Séparation a 50 ans

il y a 14 minutes, Out of Paprika a dit :

Ce qui m'interpelle ce n'est pas la séparation, c'est plutôt courant et il vaut mieux être honnête et mettre un terme si on est sûr de soi. Par contre le côté "bon ben j'en ai marre merci de dégager les lieux " me paraît un peu facile. À moins qu'elle soit totalement chez elle. 

Oui là pour le coup on a aucune idée des détails de qui vit où comment pourquoi et combien. Mais dans son récit j'ai cru lire que ça pue depuis 10 ou 11 mois. C'est presque 1 année de perdue à se poser des questions sur son couple. Et comme je dis souvent "si y a un doute, c'est qu'il n'y en a pas". 

Ajoute à ça le truc de "j'ai besoin de réfléchir"... Dans toute l'Histoire de l'Amour, tout au long de l'humanité, jamais quelqu'un qui a dit "j'ai besoin de réfléchir" a ensuite répondu "c'est bon j'ai réfléchis et en fait c'est cool on peut continuer". 

il y a 15 minutes, Crabe_fantome a dit :

Oui là pour le coup on a aucune idée des détails de qui vit où comment pourquoi et combien. Mais dans son récit j'ai cru lire que ça pue depuis 10 ou 11 mois. C'est presque 1 année de perdue à se poser des questions sur son couple. Et comme je dis souvent "si y a un doute, c'est qu'il n'y en a pas". 

Ajoute à ça le truc de "j'ai besoin de réfléchir"... Dans toute l'Histoire de l'Amour, tout au long de l'humanité, jamais quelqu'un qui a dit "j'ai besoin de réfléchir" a ensuite répondu "c'est bon j'ai réfléchis et en fait c'est cool on peut continuer". 

C'est clair, à eux de voir. 10 ou 11 mois c'est pas non plus le bout du monde sur toute une vie, il y a des hauts et des bas mais visiblement sa décision est prise. Je suis devenue plutôt terre à terre en privilégiant la sécurité, l'expérience sans doute, qui m'a fait radicalement réviser ma copie. 

il y a 14 minutes, Out of Paprika a dit :

C'est clair, à eux de voir. 10 ou 11 mois c'est pas non plus le bout du monde sur toute une vie, il y a des hauts et des bas mais visiblement sa décision est prise. Je suis devenue plutôt terre à terre en privilégiant la sécurité, l'expérience sans doute, qui m'a fait radicalement réviser ma copie. 

Oui on a naturellement tendance (et comment faire autrement) de voir le monde selon notre propre expérience. 

Rien qu'à mon petit niveau, suite à une courte (mais très intense) histoire de moins de 3 ans, j'ai revu mon ex ce samedi et j'en étais dévasté, littéralement, physiquement, émotionnellement. Ce n'est pas que pour parler de moi que je dis ça, c'est que l'intensité de la souffrance que j'ai ressenti, c'était toujours de l'intensité à vivre. Même douloureuse. La sécurité nous permet d'échapper à cette souffrance, mais elle nous prive aussi de l'intensité du bonheur. Aussi choisir la sécurité c'est choisir un anti dépresseur: c'est parfois nécessaire quand on va très très mal, mais vivre sous anti dépresseur nous empêchera de profiter des bonheurs de la vie. 

J'en profite pour le rappeler, mais dans ces moments de deuils, sentimentales ou physiques, l'anti dépresseur peut être cette bouée que nous propose un médecin si vraiment on s'enfonce. Mais personne ne devrait continuer à vivre avec une bouée, il faut que ce soit provisoire. De la même manière que la souffrance lié à ce deuil sentimental est aussi provisoire.

il y a 36 minutes, Out of Paprika a dit :

C'est clair, à eux de voir. 10 ou 11 mois c'est pas non plus le bout du monde sur toute une vie, il y a des hauts et des bas mais visiblement sa décision est prise. Je suis devenue plutôt terre à terre en privilégiant la sécurité, l'expérience sans doute, qui m'a fait radicalement réviser ma copie. 

Si elle ne veut plus de lui, il doit l'accepter et en choper une autre. 

