Que feras tu ?...

Que feras tu quand je ne serai plus ?

De ces heures étrangères

Dans un monde

Que je n'aimerai plus,

Que j'aurai oublié ?

Ils sont si différents ces temps...

Un échange de dupes 

Et où l'on est deux dupes !

Longues longues minutes

(Celles de maintenant)

Denses, dansantes et sautillantes

Contre une éternité 

D'une seule seconde.

Eternité de vide.

J'ai rejoint Napoléon... 

Et ma Grand Mère Bossue... 

Que je n'ai pas connus

Et ne les connais toujours pas !

Ceci est accélération :

Je suis, je sais déjà,

La fin des temps

Et cet Univers Froid

Qu'on nous prédit

Pour dans si longtemps.

C'est un instantané :

J'ai brulé les étapes !

Ce premier pas

Est déjà le dernier

Et le Monde n'est plus.

Les Mondes ne sont plus !

Quand je ne serai plus,

J'aurai déjà pleuré 

Ce monde où tu n'es plus.

Il y a 4 heures, Engardin a dit :

Que feras tu quand je ne serai plus ?

Je pleurerais toutes les larmes de mon corps, je couvrirais ma tête de cendres, je déchirais ma tunique bigarrée, je mettrais la main sur ma tête  et je m'en irait en poussant des cris de douleur.

Quand vous ne serez plus l'on tentera d' atténuer notre peine en préservant cet optimisme forcené qui ainsi nous poussera à apporter un brin de gaité au funeste en rendant la veuve joyeuse ...

Il y a 5 heures, Engardin a dit :

Que feras tu quand je ne serai plus ?

bonjour,

c'est en effet une vaste question que tout un chacun se pose ...

le faire par le biais de la littérature permet-il de s'y préparer ?

certains métiers nous ont permis de côtoyer cette inéluctable fin qu'est la mort , mais malgré tout cela reste une épreuve ... cette  épreuve qui attend tout un chacun, c'est à dire la perte d'un être qui nous est cher !

oui, que ferons nous quand il ou elle ne sera plus là ?

bonne journée ( quand même ! )

il y a une heure, Phylou a dit :

Je pleurerais toutes les larmes de mon corps, je couvrirais ma tête de cendres, je déchirais ma tunique bigarrée, je mettrais la main sur ma tête  et je m'en irait en poussant des cris de douleur.

bonjour,

pourquoi le conditionnel présent ?

n'est-ce pas une certitude , bien qu'ancrée dans le futur ?

bonne journée.

Ben merde !

ça me troue le cul que vous compreniez pas -(je reste poète !)

Il suffit pourtant de lire !

Il y a 7 heures, Engardin a dit :

Que feras tu quand je ne serai plus ?

De ces heures étrangères

Dans un monde

Que je n'aimerai plus,

Que j'aurai oublié ?

Ils sont si différents ces temps...

Un échange de dupes 

Et où l'on est deux dupes !

Longues longues minutes

(Celles de maintenant)

Denses, dansantes et sautillantes

Contre une éternité 

D'une seule seconde.

Eternité de vide.

J'ai rejoint Napoléon... 

Et ma Grand Mère Bossue... 

Que je n'ai pas connus

Et ne les connais toujours pas !

Ceci est accélération :

Je suis, je sais déjà,

La fin des temps

Et cet Univers Froid

Qu'on nous prédit

Pour dans si longtemps.

C'est un instantané :

J'ai brulé les étapes !

Ce premier pas

Est déjà le dernier

Et le Monde n'est plus.

Les Mondes ne sont plus !

Quand je ne serai plus,

J'aurai déjà pleuré 

Ce monde où tu n'es plus.

Ce monde où tu ne seras plus

 

 

 

 

Je change le temps de la dernière ligne :

Quand je ne serai plus,
J'aurai déjà pleuré 
Ce monde où tu n'es plus.
Ce monde où tu ne seras plus

il y a une heure, pic et repic a dit :

n'est-ce pas une certitude , bien qu'ancrée dans le futur ?

On ne sait pas, qui connait l'avenir ?

Peut-être que je disparaîtrais avant lui... et je ne pourrais donc pas me lamenter quand lui aura décanillé

il y a 2 minutes, Phylou a dit :

On ne sait pas, qui connait l'avenir ?

Peut-être que je disparaîtrais avant lui... et je ne pourrais donc pas me lamenter quand lui aura décanillé

"je ne pourrais donc pas me lamenter quand lui aura décanillé"

Mais oui : C'est pourtant ce que j'ai dit ! 

il y a 19 minutes, Phylou a dit :

On ne sait pas, qui connait l'avenir ?

bonjour,

que l'on soit mortel est une évidence , même si l'avenir pourrait être surprenant !

et pour l'espèce , la mortalité est la solution pour l'évolution .

bonne journée.

P.-S : la mort est quelque chose qui "frappe" quelque fois à l'improviste , de façon arbitraire ....nous n'avons de nos jours aucune garantie et il faut vivre , comme si l'on allait mourir demain ( comme le dit la chanson )  !

