Nietzsche et la dopamine !

"Une belle femme a tout de même quelque chose de commun avec la vérité : toutes deux donnent plus de bonheur lorsqu'on les désire que lorsqu'on les possède" (Nietzsche)

Pendant un temps j'ai beaucoup réfléchi sur la philosophie de Nietzsche et son concept de la "volonté de puissance". La volonté de puissance est un désire de volonté, une volonté d'avoir de la volonté. Pour Nietzsche "vouloir libère"! Au final celui qui a la volonté la plus intense peut se surpasser et devenir le fameux surhomme.

Parallèlement à cela on connaît aujourd'hui la fonction de la dopamine dans le cerveau des mammifères, la dopamine n'est pas directement la molécule du bonheur mais la molécule de l'encouragement. Lorsque le cerveau d'un mammifère prédit l'arrivé d'une récompense prochaine alors la dopamine est secrété dans le cerveau pour garder le cap dans l'action qui va normalement aboutir à la récompense pressentie.

On peut donc voir dans la dopamine une matérialisation de la "volonté de puissance" nietzschéenne, dans le sens où ce qui est cherché n'est pas la récompense (la puissance) elle même mais la volonté de la vouloir cette puissance. Nietzsche avait raison, le vrai bonheur n'est pas dans l'obtention de la récompense elle-même mais d'être sur le chemin de son obtention dans l'effervescence de la dopamine.

il y a 29 minutes, Wave1 a dit :

Nietzsche avait raison, le vrai bonheur n'est pas dans l'obtention de la récompense elle-même mais d'être sur le chemin de son obtention dans l'effervescence de la dopamine.

Quand, sous un soleil de plomb, je déambule désespérément à la recherche d'une glace italienne vanille/fraise ou chocolat/pistache, je ne partage pas ce point de vue. J'ai pourtant lu tout Nietzsche. Je dois être davantage schopenhauerienne.

il y a 14 minutes, #Nyx a dit :

Quand, sous un soleil de plomb, je déambule désespérément à la recherche d'une glace italienne vanille/fraise ou chocolat/pistache, je ne partage pas ce point de vue. J'ai pourtant lu tout Nietzsche. Je dois être davantage schopenhauerienne.

C'est justement là le problème : ta désespérance. La dopamine n'est pas secrété lorsque tu désespères mais justement lorsque quelque chose te fais espérer obtenir le fameuse récompense, en d'autres termes lorsque tu te sens sur le bon chemin vers la récompense.

La dopamine c'est aussi ce qui va te donner l'envie de te lever le matin ou de manger.

La nécessité de l'Homme d'avoir un but va prendre forme à travers l'assouvissement d'un besoin issu d'une émotion initiale forte. Se déclencheur va libérer un cocktail chimique dans le corps. Une fois le sujet drogué il va vouloir répliquer l'opération.

L'excitation dans la démarche de recherche de savoir est une réelle aventure, mais une fois acquis il n'en reste qu'un souvenir ravivable à souhait.
Quant à la femme ou l'homme (potientiel partenaire sexuel) il y a aussi toute cette dimension de fantasme, l'imagination nous offre un panel de possibilités sans fin mais aussi ce jeu de séduction aussi complexe que satisfaisant vient renforcer cette volonté qu'on souhaite voir perdurer sans limite temporelle.

Il y a 4 heures, Wave1 a dit :

On peut donc voir dans la dopamine une matérialisation de la "volonté de puissance" nietzschéenne, dans le sens où ce qui est cherché n'est pas la récompense (la puissance) elle même mais la volonté de la vouloir cette puissance. Nietzsche avait raison, le vrai bonheur n'est pas dans l'obtention de la récompense elle-même mais d'être sur le chemin de son obtention dans l'effervescence de la dopamine.

Qu'est ce est plus d'actualité que la dopamine  ?

La cocaine bien sur.

Mais sinon je ne partage pas vraiment la conclusion:

Selon moi ce qui est recherché chez Nietzsche c'est le sentiment de puissance et non pas forcément ce qu'elle permet d'obtenir: le pouvoir sur autrui.

On a cela aussi dans les philosophies orientales, pratiquer de dures austérités permet d'obtenir des pouvoirs "magiques" mais ce n'est pas le but.

Il y a 4 heures, Wave1 a dit :

le vrai bonheur

La joie.