C'est ce que font beaucoup de personnes qui ont eu une séparation. 

il y a une heure, Danoketian a dit :

Si elle ne veut plus de lui, il doit l'accepter et en choper une autre. 

C'est ce que font beaucoup de personnes qui ont eu une séparation. 

Bah oui, je l'ai moi-même fait plusieurs fois, c'est pas ce que j'ai écrit. 

il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

Oui on a naturellement tendance (et comment faire autrement) de voir le monde selon notre propre expérience. 

Rien qu'à mon petit niveau, suite à une courte (mais très intense) histoire de moins de 3 ans, j'ai revu mon ex ce samedi et j'en étais dévasté, littéralement, physiquement, émotionnellement. Ce n'est pas que pour parler de moi que je dis ça, c'est que l'intensité de la souffrance que j'ai ressenti, c'était toujours de l'intensité à vivre. Même douloureuse. La sécurité nous permet d'échapper à cette souffrance, mais elle nous prive aussi de l'intensité du bonheur. Aussi choisir la sécurité c'est choisir un anti dépresseur: c'est parfois nécessaire quand on va très très mal, mais vivre sous anti dépresseur nous empêchera de profiter des bonheurs de la vie. 

J'en profite pour le rappeler, mais dans ces moments de deuils, sentimentales ou physiques, l'anti dépresseur peut être cette bouée que nous propose un médecin si vraiment on s'enfonce. Mais personne ne devrait continuer à vivre avec une bouée, il faut que ce soit provisoire. De la même manière que la souffrance lié à ce deuil sentimental est aussi provisoire.

À quoi tu attribues cette dévastation ? Normal que ça t'ait fait quelque chose de la revoir, mais là tu as vraiment l'air chamboulé alors que l'eau a coulé sous les ponts. Sinon les antidep peuvent être une béquille mais la douleur est souvent associée à quelque chose de bien plus profond qu'il faut dénicher. 

Il y a 2 heures, Morfou a dit :

Si je peux me permettre...ce qui vous fait peur, c'est la solitude...mais la pire, c'est d'être seul alors qu'on est en couple!

Commencer par trouver un endroit où vivre, vous y installer et vous pourriez être surpris...

C est pour ça que j ai proposé cette solution. Même si a tord j espère que ça s arrangera, mais ça me permets aussi de me poser et de voir

Il y a 13 heures, dl34 a dit :

Bonjour,

J ai 50 ans. Après 11 de Mariage, notre couple a beaucoup de tension. Il y a 10 mois une plus importante a laissé des séquelles. Depuis plus se sexualité. Elle me dit que quelque chose est cassé. J ai proposé de le gérer ensemble ou avec de l aide, mais elle n était pas intéressé. Il y a deux jours elle me dit qu elle a réfléchi ces 10 mois et qu elle a pris la décision de se séparer et c est définitif. J ai comme tout le monde des défauts mais je suis amoureux de ma femme et de notre vie ensemble. Mon monde s écroulé, je dois partir de la maison, quitter mon environnement, tirer un trait sur nos projets... 

Je suis terrifié de vivre sans elle, de me retrouver seul a 50 ans, de ne plus retrouver de l amour, et de perdre mon mariage.

Après pleure et discussion, elle accepte une pause mais je dois partir et on ne vivrait ensemble que les WE. Mais que jamais cela nous reprendrons nos vie comme avant.J ai accepté pour ne pas la perdre, un espoir. J ai essayé de gagner du temps et de l espoir. Je subies. La sensation de rien contrôler.

Mais je me vois pas vivre comme ça, sans partager nos vies, nos moments. Je me vois pas vieillir seul dans mon coin...je me dis qu il faut que j accepte la séparation mais j ai peur a 50 ans de plus trouvé l amour, rien que d y penser je suis au fond du trou.

Je suis perdu, terrifié et fatigué de pas en dormir. Je ne sais plus quoi faire

Qu en pensez vous svp. 

 

Merci

Je pense qu'avant tout, tu dois te retrouver... toi.