Ouais. L'avenir peut être surprenant, attention à l'échelon collectif parce qu'à l'échelon individuel. Bah c'est la mort

Je pense quant à moi que c''est la mort qui ressemble à la mort c'est à dire plus de souci.

La bise.

Il y a 14 heures, Engardin a dit :

Que feras tu quand je ne serai plus ?

De ces heures étrangères

Dans un monde

Que je n'aimerai plus,

Que j'aurai oublié ?

Ils sont si différents ces temps...

Un échange de dupes 

Et où l'on est deux dupes !

Longues longues minutes

(Celles de maintenant)

Denses, dansantes et sautillantes

Contre une éternité 

D'une seule seconde.

Eternité de vide :

La fin des temps

Et cet Univers Froid

 

Quand je ne serai plus,

J'aurai déjà pleuré 

Ce monde où tu n'es plus.

 

 

 

 

Attends, je garde ce que je trouve (tu m'connais...!) prenant, émouvant, à accrocher des gouttes de rosée aux cils.

Le reste, je jette, c'est pour faire rire le monde. Moi, j'aime pas!

Il y a 16 heures, Elfière a dit :

 

Attends, je garde ce que je trouve (tu m'connais...!) prenant, émouvant, à accrocher des gouttes de rosée aux cils.

Le reste, je jette, c'est pour faire rire le monde. Moi, j'aime pas!

 

Je dois dire que je t'attendais un peu ! 

Napoléon et ma grand mère bossue (vraiment) mis au même niveau n'étaient pas complètement inutiles ! Même si dans un autre esprit.

Il y a aussi "brûler" les étapes vers un univers "froid" ! Qui m'amuse comme une image... paradoxale de l'absurdité de la vie, mais je comprends bien que ça t'énerve ça, cette exagération  ! 

ça ne m'énerve pas (pas trop), je laisse juste ma part à ceux qui apprécient beaucoup ici cette faculté de "décrocher" d'un sublime poignant à un quasi-grotesque (pardon!). Pour moi, c'est comme si tu te punissais d'être Poète, simplement Poète et que tu ne laissais à personne d'autre que toi, le soin de la dérision.

Bah ça plait! Régale-toi.

Bises

Le 26/07/2024 à 17:09, Elfière a dit :

ça ne m'énerve pas (pas trop), je laisse juste ma part à ceux qui apprécient beaucoup ici cette faculté de "décrocher" d'un sublime poignant à un quasi-grotesque (pardon!). Pour moi, c'est comme si tu te punissais d'être Poète, simplement Poète et que tu ne laissais à personne d'autre que toi, le soin de la dérision.

Bah ça plait! Régale-toi.

Bises

Tu as sans doute raison : je me coupe un peu l'herbe sous les pieds !

"Je me les sers moi-même avec assez de verve

Mais je ne permets pas qu'un autre me les serve !" 

Mais "ça plaît" ? Non ! La preuve ! 

Je suppose "l'intelligence" ou simplement la clairvoyance de celui qui me lit pour faire le tri : tu l'as bien fait, toi.

J'avais dans la tête les deux premières lignes :

"Que feras tu quand je ne serai plus

De ces heures étrangères..."

Qui m'empêchaient de m'endormir

Et je me suis levé pour les noter à deux heures du mat de peur de les oublier... 

Il y a 4 heures, Engardin a dit :

Tu as sans doute raison : je me coupe un peu l'herbe sous les pieds !

"Je me les sers moi-même avec assez de verve

Mais je ne permets pas qu'un autre me les serve !" 

 

Bah comme ça, c'est fait!

Il y a 5 heures, Engardin a dit :

Mais "ça plaît" ? Non ! La preuve ! 

 

Ne me fais pas dire...

La plupart du temps, je n'interviens même pas quand tu dévergondes tes écrits. C'est une part de toi.

Sauf que là, bah à part tes "écarts", c'était le chant d'une pluie sur les ardoises d'un grenier, une source mélancolique sous un fresc ventoulet. Bref, ma tasse de thé à moi, tu sais bien. Et je trouve que tu la fais rare cette écriture-là, alors quand tu viens m'agacer au milieu de l'envoi, ça me touche.

Il y a 6 heures, Engardin a dit :

Je suppose "l'intelligence" ou simplement la clairvoyance de celui qui me lit pour faire le tri : tu l'as bien fait, toi.

 

Ça n'enlève rien aux amateurs. Je ne suis pas bon public, c'est tout. Et je sais séparer "mon" bon grain de l'ivraie. Et, quand j'ai l'occasion, ben je prends!

Il y a 6 heures, Engardin a dit :

J'avais dans la tête les deux premières lignes :

"Que feras tu quand je ne serai plus

De ces heures étrangères..."

Qui m'empêchaient de m'endormir

Et je me suis levé pour les noter à deux heures du mat de peur de les oublier... 

M'étonne pas.

(pis t'en as profité pour y coller ta grand-mère, tant qu'à faire...)