Il y a 6 heures, Wave1 a dit :

"Une belle femme a tout de même quelque chose de commun avec la vérité : toutes deux donnent plus de bonheur lorsqu'on les désire que lorsqu'on les possède" (Nietzsche)

Pendant un temps j'ai beaucoup réfléchi sur la philosophie de Nietzsche et son concept de la "volonté de puissance". La volonté de puissance est un désire de volonté, une volonté d'avoir de la volonté. Pour Nietzsche "vouloir libère"! Au final celui qui a la volonté la plus intense peut se surpasser et devenir le fameux surhomme.

Parallèlement à cela on connaît aujourd'hui la fonction de la dopamine dans le cerveau des mammifères, la dopamine n'est pas directement la molécule du bonheur mais la molécule de l'encouragement. Lorsque le cerveau d'un mammifère prédit l'arrivé d'une récompense prochaine alors la dopamine est secrété dans le cerveau pour garder le cap dans l'action qui va normalement aboutir à la récompense pressentie.

On peut donc voir dans la dopamine une matérialisation de la "volonté de puissance" nietzschéenne, dans le sens où ce qui est cherché n'est pas la récompense (la puissance) elle même mais la volonté de la vouloir cette puissance. Nietzsche avait raison, le vrai bonheur n'est pas dans l'obtention de la récompense elle-même mais d'être sur le chemin de son obtention dans l'effervescence de la dopamine.

C'est intéressant, après il y a des tas de trucs qui permettent de sécréter de la dopamine dont je pense que ça n'ira pas dans le sens de la volonté de puissance entendue par Nietzsche sinon ce que Nietzsche appelle le Dernier Homme aurait une forte volonté de puissance. La volonté de puissance, c'est la volonté d'être à la hauteur de l'objet de son désir. Et comme l'homme est un pont entre la bête et le surhomme, son désir porte naturellement vers le surhomme qui est un absolu, l'expression de la volonté de puissance dans sa quintessence. 

Le 13/06/2024 à 17:12, PRV32 a dit :

L'excitation dans la démarche de recherche de savoir est une réelle aventure, mais une fois acquis il n'en reste qu'un souvenir ravivable à souhait.

Il me semble que le savoir acquis devrait donner lieu à l'accès à d'autres savoirs plus complexes, et que cela est sans fin, si bien entendu le savoir acquis a une pertinence (disons dans le cadre de notre volonté de puissance).

Peut-être y a-t-il des savoirs envisageables qui nous motivent davantage que d'autres parce qu'ils alimenteraient notre volonté de puissance ?

il y a 43 minutes, rizen a dit :

Il me semble que le savoir acquis devrait donner lieu à l'accès à d'autres savoirs plus complexes, et que cela est sans fin, si bien entendu le savoir acquis a une pertinence (disons dans le cadre de notre volonté de puissance).

 

Peut-être y a-t-il des savoirs envisageables qui nous motivent davantage que d'autres parce qu'ils alimenteraient notre volonté de puissance ?

Cette volonté de puissance serait-elle un état d'esprit de lequel nous pourrions entrer volontairement et quand on le désir pour optimiser notre motivation dans une tâche ?

Déclencher à souhait de le type d'entrain adapté à la situation pour l'accomplir efficacement.
Une drogue, de la dopamine ?

Je réflechis qu'il n'y a pas personne la plus forte dans le monde 
Le sujet est comme une compétition ou race entre coureurs 
Aujourd'hui, il y a le coureur le plus rapide dans le monde . Demain, peut-être, il y a un autre coureur . Le jour après demain, peut-être, il y a un autre coureur.
La force est comme ça aussi ! Je pense.
Aujourd'hui, il y a la personne la plus forte.
Demain, peut-être, il y a autre personne.
Le jour après demain, peut-être, il y a autre personne 
Et évidemment, la volonté d'avoir fait personne à l'obtenir jusqu'à atteindre son ambition et ses rêves, et cela est très magnifique.
La personne dépasse ses capacités. Dépasser soi-même

Merci.

Il y a 19 heures, PRV32 a dit :

Cette volonté de puissance serait-elle un état d'esprit de lequel nous pourrions entrer volontairement et quand on le désir pour optimiser notre motivation dans une tâche ?

D'après Nietzsche la vie elle-même est volonté de puissance. En fait personne ne peut s'échapper à sa volonté de puissance, même mère teresa subit sa propre volonté de puissance.