Même si un couple fonctionne, je ne crois pas qu'il soit sain de se retrouver dépendant de l'autre.

Retrouve le goût de ta vie, sois sympa avec toi, redécouvre qui tu es, avec bienveillance.

C'est effectivement difficile de retrouver l'amour tant qu'on reste dans la perte et dans les regrets.

Il faut d'abord retrouver le goût d la liberté et l'estime de soi...

Après, les choses arrivent quand elle sont prêtes à arriver...

Bon cheminement !

il y a 30 minutes, Out of Paprika a dit :

Bah oui, je l'ai moi-même fait plusieurs fois, c'est pas ce que j'ai écrit. 

À quoi tu attribues cette dévastation ? Normal que ça t'ait fait quelque chose de la revoir, mais là tu as vraiment l'air chamboulé alors que l'eau a coulé sous les ponts. Sinon les antidep peuvent être une béquille mais la douleur est souvent associée à quelque chose de bien plus profond qu'il faut dénicher. 

J'en ai aucune idée à part l'intensité de la relation. 

Oui les antidépresseurs devraient être associé à un suivi avec le médecin qui les prescrit. Ou pourquoi pas en profiter pour faire un bilan psy, accompagné de séance d'EMDR par exemple afin de soulager la douleur.  

Les anti dépresseurs !

La France est championne du monde dans cette consommation.

Les gens ne veulent surtout pas souffrir, même quand il s'agit d'un deuil ( donc ils ne font plus leur deuil en prenant des antiD ).

A partir de la, que peut valoir leur amour ?

il y a 17 minutes, Crabe_fantome a dit :

J'en ai aucune idée à part l'intensité de la relation. 

Oui les antidépresseurs devraient être associé à un suivi avec le médecin qui les prescrit. Ou pourquoi pas en profiter pour faire un bilan psy, accompagné de séance d'EMDR par exemple afin de soulager la douleur.  

C'est sûr que si tu te sens mal depuis plusieurs mois il faut faire quelque chose pour ne pas laisser s'installer le malaise au long terme. Quelle que soit la raison c'est jamais bon.

il y a 9 minutes, Crom- a dit :

Les anti dépresseurs !

La France est championne du monde dans cette consommation.

Les gens ne veulent surtout pas souffrir, même quand il s'agit d'un deuil ( donc ils ne font plus leur deuil en prenant des antiD ).

A partir de la, que peut valoir leur amour ?

 

C'est normal que les gens ne veulent pas souffrir. Mais lorsqu'on se coupe de la souffrance, on se coupe aussi de la jouissance, des plaisirs, du bonheur. 

Le piège des anti dépresseurs c'est que les gens les considèrent comme un soin permanant, or les anti dépresseurs doivent être ponctuel pour les moments où la souffrance devient trop intolérable. Une mère qui perd son enfant aura besoin de ces anti dépresseurs durant un certain temps, mais elle devra faire son deuil à un moment, en supprimant son traitement à son rythme et accompagnée par un médecin. La plupart du temps on arrive à se soigner d'un deuil sentimental et on peut même garder des ex en amis et passer du temps avec. Pour le deuil physique par contre on ne s'en remet jamais, on apprend à vivre incomplet. 

il y a 1 minute, Out of Paprika a dit :

C'est sûr que si tu te sens mal depuis plusieurs mois il faut faire quelque chose pour ne pas laisser s'installer le malaise au long terme. Quelle que soit la raison c'est jamais bon.

J'espère que ça pourrait aider @dl34 mais oui, comme je l'ai suggérer dans mon premier message, je me suis fais aider, j'ai eu plusieurs séance psy et d'EMDR, j'ai eu la chance d'être très entouré par des amis, par ma famille, j'ai refusé les anti dépresseurs et je me suis tourné vers le millepertuis, et j'ai pu reprendre gout à la vie au bout de plusieurs mois. Et après ce weekend où j'ai revu mon ex par accident, j'ai réalisé que c'était encore fragile et j'ai repris du millepertuis, j'avais 2 amis avec moi qui ont passé la soirée avec moi, je suis allé voir une pote le lendemain, j'ai eu ma BFF 2h du téléphone qui m'a remis très gentiment les points sur les i et des amis qui m'ont secoué les puces (mais je n'ai pas aimé ça). 

