoi à peine survivre venait faire le boulot pour que TU fasse du profit.

 

Ça c'est encore autre chose : la mondialisation et le néo-libéralisme.

Bref, plutôt que seulement parasiter et niquer la population d'un pays, le faire à grande échelle entre pays.

 

L'esclavage aussi c'était déjà ça, et pratiqué depuis les débuts de l'urbanisation, par TOUTES les civi-lisations (cultures politiques pluri-urbaines). Et qui n'a d'ailleurs jamais vraiment cessé dans des civilisations du sud (islamique notamment).


Et en ce vas, le capitalisme n'a aucune naissance si ce n'est celle de l'urbanisation, de la civilisation. Or si Marx distingue le feodalisme du capitalisme, c'est bien pour quelque chose !on, le néo-libéralisme est une deuxième vague libérale qui n'arrive qu'après la seconde guerre mondiale pour tenter de répondre au keynésianisme.

Le libéralisme commence au début du 19e, avec la théorie des avantages comparés (ricardo). S'ensuit la première mondialisation entre 1850 et 1910.

 

Donc tu mélanges un peu les torchons et les serviettes.

 

 

Le 06/08/2024 à 17:29, Pheldwyn a dit :

Sauf qu'un système économique est à la base de l'organisation d'une société.

La monarchie et la noblesse octroyait par la naissance des terres et des privilèges à une catégorie de la population, qui n'avait pas à travailler mais exploitait la plèbe.

C'était à la fois un système politique et un système économique.

Il n'était pas moral, c'est bien pour cela qu'on lui a tourné le dos.

 

Bref, pourquoi un système économique ne devrait pas être jugé sur sa moralité ?

 

 

Parce qu'en ce cas tu ne distingues plus le politique de l'économie, ni du social, ni de rien d'ailleurs. C'est une confusion courante de l'idéologie qui ne veut être que dans la moralisation totale et radicale, unique évaluation. Et, comme par hasard fondé sur la seule égalitarisation, non seulement des chances, mais des places pour le dire comme Dubet.

Mais à cet exercice de virtualisation du réel humain, de ce que c'est que l'être humain, on peut toujours aller plus loin jusqu'à un individu unique clôné 1 milliard de fois, parfaitement égal aux autres.  Encore ne va-t-il pas pouvoir le rester très longtemps car tous ne pourront se retrouver au même meilleur endroit ou vivre sur terre.

C'est un fantasme, joli mais mentalement déficient. La compétition beinveillante et respectueuse infinie (la paix perpétuelle kantienne qui a les mains pures car elle n'en a pas) est simplement inhumaine et ne peut être atteinte que par la brimade du plus grand nombre, l'écrasement des consciences, l'injonction à l'auto-censure, la surveillance, une standardisation à terme radicale.

D'ailleurs ton universalisme tolère déjà de plus en plus les exclusions 'positives', les identités des uns contre celles des autres, etc.

Le vers est dans le fruit. Mieux, il est le fruit.

 

 

 

 

Le 06/08/2024 à 17:29, Pheldwyn a dit :

Disons que l'idéologie capitaliste a tout de même été bien plus mise en oeuvre et qu'elle s'impose quand même largement aujourd'hui un peu partout sur la planète.

Enfin, pour être plus précis, le néo-libéralisme s'impose.

 

Parce qu'il n'y a pas de "bon" système. Et que le plus grand nombre préfère la liberté à l'égalité. Je comprends que cela te soit insupportable, impensable même peut-être. Mais c'est le réel.

Au mieux, tu peux en gérer les excès, mais c'est tout.

 

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Membre, 54ans Posté(e)
Easle Membre 4 138 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)
Le 06/08/2024 à 17:29, Pheldwyn a dit :

Mais encore une fois, pourquoi distinguer le système économique du système politique et des lois ?

Comme si le premier s'imposait de fait, et qu'il fallait adapter la politique (je dis "comme si", mais c'est exactement ce qu'il se passe).

Mais pourtant l'économie n'est jamais qu'un pan de la politique, et décidée par elle.

Or, contrairement à  ce que tu dis, le capitalisme est présenté comme moral par ses promoteurs : le mérite en serait la clé, le pouvoir justifié par la réussite, donnant ainsi le droit d'exploiter les autres pour son propre intérêt 

Et il est profondément immoral puisqu'il ne repose pas sur un réel mérite ou qu'il n'y a pas de réel équité. C'est un jeu, avec ses règles, et ceux qui savent les tirer à leur avantages rien de plus.

En soit, il n'est pas profondément démocratique.

 

Parceque différentes politiques, différents systèmes politiques peuvent faire varier des échanges économiques.

Et que la moraline ne constitue qu'une dilution des perceptions du réel, réduite au bien et au mal, vu "dans le moindre détail" par un groupe d'individu restreint.

L'économie est l'une des infrastructures du politique, avec la culture matérielle, la culture symbolique, les systèmes de croyances, les régimes de compréhension du monde, la structure de la parenté, etc.

Le capitalisme est moins fondé sur le mérite que sur le travail. L'exploitation est d'abord celle des ressources naturelles, bien avant les ressources humaines. De fait un entreprise faisant des profits et de la croissance, en auto-gestion, resterait une entreprise capitaliste, c'ets à dire accumulant du capital dans le seul but de faire du profit et de le reverser à ses actionnaires (ici travailleurs). C'est là l'angle mort du marxisme, car la baisse tendancielle du taux de profit n'est jamais atteinte, le capital n'ayant pas pour but en soi d'exploiter mais de faire croître, indéfiniment, ses profits. D'où les théories sur le découplage, et des agents économiques, même (surtout) syndicaux, ne voulant qu'une chose : gagner toujours plus !

 

 

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