Et globalement je crois que les gens sont heureux de nous aider à aller mieux. Les femmes auront tendance à nous écouter et à être attentives à notre ressenti, les hommes nous donneront des conseils, ce qui fait toujours un peu chier mais au moins ils sont là pour veiller sur nous. 

Je crois que le forum est une bonne place pour nous aider à comprendre ce qu'il s'est passé, comment on en est arrivé là, parce qu'il y aura des tas de réponse très différente de la part de gens très différent. Malheureusement il y aura aussi des jugements mais il faut comprendre que ceux qui jugent ont parfois eu un passé douloureux et que la condamnation est une manière de rejeter une part de leur propre passé. Je dis malheureusement parce que lorsqu'on est en souffrance, on a pas forcément le recul pour comprendre les autres qui sont aussi en souffrance. Et lorsque quelqu'un qui a besoin de parler rencontre quelqu'un qui estime qu'on doit d'abord se taire, ça peut faire des étincelles. 

Et donc je crois vraiment que l'entourage, des vrais gens, des vrais amis, est essentiel pour nous aider à traverser cette tempête émotionnelle. 

il y a 35 minutes, Crabe_fantome a dit :

C'est normal que les gens ne veulent pas souffrir. Mais lorsqu'on se coupe de la souffrance, on se coupe aussi de la jouissance, des plaisirs, du bonheur. 

Oui, et de la pensée aussi.

il y a 2 minutes, Crom- a dit :

Oui, et de la pensée aussi.

 

Oui mécaniquement: comme la pensée se fabrique sur le vécu, en supprimant le vécu, on supprime aussi la pensée. 

il y a 10 minutes, Crabe_fantome a dit :

Oui mécaniquement: comme la pensée se fabrique sur le vécu, en supprimant le vécu, on supprime aussi la pensée. 

Voir " le meilleur des mondes"

il y a 3 minutes, Crom- a dit :

Voir " le meilleur des mondes"

ou "se libérer du connu" de Krishnamurti. 

C'est toujours difficile une séparation mais c'est celle (ou celui) qui prend la décision qui devrait quitter le foyer et non l'inverse à mon sens. De cette façon, @dl34 tu peux lui dire que ta porte lui sera encore ouverte si elle change d'avis et ainsi tu gardes l'avantage. Et si tu peux, montre lui un peu d'indifférence car selon le proverbe : "suis-le il te fuit, fuis-le, il te suit". Bon courage.

Le 15/04/2024 à 07:39, Out of Paprika a dit :

Gentille ? Elle décide que c'est terminé et le fout dehors, si j'ai bien compris. J'espère qu'il va prendre son temps sans se laisser impressionner.

 Elle perçoit ta panique et essaie de te manipuler grossièrement en tentant de te mettre en tort en te faisant abandonner le foyer.

Prends contact avec un avocat  spécialiste des affaires familiales et fais toi informer des lois concernant la rupture de vie commune et abandon du domicile conjugal demande quelle est la marche à suivre pour ne pas aller à l'encontre de tes intérêts.

Ne te mets pas en tort en accédant à sa demande de partir car elle risquerait d'utiliser cet état de choses pour se faire attribuer l'occupation du domicile conjugal. Pour tester ses intentions à ce sujet dis-lui: "ok, on se quitte mais on vend tout ou on se partage tout ce que l'on a immédiatement  à parts égales ou bien tu conserves tout mais tu me rachètes ma part".

Si elle se récrie c'est qu'elle veut se faire attribuer le logement commun par la justice puisque dans les faits tu te seras mis en tort par abandon du domicile conjugal..Les ruptures, ça fait mal, ça arrive, mais il faut aussi  savoir garder la tête froide et à veiller au grain pour ne pas être le dindon de la farce en agissant à l'encontre de ses propres intérêts car en définitive à la fin de l'histoire d'amour, récupérer ses billes et en perdre le moins possible est le seul et l'ultime jeu à mener ensemble.